La Vie derrière soi

La vie derrière soi de Kerry Lonsdale ! C’est la suite du livre la vie dont nous rêvions.
N’ayant pas lu le premier livre, j’avoue que j’ai eu du mal à me mettre dedans. J’ai trouvé que ce n’est pas toujours compréhensif, avec beaucoup de personnages. L’idéal avant de lire ce livre je pense c’est de commencer par le début.
Dommage, car les critiques étaient bonnes

Ce roman est la suite de « La vie dont nous rêvions » que je n’ai pas lu auparavant. Cela n’a absolument pas gêné ma lecture, au contraire, je pense lire bientôt le premier tome afin de renouer avec les personnages et d’en savoir plus sur le passé de James.
J’ai trouvé ce roman bien écrit. Tout est fluide, la lecture est donc facilitée et agréable. Les thèmes abordés sont multiples, l’amour, la famille, la quête d’identité ... et c’est ce qui le rend vraiment intéressant car on découvre James/Carlos sous différentes facettes avec à chaque chapitre un changement de point de vue.
J’ai vraiment apprécié le fait de naviguer entre les souvenirs de James en tant que Carlos et sa confusion du « moment présent ». La réflexion de l’auteur au sujet du « moi » et de la confiance qu’on peut accorder à cette entité qu’on ne connaît, finalement, jamais vraiment m’a poussée dans mes retranchements.
Bien que l’histoire d’amour soit bien amenée et plaisante, j’ai vraiment eu un gros coup de cœur pour la relation de James avec Julian, son fils adoptif, qui ne comprend pas l’étrange comportement de ce père qui ne se souvient pas de lui, et pense qu’il va l’abandonner. Les passages traitant de leur relation sont ceux qui m’ont le plus touchée.
En résumé c’est une lecture sympathique, ni trop légère ni trop prise de tête qui m’a séduite !

En commençant ce roman, j’ignorais qu’il était la suite de « La vie dont nous rêvions » que je n’ai pas lu. Heureusement, la quatrième de couverture situe le personnage principal James, devenu Carlos. Un matin, il se réveille et tous ses repères sont envolées, plus rien ne lui « parle », il ne comprend pas où il est, ce qu’il fait. Car en retrouvant son ancien « moi », il a perdu le nouveau qu’il était devenu pendant six ans et demi. Pas facile pour lui, ni pour ceux qui l’entourent… D’autant plus que son frère Phli, va sortir de prison et sera certainement à ses trousses car James a été témoin autrefois de quelque chose….

C’est par un incessant va et vient passé présent/ Carlos James que l’intrigue se déroule. C’est parfois un peu difficile à suivre (à mon avis parce que je n’avais pas lu le premier titre de cette trilogie) parce que dans les deux « époques » des personnages différents apparaissent, d’autres sont les mêmes sans vraiment être pareils… Et au milieu, il y a ces deux enfants qui ne reconnaissent pas leur papa, qui voudraient que tout soit normal… Ils ont peur, ils sont mal, ils m’ont fait de la peine…

J’ai trouvé que cette histoire abordait des thèmes divers : le deuil, la perte d’identité, la construction de la vie, les relations familiales, le renoncement, l’équilibre amoureux, etc. C’est survolé mais ça reste présent, en fil conducteur. Je regrette de ne pas avoir lu le titre précédent car je

La suite de La vie dont nous rêvions.

Pour qui : Pour celles et ceux qui ont déjà lu le premier opus.

Mon avis : Point important : si vous n’avez pas lu le premier tome, vous allez être complètement perdus. Je l’ai lu il y a un bon moment (un an et demi…), j’avais oublié une partie de l’intrigue, et être replongé directement dans l’action, avec les personnages comme si on se souvenait parfaitement d’eux, c’est un peu déstabilisant. Une fois rentré davantage dans l’intrigue, on finit par retrouver un peu le fil, mais ce n’est pas évident.

On suit donc la vie de James/Carlos, celui qu’il était avant son accident, celui qu’il est devenu après. L’homme qui devait se marier avec Aimée, celui qui a eu deux enfants, est veuf et est amoureux de sa belle-soeur. Et quand ces deux facettes d’un même homme se percutent, c’est le chambardement dans sa tête. Le point de vue de celui qui a oublié son passé est bien construit. Le personnage de Natalya, tiraillée entre l’homme qu’elle aime et celui qu’elle retrouve en face d’elle et qui a oublié leur histoire commune, vaut le détour.

Les enfants de Carlos, qui redécouvrent leur père, sont touchants, bien qu’un peu trop « adultes » dans leur réflexion à mon sens.

Quant à la trame policière, elle m’a moins convaincue. C’est assez tordu, entre la mère, les frères, les histoires de gang, etc. C’est très cousu de fil blanc, et ça laisse un goût d’inachevé.

En bref : Une lecture en demi-teinte, qui n’a pas su me toucher.