Chroniques des lecteurs
Chronique par
Elisabeth M, Rédacteur
J'avais un bon a priori quant à ce roman, parce qu'une de mes amies me conseille Alice Oseman depuis plusieurs années. J'ai commencé par être un peu déçue par l'admiration béate de Feresteh, mais je me suis rapidement aperçue que l'autrice n'avait pas fait cela seulement pour montrer une personne qui ne se définit que par rapport à ce qu'elle idolâtre. De plus, l'attitude de Feresteh fait que le lecteur (en tout cas moi) se posera forcément des questions concernant son propre ressenti quant à quelqu'un qu'il admire. Si Juliette et les parents de l'héroïne voient que son engouement semble la vampiriser, elle ne s'en aperçoit pas, et ne voit que des côtés positifs. De ce fait, est-il possible que, tout en étant agacée par Feresteh, je puisse, à son instar, me cacher derrière quelque chose que je prends trop au sérieux? Alice Oseman invite donc son lecteur à être vigilant par rapport à lui-même.
La romancière alterne les points de vue de Feresteh et de Jimmy, l'un des membres de The Ark. Là encore, elle s'attache à démonter les apparences. En effet, même si les personnes lambda savent qu'une célébrité peut être submergée, elles imaginent souvent les bons côtés du fait d'être connu: être admiré, et gagner beaucoup d'argent. Alice Oseman montre que cela peut également avoir de désastreuses conséquences, que tout le monde (surtout des adolescents) ne peut pas forcément s'adapter à tous les aspects de la célébrité. L'écrivain analyse surtout les sentiments de Jimmy, mais elle n'oublie pas les autres membres du groupe. Chacun a quelque chose à dire, et même si je n'étais pas toujours d'accord (avec Rowan, par exemple, je comprenais les réactions de chacun.
Pour moi, l'histoire ne souffre d'aucun temps mort. L'autrice fait en sorte que l'univers de Feresteh et de The Ark se rencontrent, et tout est crédible. Chacun apprend de cette rencontre. En outre, j'apprécie la manière dont les trois membres de The Ark parviennent à résoudre leur différend. Comme souvent, j'aurais voulu des chapitres supplémentaires, non parce que je n'ai pas toutes les réponses, mais afin de profiter davantage des personnages que je n'avais pas envie de quitter. L'autrice a quelque peu exaucé mon souhait, car à la fin, il y a une nouvelle centrée sur Rowan et Lister lors d'un moment de tension du roman.
Je suis déçue que la traductrice n'ait pas traduit le mot «crush», alors qu'il existe en français. Je pense quand même qu'elle n'est pas fautive, car elle a suivi la tendance adolescente à dire le mot anglais plutôt que le mot français.
Je connais et apprécie Hervé Grull en tant que comédien de doublage. Sachant qu'il était talentueux, je m'attendais à un très bon jeu. Sa prestation est à la hauteur de mes attentes. Il joue les sentiments des personnages sans excès.
Je ne connaissais pas du tout Claire Baradat. Elle aussi joue les sentiments des personnages sans excès. Elle a une voix posée. J'entendrai à nouveau ces deux comédiens avec grand plaisir!
La romancière alterne les points de vue de Feresteh et de Jimmy, l'un des membres de The Ark. Là encore, elle s'attache à démonter les apparences. En effet, même si les personnes lambda savent qu'une célébrité peut être submergée, elles imaginent souvent les bons côtés du fait d'être connu: être admiré, et gagner beaucoup d'argent. Alice Oseman montre que cela peut également avoir de désastreuses conséquences, que tout le monde (surtout des adolescents) ne peut pas forcément s'adapter à tous les aspects de la célébrité. L'écrivain analyse surtout les sentiments de Jimmy, mais elle n'oublie pas les autres membres du groupe. Chacun a quelque chose à dire, et même si je n'étais pas toujours d'accord (avec Rowan, par exemple, je comprenais les réactions de chacun.
Pour moi, l'histoire ne souffre d'aucun temps mort. L'autrice fait en sorte que l'univers de Feresteh et de The Ark se rencontrent, et tout est crédible. Chacun apprend de cette rencontre. En outre, j'apprécie la manière dont les trois membres de The Ark parviennent à résoudre leur différend. Comme souvent, j'aurais voulu des chapitres supplémentaires, non parce que je n'ai pas toutes les réponses, mais afin de profiter davantage des personnages que je n'avais pas envie de quitter. L'autrice a quelque peu exaucé mon souhait, car à la fin, il y a une nouvelle centrée sur Rowan et Lister lors d'un moment de tension du roman.
Je suis déçue que la traductrice n'ait pas traduit le mot «crush», alors qu'il existe en français. Je pense quand même qu'elle n'est pas fautive, car elle a suivi la tendance adolescente à dire le mot anglais plutôt que le mot français.
Je connais et apprécie Hervé Grull en tant que comédien de doublage. Sachant qu'il était talentueux, je m'attendais à un très bon jeu. Sa prestation est à la hauteur de mes attentes. Il joue les sentiments des personnages sans excès.
Je ne connaissais pas du tout Claire Baradat. Elle aussi joue les sentiments des personnages sans excès. Elle a une voix posée. J'entendrai à nouveau ces deux comédiens avec grand plaisir!