Libérées

Le Combat féministe se gagne devant le panier de linge sale

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Date de parution 4 oct. 2017 | Archivage 4 janv. 2018

Résumé

« Un jour, je me suis demandée  : pourquoi est-ce moi qui ramasse les affaires qui traînent  ? Je n’ai trouvé qu’une seule réponse. Parce que je suis une femme qui vit avec un homme et deux enfants et que, conséquemment, les corvées, c’est pour ma gueule.
Être une femme, ce n’est pas seulement l’idéal de minceur et de cheveux qui brillent, c’est le souci permanent des autres et du foyer, c’est être sans cesse ramenée à la saleté, aux taches, à la morve.  L’égalité serait déjà là, mais les femmes conservent la conviction intérieure qu’elles doivent s’occuper de tout et tout le monde, et d’elles en dernier, s’il reste cinq minutes à la fin de leur triple journée.
Cette féminisation de la sphère privée implique une autre conséquence  : l’espace public est toujours masculin. Peut-on se dire égaux quand la moitié de la population adapte ses vêtements en fonction des transports et fait attention à ne pas être seule la nuit dans la rue  ? Et si le combat féministe devait encore et toujours se jouer dans la vie quotidienne de chacune et chacun, chez soi, dans sa propre maison, devant le panier de linge sale  ? 

« Un jour, je me suis demandée : pourquoi est-ce moi qui ramasse les affaires qui traînent ? Je n’ai trouvé qu’une seule réponse. Parce que je suis une femme qui vit avec un homme et deux enfants...


Formats disponibles

FORMAT GF cartonné
ISBN 9782213705347
PRIX 17,00 € (EUR)

Chroniques partagées sur la page du titre

Titiou Lecoq, journaliste et bloggeuse met le doigt sur notre vie de femme, d'épouse et de mère. Ou la théorie de la chaussette abandonnée à 3 mètres du panier de linge sale.

Avec beaucoup d'humour et de justesse, Titiou s'interroge sur le féminisme, la répartition des tâches ménagères, la maternité ou encore l'éducation des enfants. Elle nous dépeint le ménage comme une sensation de contrôle et de pouvoir, une lutte contre la peur de vieillir, de mourir (je me retrouve bien là-dedans, miséricorde !)

Tenir sa maison impeccablement bien rangée, c'est également un moyen d'empêcher son mari d'aller se bourrer la gueule au café du coin, et ses enfants de crapahuter. C'est donc un rôle moral essentiel à la vie d'un couple et d'une famille (là, j'avoue que mon avis est partagé...)

Un essai très juste, où on l'on s'identifie facilement, qui se lit rapidement. Un bon moment de lecture. Je remercie les éditions Fayard pour cet envoi.

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A partir d’une chaussette sale, et de son énervement que son mari ne la ramasse pas pour la mettre dans le panier de linge sale, Titiou Lecoq dresse un portrait de la condition féminine au 21e siècle. Et le constat est accablant : ménage, enfants, travail, vie sociale, alors qu’on nous dit que les femmes ont gagné tous les combats et que l’égalité est une réalité, l’auteure démontre à quel point c’est loin d’être le cas. Les femmes assument encore une très grande part du ménage et du soin aux enfants (la fameuse « charge mentale »), souffrent encore de discriminations ou de harcèlement au travail ou dans les lieux publics, et voient leur corps ou leur façon de s’habiller commentées et débattues publiquement.
On voit que Titiou Lecoq s’est énormément documentée pour écrire ce texte : elle cite de nombreuses études, des chiffres et des faits très concrets. On retrouve néanmoins l’humour de l’auteure, notamment au travers d’anecdotes tirées de sa vie privée (dont la fameuse chaussette).
Un essai essentiel sur la vie des femmes, qui délivre des messages forts mais n’en reste pas moins bourré d’humour. Un texte à faire lire d’urgence à toutes les femmes, mais aussi (et peut-être surtout) à tous les hommes !

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Avec "Libérées", Titiou Lecoq expose au yeux de tous l'injustice que subissent encore beaucoup de femme face aux chaussettes sales de leur mari, qui semble ne pas vouloir entrer dans le panier à linge.
Avec beaucoup d'humour, c'est un véritable manifeste féministe qui parle de la charge mentale qui incombe encore beaucoup aujourd'hui aux femmes, en concubinage et/ou avec enfants, et qui souvent n'est pas reconnu.
Sans volonté d'accuser qui que ce soit, Titiou Lecoq explique de manière claire ce qu'est la charge mentale pour mettre à jour un phénomène mal connu, et surtout ignoré.
Le féminisme a encore du chemin à faire !

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Titou lecoq propose un éclairage très intéressant sur le comportement des femmes face aux tâches ménagères. Pour écrire cet essai, l’auteure s’appuie sur sa propre expérience et prend l’exemple d’une chaussette (sale ?) qui traîne par terre.
A travers ce simple exemple, Titiou Lecoq montre comment notre héritage historique et culturel est la cause de tous nos maux. En effet, jusque dans les années 80, les femmes recevaient des cours relatifs à l’entretien d’une maison. De nombreuses statistiques récentes témoignent qu’aujourd’hui encore les femmes passent beaucoup plus de temps à s’occuper des tâches ménagères que les hommes, même si la femme travaille autant professionnellement que l’homme. Et cela ne fait qu’empirer avec l’arrivée d’enfants dans le foyer…

Avec beaucoup d’humour et une bonne documentation Titiou Lecoq révèle que cette « inégalité supportable » persiste encore aujourd’hui. Une des solutions à mettre en place serait de changer notre manière d’éduquer nos enfants. En effet, nous éduquons différemment nos enfants selon leur sexe, c’est notamment ce que démontrait Chimamanda Ngozi Adichie dans « nous sommes tous des féministes » et « chère Ijeawele »
Bref, à faire lire aux hommes et aux femmes de votre entourage !

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