Chroniques des lecteurs
Chronique par
Juliette L, Rédacteur
J’ai embarqué avec Adèle sur le Fromveur à la découverte de l’île d’Ouessant mais aussi de la famille Malgorn et de tous ses secrets bien gardés…
Adèle est orpheline. Sa mère, Nolwenn, native de l’île, est décédée alors qu’elle n’était encore qu’une enfant. Son père, rongé par le chagrin, n’a pas su surmonter cette épreuve pour être présent pour elle. Alors, c’est Ghislaine et son mari qui recueillent la petite fille et l’élèvent jusqu’à l’âge adulte. Adèle, trentenaire, a coupé les ponts avec son père mais également toute sa famille ouessantine. Elle refuse de retourner à Ouessant, comme si l’île était maudite.
Lorsqu’elle découvre des lettres suite au décès de son père, elle n’a plus le choix : elle doit se rendre à Ouessant pour enfin connaître son histoire…
C’est un roman de quête. Quête de soi, de son histoire, de sa famille, de ses origines. A travers les pas et les yeux d’Adèle, j’ai voyagé à Ouessant : son phare, ses villages, ses traditions, sa population. J’ai adoré constater les liens qui se tissaient petit à petit entre Adèle et les siens, malgré leur éloignement depuis des années et les non-dits entassés. J’ai pris plaisir à l’accompagner dans ce jeu de piste à la recherche de la vérité – sa vérité – qui finit par poindre à travers la brume et cette mer déchaînée.
Ce romain est un réel dépaysement, qui sent bon les embruns et qui vous éclabousse d’un crachin salé. Il est accompagné d’encarts « historiques » passionnants. Laure Manel prend le temps de la description et elle m’a littéralement transportée. Le rythme est rapide, les chapitres courts, empêchant de lâcher l’histoire.
La voix & le ton de la narratrice, Noémie Bianco, sont parfaitement en symbiose avec le récit. J’ai apprécié la musicalité de ses phrasés et les silences choisis avec brio. Car finalement, les silences peuvent en dire beaucoup...
Adèle est orpheline. Sa mère, Nolwenn, native de l’île, est décédée alors qu’elle n’était encore qu’une enfant. Son père, rongé par le chagrin, n’a pas su surmonter cette épreuve pour être présent pour elle. Alors, c’est Ghislaine et son mari qui recueillent la petite fille et l’élèvent jusqu’à l’âge adulte. Adèle, trentenaire, a coupé les ponts avec son père mais également toute sa famille ouessantine. Elle refuse de retourner à Ouessant, comme si l’île était maudite.
Lorsqu’elle découvre des lettres suite au décès de son père, elle n’a plus le choix : elle doit se rendre à Ouessant pour enfin connaître son histoire…
C’est un roman de quête. Quête de soi, de son histoire, de sa famille, de ses origines. A travers les pas et les yeux d’Adèle, j’ai voyagé à Ouessant : son phare, ses villages, ses traditions, sa population. J’ai adoré constater les liens qui se tissaient petit à petit entre Adèle et les siens, malgré leur éloignement depuis des années et les non-dits entassés. J’ai pris plaisir à l’accompagner dans ce jeu de piste à la recherche de la vérité – sa vérité – qui finit par poindre à travers la brume et cette mer déchaînée.
Ce romain est un réel dépaysement, qui sent bon les embruns et qui vous éclabousse d’un crachin salé. Il est accompagné d’encarts « historiques » passionnants. Laure Manel prend le temps de la description et elle m’a littéralement transportée. Le rythme est rapide, les chapitres courts, empêchant de lâcher l’histoire.
La voix & le ton de la narratrice, Noémie Bianco, sont parfaitement en symbiose avec le récit. J’ai apprécié la musicalité de ses phrasés et les silences choisis avec brio. Car finalement, les silences peuvent en dire beaucoup...