L'Éternel recommencement
Tome 1 : Le grand Architecte
par Nançoz Stéphane
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Date de parution 20 juin 2018 | Archivage 16 août 2018
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Résumé
2033, New York City. Julien, architecte à succès, est pris de mélancolie. Malgré l’originalité des immeubles qu’il conçoit, il doute de l’utilité de ses travaux, et regrette de dépendre des puissants de la ville. Sa mère, hospitalisée, s’éteint doucement. Julien ne peut s’empêcher de rêver des contes qu’elle lui lisait dans son enfance. Leur magie et leur bonheur naïf n’avaient-ils pas infiniment plus de valeur que le monde du XXIe siècle, si cynique et violent ?
Un soir, un étrange vieillard s’introduit chez Julien et révèle être Gabriel, ange et messager de Dieu. Il lui annonce la destruction imminente du monde et de tous ses habitants, l’humanité étant irrévocablement corrompue, elle doit renaître de ses cendres. L’archange explique à Julien qu’il est l’un des cinq élus, choisis par les Êtres Célestes pour réécrire l’histoire de l’humanité. Sans hésitation, Julien endosse ce rôle et se voit conférer les pouvoirs d’un Père Fondateur. Prenant le nom d’Audin, il s’attelle à la construction d’un royaume d’harmonie et de paix, usant de sa magie pour façonner palais, paysages et créatures fantastiques, poursuivant son rêve d’équilibre parfait. Mais Audin sait qu’il n’est pas si simple de mettre un terme à l’attirance des hommes pour le côté sombre, même pour un mage aussi idéaliste et puissant que lui… Préservera-t-il les âmes épargnées de son peuple pour l’éternité, ou, comme à chaque fois, les ténèbres gangrèneront-elles petit à petit, immuablement, le cœur des hommes ?
2033, New York City. Julien, architecte à succès, est pris de mélancolie. Malgré l’originalité des immeubles qu’il conçoit, il doute de l’utilité de ses travaux, et regrette de dépendre des puissants...
Formats disponibles
FORMAT | Ebook |
ISBN | 9791026217930 |
PRIX | |
Chroniques partagées sur la page du titre
Tout d’abord je tiens à remercier les éditions Librinova et Netgalley pour m’avoir donné l’opportunité de découvrir Stéphane Nançoz et son univers. J’avais vraiment hâte de commencer cette lecture, autant le titre et la quatrième de couverture étaient prometteurs.
Je vous avoue que j’ai eu un peu de mal à entrer dans l’histoire, à m’y attacher en tous cas. Le début est très descriptif de la situation, on explique au lecteur (enfin plutôt à Julien, l’architecte) comment les choses sont et doivent être faites, les règles qui lui sont imposées pour édifier ce nouveau monde. Evidemment, si certains passages font catalogue, d’autres longues descriptions sont dues au fait qu’il s’agisse ici d’un « Grand Architecte » qui prend son métier à coeur.
Tout semble se passer et se dérouler très simplement, sans embûche. Audin, alias Julien, accepte très vite que son monde ait disparu, et qu’il ait été choisi pour en reconstruire un nouveau ; il épouse parfaitement son rôle et nous découvrons au fur et à mesure les bases de son continent. Seulement, le monde ne peux pas être aussi idyllique que ce que laissent paraître les premiers chapitres. Tout ne peux être pour le mieux dans le meilleur des mondes et le lecteur suit l’évolution de civilisations initialement vierges du mal, jusqu’à l’apparition de l’orgueil, de la violence et de l’attrait du pouvoir.
Si on peut avoir l’impression que l’histoire se repose sur les fondements d’une seule religion (je ne vais en citer aucune), ce n’est pas du tout le cas. En effet, l’auteur, au travers du Grand Architecte, mélange les religions, mythes et croyances qui existent ou ont existé aux quatre coins du monde pour développer cette nouvelle circonvolution.
L’auteur m’a un peu déçue dans le sens où le roman, en tous cas l’e-book, était truffé de fautes d’orthographe et de grammaire (est à la place de et), on trouve des majuscules en trop et d’autres qui disparaissent, des oublis de ponctuation qui montrent un mauvaise relecture.
Outre l’histoire en elle-même, ce roman est impressionnant car il agit comme une réelle prise de conscience, un peu comme le but d’une dystopie (Divergente, Le Passeur …). Ici, au lieu de vouloir réparer le monde, on nous redonne une chance de commencer à zéro.
Les derniers chapitres m’ont vraiment happée, les actions s’enchaînaient sur plusieurs tableaux, le lecteur est complètement impliqué, et d’autres personnages qu’Audin prennent le devant de la scène et gagnent en importance. J’ai vraiment hâte de lire la suite pour voir comment la situation va évoluer, et si Audin, aidé de son jeune oracle Matthew, vont réussir à rééquilibrer leur monde.
Imaginez que le monde tel que vous le connaissez disparaisse cette nuit et que vous soyez l'un des élus chargés de le recréer en partie. Super challenge? Défi trop grand pour être relevé? Merveilleux moyen d'exprimer votre toute puissance?
Tel est le point de départ de ce roman dont je découvre l'auteur et l'esprit créatif.
L'histoire débute à New York en 2033 de notre ère ou plutôt de la cinquième circonvolution de l'Homme.
Julien est un architecte de talent qui a hérité de son père le talent de créer des immeubles inspirés et inspirants, de sa mère le goût pour les légendes et le merveilleux.
Lorsqu'on lui annonce qu'il est l'un des Cinq pères fondateurs choisis par le Créateur pour recréer entièrement une partie de l'humanité amenée à disparaître cette nuit même, il endosse sa mission sans arrogance mais avec autant de bonté que de clairvoyance.
Des règles lui sont édictées par le messager du tout puissant. Parmi elles, une règle fondamentale, le bien ne peut exister sans le mal.
Ce premier tome d'une série qui s'annonce passionnante pose les bases de cet univers à durée limitée 2333 ans. Il y a donc au départ quelques longueurs nécessaires pour présenter les peuples et leurs particularités, un embryon de gouvernement et d'idée directrice. Ceci dit, la plume de l'auteur est légère et permet de ne pas se perdre dans une longue énumération. Et si certaines descriptions d'ordre architecturale m'ont semblé un peu trop développées (n'oublions pas que le personnage principal est un architecte de vocation), d'autres laissent sans voix en imaginant la beauté des lieux décrits, entre endroits réels, posés comme des jalons du passé des autres humains et créations démiurges.
Histoire de faire un sort aux quelques bémols de cette chronique, j'ai ressenti une gêne face à une relecture qui gagnerait à être reprise. Ce n'est rien qui empêche la compréhension de l'histoire, mais la qualité du texte est un peu assombrie par ce détail qui, je l'espère, sera très rapidement corrigé.
Une fois signalés ces quelques nuances, revenons aux raisons pour lesquelles j'ai aimé ce livre.
Tout d'abord, l'originalité de son histoire. On est entre une fantasy et une distopie, à connotation religieuse. Et si au départ, on semble tout droit plonger en plein livre de la Genèse ou dans une tendance judéo-chrétienne, on perçoit rapidement des détours vers d'autres croyances qui enrichissent la réflexion. Mais on est loin de la croyance aveugle. Même les modèles peuvent faillir et les hommes évoluer malgré eux.
La magie est présente, mais elle ne peut pas se substituer aux valeurs de bonté et d'équilibre que tous doivent défendre. C'est donc aussi une fable humaniste où la mort, animale ou humaine, est traitée comme un événement marquant et non négligeable.
Mais dans la deuxième partie, l'intrigue se recentre sur Audin et ses compagnons. Ils sont en proie à une lutte qu'ils n'attendaient pas si précoce et qui pourrait remettre en cause tout l'équilibre dûment pensé de cette partie du monde.
Le récit se rapproche alors davantage de l'épopée fantastique avec ses créatures étranges, ses enchantements et ses sentiments forts, du sens absolu du sacrifice à la veule trahison. Tous les codes se retrouvent, mais ils sont mis en perspective dans toute l'aventure de cette évolution du monde.
Ce récit m'a également séduite parce que, quoi que destiné de prime abord à un public adolescent et jeune adulte, il ne se résume pas à une série d'aventure, mais ouvre aussi à des réflexions profondes, que l'on peut mener à tout âge. Le groupe prévaut-il sur l'individu? La loi doit-elle toujours être suivie ou peut-on l'enfreindre pour une juste cause? Influer le cours des choses pour éviter une catastrophe est-il une bénédiction ou une malédiction?
Que l'on se rassure, aucun devoir sur table n'attend le lecteur pour traiter de tel ou tel sujet, mais il est plus qu'agréable de voir sa conscience sollicitée et de pouvoir si on le souhaite, prendre un peu de hauteur.
Mais parce que cet opus est conçu comme le premier tome d'une série et que le monde est encore jeune, il s'achève sur une quête résolue, mais de nombreuses autres perspectives que j'ai hâte de découvrir dans la suite de ce récit.
La preuve, si besoin était, que l'auteur a su nous placer dans les conditions favorables à l'attente.
Je tiens remercier dès le début de ma chronique Librinova et Netgalley qui sont le plus souvent prompts à me proposer des lectures passionnantes. Et même si le début de ce nouveau roman a pu me faire peur, L’Éternel Recommencement s’est révélé être une nouvelle bonne surprise. Alors que le lecteur atterrit à New York en 2033 à travers le regard de Julien, architecte reconnu, son monde fait de réalisme et de normalité va brusquement se métamorphoser lorsque l’archange Gabriel vient à la rencontre de Julien. Ce dernier est promis à un destin incroyable, celui d’être l’un des Grands Architecte qui façonnera pour la sixième fois la vie d’un continent pendant deux millénaires. Envoyé trois cent ans avant la mort du Christ, Julien se renomme Audin et va entièrement embrasser sa nouvelle destinée en créant des fondations et des peuples sortis tout droit de son imagination.
Responsable du continent américain, il va le diviser en deux territoires, Pyrrénéa au Nord habité par les humains et Arago au Sud qui abrite les créatures fantastiques. Séparés par une barrière magique, les deux continents échangent en secret par l’intermédiaire des sorciers Barrel, les seuls ayant la possibilité de franchir le mur invisible. Les habitants des deux territoires ne se connaissent pas. Du moins, pas encore. Audin a été prévenu. Malgré les dix règles d’or dictées par Dieu lui-même auxquelles il ne doit pas déroger, le Grand Architecte peut mener la vie de Pyrennéa et d’Arago comme il l’entend. Et si aucun n’a encore goûté au mal et à la soif de sang et de meurtre, il sait que le fléau va irrémédiablement frapper les différents peuples. Les bourgeons de la guerre grandissent insidieusement jusqu’à ce que les différences amènent à la peur et à la haine.
Avec un flot de descriptions et de contextualisation géographique, Stéphane Nançoz pose parfaitement les bases de son univers de fantasy montrant perceptiblement la frontière entre le monde humain et le monde magique. Et même s’il est toujours plaisant de pouvoir facilement se repérer parmi les nombreux peuples et territoires, la première partie de ce roman se révèle rapidement trop descriptive. Les informations pleuvent les unes après les autres et il est facile de ressentir les prémices d’une overdose de détails. Le rythme n’en est que plus ralenti alors que l’intrigue se développe page après page. Les amitiés des uns et la méfiance des autres se ressentent rapidement alors que les personnages avancent de bon coeur vers de terribles dangers.
L’auteur nous ouvre les portes de son imagination débordante et nous fait faire un saut dans le temps de deux millénaires, ce qui ne peut qu’être intéressant particulièrement lorsque l’histoire s’attache à approfondir tant l’univers que les personnages. Heureusement, le dernier tiers est plus friand en bouleversements et en tension et montre bien ce dont Stéphan Nançoz est capable. Avec ce premier tome très introductif, l’écrivain nous offre un avant goût pour une suite qui promet d’être des plus intéressantes au sein de cet univers déjà vaste mais dont on a tout de même tout à apprendre.