Chroniques des lecteurs
Chronique par
Audrey L, Rédacteur
Je remercie audiolib et Netgalley de m’avoir permis d’écouter La maison sans souvenirs de Donato Carrisi en échange de mon avis.
Le titre et le résumé m’ayant intriguée, j’ai sollicité ce livre audio sur NetGalley même s’il s’agit d’un tome 2 et que je n’ai pas lu le premier tome, La maison des voix. L’auteur fait quelques rappels aux événements précédents, et notamment à une certaine femme qui a bouleversé l’existence de Pietro Gerber, l’hypnotiseur que l’on suit, mais cela n’a pas nui à ma compréhension de l’intrigue. Et quelle intrigue !
Dès les premières pages, j’ai été happée par le style de Donato Carrisi, fait de mystère et de mots induisant presque un état hypnotique chez le lecteur. À cet égard, nul doute que la voix au timbre profond de Sylvain Agaësse et son interprétation sans fausse note ont joué un rôle prépondérant dans mon ressenti. Après avoir écouté ce livre audio, je ne m’imagine presque plus lire l’auteur autrement que sous ce format que j’aime d’ailleurs de plus en plus pour les thrillers. À fortiori pour les thrillers qui mettent la tête des lecteurs sens dessus dessous, et qui font chauffer les neurones grâce à un savant jeu de manipulation et un usage maîtrisé d’états hypnotiques, dont on ne sait pas toujours quand ils commencent et encore moins quand ils se terminent.
Moi qui m’intéresse à l’hypnose, j’ai été fascinée par toutes ses possibilités que l’auteur nous dévoile à travers un professionnel qui a mis son talent, hérité d’un père avec lequel il semble avoir eu une relation complexe et compliquée, aux services des enfants. Un talent qu’il va devoir utiliser pour innocenter un jeune garçon, Nikolin, persuadé d’avoir tué sa mère. Mais l’intuition de Pietro Gerber le dirige vers une autre piste, celle d’un marionnettiste dont il devient urgent de découvrir les motivations pour protéger un innocent de lui-même et de la justice !
Magistral ! C’est le premier mot qui me vient à l’esprit quand je pense aux fils complexes déroulés par l’auteur tout au long de ce roman sans temps mort, marqué par des moments forts, des fulgurances parfois trompeuses, des interrogations, des révélations et cette sensation d’être manipulé, sans savoir dans quelle mesure et dans quel but. Au fil des chapitres, une histoire dans l’histoire nous est narrée ; une histoire qui nous frigorifie, mais dont on ne sait que penser ; une histoire dont chaque information apporte son lot d’émotions et de doutes, une histoire dont l’ambiance nous prend à la gorge ; une histoire qui joue avec les frontières de l’enfance et de sa supposée innocence, et qui lie présent et passé.
Avec ce roman, je reconnais n’avoir rien su anticiper. Peut-être par que l’auteur nous propose des protagonistes à l’esprit tortueux, que ce soit un hypnotiseur que l’on sent sur le fil du rasoir, et dont la carrière ne tient plus qu’à un fil, des personnages manipulés sans même le réaliser… Ou peut-être en raison d’ un homme difficile à cerner et étrangement fascinant, qui exerce une emprise totale sur les lecteurs et un enfant, devenu marionnette sans volonté entre ses mains. Un enfant utilisé pour lui permettre de se faire entendre et de raconter son histoire JUSQU’AU BOUT. J’ai d’ailleurs trouvé effrayante cette idée d’être prisonnier de la vie d’un autre, dépossédé de son essence pour servir de moyen de communication. Preuve qu’il n’y pas forcément besoin d’hémoglobine pour faire de l’horrifique ! Ma seule petite frustration : une fin qui nous laisse sur le qui-vive et nous pousse à vouloir enchaîner avec une suite que j’ai fort hâte de découvrir, en version audio de préférence.
En conclusion, avec La maison sans souvenirs, Donato Carrisi signe un thriller magistral dont il est bien difficile de démêler les tenants et aboutissants sans se perdre dans les méandres de l’esprit humain. Un esprit qui n’est pas à l’abri de l’intrusion d’autrui, a fortiori d’un être qui a une histoire à raconter et qui est bien décidé à le faire jusqu’au bout et ceci quel qu’en soit le prix. Dans une ambiance de plus en plus angoissante et un climat de tension extrême poussant à la paranoïa, puisque les personnages ne peuvent même pas se fier à eux-mêmes, l’auteur tisse les fils d’une intrigue complexe et captivante. Vivement la suite ! Pour ma part, je compte attendre en compagnie du premier tome…
Le titre et le résumé m’ayant intriguée, j’ai sollicité ce livre audio sur NetGalley même s’il s’agit d’un tome 2 et que je n’ai pas lu le premier tome, La maison des voix. L’auteur fait quelques rappels aux événements précédents, et notamment à une certaine femme qui a bouleversé l’existence de Pietro Gerber, l’hypnotiseur que l’on suit, mais cela n’a pas nui à ma compréhension de l’intrigue. Et quelle intrigue !
Dès les premières pages, j’ai été happée par le style de Donato Carrisi, fait de mystère et de mots induisant presque un état hypnotique chez le lecteur. À cet égard, nul doute que la voix au timbre profond de Sylvain Agaësse et son interprétation sans fausse note ont joué un rôle prépondérant dans mon ressenti. Après avoir écouté ce livre audio, je ne m’imagine presque plus lire l’auteur autrement que sous ce format que j’aime d’ailleurs de plus en plus pour les thrillers. À fortiori pour les thrillers qui mettent la tête des lecteurs sens dessus dessous, et qui font chauffer les neurones grâce à un savant jeu de manipulation et un usage maîtrisé d’états hypnotiques, dont on ne sait pas toujours quand ils commencent et encore moins quand ils se terminent.
Moi qui m’intéresse à l’hypnose, j’ai été fascinée par toutes ses possibilités que l’auteur nous dévoile à travers un professionnel qui a mis son talent, hérité d’un père avec lequel il semble avoir eu une relation complexe et compliquée, aux services des enfants. Un talent qu’il va devoir utiliser pour innocenter un jeune garçon, Nikolin, persuadé d’avoir tué sa mère. Mais l’intuition de Pietro Gerber le dirige vers une autre piste, celle d’un marionnettiste dont il devient urgent de découvrir les motivations pour protéger un innocent de lui-même et de la justice !
Magistral ! C’est le premier mot qui me vient à l’esprit quand je pense aux fils complexes déroulés par l’auteur tout au long de ce roman sans temps mort, marqué par des moments forts, des fulgurances parfois trompeuses, des interrogations, des révélations et cette sensation d’être manipulé, sans savoir dans quelle mesure et dans quel but. Au fil des chapitres, une histoire dans l’histoire nous est narrée ; une histoire qui nous frigorifie, mais dont on ne sait que penser ; une histoire dont chaque information apporte son lot d’émotions et de doutes, une histoire dont l’ambiance nous prend à la gorge ; une histoire qui joue avec les frontières de l’enfance et de sa supposée innocence, et qui lie présent et passé.
Avec ce roman, je reconnais n’avoir rien su anticiper. Peut-être par que l’auteur nous propose des protagonistes à l’esprit tortueux, que ce soit un hypnotiseur que l’on sent sur le fil du rasoir, et dont la carrière ne tient plus qu’à un fil, des personnages manipulés sans même le réaliser… Ou peut-être en raison d’ un homme difficile à cerner et étrangement fascinant, qui exerce une emprise totale sur les lecteurs et un enfant, devenu marionnette sans volonté entre ses mains. Un enfant utilisé pour lui permettre de se faire entendre et de raconter son histoire JUSQU’AU BOUT. J’ai d’ailleurs trouvé effrayante cette idée d’être prisonnier de la vie d’un autre, dépossédé de son essence pour servir de moyen de communication. Preuve qu’il n’y pas forcément besoin d’hémoglobine pour faire de l’horrifique ! Ma seule petite frustration : une fin qui nous laisse sur le qui-vive et nous pousse à vouloir enchaîner avec une suite que j’ai fort hâte de découvrir, en version audio de préférence.
En conclusion, avec La maison sans souvenirs, Donato Carrisi signe un thriller magistral dont il est bien difficile de démêler les tenants et aboutissants sans se perdre dans les méandres de l’esprit humain. Un esprit qui n’est pas à l’abri de l’intrusion d’autrui, a fortiori d’un être qui a une histoire à raconter et qui est bien décidé à le faire jusqu’au bout et ceci quel qu’en soit le prix. Dans une ambiance de plus en plus angoissante et un climat de tension extrême poussant à la paranoïa, puisque les personnages ne peuvent même pas se fier à eux-mêmes, l’auteur tisse les fils d’une intrigue complexe et captivante. Vivement la suite ! Pour ma part, je compte attendre en compagnie du premier tome…