Chroniques des lecteurs
Chronique par
Caroline N, Rédacteur
C’est l’histoire de Victoria, née en Galice, et de Julian, basque pure souche. Deux enfants abandonnés qui se rencontrent, se marient et partent vivre à Paris. Elle devient femme de ménage, lui gardien du théâtre de la Michodière. L’une se tait, tandis que l’autre boit, et la frappe pour se soulager. Ils n’ont pas beaucoup de moyens mais chaque été ils retournent au pays basque avec tout l’argent qu’ils ont amassé dans l’année et qui les font passer pour des personnes qui ont réussi.
Ils ont une fille, Maria. Et au coeur de l’histoire, un secret de famille, dont la révélation, à l’âge adulte, empêche de continuer à vivre comme avant.
Voilà l’histoire d’une famille d’immigrés de Bilbao, plus ou moins intégrés à Paris, ils ne regrettent rien, mais ils n’ont pas vraiment de désir non plus, pas de rêve, pas de réjouissances, si ce n’est pour Maria de devenir scénariste. J’ai beaucoup aimé le titre, Les gens de Bilbao naissent où ils veulent, car finalement comment définit-on son « chez soi » ? D’où vient-on ? Et à quoi ça sert de le savoir ? Y a-t-il une petite étincelle qui brille dans nos cœurs quand on se sent appartenir à un endroit ? Qui a un attachement viscéral un lieu ?
Joli roman, joliment écrit. La plume de Maria est à la fois unique, littéraire, et touchante. Elle réussit avec des chapitres courts et avec peu de mots à exprimer beaucoup de sentiments. L’histoire qu’elle nous raconte est simple. Finalement, ça pourrait être la vie de n’importe qui. Mais c’est la sienne, et c’est en écrivant qu’elle réussit à comprendre, à accepter, et peut-être même à pardonner. La littérature au cœur d’un processus d’introspection, et pourquoi pas ?
Le livre audio est lu par l’autrice elle-même, personnellement je le trouve encore plus agréable à lire, car l’autrice sait mieux que personne quelles intonations mettre, quel rythme donner, et surtout, quels silences nous imposer pour nous offrir de courtes respirations.
Au coeur de la vie d’une femme, devenue écrivaine, grâce à un touchant récit.
Ils ont une fille, Maria. Et au coeur de l’histoire, un secret de famille, dont la révélation, à l’âge adulte, empêche de continuer à vivre comme avant.
Voilà l’histoire d’une famille d’immigrés de Bilbao, plus ou moins intégrés à Paris, ils ne regrettent rien, mais ils n’ont pas vraiment de désir non plus, pas de rêve, pas de réjouissances, si ce n’est pour Maria de devenir scénariste. J’ai beaucoup aimé le titre, Les gens de Bilbao naissent où ils veulent, car finalement comment définit-on son « chez soi » ? D’où vient-on ? Et à quoi ça sert de le savoir ? Y a-t-il une petite étincelle qui brille dans nos cœurs quand on se sent appartenir à un endroit ? Qui a un attachement viscéral un lieu ?
Joli roman, joliment écrit. La plume de Maria est à la fois unique, littéraire, et touchante. Elle réussit avec des chapitres courts et avec peu de mots à exprimer beaucoup de sentiments. L’histoire qu’elle nous raconte est simple. Finalement, ça pourrait être la vie de n’importe qui. Mais c’est la sienne, et c’est en écrivant qu’elle réussit à comprendre, à accepter, et peut-être même à pardonner. La littérature au cœur d’un processus d’introspection, et pourquoi pas ?
Le livre audio est lu par l’autrice elle-même, personnellement je le trouve encore plus agréable à lire, car l’autrice sait mieux que personne quelles intonations mettre, quel rythme donner, et surtout, quels silences nous imposer pour nous offrir de courtes respirations.
Au coeur de la vie d’une femme, devenue écrivaine, grâce à un touchant récit.