Chroniques des lecteurs
Chronique par
Aurélie J, Bibliothécaire
En 1943, une prostituée obèse de Bilbao donne vie à un garçon qu'elle confie à l’église. En Galicie, une femme accouche d'une fille et la confie à un couvent. Ces deux enfants abandonnés se sont rencontrés, aimés et sont devenus les parents de Maria, la narratrice. Les scènes et les années défilent pour reconstituer le parcours mouvementé d'une famille et dévoiler ses secrets.
Avec légèreté et malgré le tragique de certaines situations, Maria Larrea remonte le temps, nous plongeant dans l’Espagne franquiste et la jeunesse de ses parents, marquée par l’abandon. De son côté, née à Bilbao, elle a été élevée à Paris, sa famille ayant immigré en France. Son père est gardien du théâtre de la Michodière et sa mère femme de ménage.
Il y a de la précarité, des infidélités et de l’alcoolisme au sein de ce foyer, mais le tout est raconté avec verve et truculence et l’on ressent finalement beaucoup de tendresse pour ses parents, qui ont fait de leur mieux.
La jeune Maria ne se sent pas toujours à sa place dans la capitale. Elle reste espagnole, ne peut gommer son accent et fait tout pour se faire bien voir et s’extraire de sa condition. Elle veut devenir réalisatrice et rêve de faire des études de cinéma.
Un beau roman autobiographique sur les liens du sang, la recherche des origines et la volonté de s’en sortir. L’autrice nous livre sa propre histoire avec honnêteté et nous offre un premier roman touchant, récompensé de nombreux prix littéraires.
Avec légèreté et malgré le tragique de certaines situations, Maria Larrea remonte le temps, nous plongeant dans l’Espagne franquiste et la jeunesse de ses parents, marquée par l’abandon. De son côté, née à Bilbao, elle a été élevée à Paris, sa famille ayant immigré en France. Son père est gardien du théâtre de la Michodière et sa mère femme de ménage.
Il y a de la précarité, des infidélités et de l’alcoolisme au sein de ce foyer, mais le tout est raconté avec verve et truculence et l’on ressent finalement beaucoup de tendresse pour ses parents, qui ont fait de leur mieux.
La jeune Maria ne se sent pas toujours à sa place dans la capitale. Elle reste espagnole, ne peut gommer son accent et fait tout pour se faire bien voir et s’extraire de sa condition. Elle veut devenir réalisatrice et rêve de faire des études de cinéma.
Un beau roman autobiographique sur les liens du sang, la recherche des origines et la volonté de s’en sortir. L’autrice nous livre sa propre histoire avec honnêteté et nous offre un premier roman touchant, récompensé de nombreux prix littéraires.