MARLENE

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Date de parution 6 févr. 2020 | Archivage 10 févr. 2020

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Résumé

QUI EST LA VÉRITABLE MARLENE ?
Munich, juillet 1944. L’une des femmes les plus recherchées du IIIe Reich se tient face à la maison bombardée de Deborah et de son frère, qu’elle croit enfouis sous les décombres. Si elle était arrivée la veille, Marlene aurait pu les sauver.
Mais qui est au juste cette femme ? La veuve d’un notable connu pour ses sympathies nazies ? Une actrice en devenir ? Une résistante ?
Marlene va devoir prendre l’une des décisions les plus difficiles de sa vie : épargner la vie de millions de personnes… ou sacrifier l’homme qu’elle aime.
Dans le sillage d’Au nom de ma mère, ce roman s’attache au destin d’une femme courageuse, confrontée aux soubresauts de l’Histoire.
L’une des romancières les plus populaires de son pays, Hanni Münzer, née en 1965, est la nouvelle diva du roman historique allemand. Elle a conquis le public dès son deuxième ouvrage, Au nom de ma mère (Archipoche, 2020), traduit en douze langues. Au total, ses livres ont trouvé plus de deux millions de lecteurs.
Prix Skoutzdu meilleur roman historique

QUI EST LA VÉRITABLE MARLENE ?
Munich, juillet 1944. L’une des femmes les plus recherchées du IIIe Reich se tient face à la maison bombardée de Deborah et de son frère, qu’elle croit enfouis sous les...


Note de l'éditeur

PARUTION SIMULTANEE EN POCHE :
"AU NOM DE MA MERE" - Éditions Archipoche
480 pages – 8,85 €
« Des montagnes russes d’émotion », Huffington Post

PARUTION SIMULTANEE EN POCHE :
"AU NOM DE MA MERE" - Éditions Archipoche
480 pages – 8,85 €
« Des montagnes russes d’émotion », Huffington Post


Ils recommandent !

à propos du précédent roman : "Ce roman, je l'ai adoré. Il m'a captivée plus que je ne le pensais, j'ai eu un mal fou à le reposer entre 2 séances de lecture."https://www.babelio.com/livres/Munzer-Au-nom-de-ma-mere/983337/critiques/1499226
"Hanni Münzer m'a profondément émue, elle n'épargne pas le lecteur, les horreurs de la vie quotidienne du nazisme, de la peur, de l'asservissement, de l'humiliation m'ont marquée, et pourtant on a l'impression de tout avoir lu de cette période."https://www.babelio.com/livres/Munzer-Au-nom-de-ma-mere/983337/critiques/1524252 
à propos du précédent roman : "Ce roman, je l'ai adoré. Il m'a captivée plus que je ne le pensais, j'ai eu un mal fou à le reposer entre 2 séances de lecture....

Formats disponibles

FORMAT Grand Format
ISBN 9782809827804
PRIX 23,00 € (EUR)

Chroniques partagées sur la page du titre

La barbarie à l'état pur face à l'incommensurable courage d'une femme

Ce livre a été très dur à lire, et j'ai dû faire de nombreuses pauses dans ma lecture, en particulier lorsque Marlène parle de son séjour à Auschwitz. Ce qui s'y est passé est inconcevable, et pourtant, ça a eu lieu. Il se trouve que, par hasard, j'ai achevé ce livre le jour de l'anniversaire des 75 ans de la libération du plus célèbre des camps de concentration, et du coup, son impact a été encore plus fort.
Bien évidemment, la question s'est posée : qu'aurais-je fait à la place de Marlène, qui, durant, tout le récit, se retrouve placée devant des choix impossibles, inimaginables ? Et chaque fois, la réponse a été : je n'en sais rien. Parce que je n'ai jamais été dans son cas, et que personne ne devrait l'être.
Ce que je sais, c'est que son histoire ne s'effacera pas de ma mémoire. Elle est dure, violente, sans concessions, mais elle montre aussi une femme d'une force incroyable, qui, de par son incroyable volonté, triomphe de tous les obstacles, en dépit de son cœur et de son corps en lambeaux.
Il est impossible de lire ce livre sans verser de larmes. Des larmes face aux épreuves traversées par Marlène. Des larmes devant son courage. Des larmes de joie, aussi, car malgré tout ce qu'elle traverse, Marlène sait trouver la force de vivre, de sourire, et de recommencer encore et encore...

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Comment survivre dans l’Allemagne de la seconde guerre mondiale , comment survivre aux bombardements, à la mort de nos proches , comment survivre après les camps ?
C’est la question que se pose Marlène , elle survit et après la guerre , elle va partir en croisade pour la paix , pour que plus jamais ces horreurs ne se reproduisent.
Femme au destin tragique , elle trouvera toujours la force de rebondir en pensant aux générations futures qu’elle veut épargner .
A mon regret , je n’ai pas du tout apprécié cette lecture , l’histoire est traitée de façon trop romanesque, enfin ceci n’est que mon humble avis .

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merci à Netgalley et aux éditions l Archipel pour ce livre
on ne sort pas indemne d une telle lecture
le hasard a fait que nous fêtions le 75 ème anniversaire de la libération du camp d Auschwitz lorsque je débutais la lecture de ce roman
c est bien un roman et non une histoire vraie
néanmoins le tragique de cette période est décrit avec force
il m a fallu poser le livre quelques fois car le dramatique des situations décrites était trop lourd à supporter ou méritait réflexion voir recherche sur @
j adore le livre qui me pousse à approfondir ce que l auteur a voulu transmette
ne passez pas à coté de ce livre
bonne lecture à tous
#MARLENE #NetGalleyFrance

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Marlène est âgée de 97 ans, elle a décidé d'écrire sa biographie afin de délivrer sa version d’événements  qui se sont passés en 1944. Cet ouvrage, ne sera publié qu’après sa mort, avant cela , elle réunit autour d'elle ses proches pour leur raconter le contenu.

Nous voilà, plongés en 1944 du coté de Varsovie.

Nous allons suivre Marlène, on sait peu de choses sur elle, on la découvre enfant issue d'une famille de nobles allemands . Puis , nous la retrouvons dans les décombres dus aux bombardements, elle cherche un contact de la résistance.

Car oui Marlène est contre le régime nazi, contre la guerre...et je pense que ce n'est pas inutile de le rappeler que tous les allemands n'étaient pas des partisans nazis, que beaucoup se sont soulevés et ont péri.

Le périple de Marlène est terrifiant, elle doit faire des choix dans l’intérêt de la résistance et non dans le sien ou celui de son entourage. Sa place de femme va l'amener à subir le pire. Une partie de l'intrigue se déroule à Auschwitz...inutile de vous dire que ça n'a pas été des moments de lecture facile.

Hanni Münzer ponctue son roman de "fragments d'histoire" : lettres, anecdotes, faits historiques qui rendent son récit encore plus encré dans la réalité.

La deuxième partie du roman se situe après la libération et la quête de justice de Marlène, j'aurais aimé avoir carrément un deuxième livre pour avoir plus de développement...une histoire comme celle ci aurait pu faire largement partie d'une saga.

Et que dire de l'épilogue...juste magnifique !!!

BREF ...UNE HISTOIRE DANS L'HISTOIRE...UNE HISTOIRE DE FEMME QUI FAIT LA GUERRE...COMME IL Y EN A EU BEAUCOUP ...COMME IL Y EN A ENCORE ...UNE FICTION MAIS UN LIVRE TÉMOIN D'UNE ÉPOQUE QU'IL NE FAUT PAS OUBLIER.

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Après avoir terminé « Au nom de ma mère », j’ai pu enchaîner sur la suite grâce à NetGalley qui propose « Marlene » en service presse. Heureusement, ma demande a été accepté et j’ai pu dévorer ce dernier tome qui a été un gros coup de cœur et mon « Roman du mois ».

L’histoire de Marlene reprend après la fin d’Au nom de ma mère.

Tout commence en juillet 1935. Fille du baron von Dürkheim, Marlene menait une vie normale pour une fille de 16 ans jusqu’à ce que les gens commencent à changer et à choisir leurs camps.

En 1944, Marlene croyant son amie Deborah et son frère morts sous les bombardements meurtriers de Berlin rejoint la résistance polonaise. Avec Trudi qui s’est incrusté, Marlene est censé rejoindre Varsovie mais son voyage s’annonce plus mouvementé et dangereux que prévu.

Pour réussir sa mission, Marlene va devoir éviter à son amie Trudi qui rêve d’être une espionne, de s’attirer des ennuis.

Dès le début, on sait ce qu’est devenu Marlene après la guerre puisque comme dans le premier, c’est l’héroïne qui décide de raconter sa propre histoire, dans ce cas-ci pour publier ses mémoires. Ses amis connaissent déjà l’histoire de Deborah, à elle de leur raconter la sienne qui comme celle de son amie est incroyable.

Plus que jamais, Marlene a soif de vengeance, celle-ci va la conduire aux portes d’Auschwitz où va se jouer son destin au prix d’énormes sacrifices.

L’histoire d’une espionne qui de l’enfer luttera telle une guerrière jusqu’à assouvir sa vengeance !

C’est sur ce tome que se termine l’histoire de Marlene et Deborah, la boucle est bouclée. Jusqu’au bout, Hanni Münzer nous fait vivre avec beaucoup d’émotions et de douleurs l’histoire de Marlene. On tremble, on est aux aguets, on vit la douleur d’un amour si tragique soit-il. Ce roman est très dur, c’est un livre choc qui m’a bouleversé aux larmes et en même temps, une fois finit, on se sent apaisé. De par sa dureté, je ne sais pas si je pourrais le relire, ce que je sais c’est qu’il sera dans ma bibliothèque.

Hanni Münzer décrit avec réalisme l’enfer du camp d’Auschwitz, c’est la partie la plus difficile à lire, la plus dure mais en même temps, je suis contente qu’elle soit si importante dans le quotidien et les descriptions et pas uniquement un mince aperçu.

On ne peut pas imaginer tant qu’on ne l’a pas vécu l’horreur qui s’est déroulé là-bas malgré les nombreux témoignages, romans, documentaires… Aucun mot ne peut décrire ce déferlement de haine, on sait que des personnes, des gouvernements auraient pu empêcher ça mais ne l’ont pas fait par intérêt politique. Bien sûr, je suis horrifiée de savoir qu’on aurait pu empêcher toute cette violence, cette torture, ces expériences au nom de la race pure.

Comment peut-on vivre avec ça sur la conscience, comment peut-on vivre sa vie tranquillement, comment peut-on étouffer ce qui s’est passé comme si ce n’était rien de grave ?

Oublier, c’est ce qu’on a tenté de faire quand les rescapés sont revenus, des héros qui avaient tout perdu et à qui on a demandé d’oublier, de passer à autre chose parce que les criminels de guerre étaient jugés.

Comment peut-on juger des crimes pareils ?

Comment peut-on laisser des criminels en liberté eux qui tué ou donné l’ordre d’exécuter des être humains au nom de la race aryenne ?

Tout au long de ma lecture, je me suis posé des questions, parce que à l’époque d’aujourd’hui, il reste tellement de questions sans réponses.

Quand on sait qu’à l’heure actuelle, des personnes ne savent pas ce qu’est la Shoah ?

Comment encore aujourd’hui, les Juifs sont victimes de persécutions, d’attentats ?

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Voilà une lecture d’actualité, puisque nous commémorons les 75 ans de la libération d’Auschwitz.

« Marlène » reprend quelques personnages de « Au nom de ma mère », mais peut tout à fait se lire indépendamment.

Décembre 2012 : Marlène a 93 ans et souhaite présenter son histoire qu’elle a couché sur papier à sa famille et à ses amis. Après cette brève introduction, nous basculons dans le passé pour vivre le récit de Marlène.

Juillet 1944 : après l’échec de l’attentat de Stauffenberg, visant à assassiner Hitler, Marlène décide de quitter Munich pour rejoindre la France et sa Résistance. Vous devinez que son périple sera semé d’embûches, et c’est peu dire !

Marlène est une femme forte, courageuse et déterminée. On ne peut que l’admirer. Jamais elle ne baisse les bras ni ne faiblit. C’est une vraie héroïne. Sa force et son courage m’ont impressionnés, sa détermination à clamer haut et fort ses convictions, en dépit des représailles m’a chamboulée. Elle se retrouve enfermée à Auschwitz, où elle va servir de putes à nazis, où elle va rencontrer des personnes formidables et ne jamais perdre l’espoir. Les personnages secondaires sont tout autant poignant, que ce soit Jolanta, et son secret qui m’a émue aux larmes, la petite Trudi, qui apporte un peu de fraîcheur et d’innocence dans toute cette barbarie, ainsi que Peter, générateur d’espoir et moteur pour Marlène.

L’auteur a une plume qui nous emporte, tout simplement. Pas de longues descriptions ennuyeuses comme cela peut être le cas dans un roman historique. Non, ici les chapitres sont courts, le rythme est rapide, il y a beaucoup de rebondissements, et Hanni fait la part belle aux dialogues, c’est un peu comme si nous étions présents aux côtés de Marlène et que nous vivions les scènes. J’avais l’impression d’être dans une faille spatio-temporelle à chaque fois que je reprenais ma lecture.

Chaque tête de chapitre nous livre une citation de personnalités fortes de cette guerre, sous forme de constat sociétal et existentiel.

L’Histoire et les tranches de vie s’entremêlent et se fondent parfaitement. La Résistance qui s’organise en Allemagne nous plonge au cœur de l’idéologie du national-socialisme des jeunesses hitlériennes. Les trahisons, les dénonciations et les arrestations mettent à mal les efforts de la Résistance. Le lecteur est terrorisé lui aussi par la Gestapo et autres fanatiques faisant régner la terreur. Ce passage allemand nous donne une vision nouvelle de cette guerre, je trouve. En tous cas, me concernant, cela a été une découverte, car je trouve que peu de livres d’histoire ne mentionnent ce qui se passait en Allemagne. Ce roman est un reflet de la cruauté de la Seconde Guerre Mondiale, mais aussi de l’improbable pouvoir des survivants. Émouvant et poignant.

La fin du roman est un véritable cri d’alarme, un constat effarant. Les bellicistes sont partout, à l’affût, guettant la moindre occasion. Le propre de l’humanité est de faire la guerre. Et c’est vrai. Regardons autour de nous…C’est affligeant et ça fait peur.

Un roman a inclure dans le programme des collégiens, pour leur rappeler combien notre Liberté est précieuse.

« Celui qui sauve une vie sauve le monde. »

« Tant qu’il y a aura des papillons, il restera de l’espoir. La mort n’est qu’un commencement. »

« L’amour est le seul remède aux maux de ce monde ».

Je remercie les Éditions de l’Archipel et NetGalley pour cette lecture.

#NetGalleyFrance #Marlène #HanniMünzer #LArchipel

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On va suivre ici Marlène dans la profonde Seconde Guerre Mondiale en Allemagne. Ce roman débute dans les années 2010, à Cracovie, où Marlène, d'un âge avancé, s'apprête à révéler les effroyables péripéties de l'été 1944. Entre misères, pauvreté, religion, nazis, camps de concentration, vous allez vivre dans ce bouquin une lecture émouvante.
Le personnage de Marlène est attachant, elle est déterminée à sauver son honneur, cette guerre qui n'en finit pas. J'ai eu plusieurs fois le souffle coupé, la respiration saccadée, tellement les images retranscrites sont d'une extrême violence.
Le décor est impressionnant, on se croirait dans la tête des personnages, tellement c'est écrit avec réalisme. Bien que je n'ai pas vécu à cette période, je voudrais que personne n'ai vécu cette abominable souffrance, ces ignominies insupportables, cette peur au ventre de savoir si ton heure est arrivée ou pas. La plume de l'auteur est fluide, réaliste et très sombre. Entre Auschwitz , la France, l'Allemagne, Cracovie, ce roman historique reste une histoire de fiction , mais tellement proche du réel. Quelques longueurs au milieu du roman mais rien de bien méchant.
Plongez dans le périple de Marlène, où sauver sa peau est un parcours du combattant mais avec une émotion qui rend le lecteur addictif!!

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Hanni Munzer nous décrit avec émotion et courage les violences et la barbarie de la seconde guerre mondiale à travers le récit de Marlène.
Ce livre est prenant car on est propulsé dans l’histoire et rend hommage aux femmes qui ont eu un rôle prépondérant pendant la guerre !

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Pour moi qui adore lire des romans sur fond de seconde guerre mondiale, celui-ci a été une superbe découverte. Je me suis tout de suite attachée à Marlène, l’héroïne ainsi qu’aux personnages secondaires dont le portrait est très bien brossé.
Marlène est une femme forte comme on les aime, et l’histoire de sa vie est éprouvante émotionnellement. A travers le roman on suit son parcours dans les rangs des résistants, son combat contre les horreurs perpétrées par les nazis, mais aussi son éprouvant séjour à Auschwitz. Vient ensuite le temps de se reconstruire. D’apprendre à vivre avec ce lourd passé.
Ce roman est un roman très fort et dur. Un plaidoyer pour la paix, entrecoupé de citations toutes plus justes les unes que les autres, ainsi que de faits historiques qui permettent de contextualiser. Ce témoignage fictif très bien documenté nous rappelle que l’homme peut être le plus terrible des prédateurs. Ce roman nous permet de ne pas oublier et d’alimenter la mémoire collective.
Marlène a été pour moi un coup de cœur et une sacrée prise de conscience.

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C'est un superbe roman qui se lit très bien.
C'est Marlène, l'héroïne, qui raconte l'histoire. Dès le début, nous savons donc qu'elle va réchapper à cette terrible guerre.
Ce roman est très bien écrit car il relate toute l'horreur des camps mais aussi les dissensions qui peuvent exister entre les prisonniers eux-mêmes. On tremble avec l'héroïne, on subit ses humiliations et ses victoires.
C'est un beau roman qui montre qu'on ne peut juger les actes de chacun car l'horreur est telle qu'elle nous pousse dans nos retranchements. Ainsi, entre actes de barbarie et désir de survivre, Marlène va sortir de ces camps plus forte que jamais.
En revanche, j'ai trouvé la fin un peu longue. Là où certains romanciers se seraient arrêtés, Hanni Münzer, poursuit l'histoire jusqu'à l'assouvissement de la vengeance de Marlène.
Merci aux éditions l'Archipel et à Netgalley pour cette lecture et la découverte de cette auteure.

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Nous sommes en décembre 2012, Marlène, qui est âgée de 97 ans, est dans son bureau, régnant en force sur son petit monde, Olivia, sa belle-fille dévouée, sa jeune secrétaire beaucoup trop moderne pour elle qui veut lui imposer un nouveau téléphone, son fils Noah, sa petite-fille Klaudia…

Elle râle car une journaliste veut l’interviewer, et que chaque fois on interprète ses propos de travers. Elle attend l’arrivée de ses amis américains devant lesquels elle a décidé de lire son autobiographie, notamment des évènements que certains ne connaissent pas.

On bascule dans la deuxième partie du roman « le passé, le temps des ténèbres » : l’attentat contre Hitler a échoué, la répression terrible, tout le monde se méfiant de tout le monde.

Marlène qui appartient à une famille noble (son vrai nom est Anna von Dürkheim) est une résistante de la première heure, elle a fait partie du réseau de Jakob Wanda, l’un des chefs de la résistance juive de Cracovie, mort au combat, et doit se mettre en contact avec Jitzhak Zuckerman pour tenter un nouveau soulèvement.

Les bombardements ont détruit des immeubles, et elle ne retrouve plus trace de son amie Déborah, et ne sait plus comment joindre son contact, lorsqu’un jeune adolescent l’aborde et l’emmène à la planque, c’est ainsi qu’elle fait la connaissance de la jeune Trudi…

On va suivre Marlène dans sa traversée de l’Europe en guerre, les rendez-vous ratés avec la résistance, car Albrecht Brunnmann, un Nazi qui la connaît n’aura de cesse de la persécuter moralement, tentant de la réduire au silence, de la transformer en ombre d’elle-même allant jusqu’à la transformer en pute à nazis à Auschwitz sous la férule de Jolanka. Elle subira des viols, en serrant les dents, car le moindre signe de révolte est guetté et mâté. Mais une solidarité s’établira entre les filles.

Marlène va résister aux coups, physiques et moraux, car la violence est gratuite, omniprésente, Brunnmann le parfait nazi sadique pervers (c’est pratiquement un pléonasme !) charge son homme de main, Ewald des coups :il n’a qu’une seule limite ne pas trop l’amocher pour qu’elle puisse servir !

A retenir, une scène particulière où un aristocrate l’oblige à l’épouser pour pouvoir mettre la main sur son titre de baronne et ses terres. Il veut restaurer l’Empire germanique, et son raisonnement est tout aussi parano que les nazis mais il les méprise et veut prendre la place d’Hitler. On assiste à un mariage ubuesque, une nuit de noce (viol plutôt) qui se termine par un coup de poignard dans le dos, tuant le mari cinglé…

J’ai aimé la manière dont Hanni Münzer présente son roman, chaque chapitre commence par une ou plusieurs citations et ce qu’elle appelle « fragments de guerre » : ce qui se passe dans l’actualité en Allemagne, en Pologne ou en Amérique pendant que se déroule l’histoire de Marlène. On a une citation de Göring du 18 avril 1946 lors d’un entretien avec Gustav Gilbert, expert psychologue américain auprès des tribunaux pendant le procès de Nuremberg

Avec ou sans droit de vote, on peut toujours amener le peuple à exécuter les ordres des dirigeants. C’est très simple. Il suffit de lui dire qu’on l’a attaqué, de reprocher aux pacifistes leur manque de patriotisme et d’affirmer qu’ils mettent le pays en danger. Cette méthode fonctionne dans n’importe quel pays »

Le combat de Marlène qui garde suffisamment d’énergie pour arriver à résister jusqu’à la fin de la guerre et arriver à traquer Brunnmann pendant des années la rend attachante, et on l’admire. Ce nazi m’a fait penser à la traque d’Eichmann, à celle de Barbie, au combat de Serge et Beate Klarsfeld…

Hanni Münzer mêle tellement bien ses héros et les personnages ayant vraiment exister que je suis allée souvent vérifier sur Internet…

Quand j’ai choisi ce roman pour la période historique, je ne savais pas que c’était la suite du précédent roman de l’auteure : « Au nom de ma mère », donc au départ, j’ai eu un peu de mal à mémoriser les noms de tous les protagonistes, mais en fait cela ne m’a pas gênée par la suite, car on comprend vite les intrications.

Bien-sûr, je lirai le premier tome, malgré les protestations de ma PAL, car j’ai beaucoup aimé Marlène malgré sa personnalité parfois clivante, son courage, sa détermination à ne pas céder d’un pouce, malgré tout ce qu’elle endure, vivant au jour le jour, car il s’agissait de tenir pour assister à la défaite de ses tortionnaires…

En outre, ses positions sur la guerre, la paix, l’amour, la haine, entretenus par les puissants, les politiques, les marchands d’armes, la manipulation par La propagande, désignant un ennemi pour tout justifier sont très proches de miennes, et hélas d’actualité.

J’ai beaucoup aimé ce roman et je remercie vivement NetGalley et les éditions L’Archipel qui m’ont permis de le découvrir, ainsi que son auteure.

#MARLENE #NetGalleyFrance

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Marlène Hanni Münzer Editions de l'Archipel
#MARLENE #NetGalleyFrance
Marlène a réuni autour d'elle ses proches. Nous sommes à Cracovie en décembre 2012 et Marlène s'apprête à raconter son histoire sans rien omettre, sans rien laisser dans l'ombre. Ses mémoires sont terminées et selon son souhait ne seront publiées qu'après sa mort, elle a 97 ans.
L'histoire commence à Munich le 21 juillet 1944 juste après« l'échec de l'attentat de Stauffenberg. Marlène raconte, Munich, l'arrestation, Auschwitz la déportation, la survie vaille que vaille ...
Hanni Münzer nous offre un roman historique foisonnant et douloureux, Marlène en est à juste titre l'héroïne. Nous savons des les premières lignes qu'elle a réussi à survivre , au moins cela d'acquis. Reste à lire, découvrir parfois personnages et évènements. C'est dur, difficile, mais cela a été donc cela doit être dit et redit .
Certains personnages cités me semblaient sortir de nulle part ,ce n'est qu'à la fin de ma lecture que j'ai pris conscience que Marlène était le deuxième volet d'une histoire commencée avec Au nom de ma mère que je n'ai pas lu, au final ces deux romans peuvent se lire indépendamment l'un de l'autre.
Un grand merci aux éditions de l'Archipel et à Mylène pour ce partage.

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Mais que cette couverture est belle !! Je la trouve sublime. Juste pour elle, j'avais envie de lire ce livre. Oui, c'est bête mais je fonctionne ainsi parfois. Au-delà de ce côté superficiel, j'ai tout de même lu la quatrième de couverture qui a fini de me convaincre. Ce livre avait tout pour me plaire. Je remercie donc chaudement les Editions L'Archipel pour m'avoir permis de découvrir la vie de cette femme.

Munich, juillet 1944. L’une des femmes les plus recherchées du IIIe Reich se tient face à la maison bombardée de Deborah et de son frère, qu’elle croit enfouis sous les décombres. Si elle était arrivée la veille, Marlene aurait pu les sauver.
Mais qui est au juste cette femme ? La veuve d’un notable connu pour ses sympathies nazies ? Une actrice en devenir ? Une résistante ?
Marlene va devoir prendre l’une des décisions les plus difficiles de sa vie : épargner la vie de millions de personnes … ou sacrifier l’homme qu’elle aime.

Je n'avais pas compris que Marlene était déjà un personnage de Au nom de ma mère (de la même auteure), je n'ai pas lu ce livre. Heureusement, ça ne m'a pas gênée dans ma lecture, même si quelques clins d'oeil se glissent dans le récit. Je pense que je vais le lire d'ici quelques temps pour combler les lacunes parce que je n'ai pas réellement compris l'histoire qui la lie à Deborah par exemple. J'ai été complétement happée par le destin de cette femme. J'aurai aimé lire ce roman beaucoup plus rapidement parce que Hanni Münzer sait tenir son lecteur en haleine.

On ne peut pas être tranquille pendant toute la lecture, il y a une sorte de tension au fil des pages qui fait qu'on ne sait jamais ce qui attend Marlene et ce qui va encore lui tomber sur le coin du nez. J'ai aimé ma lecture parce que nous suivons la vie de cette femme pendant de nombreuses années, pendant la Guerre et sa détention à Auschwitz (gros morceau qui ne manquera pas de révolter le lecteur), mais aussi après ... jusqu'à ce que Marlene soit une vieille dame. C'était très chouette de la voir évoluer mais rester fidèle malgré tout à un certain nombre de personnes.

J'ai été touchée par certains passages, d'autres m'ont collé les poils. L'auteure a un don pour raconter ses histoires qui fait qu'on se retrouve totalement plongé dans le récit. Difficile d'en sortir et de poser son livre. Seul petit bémol, il y a vraiment beaucoup de personnages et par moments, j'avoue avoir été un peu distraite et du coup, un peu perdue. Ce n'est pas un livre anodin, il demande un peu de concentration et surtout, Marlene reste dans un petit coin de la tête une fois la lecture terminée.

Une bien jolie découverte que je conseille aux personnes aimant cette période sombre de notre histoire.

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Dans le sillage d’au nom de ma mère, ce roman s’attache au destin d’une femme courageuse, confrontée à la Grande Histoire.
L’une des romancières les plus populaires de son pays, Hanni Münzer, née en 1965, est la nouvelle diva du roman historique allemand. Elle a conquis le public dès son deuxième ouvrage,
C'est une histoire romanesque mais surtout historique, tout en cruauté parfois... Excellente narratrice, Hanni Münzer nous entraîne à sa suite dans les méandres de la guerre. Une femme vraiment persévérante, active résistante de la première heure, c'est un personnage étonnant, forte de caractère et même impressionnante que nous dépeint là l'auteur.
Prix Skoutz du meilleur roman historique, ce roman fera parler de lui ... Pourtant, je ne sais pas trop pourquoi mais l'histoire n'a pas su me persuader complètement, ou alors je n'étais pas prête à lire ce type de roman maintenant ... A tenter une autre fois ! Qui sait ? merci aux éditions de l'archipel pour le prêt de ce roman et merci à Netgalley.

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"Marlène" est la suite du livre "Au nom de ma mère".
Dans ce récit, nous découvrons le personnage de Marlène, une amie Déborah.
Marlène a rejoint la résistance, elle appartient à un groupe d’activiste luttant contre le nazisme.

Marlène et Déborah vont être les victimes d'un terrible attentat : Déborah s’en sort sans trop de dommage, mais se fait réprimander par l’ennemi le fameux Colonel Brumman. Marlène, à moins de chances, elle se retrouve avec d’énormes séquelles qui empêcherait un certains temps de continuer a se battre... Clouée sur un lit d'hôpital, elle ne peut pas bouger, c'est l'impasse. Mais c'est sans compter sa détermination et son goût pour la vie, Marlène est en vie et ne compte pas s'apitoyer sur son sort. Elle va reprendre force à l’aide d’un médecin et enfin retrouver sa liberté.

Mais en ce temps de guerre rien n'est simple, son groupe de résistant à été démasqué et tous les membres ont dû se cacher des nazis.

Elle se rend à Munich où elle comprend que la famille de Déborah à subit un tragique sort. Plus que déterminée elle decide de reprendre ses actions pour combattre le nazsime.
Durant l’une de ses tentatives de regroupement des forces, elle sera faite prisonnière de Colonelle Brumman qui la place dans son bordel situé à dans le camp de concentration d’Auschwitz.

Deux nouveaux personnages arrivent alors dans sa vie : Jolanka, la macrelle et la jeune Trudi qu'elle prend sous son aile.

Marlène va-t-elle réussi à sortir et combattre son ennemi pour enfin avoir sa vengeance ?

Mon avis : (Note 17/20)
J’ai eu un énorme coup de cœur pour ce récit. La suite de cette saga m’a beaucoup plu. J’ai tout de suite retrouvé avec enthousiasme, les personnages qui ne m'ont pas quitté. On reprends tout de suite le cours des événements et les pages se tournent les unes après les autres sans jamais savoir à quoi s’attendre. L’auteur développe une autre facette de la guerre mondiale comme le sort de certaines femmes dans les camps de concentration, mais aussi la fin des combats et les services de contre-espionnages américains qui cherchent à déterminer le rôle de chaque personne durant la Seconde Guerre mondiale.
Je ne fus pas déçu par le dernier rebondissement qui arrive en fin de l’œuvre mais qui remet tout en place dans l’histoire de cette famille. Je ne m’y attendais pas du tout et j’ai dû prendre cinq minutes pour me remettre de mes émotions, que l’auteur a réussi à me procurer par ces récits.
J’ai véritablement était saisi par le personnage de Marlène qui est un exemple de femme, au destin hors norme et à la volonté inépuisable. C’est un magnifique portrait d’une femme que j’ai cru être devenu mon amie.


En cette période de confinement, cela m’a permis relativisé et de prendre conscience de notre chance d’être dans un pays démocratique.

Je vous conseille fortement de lire les romans dans l’ordre afin d’avoir une véritable vision de l’histoire.

En conclusion, je vous invite vivement à découvrir la suite d’Au nom de ma mère qui se déroule toujours durant la Seconde Guerre mondiale.

Je remercie grandement la Maison d'édition L’archipel et Netgalley pour cet agréable service presse.

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Une lecture agréable !

C’est une lecture commune faite avec la blogueuse de Livres de Rose, avec qui j’ai été ravie de partager mes avis tout au long de ma lecture.
C’est une lecture agréable. La plume de l’auteure est prenante et addictive. En quelques pages, la.e lectrice.eur est plongée dans l’histoire de Marlène. J’ai tout de suite accroché à ce personnage. Seulement, quelques petits détails sont venus gêner ma lecture.

Marlène, un personnage charismatique !

Le début du roman se passe à notre époque, Marlène est vieille. Elle a convié plusieurs de ses amis et de ses proches parents pour leur raconter sa vie sous l’Allemagne nazie. La Marlène du passé est loin d’être passive durant la Seconde Guerre Mondiale. Elle est engagée dans la résistance et au début de son récit, elle essaie de reprendre contact pour se rendre utile. Le roman nous conte toutes les péripéties qu’elle a vécues pour essayer de rallier des résistants polonais (Cracovie) et faire cause commune. Arrivera-t-elle à rejoindre la Pologne sans éveiller les soupçons et comment ?

Un avis un peu partagé !

Les réflexions de Marlène et d’autres protagonistes, autour de la guerre, sont de vraies pépites. Elles interrogent la.e lectrice.eur. Elles sont enrichissantes. A travers elles, j’ai pu apprécier le travail de recherche de l’auteure. D’ailleurs, elle apporte des extraits de journaux d’époque à chaque début de chapitre. Un détail que j’ai beaucoup aimé.
Là où le bât blesse, c’est l’intrigue qui est bourrée de rebondissements à la résolution facile. Marlène a tout vécu, tout vu, cela manque de réalisme. L’auteure a voulu aborder toute une panoplie de thématiques de la guerre mais du coup, elle m’a un peu perdue. Le final m’est resté en travers de la gorge. Tous ces éléments réunis me laissent à penser que ce roman aurait gagner à être relu et réduit.
C’est franchement dommage car certains personnages et messages en valent le détour.

Petit point information !

Si le résumé nous laisse croire que l’on peut le lire indépendamment du premier tome “Au nom de ma mère”, notre expérience de lecture commune montre que ce n’est pas le cas. Les livres de Rose a aimé sa lecture, elle a été contente de retrouver certains personnages. Elle m’a dit qu’effectivement leur rôle n’est pas très explicite si on n’a pas lu le premier tome.

EN RÉSUMÉ : C’EST UNE LECTURE AGRÉABLE, AVEC DES RÉFLEXIONS SUR LA GUERRE QUI M’ONT MARQUÉE ET INTERROGÉE. L’HISTOIRE DE MARLÈNE EST PLEINE DE REBONDISSEMENTS MAIS LEUR RÉSOLUTION M’A PARU TROP FACILE.

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Je remercie chaleureusement Mylène des éditions L'Archipel pour l'envoi, via net galley du roman :Marlène de Hanni Münzer.
Munich, juillet 1944.
L’une des femmes les plus recherchées du IIIe Reich se tient face à la maison bombardée de Déborah et de son frère, qu’elle croit enfouis sous les décombres. Si elle était arrivée la veille, Marlène aurait pu les sauver...
Mais qui est au juste cette femme ? La veuve d’un notable connu pour ses sympathies nazies ? Une actrice en devenir ? Une résistante ?
Marlène va devoir prendre l’une des décisions les plus difficiles de sa vie : épargner la vie de millions de personnes… ou sacrifier l’homme qu’elle aime....
Marlène est un roman très touchant, que j'ai adoré. Il est vrai que je suis passionnée par cette période qu'est la seconde guerre mondiale ; je lis énormément de romans ou histoires vraies se déroulant à cette époque là.
Nous découvrons d'abord Marlène à Cracovie en décembre 2012. Cette vieille dame de 97 ans a terminée ses mémoires, qui seront publiées après sa mort. Elle s'apprête à raconter son histoire en entier, sans rien cacher..
Et cette vie que nous découvrons est palpitante. Oui, Marlène a survécu, ça nous le savons mais à quel prix...
Marlène est un roman, mais avec un goût amer, celui de l'Histoire avec un grand H, qui est bien arrivée elle !
Je n'ai pas envie d'en dire plus, oui cette chronique est courte car ce livre se découvre, se dévore. J'avoue, je n'ai pas envie de trop en dévoiler de peur de dire une phrase de trop...
Petite précision, c'est un tome deux car Au nom de ma mère le précède. Toutefois, je n'ai pas lu le précédent et j'ai quand même compris Marlène ; il est donc possible de lire celui ci sans connaître le précédent.
Ma note : un énorme cinq étoiles.

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Marlène est une rescapée. Elle a lutté contre le régime nazi, contre les tortures et les humiliations dans les camps d'extermination, contre des tyrans aveuglés par la haine et le désir de vengeance. Elle a combattu le dégoût que lui infligeaient des hommes que seule la soumission subjuguait. Mais au milieu de toute cette noirceur, elle a aussi rencontré l'amour, noué des amitiés sincères et durables, et donné la vie. Marlène a su garder une étincelle de vie et de lumière et au coeur des tempêtes, c'est elle qui l'a maintenu hors de l'eau...

Hanni Münzer signe ici une très beau roman. C'est avec justesse qu'elle nous raconte une petite histoire dans la Grande.

Marlène est une résistante de la première heure. Elle se croyait solide, aguerrie, mais l'horreur de la guerre va très vite la rattraper.
Sans qu'aucune scène ne soit véritablement insoutenable, l'auteur nous entraine à Auschwitz, dans les traces d'hommes et de femmes dont l'imagination macabre n'a d'égal que le courage de ceux qui y résistent.

Ce roman n'est pas une énième histoire sur Hitler et ses atrocités. C'est avant tout le portrait d'une femme forte, combative et profondément humaine. C'est aussi un essai convaincant sur la place que les femmes pourraient prendre aux côtés d'hommes éblouis par la soif de puissance...

Une grand merci à NetGalley et aux éditions l'Archipel pour leur confiance.

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