Le Crocus jaune

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Date de parution 23 oct. 2018 | Archivage 30 nov. 2018

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Résumé

À sa naissance, Lisbeth est enlevée à sa mère pour être confiée à Mattie, une esclave, qui se voit contrainte de se séparer de son propre bébé pour devenir la nourrice de l'enfant. Une relation intense, qui va influencer leurs vies pendant des décennies, se développe entre elles et Lisbeth trouve auprès de Mattie et des siens sa famille de cœur. Mais un tel lien entre deux personnes que tout sépare est-il vraiment sans conséquence ?

Le Crocus jaune est le récit émouvant d'un attachement impossible mais aussi un roman puissant sur la quête de liberté et de dignité de deux femmes que tout oppose… ou presque.


À sa naissance, Lisbeth est enlevée à sa mère pour être confiée à Mattie, une esclave, qui se voit contrainte de se séparer de son propre bébé pour devenir la nourrice de l'enfant. Une relation...


Note de l'éditeur

Laila Ibrahim a dédié l'essentiel de sa carrière à la direction d'une institution préscolaire. Sa profession d'enseignante combinée à sa formation en psychologie du développement et en théorie de l'attachement ont fourni une matière fertile au Crocus jaune, l'histoire de Mattie et de Lisbeth. En plus d'écrire, Laila est doula et directrice des services à l'enfance et à la famille de la Première Église Unitarienne d'Oakland. Elle vit à Berkeley, en Californie, avec son épouse, Rinda, et leurs deux filles. Le Crocus jaune est son premier roman.

Laila Ibrahim a dédié l'essentiel de sa carrière à la direction d'une institution préscolaire. Sa profession d'enseignante combinée à sa formation en psychologie du développement et en...


Formats disponibles

FORMAT Grand Format
ISBN 9781542045285
PRIX 9,99 € (EUR)

Chroniques partagées sur la page du titre

Les crocus jaunes sont le symbole d'un moment partagé entre Lisbeth, petite fille blanche, et sa nourrice noire Mattie : ils sont le signe du printemps revenu.
Lisbeth est élevé dans l'affection de Mattie. Mais régulièrement ses parents lui rappellent quelle doit être la distance avec les esclaves.
Même si Lisbeth aime Mattie, elle ne saisit pas bien les enjeux de l'esclavagisme : Mattie est très affectée par la fuite de son fils âgé de 10 ans. Lisbeth, elle ne voit que sa propre peine si jamais Mattie décidait à son tour de partir.
L'histoire suit donc le parcours de ces deux femmes qui pourraient être mère et fille, abstraction faite de leurs conditions sociales et de leurs couleurs de peau.
Il m'a rappelé un autre livre, L'invention des ailes de Sue Monk Kidd, qui raconte l'amitié entre deux jeunes filles au temps de l'esclavage.
J'aime lire sur cette thématique : cette histoire m'a paru vraisemblable mais ne m'a pas autant touchée. Peut-être est-ce dû à une écriture plus légère ?
Elle reste cependant un agréable moment de lecture et peut être proposée au lycée pour aborder le thème de la traite.

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Le Crocus jaune est un très beau roman sur la relation fusionnelle entre une jeune fille et sa nourrice esclave dans les années 1830-1850 dans une plantation de Virginie, avant que n’éclate la Guerre de Sécession entre le Nord des Etats-Unis, abolitionniste, et le Sud esclavagiste. Alors que le Code noir réglemente l’esclavage en Virginie depuis 1705 et décrète la transmission de l’état d’esclavage par la mère, la jeune esclave Mattie rêve de s’enfuir avec son mari et son petit garçon pour rejoindre l’Ohio.

A 20 ans, elle est recrutée comme nourrice pour élever la petite Elizabeth, fille de la maîtresse de maison du domaine, se voyant ainsi séparée de sa famille, à laquelle elle ne peut rendre visite qu’en rares occasions. Malgré ce déchirement, Mattie s’attache à la petite « Lisbeth ». En dépit des vexations quotidiennes, son rôle d’esclave domestique est d’ailleurs considéré comme un privilège par rapport au travail dans les plantations.

Elizabeth, de son côté, est négligée par ses parents et développe un attachement très fort à « sa » Mattie à qui elle continue de rendre visite une fois son rôle de nourrice terminé. Le roman suit les deux femmes dans leur chemin vers l’émancipation, tout en offrant une perspective intime sur l’esclavage et la montée du mouvement abolitionniste au milieu du XIXe siècle.

L’utilisation de points de vue multiples n’empêche pas une forte identification aux deux personnages principaux, et la structure du roman en courts chapitres chronologiques, avec très peu de flashbacks, permet une lecture fluide et très agréable. Pour son premier roman, Laila Ibrahim parvient à trouver un juste équilibre entre émotion et réflexion, évoquant l’horreur de l’esclavage sans misérabilisme à travers une perspective individuelle touchante et porteuse d’espoir.

#ChallengeNetGalleyFR

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Le Crocus jaune de Laila Ibrahim est un petit bijou. J'ai passé un excellent moment lors de ma lecture. Je tiens à remercier Netgalley ainsi que Amazon Publishing pour cette très belle découverte.
Ce roman met en scène la relation fusionnelle entre Lisbeth, une petite fille blanche, et Mattie sa nourrice noire, dans les Etats du Sud des Etats-Unis entre 1830 et 1850.
Nous suivons la vie de la jeune Lisbeth depuis sa naissance, nous suivons aussi son évolution, sa prise de conscience des disparités entre les Noirs et les Blancs. Nous l'accompagnons dans ses apprentissages dans sa vie d'adolescente puis d'adulte.
Nous suivons aussi la jeune Mattie, obligée de laisser son fils Samuel pour s'occuper de la fille des maîtres, de la nourrir et de l'élever. Elle fait tout pour ne pas s'attacher à la petite Lisbeth, pourtant elle apprend à l'aimer comme sa propre fille.

L'auteur passe d'un point de vue à l'autre ce qui permet de s'identifier aux deux femmes, de les comprendre et de les aimer, car on s'attache profondément à elles. Ce roman évoque la difficulté d'être une femme dans les années 1830-1850, qu'on soit blanche ou noire d'ailleurs! Mattie et Lisbeth vont pourtant se faire une place dans cette société, une place rudement gagnée!

J'ai vraiment eu du mal à quitter ces deux femmes,et lorsque j'ai tourné la dernière page, j'ai ressenti un pincement au coeur!
Un premier roman à découvrir!

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Le crocus jaune de Laila Ibrahim m'a été envoyé par Amazon Publishing France via net galley, et j'en suis ravie :)
Nous sommes aux Etats-Unis, à partir de 1830 et sur une période d'une trentaine d'année.
Mattie est esclave dans une plantation. Elle vient d'avoir un bébé. Elle va devoir le laisser et cesser le travail dans les champs pour s'occuper du bébé de ses patrons : Elisabeth (surnommée Lisbeth). Elle est la nourrice attitrée de la petite et va s'en occuper pendant de nombreuses années.
Lisbeth est une fillette blanche élevée par une femme noire. Un attachement fort va naître entre elles deux.
La famille de Mattie devient la famille de cœur de Lisbeth... Mais un tel lien entre deux personnes que tout sépare est-il vraiment sans conséquence ?
Le crocus jaune est un très joli roman, très touchant.
J'ai beaucoup apprécié les personnages de Lisbeth et Mattie, elles sont très attachantes chacune à leur manière.
J'ai aimé l'histoire, bien ficelée avec quand même un petit reproche : c'est un peu lisse par moment.
C'est une très jolie histoire mais ça parle de l'esclavage or il n'y a pas réellement de scènes dures. Il y en a quelques unes, mais peu et du coup ça manque un peu de dureté par moment.
On a une très jolie histoire, réussie, des personnages forts mais je pense que la vie des esclaves à cette époque était quand même plus difficile que présenté.
Même si vers la fin une scène choque Lisbeth et montre à quel point la vie des femmes, quelle que soit leur couleur, était compliquée !
Je vous conseille la lecture de Le crocus jaune, j'ai appréciée ma lecture et je mets avec plaisir quatre étoiles :)

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Sur la plantation de Fair Oaks, vivent les maîtres Blancs et les esclaves Noirs. Quand Lisbeth naît, c'est la première des enfants du couple. Elle ne sera pas élevée par sa mère, mais par Mattie, une nourrice noire qu'on arrachera aux siens dans le quartier des esclaves pour venir vivre dans la grande maison, auprès de la fillette. Lisbeth et Mattie sont inséparables, et leur couleur de peau est invisible à leurs yeux. Pourtant, dans l'Amérique des années 1850, il existe bel et bien non seulement des inégalités mais surtout des supériorités... Lisbeth et Mattie devront faire avec, grandir et se libérer...

Laïla Ibrahim signe ici un très beau roman sur l'appartenance, l'attachement et l'innocence. Une petite fille blanche qui aime une nourrice noire comme sa mère, qui ne voit pas les différences et qui souhaiterait que la vie soit aussi simple que ces journées passées ensemble. Un nourrice noire qui se prend d'affection pour cette petite blanche, qu'elle a nourrit, endormi et protégé pendant toutes ces années...
Deux mondes diamétralement opposés, que tout sépare mais que cet amour relie. Deux femmes courageuses et dont l'envie de liberté dépasse l'obéissance aux codes...

Une relation attachante et bouleversante de sincérité, empêchée par des lois et des idéaux archaïques...

Un immense merci à NetGalley et à Amazon Crossing pour leur confiance...

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Lorsque j’ai vu passer cette couverture sur Netgalley, j’ai beaucoup aimé le fond clair et ces deux mains unies, l’une blanche, l’autre noire. Le thème de l’esclavage est un thème sur lequel j’aime lire et j’ai donc beaucoup apprécié de pouvoir découvrir ce titre qui est le premier de l’auteure.

Le roman s’ouvre aux côtés de Mattie et son fils de 3 mois, Samuel. Cette mère noire très aimante, sait que ce sont ses derniers jours à profiter de son fils. Et en effet, elle est appelée à « la grande maison » auprès d’Ann qui accouche de son premier enfant. La jeune maîtresse, comme toute femme blanche de son époque, confie le nouveau-né à une nourrice. Et c’est donc auprès de Mattie qu’Elisabeth dite Lisbeth va grandir. La petite fille développera très vite un attachement très fort, trop fort même à sa nourrice.

Mattie est très émouvante, en manque de son fils qu’elle voit grandir de loin et avec qui elle ne peut partager que quelques heures par semaine, jamais elle n’en voudra à Lisbeth de l’avoir retirée aux siens. Elle encouragera la petite fille à grandir, lui transmettra les anecdotes de sa vie passé et notamment celle des crocus jaunes, première fleur à éclore au printemps. Mattie prendra aussi garde à ce que l’une et l’autre restent à leurs places respectives car il n’est pas question d’élever la petite blanche autrement que comme une future maîtresse de maison.

Le roman se déroule au moment où le nord et le sud du pays s’affrontent autour de la condition des esclaves et nombreux d’entre eux tentent la fuite pour pouvoir vivre libre. Même si les maîtres de Mattie sont plutôt bons, la jeune femme n’en est pas moins angoissée dans sa vie de famille. En effet, les maîtres ne tiennent absolument pas compte des familles constituées lorsqu’ils se séparent de certains esclaves et ainsi, chaque année, des familles sont séparées. Mattie le sait bien puisque c’est ainsi que sa propre mère lui a été arrachée alors qu’elle n’avait que 8 ans.

Et un jour, cette menace vient encore toucher la famille de Mattie. Alors celle-ci n’aura d’autre solution que d’envisager la fuite. Lisbeth se verra ainsi séparée de sa chère nourrice et la jeune adolescente va grandir avec le manque de la femme qui lui a tout transmis. A ce moment-là du récit, c’est alors la vie de Lisbeth qui va nous occuper et j’en étais plutôt déçue, je ne voyais pas trop ce que la jeune fille allait pouvoir nous apporter. Et je me suis bien trompée. De sa place de riche jeune fille appelée à faire un beau mariage, Lisbeth va pourtant ouvrir les yeux sur le monde qui l’entoure et se rendre compte des pratiques liées à l’esclavage qui l’entourent. Et cette découverte lui sera tellement intolérable qu’elle ne pourra se résoudre à continuer sa vie comme si de rien n’était.

J’ai été très surprise du revirement amené dans le roman par la réaction profonde de Lisbeth à tout cela. Et en fait c’est très beau, Lisbeth est une vraie héroïne, une femme forte et intelligente qui parviendra à construire une vie dans laquelle elle se sentira bien. La fin du roman conclut magnifiquement la destinée des deux femmes, unies par la petite enfance de Lisbeth mais séparée à jamais par leur classe sociale et leur couleur de peau.

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Merci à Netgalley & Amazon Publishing pour m'avoir permis de lire ce roman.

Voilà quelques jours que j'ai fini ce roman, et je ne sais pas quoi en dire, outre que ma déception est assez grande.
Je m'attendais vraiment à aimer ce livre, la période et les thématiques abordées, à savoir la ségrégation et l'esclavage, m'intéressent et j'aime découvrir des romans qui traitent de ces sujets.

Mais avec le Crocus jaune, je ressors de ma lecture déçue.
Premièrement, j'ai eu du mal avec la traduction. Alors la traductrice explique au début du livre son choix pour la traduction du "patois" ou "parlé" des Noirs, et surtout pour Mattie, mais moi je n'ai pas adhéré et du coup j'ai un peu peiné dans ma lecture, au point de sauter quelques dialogues de Mattie parfois tant j'avais du mal à la comprendre.

De plus, je trouve qu'au final, il ne se passe pas tellement de choses dans le roman, ce qui fait que je l'ai trouvé un peu plat dans son développement, tout comme pour les personnages, que je trouve pas assez approfondis et auxquels je ne me suis pas attachée. Le sujet de la ségrégation est relativement bien traité, on voit clairement qu'il y a une distance, une frontière instaurée entre les Noirs et les Blancs. Cependant, je pense que cela aurait pu être davantage mis en avant encore, peut être en montrant une vue d'ensemble de la ségrégation dans la ville ou l'Etat, par exemple.

Le roman est très court et je pense que cela explique pourquoi l'histoire et les personnages ne sont pas suffisamment creusés. On ne peut prendre le temps de les approfondir en si peu de pages, ce qui se comprend. Je pense que Le Crocus jaune mériterait un réel développement et qu'il pourrait être vraiment passionnant s'il venait à être plus approfondi.

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Un joli roman sur l’esclavage et sur les liens entre deux femmes qui ont appris à s’aimer.

Pour qui : Pour celles et ceux qui veulent lire un roman traitant de l’esclavage, dans la lignée de La Colline aux esclaves.

Mon avis : L’histoire de Lisbeth et Mattie commence de manière assez classique : un bébé qui naît dans une famille blanche des États-Unis à la fin des années 1830, une petite fille confiée à une nourrice esclave, Mattie, elle-même jeune mère. Mattie, qui représentera ce qui se rapproche le plus d’une maman pour Lisbeth. On suit les deux femmes sur les années, puis l’une et l’autre. On perçoit les mentalités qui changent, mais l’auteur aurait pu aller encore plus loin.

C’est le petit reproche qu’on peut faire à ce roman : il reste assez en surface et je trouve qu’il ne va pas assez loin dans la violence de l’époque. C’est peut-être une volonté de l’auteur, mais on est habitué à des romans-fleuve sur cette thématique. La fin est un peu abrupte et aurait mérité d’être un peu plus « finie », on a l’impression de laisser les personnages tout d’un coup, sans s’y attendre.

Un très bon point pour la couverture que je trouve particulièrement touchante.

En bref : Un joli roman qui aurait pu être un grand roman.

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En bref, un joli roman sur le Sud des Etats-Unis au XIXè siècle et les conditions des esclaves dans les fermes coloniales. Un sujet très intéressant que je retrouve très peu dans mes lectures et qui est plutôt bien développée par l'auteure grâce à une immersion dans la vie de Mattie, désignée comme nourrice des "patrons". Le travail de la traductrice est également à noter pour la retranscription d'un vocabulaire et d'une syntaxe très particulière. Leila Ibrahim choisit de nous conter une histoire sans doute largement édulcorée de cette période mais s'attache particulièrement aux relations entre esclaves et colons, et surtout entre nourrice et enfants blancs. La dernière partie ainsi que le dénouement sont très touchants.

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