D'ombre et de silence
par GIEBEL Karine
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Date de parution 19 oct. 2017 | Archivage 2 janv. 2018
Résumé
"Écrire une nouvelle, c’est tenter, en quelques lignes, de donner vie à un personnage, de faire passer au lecteur autant d’émotions qu’en plusieurs centaines de pages. C’est en cela que la nouvelle est un genre littéraire exigeant, difficile et passionnant."
Karine Giebel
« Partir sans lui dire au revoir.
Parce que je me sens incapable d’affronter ses larmes ou de retenir les miennes.
L’abandonner à son sort.
Parce que je n’ai plus le choix.
(…)
Je m’appelle Aleyna, j’ai dix-sept ans.
Aleyna, ça veut dire éclat de lumière.
(…)
J’ai souvent détesté ma vie.
Je n’ai rien construit, à part un cimetière pour mes rêves.
Là au moins, on ne pourra pas me les voler. »
Si les romans de Karine Giebel sont parmi les plus lus en France et ont fait le tour du monde, celle-ci excelle depuis quelques années dans un genre tout aussi exigeant : la nouvelle, où elle condense en quelques pages seulement toute la force de ses romans. D’OMBRE ET DE SILENCE réunit huit textes, dont certains sont inédits et d’autres restés jusqu’à aujourd’hui très confidentiels. Voici l’occasion de (re)découvrir Karine Giebel intensément, grâce à ce recueil de nouvelles noires, humaines, engagées…
"Écrire une nouvelle, c’est tenter, en quelques lignes, de donner vie à un personnage, de faire passer au lecteur autant d’émotions qu’en plusieurs centaines de pages. C’est en cela que la nouvelle...
Formats disponibles
FORMAT | Grand Format |
ISBN | 9782714478467 |
PRIX | 16,00 € (EUR) |
Chroniques partagées sur la page du titre
Je ne suis pas fan des nouvelles pour deux raisons : les livres sont rapidement lus et les histoires manquent de profondeur. Dans de rares cas, je suis comblée. D’ombre et de silence m’a tentée, j’ai donc lu ce recueil d’une petite dizaine de nouvelles de Karine GIEBEL, une de mes auteurs de thrillers « chouchou ». Voici mon avis…
Huit nouvelles pour nous faire frémir… c’est beaucoup d’histoires mais c’est peu lorsqu’on est habitué aux romans très denses de Karine GIEBEL.
Ces nouvelles sont toujours aussi noires et aussi déroutantes. Elles sont pour la plupart des histoires de vie, des histoires de notre société, des histoires sordides qui ne se terminent jamais comme on le souhaite.
Sur la fin, Karine GIEBEL sort son arme la plus redoutable : le thriller, le véritable drame, le meurtrier, la victime, la chute morbide… Elle excelle toujours dans la noirceur. C’est ce que j’aime dans son style et son écriture.
En quelques lignes, ses personnages sont dépeints, bourreaux ou proies, le film se déroule dans la tête. Les mots sont toujours bien choisis. J’aime la plume de cette écrivaine.
Alors ? Alors, j’ai apprécié ces épisodes… un peu différents de ce qu’elle nous avait habitués. Karine GIEBEL fouille dans les horreurs de notre civilisation, dans les monstruosités de nos quotidiens et nous atteint en pleine poitrine. C’est un recueil réussi qui me laisse un petit arrière-goût amer : vais-je attendre longtemps pour lire un nouveau roman, un vrai de vrai, avec plein de chapitres, haletant, machiavélique ? Je suis déjà impatiente de la lire…
Quel coup de poing !!! Chaque nouvelle est un nouveau coup de scalpel !
Tous les personnages de ces neufs textes qui composent le recueil ont été meurtris soit dans leur chair soit dans leur âme. Ces blessures restent gravés en eux : certains vont passer sous silence ce qui leur est arrivé et d’autres vont sortir de l’ombre pour se venger.
Ces histoires sont bouleversantes et révoltantes et pour certaines, je reste persuadée que c’est le quotidien de nombreuses victimes.
Karine Giebel a déjà démontré qu’elle est une narratrice de talent pour ces romans mais elle excelle également dans l’exercice difficile de la nouvelle car en très peu de pages, elle arrive à faire passer la même intensité que dans ces romans.
L’auteur a décidément beaucoup de cordes à son arc et ce n’est assurément pas pour nous déplaire.
Karine Giebel est une romancière que j'adore.
Elle a le chic pour me faire frissonner, et me faire faire des cauchemars ! Ce qu'elle écrit, ce n'est pas de l'horreur genre Stephen King ou Masterton, oh non c'est plus subtil et c'est pire car elle dépeint des situations tellement simples, tellement possibles que ça en fait froid dans le dos !
Quand j'ai vu que net galley et les éditions Belfond proposaient ce recueil de nouvelles, j'ai évidemment tenté ma chance ! Je ne pouvais pas passer à coté d'un de ces ouvrages et je suis très chanceuse car ils me l'ont envoyé.
Ce matin, j'ai profité d'un dimanche de repos pour le dévorer.
D'ombre et de silence, ce sont huit nouvelles.
Toutes ne sont pas inédites, puisque la première : Aleyna , est présente dans le recueil de nouvelles 13 à table, édition 2016. J'ai été un peu surprise de reconnaître cette nouvelle, dont je me souvenais très bien et qui est excellente.
Aurore m'a mis une sacré claque ! Waouh elle y va fort et nous livre une nouvelle très simple, malheureusement tout à fait d'actualité et qui fait froid dans le dos.
Ce que les blessures laissent au fond des yeux est également une nouvelle surprenante, honnêtement c'est du lourd !
"J"ai appris le silence" fût pour moi une relecture car cette nouvelle était présente dans la saison 2017 de 13 à table. Je l'avais adoré lors de ma première lecture, et je l'ai relu avec plaisir.
Avec "L'été se meurt" l'auteure continue à me surprendre :) Et c'est encore le cas avec "L'homme en noir" . Quelle imagination !
L'intérieur est une nouvelle totalement d'actualité, sur le harcèlement sexuel au travail, avec une fin vraiment glaçante.
Et pour clore ce recueil "Le printemps de Juliette", touchante, triste, mais c'est une bonne nouvelle :)
Je pense que vous l'aurez compris, j'ai adoré ce recueil de huit nouvelles, toute de qualité égale. Aucune est moins aboutie qu'une autre.
Karine Giebell excelle aussi bien dans l'écriture de romans que dans l'écriture de nouvelles.
Elle a réussi de me scotcher de la première à la dernière ligne. Ce sont des thèmes simples, des situations malheureusement d'actualité et super bien écrites. Elle a réellement le don de me faire frissonner, voir de me faire faire des cauchemars !
Je mets avec un immense plaisir cinq étoiles à D'ombre et de silence. Vivement la sortie de son prochain roman (ou recueil de nouvelles ;)
Un recueil de nouvelles est une denrée rare. Peu sont édités. Le genre est semble-t’il passé de mode chez les éditeurs. Belfonb et Karine Giebel réussissent un tour de force.
Ecrire une nouvelle est un exercice passionnant. Cela exige de l’auteur une réelle maitrise de l’écriture, de ses sujets et de ses personnages. En quelques pages, il convient d’emporter le lecteur, l’emmener à l’essentiel. S’affranchir de tout ce qui n’est pas nécessaire. Aller à l’os. Rogner, réduire, ramasser, savoir concentrer la tension autour de quelques personnages forts, comme le sont Aurore, Alban, Delphine, David, Juliette ou Aleyna.
Le talent de l’auteure revient à nous faire plonger dans un univers particulier. Celui de Karine Giebel est exigeant. Il vous remue les tripes, parfois vous laisse KO. Transposer cela en quelques pages relève donc du challenge. Et là, autour de 8 histoires, je dois avouer qu’elle arrive une nouvelle fois à ciseler à la perfection ses fictions. Giebel, aborde la souffrance dans sa diversité, se faisant écho de thèmes qui sont d’actualité, la religion, la précarité, le harcèlement. Et quand elle parle d’amour, c’est glaçant. La mort ou la folie ne sont jamais loin.
Chacun de ses personnages est ciselé, le ton est juste, frissonnant, bouleversant. Fait remarquable, toutes ses nouvelles sont d’une grande qualité. Je n’ai perçu aucun relâchement. L’exercice est mené à la perfection. A chaque fin, le lecteur est mal à l'aise. Impossible d’enchainer la lecture de 2 nouvelles consécutivement. Non que D'ombre et de silence se déguste, mais la force de Karine, fait que l’on se relève difficilement.
Merci aux éditions Belfond pour le SP
Des nouvelles noires, dures, âpres, acides et violentes. Des nouvelles qui parlent pourtant d'amitié, d'amour et d'espoir.
Une écriture juste, réaliste, vivante, qui nous donne l'impression d'avoir croiser déjà un petit peu d'âme de chacun des personnages dans notre vie. Un écriture qui sait pointer les détails d'humanité chez des personnages, comme pour mieux souligner leur absence chez d'autres.
Un recueil qui secoue et qui laisse son empreinte même une fois terminé.
Un coup de coeur.
La nouvelle est un art à part entière. Les auteurs francophones qui y sont autant à l'aise que dans le cadre d'un roman ne sont pas légion. Karine Giébel en fait partie.
Il est très dommage que ces courtes histoires ne soient pas davantage mises en valeur dans l'hexagone. Il suffit, à contrario, de voir ce qui se fait dans les pays anglo-saxons pour attiser ce regret. Stephen King a construit une partie de sa légende sur ses nouvelles et novellas (dont certaines ont même été adaptées à l'écran).
D'ombre et de silence est un recueil qui regroupe huit nouvelles. Certaines sont inédites : trois récits, dont la plus longue au format novella et qui, à elle-seule, vaut le détour tant elle est forte et émouvante (Ce que les blessures laissent au fond des yeux). Les autres ont été diffusées dans différentes publications au fil des années (comme dans les recueils au profit des restos du coeur : 13 à table). Elles sont de qualité et méritent lecture ou relectures.
Ceux qui imaginent tout connaître de Karine Giébel ou qui veulent la cantonner dans un style répétitif, risquent d'être surpris. Toutes les histoires sont noires et violentes. Elles mettent souvent en scène des personnages qui vivent des descentes aux enfers (ou qui sont nés au fond du trou, et qui creusent encore…). Mais l'auteure sait varier l'intensité de cette noirceur et la pénombre qui assaille les protagonistes. Elle module son écriture de manière à ne pas tomber dans la répétition tout en gardant sa singularité. Rien que ça, c'est un petit exploit.
Et il y a les thèmes choisis, aussi. Certains très proches de ses romans, d'autres plus étonnants, avec comme point culminant (à mon sens) sa manière de mettre en scène les minorités. A ce titre, Ce que les blessures laissent au fond des yeux et Aylena sont deux textes aussi marquants que salutaires.
Dans les récits noirs D'ombres et de silence, Karine Giébel n'oublie jamais l'essentiel : donner vie à des personnages en quelques mots. Elle y arrive avec talent, ce qui rend ce recueil de nouvelles d'autant plus prenant. Ils en deviennent attachants, même dans leurs pires aspects.
La misère dans laquelle ils se débattent, tout déprimante qu'elle soit, est frappante et parfois profondément émouvante. C'est ça aussi l'univers noir de Karine Giébel, porter la voix de ceux qu'on ne voit pas et de ceux qui n'ont plus la parole.
Qui n'a pas entendu parler de Karine Giébel, auteur connu et reconnu dans le monde du polar ? Elle est particulièrement connue pour la noirceur de ses romans, parfois très glauques, sans « happy ends » et au style simple.
Si vous appréciez l'auteur, laissez une chance à ce recueil de nouvelles même si ce n'est pas votre genre habituel. Vous allez retrouver toutes les caractéristiques des meilleurs textes de l'auteur. Le but n'est pas de savoir comment cela va se terminer mais qui va mal finir et comment.
J'avais déjà lu quelques-unes des nouvelles (notamment dans le recueil 13 à table ! Des Restos du Cœur) mais cela ne m'a pas empêché de découvrir les autres avec plaisir et l'ensemble a une saveur acide, un peu écœurante mais particulièrement appréciable et unique !
Karine Giebel fait partie des mes auteurs préférés. C'est pour cela que j'ai décidé de lire son nouveau livre, car, je dois l'admettre, les nouvelles, ce n'est pas vraiment mon truc. J'aime lorsque l'histoire, le décor, les personnages mettent du temps à se poser. J'ai été poussé par la curiosité également, avide comment Karine ne sortira de cet exercice de style.
Et je n'ai pas été déçue, bien au contraire ! Tout le talent de Karine ressort de manière magnifique. En quelques pages, elle arrive à nous subjuguer, nous terrifier, nous faire prendre conscience de plein de choses.
8 nouvelles totalement différentes l'une de l'autre, avec un point commun : une femme, personnage central, aux prises avec des hommes, frère, propriétaire, amant, innocent condamné à tord, ou encore la maladie.
"L'homme en noir" : terrifiante histoire de vengeance, qui fait froid dans le dos. David, encore enfant, assiste à l'assassinat de son père, en 1994. Aujourd’hui, adulte tourmenté qui n'a de cesse de se venger, il retrouve le meurtrier et décide de se faire justice. Une montée en puissance, et une chute, vertigineuse !!! Juste démentielle !
"Alyena" : Alyena, jeune musulmane promise au mariage arrangé par ses parents, décide de quitter le domicile pour fuir cette vie dont elle ne veut pas. Un portrait touchant et émouvant, prise de conscience de ce que subissent de nombreuses jeunes filles à travers le monde. Le respect des traditions et les terribles conséquences de la rébellion.
Ce livre est un recueil de nouvelles toutes plus sombres et tristes les unes que les autres mais si magnifiques et poignantes…
Aleyna: Elle ne veut pas épouser l’homme choisi par sa famille. - Aurore: Elle est amoureuse de Maxime mais son frère Alban ne l’aime pas. - Ce que les blessures laissent au fond des yeux: Delphine, pour payer son loyer, passe tous les mercredis après-midi auprès de son propriétaire. Kilia a été abandonnée par son mari qui est reparti au bled avec leurs deux fils. - J’ai appris le silence: Un homme a été condamné à perpétuité alors qu’il était innocent. - L’été se meurt: Il l’a rencontrée et a trouvé une raison de vivre. - L’homme en noir: David vient de croiser l’assassin de son père dans la rue. - L’intérieur: Virginie vient enfin de décrocher un poste en CDD mais son patron a tendance à avoir les mains de plus en plus baladeuses.- Le printemps de Juliette: le mari de Juliette l’a toujours trouvée jolie…
Les nouvelles ce n’est jamais facile à lire mais celles-là ont quelque chose qui vous laisse différent, changé.
C'était mon premier livre de Karine Giebel. Je voulais commencer par un recueil de nouvelles car c'est un genre très difficile. Et l'auteure s'en sort avec brio. Je vais attaquer ses romans en ayant la certitude de passer un bon moment.
L'été dernier, la maison d'édition Belfond me faisait découvrir l'auteure Karine Giebel par la biais de son recueil de nouvelles Crimes au musée. Ce fut donc un réel plaisir de recevoir ce recueil écrit par cette auteure de talent.
Nous retrouvons au sein de ce recueil neuf nouvelles sombres, glauques, qui donnent froid dans le dos. Certaines nouvelles m'ont touchés, d'autres bouleversées, mais chose certaine, aucune ne m'a pas laissée insensible. Impossible de ressortir indemne de cette lecture.
Je retiendrai une nouvelle en particulier et c'est la toute première : Aleyna
C'est une jeune fille qui ne désire pas se conformer aux codes d'honneur de sa famille, de son village. Elle refuse catégoriquement de marier l'homme que sa famille lui a désigné. Elle quitte le domicile pour aller retrouver l'homme qu'elle aime, car elle croit qu'ainsi elle pourra réaliser ses rêves.
Les hommes de la famille ne laisseront pas Aleyna détruire leur réputation! Une fin bouleversante, mais ce qui ajoute à l'horreur, c'est de savoir que le sort que l'on réserve à Aleyna est également celui qu'on réserve à cinq mille autres jeunes filles, et ce, juste pour cette année.
Les nouvelles se succèdent et parfois, certaines m'ont même choquée. Mais chaque fois, je suis surprise par la fin. L'auteure réussit à nous surprendre encore et encore. Elle tisse des liens autour de ses personnages juste assez serrés pour qu'on s'attache, pour nous garder en haleine et voilà que la fin nous jette au sol!
Karine Giebel finira son recueil sur une courte et jolie nouvelle : Le printemps de Juliette. Une nouvelle comme les autres où il y a un petit côté sombre, mais également, un message d'amour, et je dois dire que cela apporte un peu de lumière au sein de ce recueil et ça fait du bien!
Karine Giebel est pour moi une valeur sûre, j'ai vraiment adoré deux de ces écrits Meurtres pour Rédemption et Purgatoire des innocents (deux grosses briques mais qui sont impossible à lâcher).
J'avais déjà pu lire certaines nouvelles de l'auteur notamment dans le recueil 13 à table paraissant depuis quelques années pour les restos du coeur et dans son petit bouquin Maîtres du Jeu composé de 2 nouvelles.
La première nouvelle ouvrant d'ailleurs ce livre est Aleyna que j'avais déjà lu dans 13 à table, j'ai ensuite lu Aurore seconde nouvelle du recueil qui m'a secoué et puis arrive la nouvelle la plus longue du livre et la plus intense à mon sens Ce que les blessures laissent au fond des yeux.
Cinq autres nouvelles complètent ce tableau et autant dire que lire du Karine Giebel en voyant que la télévision passe des téléfilms de Noël à tout va en ce moment, le contraste est vraiment saisissant.
Je conseille ce livre à tous ceux qui aiment lire l'auteur et qui connaissent déjà ce côté sombre de son écriture car je sais que cela ne plait pas à tout le monde.
Mon avis Karine Giebel est aussi à l'aise dans les longs récits que dans les courtes nouvelles, cela m'a pris aux tripes et m'a bouleversé sur certains récits.
Je suis une inconditionnelle de Karine Giebel, depuis la lecture du magistral « Meurtres pour rédemption », qui est pour moi le summum du roman noir.
Ce que j’aime, outre son écriture, c’est le soin qu’elle prend chaque fois à disséquer ses personnages, à les pousser dans leurs retranchements.
Rien n’est laissé au hasard.
Ce qui semble facile dans un roman de plusieurs centaines de pages me semblait beaucoup plus périlleux dans des textes courts.
C’est donc avec curiosité et, je dois le dire, une légère crainte d’être déçue que j’ai entrepris cette lecture.
Eh bien, tout y est, tout est parfait.
Karine Giebel réussit pleinement à planter son scénario en quelques phrases,
l’angoisse s’installe peu à peu, jusqu’au dénouement final qui m’a comme chaque fois laissée sans voix.
Karine Giébel a, sans nul doute, un talent pour la nouvelle. Je l'ai déjà lu plusieurs fois dans des recueils de nouvelles (pour les restos du cœur, crime aux musées...). Elle fait toujours mouche avec cet exercice difficile ! En effet, il faut arriver à trouver un rythme rapidement, donner corps aux personnages aussi facilement que si l'auteur avait 300 pages devant lui.
Dans ce florilège, j'en avais déjà lu 3 dont la fabuleuse Aleyna sur la relation entre un frère et une sœur. Elle est tellement dans l'air du temps et poignante.
Ce qui fait, aussi, la marque de fabrique de madame Giébel, ce sont ses fins : toujours efficaces et inattendues !
Sur les 8 nouvelles, seulement une ne m'a pas embarquée, pas assez intéressante.
Dans l'ensemble, le thème de la vengeance est très présent. Avec ou sans violence mais souvent avec des morts...
La dernière histoire ferme le livre avec douceur et émotion et nous montre que Karine Giébel est aussi capable de douceur tout en restant dans le noir.
Voici donc, un recueil de nouvelles que je vous recommande pour la variété d'histoires et de personnages tous en ombre et en silence.
Merci aux Editions Belfond et à Netgalley de m’avoir fait découvrir ce livre de nouvelles.
J’avoue que je ne suis pas une lectrice habituée aux nouvelles et pourtant, j’ai dévoré ce livre. Il est rare de savoir apprécier une nouvelle à sa juste valeur car l’auteur doit réussir à passionner son lecteur, tout en étant limité en nombre de pages. Ici, le travail est amplement réussi par l’auteure.
Alors que je possède une dizaine de ses romans, je n’avais pour l’instant que lu « Les morsures de l’ombre », thriller que j’avais par ailleurs adoré.
Ici, Karine Giébel rassemble 8 de ses nouvelles et chacune est captivante. Chaque histoire se termine par une morale et on en reste troublé. Ce sont des nouvelles noires, sombres où les personnages sont tous des « écorchés » de la vie.
Le talent de l’auteure réside, selon moi, dans deux choses. Premièrement, elle vous happe dès les premiers mots et vous ne pourrez y résister sans avoir terminé l’histoire. Deuxièmement, elle vous laisse en compagnie du souvenir de ses personnages, même après avoir tourné la dernière page.
Si vous cherchez un livre « feel good », passez votre chemin car on est en plein polar où les destins tragiques s’entrecroisent. Les fins ne sont pas toujours heureuses et pourtant, vous ne pourrez qu’apprécier la prose de l’auteure. L’écriture est juste, sans ambages. Les bons sentiments n’ont pas leurs places et ce qui laisse pantois, c’est le réalisme des histoires. Après ce genre de lecture, on ne peut que se dire que les petits bobos de la vie ne sont que secondaires.
Comme vous l’aurez compris, j’ai tout simplement adoré ce livre malgré la noirceur de la trame. Karine Giébel est, selon moi, une auteure qui mérite sa place sur la scène du thriller et du polar français, au même titre que Maxime Chattam ou Franck Thilliez par exemple. Je la remercie, par ailleurs, de m’avoir fait si bien découvrir le monde du genre littéraire des nouvelles.
Il me tarde de prendre le temps de lire ses autres œuvres et pourquoi pas d’autres recueils de nouvelles, d’elle mais également d’autres écrivains. Que demander de plus qu’un coup de cœur pour bien débuter une nouvelle année ;)
Je ne manquerai un livre de cette auteure pour rien au monde depuis que j'ai lu « Purgatoire des innocents » qui a été un gros coup de cœur. Dans ce recueil de nouvelles, l'auteure nous montre principalement la noirceur de l'humanité...
Toutes ces nouvelles font froid dans le dos ! J'avais beaucoup accroché à la première, au point d'être "déçue" qu'elle se termine. À partir de la deuxième, elles m'ont fait un effet bizarre. En effet, à chaque fois, je ne pensais pas spécialement accrocher, je me demandais souvent où l'auteure voulait en venir et ce qu'il pourrait y avoir de si bien dans la chute. Et puis, chaque fois, le final changeait la donne. L'auteure nous pousse à nous questionner, à réfléchir et on ne voit pas forcément la chute arriver, qui rend pourtant chaque nouvelle encore meilleure qu'elle n'a commencé !
Il n'y en a qu'une qui ne m'a pas emballée plus que ça, même après le final, il s'agit de « Le printemps de Juliette », je l'ai trouvée assez différente des autres et elle n'a pas eu le même genre de chute. Mais, concrètement, je suis très satisfaite de ce recueil où toutes les nouvelles sont plus sombres, tristes et violentes les unes que les autres...
Le point fort de ce recueil c'est qu'on ne se sent jamais laissé sur notre faim. Les textes ont beau être courts (tout est relatif, je ne les ai pas trouvés si courts que ça), l'intrigue est développée, très bien ficelée et les personnages sont vraiment fouillés. On s'attache très vite à eux, d'une façon ou d'une autre. À aucun moment on a l'impression d'avoir manqué de quelque chose et c'est plutôt rare dans les nouvelles, c'est donc très appréciable et on peut même dire que c'est maîtrisé.
Un recueil que je recommande aussi bien à ceux qui adorent l'auteure qu'à ceux qui ne la connaissent pas. Ses textes sont de qualité, pas forcément tous de la même façon, mais on y trouve notre compte et la majorité des nouvelles ont un final inattendu. Un vrai plaisir !
Résumé :
"Écrire une nouvelle, c’est tenter, en quelques lignes, de donner vie à un personnage, de faire passer au lecteur autant d’émotions qu’en plusieurs centaines de pages. C’est en cela que la nouvelle est un genre littéraire exigeant, difficile et passionnant."
Karine Giebel
« Partir sans lui dire au revoir.
Parce que je me sens incapable d’affronter ses larmes ou de retenir les miennes.
L’abandonner à son sort.
Parce que je n’ai plus le choix.
(…)
Je m’appelle Aleyna, j’ai dix-sept ans.
Aleyna, ça veut dire éclat de lumière.
(…)
J’ai souvent détesté ma vie.
Je n’ai rien construit, à part un cimetière pour mes rêves.
Là au moins, on ne pourra pas me les voler. »
Si les romans de Karine Giebel sont parmi les plus lus en France et ont fait le tour du monde, celle-ci excelle depuis quelques années dans un genre tout aussi exigeant : la nouvelle, où elle condense en quelques pages seulement toute la force de ses romans. D’OMBRE ET DE SILENCE réunit huit textes, dont certains sont inédits et d’autres restés jusqu’à aujourd’hui très confidentiels. Voici l’occasion de (re)découvrir Karine Giebel intensément, grâce à ce recueil de nouvelles noires, humaines, engagées…
Avis :
D'ombre et de silence est un recueil de huit nouvelles dont les thématiques principales sont la violence et la vengeance. Comme à chaque fois dans les recueils de nouvelles, il est assez difficile de faire un compte rendu de lecture. Toutes ces nouvelles ne sont pas inédites, certaines d'entre elles étaient déjà parues dans divers recueils.
Les nouvelles sont très noires et bien qu'assez courtes, par l'exercice contraint de la nouvelle, ces histoires n'en sont pas moins efficaces et pleines de suspense.
Des histoires ancrées dans la réalité, des personnages qui sont tous en souffrance avec toute la violence et la barbarie dont l'humanité est capable, une sorte d'enfer sur Terre...
Je préfère largement Karine Giebel dans le format roman mais certaines de ces histoires sont de vraies pépites que je vous recommande de découvrir si vous êtes fans de l'auteure.
En attendant son roman qui sort durant le premier semestre 2018.
Je remercie NetGalley et les éditions Belfond pour l'envoi de ce Service Presse :)
#NetGalleyFrance #DombreEtDeSilence
D'OMBRE ET DE SILENCE
de Karine Giebel
Sorti le 19 octobre 2017
chez les Éditions Belfond
288 pages
Quand j'ai fait ma demande de SP sur NetGalley, j'ai été super déçu car c'est un recueil de nouvelle, or je ne suis pas fan de ce type de bouquin, j'en achète, pour le geste mais je les lis rarement.
Dimanche, j'étais sur un livre qui m'emballait peu sur ma liseuse, du coup je l'ai fermé et me suis décidé à ouvrir de ce recueil pour voir ce qu'il donne et la j'ai été littéralement happé par Karine Giebel,
je me suis transformé en dévoreuse de page et j'ai dévoré ce roman dans la journée.
Karine Giebel traite ici beaucoup de problème, tel que le mariage forcé encore présent dans notre société, la pression faites aux femmes et l'obligation de se soumettre, le harcèlement scolaire, le harcèlement sexuel, l'erreur judiciaire.
Elle a le don de donner vie à ses personnages en quelques pages, elle a une superbe plume fort addictive. Cet mon 1er roman de cette auteure, donc ça été pour moi une superbe découverte, j'ai Meurtres pour rédemptions dans ma pal donc je vais très renouer avec Karine.
Merci aux éditions Belfond et à Netgalley
Un recueil de nouvelles qui sont toujours dans le thème des femmes fortes, fragiles, parfois opprimées... Impossible parfois de rester indifférents selon les nouvelles. C'est parfois difficile à lire, à rester passive, sans pouvoir intervenir...