Long Island Story
par Rick Gekoski
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Date de parution 9 janv. 2020 | Archivage 5 févr. 2020
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Résumé
Dans la lignée de Brooklyn de Colm Tóibín et de La Fenêtre panoramique de Richard Yates, la chronique subtile et nostalgique d’un couple en pleine crise, sur fond de persécution maccarthyste. Rick Gekoski livre un roman d’une maîtrise impressionnante, flirtant avec l’autofiction, une œuvre aussi douce-amère que lumineuse.
En cet été caniculaire 1953, les Grossman déménagent, préférant quitter l’agitation politique de Washington pour une tranquille vie de banlieue à Long Island.
L’occasion pour eux de s’éloigner de la paranoïa anticommuniste, de regarder enfin grandir les enfants, de se retrouver.
Mais cet été qui n’en finit plus de languir va révéler de profondes failles. L’ennui s’installe et, avec lui, les non-dits, les infidélités, les frustrations. Quoi ? Est-ce là tout ce que la vie a à leur offrir ? Pourquoi le couple est-il venu se terrer ici ? Que partagent-ils encore qui vaille la peine de se battre ?
Rick Gekoski est un écrivain, un marchand de livres rares et un universitaire. Il a écrit plusieurs textes de non-fiction dont notamment Staying Up, Tolkien Gown, Outside of a Dog et Lost, Stolen or Shredded. Son premier roman, Darke, a été publié en 2017 quand Gekoski avait 72 ans, et a été sélectionné pour le Author’s Club Best First Novel Award.
Dans la lignée de Brooklyn de Colm Tóibín et de La Fenêtre panoramique de Richard Yates, la chronique subtile et nostalgique d’un couple en pleine crise, sur fond de persécution maccarthyste. Rick...
Ils recommandent !
« L’exemple ultime d’un romancier-né, et doué. » Colm Tóibìn
« Un portrait très vif des sensations de malaise et de claustrophobie qui régissent la vie de famille… Un livre passionnant. » The Times
« Quiconque se souvient du maccarthysme, de la chasse aux sorcières et de toutes ses répercussions sur le peuple américain ne saurait refermer ce livre. » Library Journal
« L’exemple ultime d’un romancier-né, et doué. » Colm Tóibìn
« Un portrait très vif des sensations de malaise et de claustrophobie qui régissent la vie de famille… Un livre...
Formats disponibles
FORMAT | Grand Format |
ISBN | 9782714481238 |
PRIX | 21,00 € (EUR) |
Vos liens
Chroniques partagées sur la page du titre
J’aime les histoires mettant en avant des couples face à des épreuves, des hésitations, des concessions. C’est donc essentiellement l’histoire qui m’a plue dans ce livre et la mise en valeur de ce couple coriace, qui cherche à se retrouver et autour duquel gravitent leurs deux enfants aux remarques pertinentes, un grand-père dealer de mode astucieux mais prompt à s’attirer des ennuis avec les mauvaises personnes et une grand-mère qui a souvent son mot à dire.
Ben et Addie se sont rencontrés à la fin des années 1930. Ben est avocat pour le gouvernement en 1953 mais dans un contexte de chasse au sorcières, soupçonné de communisme, il doit démissionner. Le couple et leur deux enfants doivent quitter Washington mais pour s’installer où ? la est le premier désaccord. Pour prendre le temps des décisions, Ben reste à Washington. Addie chez ses parents avec leur deux enfants à Long Island. Une fois seul, Ben repense à ses envies de devenir écrivain qu’il a abandonné,.Addie, éloignée et ayant des doutes sur Ben repense à ses premiers amours.
J’ai également été captivée par l’atmosphère langoureux offert par ce couple dont on ne doute pas de l’amour qu’ils se portent mais qui se remet en question. Mais ce n’est pas un huis clos, le fond historique a son rôle, le maccarthysme (ou plutôt l’anti maccarthysme dans cette famille), la lutte contre la ségrégation.
Une belle découverte pour ma part.
Long Island Story, roman aux accents autobiographiques – comme nous l’indique Rick Gekoski, son auteur, à la fin – nous présente, dans toute sa moiteur étouffante, autant occasionnée par la saison même où se produisent les principaux évènements, l’été, que par les évènements eux-mêmes, un déménagement forcé de Washington à Long Island, la famille Grossmann. Ben, le père, qui travaille à Washington, de même que la mère, Addie, semblent comme entraînés par une crise personnelle qui va avoir une incidence sur le reste de la famille, leurs deux enfants, Jake et Becca, bien sûr en première ligne. De ces crises existentielles, qui sont plutôt bien retranscrites par l’auteur, surtout concernant Addie, découlera donc, en toute logique, une crise familiale encore exacerbée par la situation professionnelle des deux, entre leurs désirs et la réalité de celle-ci.
Alors certes, l’on peut reprocher au roman qu’il ne s’y passe pas grand chose, mais l’on sent qu’ici, le but de Rick Gekoski n’est pas de raconter une histoire en soi, avec moult actions, péripéties…, mais de décrire le plus précisément possible les mécanismes de déliquescence d’une famille, plus encore d’un couple, en partant de l’origine de celle-ci – d’où les nombreux flashbacks relativement éclairants à ce sujet -, pour en arriver à son dénouement prévisible. Et certes, l’on peut aussi considérer que le roman est bien peu original, mais je me suis quand même laissé rapidement prendre dans les filets de cette famille en crise. Sûrement parce que j’ai trouvé chaque membre, en raison de ses qualités comme de ses défauts, profondément humain, plausible, et donc attachant.
Par contre, j’avoue avoir été déçue par le peu d’éléments évoqués renvoyant au maccarthysme, alors que la quatrième de couverture laissait sous-entendre que l’histoire de la famille Grossmann était davantage liée à cette période trouble de l’Histoire américaine. J’ai eu l’impression d’une évocation historique prétexte qui n’avait aucune incidence sur le déroulement des évènements, bien que l’on nous indique le contraire.
Une lecture que j’ai donc appréciée, même si j’aurais aimé que le contexte historique américain des années 1950 soit davantage mis en avant pour encore plus de profondeur.
Je remercie les éditions Belfond et NetGalley de m’avoir permis de découvrir ce roman.