J'ai vu des bananiers roses

Je remercie @netgalleyfrance et @ornalandaudeshalit de m'avoir permis de lire cette autobiographie.

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Orna est Suissesse et Israélienne. Son père étant diplomate, la fillette voyage beaucoup. Elle a un sentiment de solitude important et son intégration n'est pas toujours facile avec ses pairs.
En parallèle, Orna évoque sa vie de femme et de mère. Médecin anesthésiste, mariée et mère de deux enfants, tout laisse à penser que sa vie est brillante et réussie. Néanmoins, le récit de sa vie adulte débute lorsqu'elle découvre l'infidélité de son mari et que celui-ci l'accuse d'enlèvement d'enfants puisqu'elle quitte Israël pour la Suisse avec eux. Son parcours de reconstruction sera long et houleux.
Quels que soient les obstacles, l'apaisement arrive finalement alors qu'Orna atteint la soixantaine.

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Ce récit autobiographique a pour objectif d'informer et de sensibiliser les femmes à la possibilité de sortir d'une relation toxique. Elle rappelle que tous les milieux sociaux peuvent être confrontés à cette difficulté.
L'écriture est très sensible et l'autrice partage son histoire de manière très authentique.
J'ai été émue par son récit qu'il s'agisse de son enfance ou de sa vie de femme puis de mère.
Petite fille intelligente, Orna ne parvient pas à trouver sa place au milieu des autres enfants.
La difficulté à vivre avec le surpoids est évoquée à plusieurs reprises.
Sa vie sentimentale très complexe est abordée sans masquer les problèmes. J'ai été intéressée par son analyse quant aux raisons pour lesquelles elle restait avec ce conjoint pervers narcissique.
La relation avec ses enfants et notamment sa fille font aussi l'objet d'une remise en question sans concession.
Le parcours d'Orna est remarquable par sa persévérance, son optimisme et son très grand cœur. Je l'ai lue avec le sentiment d'être une amie à qui elle confiait et j'ai ressenti beaucoup d'empathie à son égard.