Debout sur mes paupières

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Date de parution 19 janv. 2017 | Archivage 12 janv. 2017

Résumé

« Il va falloir parler de Lee, à présent. Statue fragile, rebelle infatigable, amazone aux boucles dorées, joyeuse et sur le précipice de la dépression, nuque distinguée et bouche de charretière, sensualité animale et grâce royale, la plus européenne des Américaines. »

Muse des surréalistes, mannequin, photographe de mode puis de guerre, Lee Miller est l’incarnation de la femme libre du XXe siècle. Mais elle représente certainement plus encore pour Élisabeth M., véritable héroïne du livre, retrouvée à demi nue et profondément endormie sur un banc en plein cœur de Paris. Qu’est-il arrivé à cette sculptrice subjuguée par son sujet, comme entraînée dans une quête frénétique de beauté qui l'a laissée aux portes de la folie ?
Un roman sur la création et l’obsession, explorant les formes multiples de ce qu’est la maternité à travers un jeu de miroirs tour à tour intrigant et bouleversant.

« Il va falloir parler de Lee, à présent. Statue fragile, rebelle infatigable, amazone aux boucles dorées, joyeuse et sur le précipice de la dépression, nuque distinguée et bouche de charretière...


Formats disponibles

FORMAT Grand Format
ISBN 9782714474216
PRIX 18,00 € (EUR)

Chroniques partagées sur la page du titre

Au début, j’avais bien apprécié cette lecture. J’avais envie d’en savoir plus sur cette sculptrice qui m’avait paru bien raisonnable. Un mari, un enfant unique, une gouvernante à la jeunesse mouvementée, un chat noir voyageur – et une narratrice/auteur omniprésente qui dialogue avec son éditrice. Ce dernier point m’a d’abord amusé, mise en abîme du processus créatif, avant de m’agacer.
La narratrice-auteur omnisciente, qui devient le personnage principal bien plus qu’Elisabeth, adore décevoir ces lecteurs, puisqu’elle nous raconte ce qu’elle n’a pas l’intention de nous raconter, parce que cela l’éloignerait de son sujet. Mise en abîme de la création, on ne peut qu’apprécier l’égocentrisme assumé de la narratrice – ou être lassée de ce petit jeu qui nous écarte du sujet principal du livre.
D’ailleurs, quel est le sujet du livre ? Lee Miller ? Il m’est souvent arrivé de l’oublier – déjà que je savais fort peu de choses sur elle. Elisabeth ? Oui et non. Plutôt qu’elle, il s’agit de la création artistique. La thèse avancée est qu’une femme effectuera toujours ses activités de femme, puis de mère avant de se consacrer à la création, parce qu’il en a toujours été ainsi. Oui, je schématise, mais cet avis n’est pas non plus très approfondi, au coeur de cette trame romanesque.
Je n’ai garde d’oublier la maternité, qui est surtout au coeur de la toute dernière partie du livre, de manière assez particulière. Sur ce point,ce n’est pas tant ce qui est raconté qui m’interpelle, mais la raison pour laquelle cette partie trouve sa place à ce moment du livre.
Reste le dénouement, qui amène à repenser le récit tout entier.

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