Chroniques des lecteurs
Chronique par
Elisabeth M, Rédacteur
Ce roman m'a beaucoup plu. J'ai retrouvé, avec une sorte de fascination, les possibilités données par l'hypnose, mais aussi l'idée de l'autosuggestion, de la manipulation, de ne plus savoir si on est complètement neutre concernant un événement ou non. Là-dessus, l'auteur est très fort. En effet, lorsqu'il nous plonge dans les transes hypnotiques d'Eva, comment ne pas être captivé? Comment parvenir à garder une distance? Certes, le lecteur est moins aguerri que Pietro, de ce fait, celui-ci n'aurait pas dû se précipiter presque tête baissée dans des conjectures. Cependant, je l'ai compris, car je sais qu'à sa place, même si j'avais été une professionnelle, je n'aurais pu empêcher mes émotions, surtout concernant un événement traumatisant, de prendre le dessus. De plus, Pietro n'a pas si mal géré la situation, à mon avis.
Comme dans ses précédents romans, Donato Carisi entrecroise les ficelles de son intrigue afin de créer un suspense omniprésent. Il n'oublie pas de petites choses qui rendent l'ambiance oppressante: coupure de courant, événements mystérieux arrivant la nuit (le moment préféré du fantastique), grande maison qui pourrait avoir des allures de manoir gothique... De plus, il a travaillé faits et personnages de manière à ce qu'il n'y ait pas d'incohérences. Moi qui pensais qu'il y avait des incohérences dans «La maison sans souvenirs», je trouve qu'ici, l'auteur s'est très bien tiré de l'imbroglio qu'il avait créé. À la fin, il donne même au lecteur, à l'insu de Pietro, de vagues nouvelles de l'enfant de «La maison sans souvenirs». Bien sûr, ces nouvelles ne sont pas assez bonnes pour me satisfaire pleinement, mais j'espère qu'il y en aura de meilleures dans un quatrième tome.
Quant à ce que révèle la toute fin, ce n'est pas une très grosse surprise pour le lecteur, étant donné qu'il l'apprend à la fin de «La maison sans souvenirs».
Le romancier parvient à utiliser le même thème que dans les deux autres romans mettant Pietqo Gerber en scène (un traumatisme arrivé à un enfant) et à ne jamais se répéter. En tout cas, mon intérêt a été capté dès le début, et ce jusqu'à la fin.
D'après mes recherches, il n'y a, pour l'instant, pas de tome 4. J'espère qu'il y en aura rapidement un.
Sylvain Agaësse fait partie des comédiens dont le jeu me plaît beaucoup. Son intonation est toujours adéquate. Cela a bien sûr été le cas dans ce roman. Il a parfaitement interprété les émotions et les sentiments des personnages. De plus, il sait modifier sa voix pour certains rôles (ici, une enfant) sans que cela soit affecté.
Comme dans ses précédents romans, Donato Carisi entrecroise les ficelles de son intrigue afin de créer un suspense omniprésent. Il n'oublie pas de petites choses qui rendent l'ambiance oppressante: coupure de courant, événements mystérieux arrivant la nuit (le moment préféré du fantastique), grande maison qui pourrait avoir des allures de manoir gothique... De plus, il a travaillé faits et personnages de manière à ce qu'il n'y ait pas d'incohérences. Moi qui pensais qu'il y avait des incohérences dans «La maison sans souvenirs», je trouve qu'ici, l'auteur s'est très bien tiré de l'imbroglio qu'il avait créé. À la fin, il donne même au lecteur, à l'insu de Pietro, de vagues nouvelles de l'enfant de «La maison sans souvenirs». Bien sûr, ces nouvelles ne sont pas assez bonnes pour me satisfaire pleinement, mais j'espère qu'il y en aura de meilleures dans un quatrième tome.
Quant à ce que révèle la toute fin, ce n'est pas une très grosse surprise pour le lecteur, étant donné qu'il l'apprend à la fin de «La maison sans souvenirs».
Le romancier parvient à utiliser le même thème que dans les deux autres romans mettant Pietqo Gerber en scène (un traumatisme arrivé à un enfant) et à ne jamais se répéter. En tout cas, mon intérêt a été capté dès le début, et ce jusqu'à la fin.
D'après mes recherches, il n'y a, pour l'instant, pas de tome 4. J'espère qu'il y en aura rapidement un.
Sylvain Agaësse fait partie des comédiens dont le jeu me plaît beaucoup. Son intonation est toujours adéquate. Cela a bien sûr été le cas dans ce roman. Il a parfaitement interprété les émotions et les sentiments des personnages. De plus, il sait modifier sa voix pour certains rôles (ici, une enfant) sans que cela soit affecté.