Chroniques des lecteurs
Chronique par
Sandrine U, Rédacteur
Ce roman parce que c’en est un, ce n’est pas une biographie, nous raconte l’histoire d’une jeune femme Esther victime de violence conjugale, qui en pleine reconstruction se plonge dans les archives de Menie Grégoire pour raconter l’histoire de cette femme admirée ou détestée, mais qui ne passait pas inaperçue et ne laissait pas indifférent..
Je pense que la plupart des gens ont entendu au moins une fois prononcées ce nom Menie ( Marie en vendéen) car même bien après l’arrêt de ses émissions, on en parlait encore.
Je pense que la plupart des gens ont entendu au moins une fois prononcées ce nom Menie ( Marie en vendéen) car même bien après l’arrêt de ses émissions, on en parlait encore.
Menie une bourgeoise de la cinquantaine a lancé sur RTL à l’heure où on écoutait encore beaucoup la radio, que la télé n’émettait pas ou à peine en journée, une émission pour et sur les femmes.
C’était un peu une visionnaire, une précurseur, combien d’autres ensuite, on suivit son chemin ?
Par contre Menie, c’est elle qui a essuyé les plâtres et secoué les mentalités.
Ce livre, est impressionnant dans son témoignage, Menie avait l’âge de mes grand-mères, ce n’est pas si lointain et pourtant les témoignages poignants qu’elle reçoit, j’ai du mal à croire que c’est si proche de nous.
Chacun peut penser ce qu’il veut du féminisme là n’est pas le débat, mais il faut avouer qu’elle a jeté son pavé dans la mare. Quand j’entends qu’une femme de 30 ans pouvait se sentir presque une vieillarde parce qu’usée par les grossesses, j’ai du mal à envisager que c’est la génération juste après guerre, quand je lis comment les médecins traitaient les femmes je me dis que je n’aurai pas survécu à ma première grossesse.
Ce qui m’a marqué aussi, c’est la haine qui s’est déversée sur elle, agression physique, lettres horribles que ce soit d’hommes ou de femmes. La méchanceté n’est pas le fait de notre société, elle était déjà bien ancrée.
Franchement, c’est un témoignage fort, à lire par tous, hommes comme femmes.
Chez nous, elle a donné lieu à discussion et débats par ce que ce livre ne peut pas s’oublier une fois la dernière page tournée. Quand on y réfléchit, il est révélateur de bien des choses et précurseur de bien d’autres.
J’allais oublier de vous dire que l’auteure sait de qui elle parle, puisqu’elle est la petite fille de Menie Gregoire.
Comme je le disais, je ne l’ai pas lu, mais écouté et je dois dire que la lecture est parfaite, elle donne vraiment de l’intensité au récit.
Je vous le recommande à lire ou écouter à la fois comme un roman et comme un témoignage, une rétrospective d’une société à la fois loin de la nôtre et pourtant si proche.
Je pense que la plupart des gens ont entendu au moins une fois prononcées ce nom Menie ( Marie en vendéen) car même bien après l’arrêt de ses émissions, on en parlait encore.
Je pense que la plupart des gens ont entendu au moins une fois prononcées ce nom Menie ( Marie en vendéen) car même bien après l’arrêt de ses émissions, on en parlait encore.
Menie une bourgeoise de la cinquantaine a lancé sur RTL à l’heure où on écoutait encore beaucoup la radio, que la télé n’émettait pas ou à peine en journée, une émission pour et sur les femmes.
C’était un peu une visionnaire, une précurseur, combien d’autres ensuite, on suivit son chemin ?
Par contre Menie, c’est elle qui a essuyé les plâtres et secoué les mentalités.
Ce livre, est impressionnant dans son témoignage, Menie avait l’âge de mes grand-mères, ce n’est pas si lointain et pourtant les témoignages poignants qu’elle reçoit, j’ai du mal à croire que c’est si proche de nous.
Chacun peut penser ce qu’il veut du féminisme là n’est pas le débat, mais il faut avouer qu’elle a jeté son pavé dans la mare. Quand j’entends qu’une femme de 30 ans pouvait se sentir presque une vieillarde parce qu’usée par les grossesses, j’ai du mal à envisager que c’est la génération juste après guerre, quand je lis comment les médecins traitaient les femmes je me dis que je n’aurai pas survécu à ma première grossesse.
Ce qui m’a marqué aussi, c’est la haine qui s’est déversée sur elle, agression physique, lettres horribles que ce soit d’hommes ou de femmes. La méchanceté n’est pas le fait de notre société, elle était déjà bien ancrée.
Franchement, c’est un témoignage fort, à lire par tous, hommes comme femmes.
Chez nous, elle a donné lieu à discussion et débats par ce que ce livre ne peut pas s’oublier une fois la dernière page tournée. Quand on y réfléchit, il est révélateur de bien des choses et précurseur de bien d’autres.
J’allais oublier de vous dire que l’auteure sait de qui elle parle, puisqu’elle est la petite fille de Menie Gregoire.
Comme je le disais, je ne l’ai pas lu, mais écouté et je dois dire que la lecture est parfaite, elle donne vraiment de l’intensité au récit.
Je vous le recommande à lire ou écouter à la fois comme un roman et comme un témoignage, une rétrospective d’une société à la fois loin de la nôtre et pourtant si proche.