L'enfer en 11 lettres
par Jean-Marie Roth
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Date de parution 23 nov. 2017 | Archivage 11 janv. 2019
Butterfly éditions | Thriller
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Résumé
Lorsque la police arriva sur les lieux, le drame fut déjà consommé... Ex-mannequin vedette, d'une ineffable beauté, Mona vit avec sa fille, Sarah, dans une magnifique villa sur les hauteurs d'Annecy. Incarné par Roman, chirurgien de la clinique de la ville, un travail, l'amour... le bonheur se présente rapidement dans la vie de la jeune femme. Une inéluctable descente aux enfers, également. L'enquête provoquée par quelque drame, menée par un lieutenant totalement hors norme, dévoilera bien des secrets, mais c'est en vase clos, entre les trois protagonistes, que se jouera le pire. Le pire et l'indicible, pour un dénouement des plus stupéfiant, redoutable et implacable.
Lorsque la police arriva sur les lieux, le drame fut déjà consommé... Ex-mannequin vedette, d'une ineffable beauté, Mona vit avec sa fille, Sarah, dans une magnifique villa sur les hauteurs...
Formats disponibles
FORMAT | Ebook |
ISBN | 9782376520535 |
PRIX | 5,99 € (EUR) |
Chroniques partagées sur la page du titre
Je remercie NetGalley et les éditions Butterfly de m'avoir permis de lire ce thriller que j'ai beaucoup aimé.
Ce thriller se passe en France dans la belle région d'Annecy.
L'auteur a écrit cette histoire intelligemment,il a su donner un bon ton et dialogues à ses protagonistes.
Un jour Mona la belle mannequin et rattrapée par son passé.
Sa fille Sarah va se mettre en quette d'un travail d’anesthésiste dans une grande clinique ou elle rencontre le beau chirurgien le docteur Roman Damoy pour un entretien d'embauche.
Elle ale poste, et l'histoire va commencer.Il va y avoir, amour,reproche,trahison,vengeance
Ils vont se battre surtout Mona pour sa fille mais elle va payer un lourd tribu.
J'ai beaucoup aimer ce thriller et je me suis attaché a Sarah fille de Mona la belle mannequin car elle était très malheureuse par la trahison de sa mère et son père qui n ont pas su la comprendre.
Elle a aussi été trahi par l homme qu'elle aime .
Vraiment Sarah a donné de tout son être pour avoir enfin la paix dans la mort.
Le commissariat d’Annecy est appelé pour secourir Mona Garner qui accuse nommément Roman Dormoy de vouloir la tuer. Quand la police arrive sur les lieux, un cadavre git dans le fauteuil.
On remonte le temps : Les années ont préservé la plastique magnifique de Mona Garner ex-mannequin renommée, reconvertie en présentatrice TV sur une chaine câblée. Son panache et ses formes attirent encore le regard des hommes ; d’ailleurs son puissant pouvoir de séduction a déjà causé son divorce avec Lucien, son mari trop jaloux. Aujourd’hui, elle vit hors des mondanités, et en toute complicité avec sa fille Sarah 27 ans dans sa villa à Crêt de Châtillon, sur les hauteurs d’Annecy.
De son côté, Sarah, aussi belle que sa mère mais aguerrie du monde surfait du mannequinat aspire à en finir avec son célibat. Comme la jeune femme veut construire sa propre carrière d’infirmière, elle postule à l’Hopital des Alpages. L’entretien a lieu avec Roman Dormoy, beau chirurgien, émérite reconnu par ses pairs et admirés par ses patients. Un coup de foudre entre lui et l’infirmière ouvre un nouvel avenir professionnel et sentimental à Sarah. Elle travaillera alors comme infirmière anesthésiste aux côtés du Roman. Et très vite, le séduisant séducteur s’incorpore dans la complicité du cocon familial malgré le trouble de Mona, trouble dissimulé par amour filial.
Sarah pourrait s’épanouir dans son travail autant que dans le lit de son amant sans une faute grave commise lors de l’opération d’un patient : il a frôlé la mort à cause d’un mauvais dosage imputé à l’infirmière. Quand la police l’inquiète sur cette tentative d’homicide, Sarah se retrouve hospitalisée suite à un malaise. A son chevet, son amant lui apprend qu’elle est enceinte. Ce n’est que l’embryon d’une descente aux enfers pour elle.
MON AVIS
J’adresse tous mes remerciements au site Netgalley et aux éditions BUTTERFLY pour ce Service de Presse.
Vivement recommandé aux amateur de thriller psychologiques. Je déconseille d’ailleurs cette lecture aux âmes sensibles friandes de happy-end mièvres. Cette pseudo-romance du début surpasse l’entendement. Ici le final vous paralysera d’effroi.
Les 153 pages ne produisent pas un roman épais et pourtant ! Elles suffisent pour constituer un ouvrage abouti pour procurer moults émotions. La deuxième partie vaut le double de pages lues compte tenu de la tension provoquée pour le lecteur oppressé spectateur de tant de violences psychologiques, voire physiques. On ferme le livre avec un goût amer, une sensation bizarre de frustration oppressante, et presque d’injustice. Ma « note » oscille entre 3 et 4 étoiles : les nombreuses descriptions physiques des personnages (même de haute qualité) m’ont lassée, même si le démarrage poussif était nécessaire à l’intrigue en crescendo.
UN SEMBLANT DE ROMAN-CE
L’appel au secours de Mona dès le premier chapitre blase un peu le lecteur en dévoilant déjà victimes et criminel. Détail, me direz-vous, car le machiavélisme utilisé et la motivation attiseront d’autant plus sa curiosité sur l’issue finale.
L’auteur embobine le lecteur avec son prodige : Roman nous captive, on devine sa malveillance, on guette sa perfidie, et laisse impuissant et effaré devant l’ampleur des dégâts. Les ravages connus dès le début émoussent la légèreté et la superficialité suggérées par l’éblouissante plastique de Sarah et Mona. Les allusions répétitives des premières pages sur le portrait des protagonistes, me chagrinaient. Les portraits de ces éphèbes, Mona, Sarah, et Roman, se répètent trop et je regrette cette lourde insistance. Néanmoins, loin d’être des clichés littéraires, le vocabulaire riche, efficace et dynamique des descriptions sauve le tout.
Heureusement la seconde partie survient à point pour donner un coup d’accélérateur à l’histoire. Et quelle histoire ! A partir de la seconde moitié, la tension est si palpable qu’on ne lâche plus le livre.
RELATION MERE – FILLE
Sarah, notre héroïne, sans estomper sa splendeur passe pour une femme terne à côté de sa mère Mona. L’idée d’une probable rivalité sous-jacente basée sur la beauté est balayée par une complicité mère-fille. Le charisme de Mona dépasse celui de sa fille, moins séductrice et plus profonde. Facile de comprendre la volonté de Sarah de se réaliser par elle-même dans son métier, une profession altruiste ; elle ne joue pas sur le même terrain que sa mère, plus nombriliste.
On le voit, Mona apprécie les projecteurs braqués sur elle. Le sacrifice d’une vie plus retirée dans leur villa avec Sarah, atteste de son amour pour Sarah. Dans la logique de l’histoire familiale, cette relation se scelle de manière fusionnelle. Et quand leur complicité encombre Roman dans ses projets, il parviendra à renverser la situation à son avantage.
UNE « BELLE » PSYCHOLOGIE
Le personnage de Roman fait froid dans le dos. Son esprit calculateur est hors norme. Il injecte sa dose létale à coup de manipulations psychologiques en instaurant une haine entre ses victimes, communiquée au lecteur saisi de compassion. Les humains sont ses outils, dénué d’apathie, il utilise Sarah pour atteindre sa véritable cible. Intelligente, elle remarque sans comprendre ses « chaud-froid » malsains mais en vain, le piège est tendu…
Naissent alors chez le lecteur une multitude de sentiments et de ressentiments dans le piège psychologique que Roman a tissé. La logique de son procédé bien étudié devient implacable. Marionnettiste, il tire les ficelles pour obtenir les réactions souhaitées des uns et des autres qui interagiront malgré eux.
BIEN MAL ACQUIS…
La bonté et la générosité des autres personnages réchauffe le cœur du lecteur. L’humanité du commandant responsable de l’enquête nous rassure. C’est trop tard quand il a tout compris.
Je vais résumer sa philosophie du policier à son collègue avec cette phrase de Sénèque :
" Nul châtiment n’est pire que le remords. "
153 pages oppressantes inoubliables pour le lecteur.