Celestar - Tome 1

La couverture – sublime – ainsi la quatrième de couverture – courte et énigmatique – ont éveillé mon intérêt.
Du reste, cette description ne nous en apprend pas plus que le prologue. Le mystère reste donc entier et l’intérêt du lecteur happé dès les premières pages.
Autant vous dire que toute la première partie, F/34 est bien seule et échafaude de multiples théories. Ce qui nous donne des pistes (vraies, fausses ? telle est la question).
Ce début où le sujet est seule pourrait être ennuyeux. Très narratif, peu de dialogues. Mais non, l’autrice nous fait participer (et même compter sur nos doigts, si, si!).
J’ai beaucoup aimé les flash-back sous forme de rêves pour nous donner des pistes. Que s’est-il passé avant la pièce blanche ?
Sans compter que les actions ne manquent pas. Très franchement, à ce stade, moi, je serais morte. Non parce que autant vous le dire tout de suite, Jeliza-Rose fait partie de ces auteurs qui n’épargnent aucune souffrance à leurs personnages. Et nous, on s’attache, on frissonne, on subit.

Malgré tout, j’ai apprécié quand de nouveaux personnages arrivent dans l’histoire. Ils apportent encore plus de questions, changent les perspectives. On ne sait plus qui croire, qui est bon, qui est méchant, qui est entre les deux. Bref, des personnages complexes.
Ah oui, préparez-vous, entre les personnages non épargnés et les rebondissements, il faut s’accrocher !
De plus, les chapitres sont courts et appellent le suivant. Difficile d’y résister. Ils sont courts donc encore un, puis un, puis… je ne vous fais pas un dessin.

Je ne peux malheureusement pas vous en dire beaucoup plus pour ne pas gâcher la découverte de ce roman bien ficelé, juste que j’ai terminé ce livre avec une seule envie : savoir la suite !

Je remercie NetGalley et HLAB pour ce partenariat.

En plus d'une couverture aussi intrigante que le résumé de ce premier tome, la quatrième de couverture ne va nous offrir que très peu d'informations quant au contenu de ce livre.

Un sujet d'expérience, F/34, de l'amnésie et une salle ou se trouve un compte à rebours ... mais qu'est-ce que cela veut bien dire ?

Et bien, tout un tas de choses et une montagne de questions !

Le lecteur sera plongé dès les premières pages auprès de cette jeune femme, le sujet F/34, qui s'éveillera totalement amnésique dans une pièce circulaire et entièrement blanche, seul ce mystérieux cadran indiquant le nombre 90 est présent.

L'auteur nous offre une immersion totale avec la protagoniste par le biais de son amnésie, nous n'en savons jamais plus qu'elle jusqu'à ce que sa mémoire ne lui dévoile, par le sommeil, quelques bribes de son passé. Plus elle en apprendra sur ce qui lui est arrivée, plus ses doutes et ses questions seront nombreux. Rien n'est véritablement clair pour le moment, tout reste flou et les indices sur sa présence en ces lieux se comptent sur les doigts d'une main.

J'ai beaucoup appréciée cette façon qu'a le lecteur de suivre et découvrir l'aventure de la jeune femme au même rythme qu'elle, les mêmes indices, les mêmes interrogations, et ce terrible compte à rebours qui finira par s'enclencher. Mais que compte t-il au juste ?

F/34 sera soumise au fil du temps, semble t-il, a différentes épreuves qui s'avéreront parfois être terrifiantes et dangereuses. Mais pourquoi ?!

En fait, la seule et grande question que nous pourrons nous poser en commençant à lire ce roman est :"Pourquoi ?" . Bien entendu, cela se rajoutera à : "Qui est F/34 ? Où se trouve t-elle ? Est-elle seule ? Que signifient ses épreuves ? Dans quel but ?"

Comment ne pas perdre la tête face à une telle situation ? La folie n'est pas très loin, guettant la moindre faiblesse de notre protagoniste pour lui sauter sur les épaules et susurrer à ses oreilles.

Toutes questions méritent une réponse, mais dans le cas de Celestar, elles seront délivrées avec une minutie et un timing prédéfinis !

Progressivement, l'auteure ôtera le voile de mystère qui plane autour de cette salle blanche, de la présence de la jeune femme à l'intérieur, du but de toutes ses épreuves qui ne cesseront de devenir de plus en plus redoutables.

Ce premier tome est aussi redoutable qu'addictif, car une fois plongé à l'intérieur de ce monde étrange, le lecteur n'aura de cesse de se poser de multiples questions et d'en exiger les réponses !

Une aventure passionnante et sans temps mort !

Pour commencer, la superbe couverture de ce roman est à la hauteur de l'histoire. Je n'ai pas pu décrocher jusqu'à la fin, tant j'étais prise par l'univers créé par l'auteure.
J'ai été vraiment épatée par la qualité du récit, l'imagination foisonnante de Jéliza-Rose Buzor, la qualité de ses descriptions et de son univers de science-fiction, féerique parfois, qui m'a permis de m'immerger dans le récit et de le visualiser dans mon esprit. Tout est précis, détaillé sans lourdeurs, c'est tout ce que je demandais à cette histoire qui avait attiré mon attention et qui ne m'a pas déçue.

Au début du roman, on se retrouve dans une pièce blanche et quasi vide où F/34, une belle jeune femme brune aux yeux verts, se réveille en s'extirpant d'une drôle de capsule. Elle connaît son prénom, Bellara, mais elle n'a aucun souvenir de son passé, ni de ce qu'elle fait dans cet endroit qui ressemble à une prison. Elle ne peut compter, pour se repérer, que sur un nombre sur le mur qui va se mettre à décroître, un compte à rebours qui va rythmer les épreuves terribles envoyées par la salle et auxquelles elle va devoir survivre...

L'intrigue est vraiment prenante, on se prend au jeu dès la première page et ça, j'adore. Pas de perte de temps inutile, on entre dans le vif du sujet et comme le sujet F/34, on se demande ce qui peut bien se passer, où l'on est, et ce qui se cache derrière tout ça, même si on a une petite idée des choses.
L'histoire se déroule au rythme des réminiscences de Bell et des alternances entre divers personnages qui vont apparaître peu à peu.
Pas une seule fois je me suis ennuyée, bien au contraire, en suivant ce jeu de piste futuriste que j'aurais tendance à classer en dystopie.

Les personnages sont eux aussi vraiment intéressants, charismatiques pour certains, terrifiants pour d'autres. La frontière entre le bien et le mal est sans cesse mise à mal et l'on se demande ce que l'on aurait fait à la place de l'héroïne.
L'intrigue est complexe sans en avoir l'air, avec un côté psychologique très fort. Les retournements de situation sont nombreux, on n'a pas le temps de s'ennuyer, ni de souffler, tout comme nos héros, et pour nous aussi le chrono tourne, nous laissant à bout de souffle à la fin du roman.

Vivement la suite car je meurs d'envie de la découvrir !

Cocomilady

Une jeune fille se réveille dans une pièce étrange. Elle essaie de comprendre où elle est, pourquoi elle est là et comment la pièce fonctionne. Et bien sûr, ce qu’est ce chiffre 90, en évidence dans la pièce. Le lecteur en sait un tout petit peu plus grâce aux titres de chapitres : F/34 est en phase d’adaptation.
Soumise à des épreuves dangereuses, F/34 les surmonte, tout se posant les mêmes questions que le lecteur. Elle ignore jusqu’à sa propre identité. Grâce à des flashs de son ancienne vie, elle se souvient de son prénom, Bellara, d’une terre en proie à des combats meurtriers, mais elle n’a aucun souvenir de ce qui l’a conduite dans cette pièce. L’occupant de la pièce voisine, Eiden avec qui elle est parvenue à communiquer ne peut lui en dire plus.
Et pendant ce temps, le compteur qui affichait 90 au début de l’histoire, diminue peu à peu. Alors qu’il est passé à 60, une voix lui annonce qu’elle a terminé sa phase d’adaptation et qu’elle va passer à la phase d’apprentissage. La voix ne répond pas à toutes les questions se pose F/34 (et c’est aussi frustrant pour le lecteur). Mais elle lui apprend qu’Eiden a été transféré dans un autre secteur et qu’elle ne le reverra pas.
A partir de là, le lecteur a plus d’informations, bien qu’elles soient distillées au compte-goutte. De nouveaux personnages apparaissent et l’histoire ne cesse de nous surprendre.
Vaisseau lancé dans l’espace, intelligence artificielle, survie de l’espèce humaine, si vous aimez, Célastar est un excellent livre de science-fiction, prenant et divertissant.
On attend le tome 2 avec impatience

Aujourd'hui, retour à un de mes domaines de prédilection, la Science Fiction avec une très jolie découverte parue chez HLAB.
Ce roman suit le parcours de F24, une jeune femme qui se réveille, sans mémoire, sans repère, dans une pièce neutre et en apparence totalement vide, avec pour seul repère un nombre inscrit. 90. 90 comme un décompte pour une nouvelle vie, pour une nouvelle mission.
Celestar, c'est à la fois le nom d'un programme, et d'un vaisseau qui poursuivent le même but: transférer ce qui reste de l'humanité dans un autre univers. Plus sûr? Pas forcément?
Plus accueillant? Il faut l'espérer, car la terre n'est plus. L'humanité elle même a disparu, à l'exception des volontaires du projet Celestar, des jeunes hommes et des jeunes femmes qui ont décidé de donner une nouvelle chance à la vie.
Et si Celestar était une nouvelle chance de créer une humanité parfaite?
Et si celle-ci s'appuyait sur l'utilité de chacun dans le groupe?
Et si celle-ci avait la possibilité de tout recommencer? Créer son régime politique, ses relations, son univers.
Et si, pour assurer la pérennité de ce projet, on confiait à trois Intelligences Artificielles le soin de veiller à ce que rien ne dérape, de guider chaque sujet et de préparer l'implantation dans la zone prédestinée?
Un projet parfait?
En apparence sans doute. Mais, tout le monde le sait, l'enfer est pavé de bonnes intentions, et la création du monde, sinon parfait, du moins apte à assurer la survie, fait ressortir le meilleur et le pire des instincts humains.
Dans cette société sans adulte, où tous les sujets sont jeunes, les IA, une féminine, une masculine et une neutre, servent de référents.
De par leur nature, ils sont dénués de toutes les passions humaines, ce qui les laisse à distance. Mais voilà qu'I.D.R.I.S, l'I.A féminine, se prend d'un étrange intérêt pour F24, cette jeune femme aux capacités exceptionnelles.
Sa résilience et sa capacité à s'adapter à tout en font un véritable atout pour la mission. Mais c'est surtout la puissance de ses sentiments qui perturbe la routine de l'IA.
Car de sa vie sur terre, Bellara (le vrai prénom de F24) garde des souvenirs aigus. Elle se rappelle du déséquilibre de l'humanité. Elle se rappelle surtout de ses sentiments pour un jeune terrien du nom d'Eidern.
Et si ce lien qui perdure malgré tout était tout à la fois une force des humains et une faiblesse pour la mission?
Qu'en faire? Le détruire pour influencer la pensée des sujets ou l'utiliser pour assurer un équilibre.
Plus que le récit des phases d'initiation et de sociabilisation que contient ce tome 1, il y a une belle réflexion sur les interactions humaines dans le groupe qui peut soit donner foi en l'humanité, soit au contraire laisser craindre le pire. Une humanité naissante oeuvrerait-elle ensemble ou plongerait-elle dans le chaos du plus fort?
Et puis il y a ces IA, à la fois si froides et qui deviennent si "différentes". J'ai beaucoup aimé l'évolution d'I.D.R.I.S et de son homologue neutre A.U.B.E.
L'auteur leur a donné une dimension à la fois aseptisée et en même temps un parcours si atypique qu'ils m'ont à maintes reprises touchée.
De la même manière, j'ai aimé la forme de poésie qui émane de ce récit. Au milieu de la survie, des épreuves, des doutes et des trahisons, il y a des moments de grâce qui offrent une pause bienvenue et font de ce roman plus qu'un simple récit pour adolescents.
Au final, j'ai beaucoup apprécié ce récit bien mené et maîtrisé dont j'espère découvrir bientôt la suite.

« célestar » est bon roman de science-fiction pour adolescent et jeune adulte.
La couverture de ce livre m'a attirée et le résumé m'a intrigué. L'écriture est simple et fluide, l'intrigue est prenante. Cette aventure traite d'intelligence artificielle, voyage dans l'espace, de la survie de l'humanité, de manipulation…
Ce roman est rempli de mystères et de bonnes idées, et malgré quelques maladresses, je lirai la suite avec plaisir.

Je tiens tout d’abord à remercier HLab et NetGalley France pour l’envoi de ce roman. Je dois dire que j’ai mis plusieurs mois avant de me lancer dans cette lecture … Trop de livres je ne sais pas et du coup voilà je me suis lancée il y a quelques jours et je l’ai dévoré ! Il m’a rappelé un peu le roman Labyrinthe dans le concept où là notre héroïne Bellara se réveille, non pas dans une grande étendue faisant partie d’un labyrinthe mais dans une pièce totalement fermée avec un compte à rebours qui commence à 90 qui s’affiche. Au début, elle ne se souviens de rien, ni son nom, ni son passé et elle se demande clairement ce qu’elle fait là. Elle commence au fur et à mesure d’avoir des souvenirs qui reviennent en mémoire lors de ses rêves et elle doit participer contre sa volonté à des étapes qui reviennent plusieurs fois régulièrement. Elle doit réussir à s’en sortir et elle se demande le but de ces “attaques” ou sortes de test. Au bout d’un moment, elle se rend compte qu’elle n’est pas seule et commence à communiquer avec une personne dans la salle à côté d’elle. Puis, elle a une IA qui commence à communiquer avec elle. Tout se met en branle, une deuxième étape arrive et elle doit apprendre à s’en sortir en combattant ou en connaissant les fruits mangeables ou non. Mais quel est le but de tout cela ? Difficile d’en parler sans révéler toute l’histoire et ça serait gâcher votre lecture ! J’ai adoré justement ce petit côté mystérieux et les révélations faites au fur et à mesure de notre lecture. Celestar est un projet très intérressant. J’ai trouvé le roman vraiment bien écrit et l’histoire très aboutie. On est penché sur notre roman parce qu’on veut savoir comment ce dernier va tourner. On ne sait pas trop qui sont les gentils ou les méchants des fois. Le suspens est à son comble dans la dernière partie du roman !

En résumé, Celestar est un très bon roman de science fiction Young Adult. Non sans rappelé quelques romans que l’on a aimé du même genre, l’autrice a réussi à créer une excellente histoire dans laquelle on est plongé. On veut tellement comprend quel est le but de tout cela mais aussi si elle va réussir à s’en sortir. J’aime beaucoup les prises de positions des IA et ce côté alliance. Par contre, j’ai bien hâte de lire la suite parce que couper le roman comme cela c’est une torture !