Le serveur

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Date de parution 15 janv. 2020 | Archivage 30 avr. 2020

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Résumé

Le Hills est d’un temps où le cochon était du cochon et le porc du porc, comme aime à dire le Maître d’hôtel. Chaque jour, raide dans son habit, le serveur de ce grand établissement d’Oslo se tient là, comme il aurait pu le faire il y a cent ans, si ce n’est davantage. Il veille, attend, se tient prêt. Il circule dans la salle, prend les commandes, sert et débarrasse. Les tables sont parfaitement dressées, les verres s’entrechoquent, les couverts vont et viennent sur la porcelaine avant d’être portés à la bouche. Tout est à sa place, l’ordre est immuable. Jusqu’au jour où un vent de changement s’engouffre dans le sillage d’une belle jeune femme qui prend place, l’air de rien, au milieu des habitués. Son apparition a tôt fait d’enrayer la mécanique parfaitement huilée du restaurant, menaçant les fondations de cet écrin de la vieille Europe – et l’équilibre fragile du serveur brusquement dépassé. Avec un sens aigu du portrait et de la scène, Matias Faldbakken livre dans ce délicieux huis-clos une allégorie de notre temps qui ménage autant de moments poignants que d’hilarité, et distille une nostalgie contagieuse qui vous donnera envie à votre tour de pousser la porte du Hills et de vous y attabler pour observer la marche du monde en écoutant le vieux Johansen jouer un air mélancolique.

Le Hills est d’un temps où le cochon était du cochon et le porc du porc, comme aime à dire le Maître d’hôtel. Chaque jour, raide dans son habit, le serveur de ce grand établissement d’Oslo se tient...


Formats disponibles

FORMAT Ebook
ISBN 9782213710839
PRIX 14,99 € (EUR)
PAGES 256

Chroniques partagées sur la page du titre

Un livre pas comme les autres au charme d’autrefois

Pour pousser les portes de ce livre, il faut être un adepte des huis-clos et des introspections sur les sujets les plus étranges.
Le serveur est un homme qui aurait sans doute été plus à sa place au XIXe siècle ou au début du XXe siècle, et qui, sans doute pour son malheur, vit au XXIe siècle. Il effectue son travail avec une conscience professionnelle remarquable, et prend un immense plaisir à travailler au Hills, cet établissement qui semble sortir d’un autre temps. Pus on le découvre, lui, le serveur et narrateur, plus on s’aperçoit que, sous ses dehors impassibles, il en faut peu pour le déstabiliser. Le moindre changement le plonge dans des affres angoissées, alors lorsque la Femme-enfant commence à prendre ses habitudes au Hills, et, de par sa seule présence, à tout bouleverser dans les habitudes du serveur et de ses tables attitrées, tout bascule.
J’ai pris un très grand plaisir à lire ce livre, tour à tour drôle, poignant, nostalgique, surprenant. Les ruminations intérieures du serveur ne sont jamais ennuyeuses ; il est capable de disserter en lui-même de toutes sortes de sujets tout en effectuant son service, et on le retrouve complètement démuni face à quelque chose d’aussi simple que soigner une ampoule. Sa manière d’observer et d’analyser ses habitués est fascinante, et malgré tout, sa connaissance de la nature humaine se heurte au mystère de la Femme-enfant, qui ne correspond à aucune des petites cases dans lesquelles il aime ranger les gens.
Mon seul regret est que ce livre se soit achevé si vite, presque abruptement. Il ne représente qu’un temps de la vie du serveur, mais j’aurais aimé en avoir un peu plus afin de vraiment conclure ce moment.
Un plus pour que la couverture qui m’a séduite.

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"Le Hills est d’un temps où le cochon était du cochon et le porc du porc, comme aime à dire le Maître d’hôtel – en d’autres termes, le restaurant remonte au milieu du XIXe siècle. Raide dans mon habit de serveur, je me tiens là, comme j’aurais pu le faire il y a cent ans, voire plus. Tous les jours, les gens commettent des actes extravagants. Pas moi."
Voilà pour “la mise en bouche” pour une histoire qui nous vient de Norvège, raconté par le serveur en chef du Hills à Oslo, un restaurant / bistrot traditionnel dans la lignée du Lipp ou du Fouquet à Paris. Datant du début du siècle dernier, le vieux Johansen y joue Bach et d’autres “grands compositeurs “, les clients y apprécient le chef mais ne l’idolâtre pas et s'y trouvent à côté des tableaux relativement précieux comme un Braque précubiste ou un Léger à la craie, des vieux autocollants datant des années 20 ou une caricature signée Finn Graff représentant Vladimir Poutine en lémurien qui côtoie une carte postale très moyenne signée Kippenberger. Hills vend “l’immuable”, où même le personnel semble dater du siècle dernier, y compris notre narrateur, "Le Hills comme les vestes sont d’un temps où les choses se devaient d’être robustes et se bonifier à l’usage."
L'auteur dans un style sec comme je l’aime, nous raconte l'ambiance et les étranges personnages qui fréquentent l'établissement, Le Cochon ( Graham), La Femme -enfant, Elgar, meilleur ami du serveur et sa petite fille Anna, Sellers, qui fait penser à Peter Sellers..... Peu à peu, à petites doses il y introduit l'absurde, qui finit par nous déstabiliser , nous lecteurs. Brouillant l'image de cet endroit légendaire, le plus durable, soi-disant le plus traditionnel et le plus immuable d'Oslo, il le remet dans le contexte de notre monde d'aujourd'hui où tout change si vite, et où rien, y compris traditions et coutumes n'ont plus grande valeur. Une satire féroce de notre monde moderne, super médiatisé, de l'individu super exposé, continuellement "online ". À méditer !

"Les médias auxquels nous sommes exposés n’ont jamais été aussi agressifs. Ils n’ont jamais été aussi nombreux, et cela vaut pour chaque jour qui passe....Aujourd’hui, c’est trop. C’est comme vouloir un verre d’eau et se prendre un seau en pleine figure."

Un grand merci aux éditions Fayard et NetGalleyFrance pour l'envoie de ce livre.
#Leserveur#NetGalleyFrance

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Je remercie énormément les éditions Fayard pour l'envoi, via net galley, du roman Le serveur de Matias Faldbakken.
Venez avec moi, je vous emmène à Oslo et plus précisément dans le restaurant Le Hills.
Cet établissement est d’un temps où le cochon était du cochon et le porc du porc, comme aime à dire le Maître d’hôtel.
Chaque jour, raide dans son habit, le serveur de ce grand établissement d’Oslo se tient là, comme il aurait pu le faire il y a cent ans, si ce n’est davantage. Il veille, attend, se tient prêt. Il circule dans la salle, prend les commandes, sert et débarrasse.
Les tables sont parfaitement dressées, les verres s’entrechoquent, les couverts vont et viennent sur la porcelaine avant d’être portés à la bouche. Tout est à sa place, l’ordre est immuable. Jusqu’au jour où un vent de changement s’engouffre dans le sillage d’une belle jeune femme qui prend place, l’air de rien, au milieu des habitués....
Je n'en dirais pas plus, à part que j'ai apprécié la lecture de ce roman.
Le serveur nous fait découvrir un restaurant imaginaire, toutefois il faut avouer que ça fait penser à certains grands restaurants :)
J'ai apprécié cet homme un peu guindé qui colle parfaitement au lieu.
L'ambiance est particulière, un peu d'un autre temps tout en voguant dans la modernité par moment. Cette ambiance m'a beaucoup plu et j'ai été charmé par ma découverte du restaurant Le Hills. J'ai réussi à m'imaginer dedans, à regarder ce serveur travailler dedans. J'irais bien écouter le vieux Johansen jouer un air mélancolique.
C'est un roman intéressant, il est remplit de nostalgie, d'un monde un peu désuet. C'est pas mal.
Je n'ai pas eu de coup de cœur toutefois je lui mets quatre étoiles :)

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