Des dieux sans pitié
par TSIOLKAS Christos
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Date de parution 4 mai 2017 | Archivage 15 mai 2017
Résumé
Âmes sensibles, s’abstenir !
Sauvages, puissants, dérangeants, crus, quinze textes portés par l’écriture rageuse de l’enfant terrible des lettres australiennes, pour continuer à nous interroger sur une société multiculturelle et décadente où couvent haine, racisme et frustration et où nous avançons, tels des dieux sans pitié.
À Melbourne, à New York, en Jordanie et encore ailleurs, des années 1990 à nos jours.
Chacun pour soi, qu’on le veuille ou non. Serait-ce ça la vie ? Quand les amitiés d’antan se brisent et laissent place à la vie d’adulte, aux contacts sporadiques et lointains ; quand l’être aimé apparaît sous un tout autre jour, que la colère laisse place à l’amertume, puis aux remords et à la peur d’être seul.
Ce serait ça, la vie, des gens qui s’éloignent et qui s’aiment malgré tout, comme cette mère, perturbée de voir son fils devenir un homme ; comme ce jeune homo venu avec son compagnon au chevet de son père mourant du sida ; comme ce fils qui lave les fesses crottées de son père, malade d’Alzheimer…
Ce serait ça, la vie, des étincelles d’humanité, dans la noirceur et la violence…
Âmes sensibles, s’abstenir !
Sauvages, puissants, dérangeants, crus, quinze textes portés par l’écriture rageuse de l’enfant terrible des lettres australiennes, pour continuer à nous interroger sur...
Formats disponibles
FORMAT | Grand Format |
ISBN | 9782714474124 |
PRIX | 20,90 € (EUR) |
Chroniques partagées sur la page du titre
"Le sable est une des armes dont se sert la nature pour combattre l’arrogance du béton."
Qu'elles se déroulent en Australie ou à l'étranger, ces nouvelles mettent toujours en scène des Australiens, jeunes ou moins jeunes, sans illusions. Peut être parce qu'ils ont intégré ce que se demande avec violence un personnage: "Pourquoi les gens nous déçoivent-ils toujours un jour ou l'autre ? "
Racisme, homosexualité, violence sont au programme de ces textes passant au crible la société australienne. Dès la première nouvelle, le ton est donné: sortez de votre zone de confort, accueillez à bras ouverts (ou non) le malaise distillé plus ou moins sourdement par ces textes.
J'avouerai que j'ai nettement préféré les textes où Christos Tsolkias, avec une grande économie de moyens, aborde des thèmes intimistes mais forts, en particulier les deux nouvelles mettant en scène des rapports mère fils, à ceux plus frontaux où la violence se donne libre cours. "Pornographie 2" est ainsi à la limite du supportable, tout comme le récit enchâssé dans le premier texte d'ailleurs.
Des textes comme des alcools forts, dont il m'a fallu espacer un peu la lecture.
Cet été, Christos Tsiolkas l’enfant terrible des lettres australiennes nous revient avec un recueil de quinze nouvelles dont le fil rouge pourrait être résumé par une question de l’un de ses protagonistes : « pourquoi sommes-nous toujours déçus par les autres ? ». Qu’ils soient issus des classes aisées de Melbourne ou qu’ils viennent de milieux plus ruraux tous les personnages, généralement des trentenaires sont frappés de plein fouet par la brutalité du monde qui les entoure, que ce soit sur leur continent ou lorsqu’ils font du tourisme. Cette brutalité protéiforme peut prendre plusieurs noms : frustration, racisme ordinaire, homophobie, misogynie…Dérangeantes, certes, ces nouvelles ciselées comme des pièces d’orfèvrerie qui compilent des moments de tensions extrêmes ont néanmoins le mérite de nous interroger ; les personnages souffrent de ressentir les humiliations sans pouvoir trouver les mots pour les exprimer, éprouvent des colères sourdes, nous lecteurs, comment réagirions-nous à leur place ?