Chroniques des lecteurs
Chronique par
Anthony D, Rédacteur
Lola Lafon a été invité à participer à la collection « Une nuit au musée » dans laquelle des écrivains peuvent laisser leur esprit divaguer pendant des heures sur des œuvres majeures. Elle a décidé de s’intéresser au musée Anne Franck à Amsterdam.
Après avoir longtemps hésité, ne se trouvant pas légitime pour traiter ce sujet, elle a finalement franchi le pas. Cette déambulation dans le lieu où la petite Anne et sept personnes sont restées enfermées pendant deux ans, devient une réflexion ouverte basée sur l’œuvre de la petite fille.
Ce journal intime a été lu par un grand nombre de personnes mais peu se souviennent vraiment de son contenu. Elle se donne pour mission de replonger les lecteurs dans les détails du texte. Elle nous raconte le destin tragique de la famille proche d’Anne et le rôle de chacun des protagonistes. Ces précisions permettent de contextualiser ses pensées et de donner de l’ampleur à ses écrits.
Après avoir rappelé les faits, l’autrice analyse l’impact du journal sur les générations suivantes. Elle se pose la question de la transmission d’un tel document. Le livre a eu un parcours aux multiples facettes. Souvent édulcoré et déconnecté de l’Histoire, il a servi sous plusieurs formes et passé différents messages.
Cette plongée dans l’intime ramène aussi Lola Lafon à sa propre vie, à sa judaïté et aux évènements douloureux liés au rejet de l’autre. La puissance de cette expérience la dépasse très vite, et on prend alors conscience de l’aura universelle qu’a semée la jeune Anne sur l’Histoire de l’humanité. J’avais déjà été bouleversé par « Chavirer » et dans « Quand tu écouteras cette chanson », j’ai retrouvé toute la justesse, la sensibilité et l’honnêteté intellectuelle de cette écrivaine de génie. Une lecture touchante et instructive qui donne une dimension supplémentaire à ce texte fondateur et qui donne envie de s’y replonger avec plus d’application !
Après avoir longtemps hésité, ne se trouvant pas légitime pour traiter ce sujet, elle a finalement franchi le pas. Cette déambulation dans le lieu où la petite Anne et sept personnes sont restées enfermées pendant deux ans, devient une réflexion ouverte basée sur l’œuvre de la petite fille.
Ce journal intime a été lu par un grand nombre de personnes mais peu se souviennent vraiment de son contenu. Elle se donne pour mission de replonger les lecteurs dans les détails du texte. Elle nous raconte le destin tragique de la famille proche d’Anne et le rôle de chacun des protagonistes. Ces précisions permettent de contextualiser ses pensées et de donner de l’ampleur à ses écrits.
Après avoir rappelé les faits, l’autrice analyse l’impact du journal sur les générations suivantes. Elle se pose la question de la transmission d’un tel document. Le livre a eu un parcours aux multiples facettes. Souvent édulcoré et déconnecté de l’Histoire, il a servi sous plusieurs formes et passé différents messages.
Cette plongée dans l’intime ramène aussi Lola Lafon à sa propre vie, à sa judaïté et aux évènements douloureux liés au rejet de l’autre. La puissance de cette expérience la dépasse très vite, et on prend alors conscience de l’aura universelle qu’a semée la jeune Anne sur l’Histoire de l’humanité. J’avais déjà été bouleversé par « Chavirer » et dans « Quand tu écouteras cette chanson », j’ai retrouvé toute la justesse, la sensibilité et l’honnêteté intellectuelle de cette écrivaine de génie. Une lecture touchante et instructive qui donne une dimension supplémentaire à ce texte fondateur et qui donne envie de s’y replonger avec plus d’application !