Un jour j’ai décidé d’écrire deux livres de front. Quelle idée m’est donc passée par la tête ? Ma charge de travail sera écrasante, vu que j’ai une thèse en Sciences humaines et sociales à finaliser. À 48 ans, il est grand temps ! Tout m’est bon pour peaufiner : je m’immerge dans le milieu de la « Sécurité »,  par exemple. Mais alors que je vais mettre un point final à des années de recherche, patatras ! Un Agent de protection de la Présidence déroge à l’éthique et je dois ajouter un volet à ma thèse. Il a pour titre : « Dites-le avec des nymphéas en fleurs ». Moi qui hais la violence, je vais me délecter en démêlant cet écheveau. Mais il a pourtant fallu que je la fréquente, cette violence, quand Charles a été enlevé contre rançon ! Que je lui fasse des concessions, si je voulais retrouver mon ami en un seul morceau ! Le combat incessant de ce chercheur réputé lui avait valu, « in fine », la haine concrète des lobbies. Homme de thèse, je suis devenu taiseux et teigneux... Obligé de découvrir et d’appliquer l’aspect martial du Taî Chi Chuan, que je pratique depuis 15 ans, en ignorant quelle arme je possédais ! Obligé d’enquêter et de mener des interrogatoires musclés ! Tout ça pour me défendre et sauver mon ami d’une  attaque « lobbio-mafieuse » annoncée !  De plus, sûrement dus a mon nouveau mode de vie, les cauchemars m’assaillent et j’ai souvent du mal à séparer rêves de réalité. Sale ambiance pour performer !