Chroniques des lecteurs
Chronique par
Lison C, Rédacteur
Célibataire de 33 ans, Adèle Chardon est photographe dans l’événementiel à Paris. Lorsqu’elle apprend la mort brutale de son père, avec qui elle était en froid, elle décide de rejoindre l’île d’Ouessant pour assister aux funérailles. Sur place, elle retrouve sa tante Ghislaine, qui l’a élevée, après que les services sociaux l’ait retirée à l’âge de huit ans à la garde de son père Pierre, qui était devenu alcoolique suite à la mort de sa femme Nolween. La famille vivait à l’époque sur l’île, et l’on a toujours dit à Adèle que sa mère était décédée dans un accident de voiture en allant passer des vacances chez une cousine à Brest. Or, Adèle retrouve dans les affaires de son défunt père, un paquet de lettres de Jean, le père de Nolween, qui l’intriguent. Ses grands-parents avec qui elle n’a jamais plus eu contact, sont-ils encore vivants, vivent-ils encore sur l’île et peuvent-ils lui en apprendre plus sur sa mère dont elle ne garde que de vagues souvenirs?
Laure qui, jusque là avait décidé de ne jamais revenir sur l’île d’Ouessant, ressent vis-à-vis du lieu un mélange de peur et d’aversion mais également une pointe d’espoir et d’impatience car ses racines se trouvent sur cette île et avec elles un mystére autour de la disparition de sa mère. Son enfance brisée par la mort prématurée de celle-ci est à l’origine d’un blocage, d’une impossibilité pour elle de se construire sereinement. Laure, célibataire solitaire, a connu quelques histoires d’amour qui étrangement semblent vouées à l’échec. Elle aime son métier, mais s’y épanouit-elle vraiment ? Là encore il s’agit plutôt d’une sorte d’errance qui lui permet de survivre financièrement. Ce voyage vers Ouessant et vers son enfance tronquée qu’elle a choisi d’oublier, vont lui ouvrir une porte vers la liberté. Au fil des rencontres faites sur cette île, Laure va se confronter à l’histoire de sa famille, mouvementée, profonde, aussi fragmentée que la côte sauvage qu’elle découvre. Laure n’est plus une petite fille que l’on a besoin de protéger de la vérité, et celle-ci va éclater, contre vents et marées, en une succession de secrets bien gardés qui ont jalonné son enfance.
Un jour, je mangerai ma chemise… J’écris cela car contre toute attente, j’ai aimé ce livre en dépit d’un côté « romance » non anticipé. Une histoire d’amour! Je déteste cà, pire j’y suis allergique, je trouve cela (dans les livres pas dans la vraie vie!) inutile, ennuyant, futile… Toutefois l’histoire d’amour qui unie Laure à l’un des personnages du livre n’est pas désagréable. Voilà, je l’ai dit ! Et ce n’est qu’une petite partie de ce récit excellement construit, fluide et d’une richesse inattendue. Ce livre m’a attirée pour plusieurs raisons : le format audio premièrement, le thème des secrets de famille ensuite et l’île d’Ouessant assurèment. Je découvre Laure Manel par ce roman et je dois dire que je me suis laissée entraîner dans ce récit avec un intérêt grandissant. Si le début m’a paru assez long, le style plutôt fade, certainement un effet du décalage avec ce que je lis habituellement, j’avoue que l’intrigue en elle-même m’a tenue en haleine jusqu’au dénouement, et quel dénouement ! L’atmosphère de non-dits, de secrets lentement dévoilés au sein de cette famille où l’on préfère taire les choses est pesante, envoûtante tout comme l’île d’Ouessant, dont on apprend à connaître la côte sauvage et les coutumes ancestrales des habitants. Ce récit sombre et émouvant acquiert au fil des pages une envergure insoupçonnée.
La voix de Noémie Bianco tient un rôle important dans le succès de mon écoute : j’ai aimé la fragilité de son timbre, accréditant les doutes de l’héroïne, mais aussi la détermination avec laquelle elle décide de parvenir à la vérité quoi qu’il advienne. Sans conteste, un livre idéal pour l’été! Je remercie Audiolib via Netgalley pour cette écoute !
Laure qui, jusque là avait décidé de ne jamais revenir sur l’île d’Ouessant, ressent vis-à-vis du lieu un mélange de peur et d’aversion mais également une pointe d’espoir et d’impatience car ses racines se trouvent sur cette île et avec elles un mystére autour de la disparition de sa mère. Son enfance brisée par la mort prématurée de celle-ci est à l’origine d’un blocage, d’une impossibilité pour elle de se construire sereinement. Laure, célibataire solitaire, a connu quelques histoires d’amour qui étrangement semblent vouées à l’échec. Elle aime son métier, mais s’y épanouit-elle vraiment ? Là encore il s’agit plutôt d’une sorte d’errance qui lui permet de survivre financièrement. Ce voyage vers Ouessant et vers son enfance tronquée qu’elle a choisi d’oublier, vont lui ouvrir une porte vers la liberté. Au fil des rencontres faites sur cette île, Laure va se confronter à l’histoire de sa famille, mouvementée, profonde, aussi fragmentée que la côte sauvage qu’elle découvre. Laure n’est plus une petite fille que l’on a besoin de protéger de la vérité, et celle-ci va éclater, contre vents et marées, en une succession de secrets bien gardés qui ont jalonné son enfance.
Un jour, je mangerai ma chemise… J’écris cela car contre toute attente, j’ai aimé ce livre en dépit d’un côté « romance » non anticipé. Une histoire d’amour! Je déteste cà, pire j’y suis allergique, je trouve cela (dans les livres pas dans la vraie vie!) inutile, ennuyant, futile… Toutefois l’histoire d’amour qui unie Laure à l’un des personnages du livre n’est pas désagréable. Voilà, je l’ai dit ! Et ce n’est qu’une petite partie de ce récit excellement construit, fluide et d’une richesse inattendue. Ce livre m’a attirée pour plusieurs raisons : le format audio premièrement, le thème des secrets de famille ensuite et l’île d’Ouessant assurèment. Je découvre Laure Manel par ce roman et je dois dire que je me suis laissée entraîner dans ce récit avec un intérêt grandissant. Si le début m’a paru assez long, le style plutôt fade, certainement un effet du décalage avec ce que je lis habituellement, j’avoue que l’intrigue en elle-même m’a tenue en haleine jusqu’au dénouement, et quel dénouement ! L’atmosphère de non-dits, de secrets lentement dévoilés au sein de cette famille où l’on préfère taire les choses est pesante, envoûtante tout comme l’île d’Ouessant, dont on apprend à connaître la côte sauvage et les coutumes ancestrales des habitants. Ce récit sombre et émouvant acquiert au fil des pages une envergure insoupçonnée.
La voix de Noémie Bianco tient un rôle important dans le succès de mon écoute : j’ai aimé la fragilité de son timbre, accréditant les doutes de l’héroïne, mais aussi la détermination avec laquelle elle décide de parvenir à la vérité quoi qu’il advienne. Sans conteste, un livre idéal pour l’été! Je remercie Audiolib via Netgalley pour cette écoute !