Vanhares est une belle découverte. C’est le genre de romans que je peux emmener en vacances car il allie une histoire et un univers intéressants, un appel à l’imagination et un traitement fluide et sans prise de tête.
On suit Algorn qui vit dans un lieu où la magie est interdit aux non-nobles. Suite à une attaque de trop, il est sauvé par un crylace et sa vie change définitivement.
J’ai vraiment aimé cet univers qui foisonne de créatures en tout genre et laisse de la place pour qu’on se l’imagine.
Les personnages sont très attachants et Algorn est drôle bien qu’un peu arrogant surtout au départ. J’ai juste été un peu déroutée par certains choix de noms : la majorité des personnages porte des noms typiques de la fantasy Algorn, Yggdrasil… et tout à coup on a Lucien, Léon, Aline… Autre point très positif c’est l’évolution d’Algorn qui a la bonne idée d’exister et de se faire à un rythme crédible.
Niveau structure du texte, j’ai eu peur au début car le prologue part dans tous les sens. Il donne l’impression que le seul moyen d’entrer dans l’univers est de connaitre son histoire complète résumée ici en quelques pages super denses. C’est le genre de tics typiques des premiers romans qui illustre une volonté de bien faire mais ça perd plus que ça n’aide le lecteur.
En revanche, dès cet historique passé on attaque avec un premier chapitre très fluide et qui nous embarque tout de suite et on y reste tout le long du roman.
D’une façon générale, le rythme et les évolutions sont crédibles. L’acceptation du changement de vie d’Algorn est un peu trop rapide à mon gout mais pour le reste pas de soucis. J’ai aussi vu quelques coquilles d’orthographe mais rien de rédhibitoire.
C’est un premier tome qui remplit tous les devoirs d’un premier tome : présenter un univers où l’on veut rester, donner envie de suivre les protagonistes, de résoudre les zones d’ombres, de continuer la saga… J’espère avoir l’occasion de lire la suite car il y a beaucoup de questions dont j’aimerai avoir les réponses et des personnages que j’ai hâte de retrouver.
Merci netgalley pour cette jolie découverte.