Ecorces

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Date de parution 9 janv. 2020 | Archivage 29 janv. 2020
Belfond | Pointillés

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Résumé

« – Je n’ai pas eu d’enfance au village, Baya.

– Tu verras que si ! »

Nour, 23 ans, étudiant en mathématiques, vit avec son arrière-grand-mère, Baya, sa grand-mère, Fatima, et sa mère, Meriem, dans un minuscule appartement d’Alger. Baya, 95 ans, née pendant la colonisation, est une femme courage qui a bravé les interdits et les mœurs de son temps. Jour après jour, elle transmet la mémoire de la famille à Nour. Élevé dans ce gynécée étouffant, celui-ci s’ouvre au monde et à l’amour, qu’il trouve en Mouna, jeune femme à l’« inquiétante étrangeté ». Pourquoi le trouble-t-elle autant ? Est-elle celle qu’elle prétend être ? À son insu, Nour va se retrouver au cœur d’une incroyable vengeance familiale reposant sur des secrets que Baya avait bien gardés.

Dans ce premier roman qui déjoue les codes de la saga familiale avec ampleur et modernité, Hajar Bali entrecroise les destins de ses personnages et les moments clés de l’histoire de l’Algérie du xxe siècle, explorant avec force et délicatesse la question de l’indicible. Ou comment rendre compte de l’humain, de sa complexité, de ses paradoxes, au-delà du langage et de ses axiomes, dans ce qui ne peut être nommé.


Née en 1961, Hajar Bali vit à Alger, où elle a enseigné les mathématiques à l’université des sciences Bab Ezzouar. Dramaturge, elle est l’auteure de Rêve et vol d’oiseau, un recueil de pièces de théâtre (Barzakh, 2009), et de Trop tard, un recueil de nouvelles (Barzakh, 2014).

« – Je n’ai pas eu d’enfance au village, Baya.

– Tu verras que si ! »

Nour, 23 ans, étudiant en mathématiques, vit avec son arrière-grand-mère, Baya, sa grand-mère, Fatima, et sa mère, Meriem...


Ils recommandent !

À propos de Trop tard :

« C’est une vraie belle découverte que l’écriture d'Hajar Bali. Poétique, intime, onirique et souvent drôle. » Le Matricule des anges

« Ce qui fait la puissance de ces nouvelles apparemment réalistes, c’est précisément la manière dont le fantastique s’introduit par d’infimes pas de fourmi dans le quotidien, laissant à penser que le mystère surgit au cœur d’une intimité sans surprise. Et ce charme-là n’est pas le moindre des histoires d’Hajar Bali. » La Cause littéraire

À propos de Trop tard :

« C’est une vraie belle découverte que l’écriture d'Hajar Bali. Poétique, intime, onirique et souvent drôle. » Le Matricule des anges

« Ce qui fait la puissance de...


Formats disponibles

FORMAT Grand Format
ISBN 9782714493552
PRIX 18,00 € (EUR)

Chroniques partagées sur la page du titre

Ce roman est le roman d'une famille, histoire de femmes, de mères et de ce fils à toutes les trois, le jeune Nour. Lui, il est étudiant en mathématiques, 23 ans, il vit avec ces trois femmes, son arrière grand-mère Baya, sa grand mère Fatima et sa mère Meriem depuis l'arrestation de son père Kamel.

Différentes époques, le récit de l'enfance de Baya qu'elle aime confier à Nour, 1935, âgée de 14 ans, sa demande en mariage, sa situation de seconde épouse. Son fils Haroun dont elle a dû se séparer et qu'elle a fini par kidnapper pour s'enfuir avec. Départ de Constantine pour Sétif..... 1955, son fils de 18 ans arrêté, ses années de prisons et puis son mariage avec Meriem qui a donné naissance à Kamel.

Kamel l'homme rêveur comme son père, qui peut être est passé à côté de sa vie, du moins d'un amour Mayssa, la musicienne...

L'été 2016, la rencontre entre Nour et Mouna. Mouna devient très vite son amie, il tombe en amour malgré la distance de cette jeune femme, orpheline.. en quête semble-t-il. Mais qui est-elle véritablement?

Une saga familiale captivante. L'auteure nous emmène loin dans l'intimité de chacun de ses personnages. Elle nous les dévoile petit à petit, avec des retours en arrière dans les années.. de 1935 à 2016 ....

Des thèmes forts nous retrouvons sous la plume délicate de l'auteure, la tradition, l'engagement, la liberté....les regrets, la colère...les liens du sang...

Une lecture savourée qui m'a séduite du début à sa fin, peut être avec, quelques pages de trop sur les mathématiques...oui, discussion certes passionnantes entres les jeunes mais j'avoue que j'ai été larguée complètement..

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Trois femmes et un jeune homme vivent ensemble dans un minuscule appartement à Alger. Dans ce cocon tissé par Baya, son arrière-grand-mère, Fatima, sa grand-mère, et Meriem, sa mère, Nour, 23 ans, est choyé mais se sent étouffer, chaperonné qu’il est par ces trois femmes. D’autant plus que Nour vient de rencontrer Mouna, une jeune femme un peu étrange qui l’attire irrésistiblement, au grand dam des trois “mères” du garçon. Sont-elles méfiantes à l’égard de Mouna uniquement parce que celle-ci risque de leur enlever leur poussin, ou y aurait-il derrière leurs craintes un secret de famille inavouable et bien gardé ?
A travers cette saga familiale, l’auteure nous emmène dans le passé récent de l’Algérie, de la période coloniale en 1935 à la montée de l’islamisme, en passant par la guerre d’indépendance. La construction n’est pas linéaire et passe du présent au passé au gré des souvenirs des personnages, sur lesquels plane l’ombre des deux autres hommes de la famille, Haroun, le poète incompris, et Kamel, le menuisier taciturne. Nour a en commun avec eux un besoin de silence et de solitude, difficile à trouver dans un univers de bavardages…
Entre narration et questionnements existentiels, l’histoire familiale se reconstruit progressivement. Même si on comprend vite la teneur du “secret”, l’issue reste incertaine et ouverte jusqu’au bout. Malgré quelques longueurs (les réflexions sur les mathématiques et la musique classique), j’ai bien aimé ce roman, sa construction, son humour et sa poésie, et ses personnages hésitant entre traditions et amour, entre engagement, lâcheté, loyauté ou liberté.
En partenariat avec les Editions Belfond via Netgalley.
#Ecorces #NetGalleyFrance

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Ecorces nous mène à la rencontre de quatre générations vivant sous le même toit, dans un appartement qui peine à les contenir, à Alger : Baya, la matriarche de 95 ans ; Fatima, sa fille ; Meriem, sa petite-fille ; Nour, son arrière petit-fils qui a, quant à lui, 23 ans, et qui a bien du mal à se libérer du carcan triplement maternel de sa famille. Jusqu’à sa rencontre avec Mouna, jeune femme qui va immédiatement le troubler, sans qu’il ne comprenne bien pourquoi, et qui va tous les entraîner jusqu’à la découverte progressive d’un secret enfoui depuis des lustres en son sein.

Alternant entre passé et présent de tous – et même d’absents, paradoxalement omniprésents dans le cœur et dans l’esprit de certains -, ainsi qu’entre de multiples voix narratives, le récit nous donne assez rapidement les clés du secret qu’il veut bien nous transmettre, car ce qui importe ici, c’est de comprendre le pourquoi de ce secret, et plus encore comment il va être révélé aux principaux intéressés. Et ce récit mettra parfaitement en scène ce climat par l’intermédiaire d’une plume tout en effleurement, en délicatesse, en dévoilement progressif, emplie de poésie lorsqu’il s’agit de raconter l’histoire de chacun de nos protagonistes, même lorsque cette histoire est parfois cruelle, voire violente. Car derrière ce secret bien sûr se dévoile aussi une partie, tout aussi secrète, de l’Histoire de l’Algérie du XXème siècle, avec en son centre la guerre pour atteindre à l’indépendance dans les années 1950-1960, et ses conséquences funestes qui vont égrener encore une bonne partie du siècle. Ce foisonnement d’histoires, en lien avec l’Histoire, plutôt que d’être un entrelacs complexe qui pourrait perdre sens, est magistralement imbriqué pour donner, en seulement plus de 200 pages, une image puissamment juste de la Famille, en tout ce qu’elle a de pire comme de meilleur pour chacun, et de sa mémoire qui se conserve, ou non, au fil des générations, pour le bien de tous.

Je remercie les éditions Belfond et NetGalley de m’avoir permis de découvrir la plume de Bajar Hali par l’intermédiaire de ce roman. Je vais de ce fait, sous peu, m’intéresser à ses autres œuvres.

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