Chroniques des lecteurs
Chronique par
Aurélie J, Bibliothécaire
Les lapins ne mangent pas de carottes. Le saviez-vous ? Avec cet essai, Hugo Clément tente de démonter certains clichés sur les animaux : le loup serait méchant, les rats nous transmettraient la peste, les porcs seraient… Ces fausses perceptions nous biaisent dans notre relation aux animaux, par rapport auxquels nous nous plaçons toujours en supérieurs, et de fait en position de dominants.
Après une première partie sur son végétarianisme et l’élevage intensif des mammifères, l’auteur fait le tour des différentes situations d’exploitation des hommes sur les animaux et, à l’aide de données chiffrées et de sources fiables, détruit les arguments souvent avancés par les zoos et parcs animaliers, delphinariums et autres organismes.
Le chapitre sur la chasse est édifiant. Je n’étais pas spécialement anti-chasse, mais l’on se rend compte de l’hypocrisie et de la mauvaise foi de ce lobby puissant. De quoi vous donnez des billes face à tonton Gérard au prochain repas de famille !
J’ai aimé l’approche non culpabilisante d’Hugo Clément. Il ne mange pas de viande mais ne blâme personne et invite juste à faire de son mieux, sans reproche. Il préfère informer que convaincre et ça me semble une approche efficace.
Enfin, il invite à changer notre rapport à la faune et propose à chacun de faire des petits gestes du quotidien pour aider : réduire ou supprimer sa consommation de produits carnés, participer aux conseils municipaux, s’investir dans les associations, etc.
La métaphore de la maison parle d’elle-même. Imaginons-nous une brique parmi les autres espèces d’animaux, le tout formant une demeure. Si une brique ou une dizaine de briques manquent, ça passe encore, mais si plusieurs milliers d’espèces disparaissent et donc de briques, la maison s’effondre et les humains avec. Percevons-nous comme faisant partie de la nature et de notre environnement, qu’il faut à tout prix protéger, au delà d’intérêts économiques à courts termes.
Cet essai est une parfaite synthèse. Il est clair, richement documenté et suffisamment alarmant, sans donner de leçon. Il permet une prise de conscience et aide à déconstruire beaucoup d’idées reçus. Et comme la citation finale d’Albert Einstein le dit si bien « Ceux qui ont le privilège de savoir ont le devoir d’agir ».
Une lecture nécessaire et enrichissante que je recommande !
Après une première partie sur son végétarianisme et l’élevage intensif des mammifères, l’auteur fait le tour des différentes situations d’exploitation des hommes sur les animaux et, à l’aide de données chiffrées et de sources fiables, détruit les arguments souvent avancés par les zoos et parcs animaliers, delphinariums et autres organismes.
Le chapitre sur la chasse est édifiant. Je n’étais pas spécialement anti-chasse, mais l’on se rend compte de l’hypocrisie et de la mauvaise foi de ce lobby puissant. De quoi vous donnez des billes face à tonton Gérard au prochain repas de famille !
J’ai aimé l’approche non culpabilisante d’Hugo Clément. Il ne mange pas de viande mais ne blâme personne et invite juste à faire de son mieux, sans reproche. Il préfère informer que convaincre et ça me semble une approche efficace.
Enfin, il invite à changer notre rapport à la faune et propose à chacun de faire des petits gestes du quotidien pour aider : réduire ou supprimer sa consommation de produits carnés, participer aux conseils municipaux, s’investir dans les associations, etc.
La métaphore de la maison parle d’elle-même. Imaginons-nous une brique parmi les autres espèces d’animaux, le tout formant une demeure. Si une brique ou une dizaine de briques manquent, ça passe encore, mais si plusieurs milliers d’espèces disparaissent et donc de briques, la maison s’effondre et les humains avec. Percevons-nous comme faisant partie de la nature et de notre environnement, qu’il faut à tout prix protéger, au delà d’intérêts économiques à courts termes.
Cet essai est une parfaite synthèse. Il est clair, richement documenté et suffisamment alarmant, sans donner de leçon. Il permet une prise de conscience et aide à déconstruire beaucoup d’idées reçus. Et comme la citation finale d’Albert Einstein le dit si bien « Ceux qui ont le privilège de savoir ont le devoir d’agir ».
Une lecture nécessaire et enrichissante que je recommande !