Ragdoll

Entièrement conquise! Une enquête assez éprouvante pour les enquêteurs et le lecteur, depuis la découverte d'un cadavre "fait main", une "oeuvre d'art" tout ce qu'il y a de plus glauque et de plus immonde puisque ce cadavre est reconstitué d'après six parties de six corps différents!

Et cerise sur le gâteau, quasi dès le départ, on a la liste des six prochaines victimes avec la date du décès! Une véritable course contre la montre débute. Une enquête d'autant plus difficile pour l'inspecteur Fawkes surnommé Wolf car il "obtient" les infos par l'entremise de son ex-épouse qui est journaliste et qui en profite pour faire sa place à l'antenne. Mais, réalisera-t-elle ce qu'elle fait avant d'aller trop loin?

Wolf se sent investi d'une mission lorsqu'il découvrira à qui appartient un des membres de la poupée de chiffon "Ragdoll". Il est comme une bombe à retardement, un rien lui suffit pour qu'il franchisse la ligne rouge. Il bénéficiera de l'aide de sa collègue Baxter et d'un jeune stagiaire qui va apporter énormément à cette enquête.

On court après le temps, on tente de sauver les futurs victimes. Mais quel est donc le lien entre elles? Que veut le tueur? Pourquoi a-t-il déposer Ragdoll juste en face de l'appartement de Wolf? Pourquoi Wolf? Tant de questions qui vont vous torturer jusqu'à la fin, mais vraiment jusqu'à la dernière page!

La fin est surprenante, honnêtement je n'ai pas pensé un instant à ça. Chapeau, digne d'un très grand thriller!

Ce thriller, premier livre de l'auteur Daniel Cole, est un excellent thriller psychologique qui nous tient en haleine jusqu'à la dernière page. Loin d'être gore comme le résumé pourrait le faire supposer, Ragdoll est un excellent thriller psychologique où tout est dévoilé au fur et à mesure et finit par prendre tout son sens.
L'intrigue, les personnages (enquêteurs, meurtrier, victimes) sont très bien développés, on est pris dans la spirale infernale de l'intrigue, alternant des moments de tension et des moments plus calmes, mais loin d'être ennuyeux. Le dénouement est surprenant, loin de ce que tout lecteur pourrait imaginer.
Je recommande ce thriller qui est un véritable page turner et place directement Daniel Cole comme un auteur à suivre sérieusement.

Je ne sais pas par où commencer pour vous dire ce que j'ai aimé dans ce livre, parce que j'ai TOUT aimé !
L'histoire : la police découvre un cadavre, composé de parties du corps de six victimes différentes (comme indiqué sur la couverture « Un corps, six victimes »). le tueur ne s'arrête pas là, puisqu'il annonce publiquement le nom de ses prochaines victimes ainsi que la date de leur mort. Commence alors une course contre la montre macabre pour tenter de déjouer ces morts annoncées. du fait de ces comptes à rebours obsédants, égrainés à la fois dans l'histoire elle-même et dans l'intitulé des chapitres, le suspense est vraiment prenant, et une fois le livre commencé, on ne le lâche plus. Moi, je l'ai dévoré en deux soirées. J'ai particulièrement apprécié le fait, que, malgré ce corps démembré qui ouvre le livre, on ne soit pas dans la surenchère de glauque, de sanguinolent. Au contraire, l'histoire et l'écriture sont subtiles, intelligentes, tout en nuances, de même que les personnages, extrêmement bien construits. Loin des stéréotypes (« le super flic » ou au contraire « le flic dépressif et alcoolique »), les personnages sont humains, réalistes, avec leurs forces mais aussi leurs failles. Tout dans le roman est dans la nuance, jamais tout noir ou tout blanc, et il y a une vraie réflexion de fond sur le bien et le mal, la limite entre les deux, et les zones d'ombre de chacun. Une réflexion assez cynique, ou en tout cas désabusée, aussi sur la société actuelle : les médias sans limites et voyeuristes, la justice devenue aveugle qui ne fait plus son travail. Il y a aussi heureusement beaucoup d'humour : certaines scènes ou certains dialogues sont vraiment très drôles, ce qui amène quelques bouffées de légèreté dans l'histoire.
Un livre prenant, complexe mais subtil, drôle mais profond ; un vrai régal, mais aussi une vraie claque, dont on ne sort pas indemne …

Ragdoll… Quel nom énigmatique, non ?

J’avoue que si ce n’était pour la couverture, j’aurais repéré ce roman pour son titre. Et croyez-moi, il mérite d’être repéré et d’être partagé parce que ce roman est une pépite et il est, pour moi, un coup de cœur !
Je suis très exigeante en manière de thriller, j’avais même établi une liste de critères pour expliquer pourquoi certains étaient bons et d’autres non. Ici, Ragdoll ne fait pas un sans-faute, mais il n’en passe pas loin.

En effet, ce thriller présente une intrigue à vous couper le souffle. Vous trouvez un assemblage de divers cadavre monté en une marionnette macabre qui pointe l’appartement d’un inspecteur déchu surnommé « Wolf ». Et quelques jours plus tard, vous recevez une lettre indiquant la liste des prochains meurtres, des prochaines victimes. N’est-ce pas excitant ?!

Dans ce thriller, il y a trois choses qui ont fait de lui un coup de cœur pour moi.
D’abord l’atmosphère très sombre que dégage l’histoire, les morceaux de cadavres à identifier, la liste prédéfinie, c’est tellement morbide. Une atmosphère oppressante. Du début à la fin j’ai été anxieuse, sur les nerfs, je ne comprenais pas comment ce tueur pouvait réussir des meurtres aussi complexe. Parce que franchement, et c’est surement le 2eme point qui a rendu ce roman exceptionnel : Le tueur est vraiment très bon. Je n’ai jamais vu autant de meurtre impossible effectué en un seul roman. Des meurtres aussi bien planifié, aussi bien réfléchie et même je dirais aussi bien manipulé. A ce niveau là, c'est presque à considérer comme de l'art. C’était juste dingue et en même temps ça m’a donné la chair de poule, parce que finalement un tel esprit pourrait bien exister dans notre immeuble, à côté de chez nous…
Le troisième point c’est le côté page turner, ce roman est très fluide. Il n’y a rien à dire là-dessus, les dialogues sont percutants, les descriptions sont suffisante, glauque, mais pas trop longue, aucun moment n’est inutile, aucun moment n’est empreint d’ennui. Lorsque vous le commencez, vous n’avez qu’une envie c’est le finir d’une traite. On court après le temps avec Wolf, en espérant que chaque victime pourra être empêché, on a presque l’impression que poser ce livre, c’est condamné la prochaine, alors on s’accroche !

J’ai lu plusieurs fois, que certains lecteurs avaient été déçus par la fin. Ce ne fût pas mon cas. Peut-être aurait-elle pu être plus complexe, ou plus brutale, mais pour moi c’était la fin dont ce roman avait besoin, un point qui n’est pas vraiment final.

En bref, c’est pour moi un coup de cœur, l’intrigue est géniale, le tueur est un esprit machiavélique et tellement adroit. En plus l’atmosphère glauque, morbide et oppressante et omniprésente durant tout le récit. Vous êtes sur les nerfs du début à la fin et vraiment : Vous allez adorer ça !

Je remercie La Bête Noire ainsi que Net Galley France pour ce partenariat et leur confiance renouvelée.

La poupée se joue de nous. Elle ne fait aucun cas des proportions, se met la bague au doigt, sourit sardoniquement, et s'autorise même à montrer du doigt. Elle ne craint pas le loup, mais l'a mis en colère. Un loup dévoreur d'enquête mais dévoré par la vie. Ce sont d'ailleurs ces écorchures qui empêchent peut être de s'y attacher pleinement, mais les personnages secondaires ne sont pas en reste. On résiste ainsi difficilement à Edmunds, le brillant et performant bleu par exemple. Pour chaque personnage, l'auteur parvient à nous faire éprouver des sentiments opposés d'une page à l'autre, tantôt la compassion ou l'admiration s'imposent, tantôt l'écoeurement et l'abjection nous envahissent. Ce qui devient intéressant, c'est lorsque nous éprouvons ces sentiments pour les futures victimes. En comprenant leur rôle passé, nous devenons leur juré et éprouvons plus ou moins de compassion pour leur sentence imminente. Une sensation étrange, qui nous permettra d'approcher au plus près la noirceur de l'âme du créateur de la poupée, et peut être pas seulement.

Au départ j'ai été attirée par ce résumé car je me disais … ohhh un nouveau récit bien sanglant que je vais avoir entre les mains.... Mais pas du tout, c'est bien tout le contraire. Nous sommes embarqués dans une enquête policière avec tout ce qui va avec. Une course contre la mort.
C'est vrai que je m'en suis vite rendu compte et j'étais un peu déçue au départ mais finalement je me suis très vite aperçue que cela ne changeait rien à la qualité du roman, bien au contraire....

L'auteur, avec tout son talent arrive à nous tenir en haleine durant tout son récit. Nous tournons les pages avec de plus en plus d'avidité. Il m'aura fallu une journée pour le lire tellement je voulais savoir ce qui allait se passer. On passe par tellement d'émotions : on a la haine, on a la crainte et la tristesse à certains moments. Mais la déception... jamais.

Je me suis prise à plusieurs moments à vouloir « jouer » moi aussi, essayer de comprendre les énigmes, suivre avec eux les pistes données.... Une véritable immersion dans cet univers psychologique au cœur de Londres.

Et pour une fois, un des personnages principaux est une femme avec un sacré tempérament mais qui ne tombe pas dans le côté antipathique comme j'ai pu le voir dans d'autres lectures.

Je remercie les Editions Robert Laffont de m'avoir permis de découvrir ce magnifique roman.

Un roman au suspense haletant. Vous êtes pris dès les premières pages dans une course contre la montre et contre un monstre. La police retrouve un cadavre composé de membres d’au moins six personnes. L’idée de départ est déjà glaçante mais très vite c’est l’horreur. Six personnes sont menacées par ce tueur épouvantable et, alors que la police sait qui sont les prochaines victimes et met en place des mesures pour les protéger, elle est incapable d’empêcher les meurtres tous aussi horribles les uns que les autres. Le tout sous l’œil d’une presse déchaînée.
Mais il n’y a pas que l’intrigue qui nous envoûte, il y a aussi les personnages. A commencer par ce fameux Wolf, personnage torturé qui s’est retrouvé interné après avoir presque tué un homme lors de son procès. Wolf avait réussi à le faire arrêter persuadé qu’il était un serial killer surnommé le « Tueur crématiste » mais, au procès, les preuves s’étaient effondrées et celui-ci allait s’en sortir. Fou de rage, Wolf n’avait pu s’empêcher de se jeter sur lui pour le mettre hors d’état de nuire. L’opinion publique s’était alors détournée de lui, réclamant son renvoi de la police, son internement dans un hôpital psychiatrique. Pourtant Wolf avait raison, Naguib Khalid, à peine relâché, avait recommencé à tuer. Depuis, Wolf a réintégré le Metropolitan Police mais tous ses coéquipiers le regardent comme s’il était une grenade prête à être dégoupillée. C’est un solitaire, fatigué par les ratés de la justice.
Seule Baxter, une inspectrice, lui a conservé son amitié et encore leurs relations ne sont pas faciles. C’est une forte en gueule qui mène sa vie avec fracas et éprouve pour Wolf des sentiments qu’elle parvient difficilement à faire taire. Elle voit les gens de la liste se faire tuer et redoute le moment où Wolf sera la dernière cible. Heureusement elle peut compter sur un stagiaire, Adams qui va s’avérer un précieux élément dans l’enquête. C’est lui trouve le point commun entre le « cadavre » et la liste de gens. C’est lui qui va comprendre que Wolf n’est pas une future victime.
C’est là la grande force de ce roman : on croit assister à la poursuite d’un grand méchant mais celui-ci n’est pas celui qu’on croit. Ce retournement de situation nous laisse pantelant, toutes nos certitudes s’effondrent et la fin est magnifique.
Pour un premier roman c’est une réussite. Je vous le recommande.

La police retrouve un corps, composé de membres de six personnes ! Un puzzle difficile à identifier. En même temps, une liste de six personnes est découverte, six personnes en danger de mort et l'inspecteur en charge de l'enquête est sur la liste.

Un polar dense, troublant car le héros l'inspecteur Wolf parait mi ange, mi démon. L'auteur amène le lecteur sur des vraies et des fausses pistes et arrive ainsi à le captiver. La frontière entre le bien et le mal semble ici parfois bien mince.

J’ai entendu parlé de ce livre et lu quelques bons avis. J’ai eu envie de le découvrir à mon tour malheureusement, ce sera un avis un peu plus mitigé que tous ceux que j’ai pu lire.

En effet, le résumé donnait vraiment envie, je m’attendais à quelque chose de vraiment pas mal avec cette idée de un seul corps et 6 victimes. Ou encore cette liste de noms de prochaines victimes… Mais voilà, pour moi, ça reste un roman policier trop classique et prévisible.

On se retrouve dans une trame pour laquelle je n’ai ressenti aucun suspense, j’aurai aimé que l’auteur me surprenne à un moment, mais malheureusement, pas de surprise. Je savais comment ça allait se passer, et ce n’était vraiment pas ce que je voulais. Un élément de l’intrigue aurait pu tout changer mon ressenti, mais non, l’auteur est resté sur le même fil tout au long et du coup, ça ne l’a pas fait pour moi.

De même pour les personnages que j’ai trouvé trop stéréotypés : on a le flic torturé pour une affaire passée, l’alcoolique, le geek, le vieux sage, le chef dure mais sympa, la flic amoureuse de flic « héros », la journaliste carriériste… bref, rien de novateur ici. Encore une fois je trouve cela dommage car même avec un schéma familier, l’auteur aurait pu amener quelque chose de différents aux personnalités de chacun, mais non. Ça reste assez prévisible, et rend du même coup, la fin assez improbable pour moi.

Ce n’est qu’un avis personnel et même si je n’ai pas adhéré à l’intrigue ou aux personnages que j’ai trouvé trop classique, le roman se lit très bien. Le style de l’auteur est fluide et permet une lecture facile du roman. Je ne conseillerai pas ce roman aux lecteurs qui lisent souvent de ce genre, mais pour débuter dans le genre, pourquoi pas.