Chroniques des lecteurs
Chronique par
Caroline N, Rédacteur
D’un côté il y a Apolline, qui, pour le jour de ses 20 ans, se voit offrir un arc et un billet d’avion : pour réaliser sa 1ère chasse aux lions.
De l’autre, il y a Martin, garde forestier dans les Pyrénées qui veille à la préservation de notre territoire. Et qui a pris en grippe les chasseurs. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle, en dehors de ses heures de travail, il fait partie d’une grosse communauté : les anti-chasse.
Et puis, dans un pays très éloigné, la Namibie, il y a deux personnages : Kondjima issu du peuple des Himbas et dont le père s’est fait décimer son troupeau de chèvres par un lion. Et Charles, un vieux lion solitaire, esseulé, qui chasse et qui fait ce qu’il peut pour se nourrir au cœur d’une sécheresse sans précédent.
Un jour, Martin tombe sur une photo sur les réseaux sociaux : une jeune femme se tient devant la dépouille d’un lion, arc de chasse en main. Ce photo est postée sous pseudo : Leg Holas. En un instant, il décide de la retrouver et dévoiler son identité. Mais derrière tout cliché il y a une histoire… et des secrets !
Une histoire pas banale avec trois points de vue : celui d’Apolline, une jeune femme moderne, éduquée avec des valeurs, contestables pour certains, mais qui sont celles de ses parents et qu’elle a faites siennes. Depuis la mort de sa mère particulièrement, Apolline peine à trouver sa place. Elle ne se sent bien qu’au coeur de la nature ; et elle maitrise une chose : c’est le tir à l’arc.
Martin est quant à lui garde dans le parc national des Pyrénées. Un homme amoureux de la nature, de la faune et de la flore, qui a pour vocation de la protéger. Envers et contre tous. Entier et vrai, il est parfois obtus, mais c’est ce qui lui permet de tenir le cap et de prendre les décisions qui s’imposent. Serait-il en train de passer du côté obscur ? En tout cas, lui a l’impression de faire ce qui est juste.
Et enfin, Kondjima : un jeune homme élevé dans le plus grand respect des traditions africaines, sauf qu’il refuse de baisser les bras. D’ailleurs, pour gagner le cœur de sa belle, il doit faire preuve de courage. Et quel plus beau défi que celui de tuer le lion responsable des dégâts auprès de sa communauté ?
Et puis, ce qui est original, c’est qu’on est aussi dans la tête du lion. Avec sa réalité à lui.
Ainsi, comme souvent la vie des uns s’entremêle à celles des autres. Au début du roman on comprend vite les ramifications même si on a du mal à comprendre la cause des dégâts annoncés. Que s’est-il passé ? Comment en est-on arrivé là ? Aurait-on pu éviter le pire ?
Autant de questions auxquelles on n’a pas toutes les réponses, mais qui nous font dévorer les pages à une vitesse folle pour en savoir plus. Car oui, la fin justifie les moyens.
J’ai découvert l’écriture de Colin Niel, et je l’ai particulièrement appréciée. De manière impeccable, il nous raconte les faits, exprime les émotions des personnages, et nous laisse penser que chaque vision des choses a peut-être un double sens.
En version audio, le livre est particulièrement plaisant. Dérangeant évidemment puisque le débat est ouvert. Mais néanmoins captivant. Souvent dans un live audio, il y a un seul personnage, une seule voix qui fait tous les personnages. Là, on a un roman choral et quatre voix différentes pour quatre personnages à parts entières.
Quel plaisir d’écoute ! Sans jamais surjouer, chaque comédien interprète le personnage dans lequel il s’est glissé dans la peau, et nous en tant que lecteur, on écoute avec plaisir cette histoire qu’on nous raconte. Un roman noir qui marque les esprits, jusqu’à la toute dernière ligne. J’ai adoré !
De l’autre, il y a Martin, garde forestier dans les Pyrénées qui veille à la préservation de notre territoire. Et qui a pris en grippe les chasseurs. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle, en dehors de ses heures de travail, il fait partie d’une grosse communauté : les anti-chasse.
Et puis, dans un pays très éloigné, la Namibie, il y a deux personnages : Kondjima issu du peuple des Himbas et dont le père s’est fait décimer son troupeau de chèvres par un lion. Et Charles, un vieux lion solitaire, esseulé, qui chasse et qui fait ce qu’il peut pour se nourrir au cœur d’une sécheresse sans précédent.
Un jour, Martin tombe sur une photo sur les réseaux sociaux : une jeune femme se tient devant la dépouille d’un lion, arc de chasse en main. Ce photo est postée sous pseudo : Leg Holas. En un instant, il décide de la retrouver et dévoiler son identité. Mais derrière tout cliché il y a une histoire… et des secrets !
Une histoire pas banale avec trois points de vue : celui d’Apolline, une jeune femme moderne, éduquée avec des valeurs, contestables pour certains, mais qui sont celles de ses parents et qu’elle a faites siennes. Depuis la mort de sa mère particulièrement, Apolline peine à trouver sa place. Elle ne se sent bien qu’au coeur de la nature ; et elle maitrise une chose : c’est le tir à l’arc.
Martin est quant à lui garde dans le parc national des Pyrénées. Un homme amoureux de la nature, de la faune et de la flore, qui a pour vocation de la protéger. Envers et contre tous. Entier et vrai, il est parfois obtus, mais c’est ce qui lui permet de tenir le cap et de prendre les décisions qui s’imposent. Serait-il en train de passer du côté obscur ? En tout cas, lui a l’impression de faire ce qui est juste.
Et enfin, Kondjima : un jeune homme élevé dans le plus grand respect des traditions africaines, sauf qu’il refuse de baisser les bras. D’ailleurs, pour gagner le cœur de sa belle, il doit faire preuve de courage. Et quel plus beau défi que celui de tuer le lion responsable des dégâts auprès de sa communauté ?
Et puis, ce qui est original, c’est qu’on est aussi dans la tête du lion. Avec sa réalité à lui.
Ainsi, comme souvent la vie des uns s’entremêle à celles des autres. Au début du roman on comprend vite les ramifications même si on a du mal à comprendre la cause des dégâts annoncés. Que s’est-il passé ? Comment en est-on arrivé là ? Aurait-on pu éviter le pire ?
Autant de questions auxquelles on n’a pas toutes les réponses, mais qui nous font dévorer les pages à une vitesse folle pour en savoir plus. Car oui, la fin justifie les moyens.
J’ai découvert l’écriture de Colin Niel, et je l’ai particulièrement appréciée. De manière impeccable, il nous raconte les faits, exprime les émotions des personnages, et nous laisse penser que chaque vision des choses a peut-être un double sens.
En version audio, le livre est particulièrement plaisant. Dérangeant évidemment puisque le débat est ouvert. Mais néanmoins captivant. Souvent dans un live audio, il y a un seul personnage, une seule voix qui fait tous les personnages. Là, on a un roman choral et quatre voix différentes pour quatre personnages à parts entières.
Quel plaisir d’écoute ! Sans jamais surjouer, chaque comédien interprète le personnage dans lequel il s’est glissé dans la peau, et nous en tant que lecteur, on écoute avec plaisir cette histoire qu’on nous raconte. Un roman noir qui marque les esprits, jusqu’à la toute dernière ligne. J’ai adoré !