Une demoiselle à Londres

Après un petit passage à vide avec La volonté d’une lady, je retrouve les jeunes femmes de Kempton avec plaisir.
Pour qui : Pour celles et ceux qui veulent une romance victorienne classique mais bien tournée, avec un anti-héros qui finit par nous faire craquer.

Mon avis : J’ai préféré ce tome-ci au précédent, qui m’avait semblé très brouillon. Ici on peut regretter de ne voir que très peu les précédentes héroïnes, mais ça permet aux lecteurs n’ayant pas encore découvert cette série de suivre sans aucun problème.

On suit des jumelles, Louisa et Lavinia (la seconde est beaucoup plus effacée que la première et n’est pas du tout mise en avant dans cet opus). Et on sourit pas mal, car Louisa n’hésite pas à mettre son nez où elle peut (c’est souvent la faute de son chat Hannibal, mais pas que). C’est ainsi qu’elle se retrouve à la porte de la chambre de leur voisin, à Londres, voisin en très petite tenue (nu sous une robe de chambre pour être précis). Lord Wakefield, depuis son retour de la guerre durant laquelle son meilleur ami s’est pris une balle à sa place et en est décédé, vit comme un reclus. Et la jolie jeune femme va le sortir de sa dépression !

Louisa est un véritable aimant à ennuis ! Une coupe de champagne à renverser ? Un coup à donner ? Un pied sur lequel marcher pendant une danse ? À croire que sa sœur et elle sont nées avec un chromosome de l’embêtement maximum en plus ! Et ça les rend bien plus humaines et moins figées que d’autres héroïnes. Louisa nous plaît vraiment, et son entêtement à faire sortir Pierson de sa torpeur est jouissif.

En bref : Une bonne romance historique comme on les aime, avec des héros attachants et des personnages secondaires (je pense notamment à Hannibal, personnage à part entière, et à Tuck, qu’on finit par apprécier).

C'est le quatrième tome de la série "Les débutantes de Kempton" qui met en scène deux jumelles venues à Londres chez le mari de leur marraine pour la Saison, comprendre pour dégoter un mari. Mais à peine arrivées, le chat de Louisa se sauve chez le voisin et en courant après lui, Louisa se heurte dans tous les sens du terme à lord Wakefield. Leur première rencontre est houleuse, la deuxième aussi d'ailleurs car ce voisin est un véritable rustre qui la considère comme une harpie venue déranger son train-train quotidien. Mais Louisa s'obstine car elle perçoit que cet homme est hanté par son passé. L'histoire est sympathique, légère, peu-être un peu trop, car il n'y a pas de réel enjeu entre eux pour les empêcher de s'aimer; même l'ex-fiancée de Wakefield qui surgit au détour d'un chapitre ne menace en rien l'amour qui naît entre eux. Mais on passe tout de même un bon moment car Elizabeth Boyle instille de l'humour dans ses intrigues. Amour et rires, voilà un bon cocktail en ces temps moroses.

J'ai lu les trois premiers tomes, et je les ai appréciés.
Ce tome-là n'a pas failli à la règle.

Louisa est un personnage attachant de par sa maladresse, son franc parler et les situations rocambolesques dans lesquelles elle se met. Mais ce qui m'a le plus touché, est son amour pour sa sœur qui la pousse à faire tout son possible pour que cette dernière ait une chance de se marier.

Quant au Lord Wakefield, il a un caractère de cochon qui apporte du piquant à cette histoire. Il veut rester plongé dans son mal-être et pourtant... chaque rencontre avec Louisa le ramène un peu plus à la vie et le charme opère.

Le couple est attachant, donne le sourire... L'auteure réussit là encore à me faire passer un bon moment.
Vivement le tome 5 !

J'ai adoré cette romance historique les personnages sont savoureux et l'histoire tout autant.
Je l'ai lu d'une traite, mais j'ai surtout beaucoup ri grâce à l'héroïne et son chat.
Le héros est comme je les aime torturé et bourru mais fondant au contact de la demoiselle.
C'est une très belle découverte qui me donne envie de continuer cette série même si j'ai beaucoup moins accrocher avec la soeur jumelle qui est centre du prochain tome.