Reine de beauté
par Amy K. Green
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Date de parution 28 mai 2020 | Archivage 17 juin 2020
Belfond | Belfond noir
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Résumé
Dans la lignée de La Vérité sur l’affaire Harry Quebert, un premier roman noir d’une grande finesse psychologique ; une réflexion grinçante sur la bonne société puritaine américaine, qui, sous la perfection de ses apparences, cache une obsession névrotique pour l’innocence de la jeunesse.
La communauté de Wrenton, dans le Maine, est sous le choc : le corps de Jenny Kennedy, reine de beauté de treize ans, vient d’être retrouvé à l’orée des bois, dans une chemise de nuit rose, un bouquet de fleurs à la main.Le coupable ? Tous désignent un garçon simplet, fervent amateur de concours de miss.
Seule Virginia, la demi-sœur de la victime, récuse cet avis. Si elle détestait sa cadette presque autant qu’elle déteste la famille parfaite recomposée par son père, elle n’en connaissait pas moins les secrets troubles de la belle adolescente. Des secrets qui les unissaient malgré elles…
Pourquoi remuer le passé quand tout le monde semble s’accorder sur un coupable ? Pourquoi prendre le risque de souffrir, encore ?
Mais Virginia veut savoir. À tout prix. Quitte à révéler le vice sous la blancheur des façades à bardeaux blancs de ce village paisible. Quitte à pénétrer sur le terrain de chasse du plus terrible des prédateurs…
Comptable de production pour le cinéma – elle a notamment collaboré à l’adaptation de Little Women, avec EmmaWatson –, Amy K. Green partage sa vie entre Boston et Los Angeles. Reine de beauté est son premier roman.
« Un premier roman qui ressemble fort à un coup de maître ! » Bernadette, La Procure
« Un premier roman très sombre et cynique, mais aussi une critique acerbe de la société puritaine américaine à travers un fait divers dans une petite ville de la Nouvelle-Angleterre. » Librairie Noires Merveilles
Dans la lignée de La Vérité sur l’affaire Harry Quebert, un premier roman noir d’une grande finesse psychologique ; une réflexion grinçante sur la bonne société puritaine américaine, qui, sous la...
Formats disponibles
FORMAT | Grand Format |
ISBN | 9782714482051 |
PRIX | 19,90 € (EUR) |
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Chroniques partagées sur la page du titre
Quelle lecture ! La perfection n’existe pas mais ce roman frôle pourtant l’excellence . L’intrigue est menée avec finesse , chaque détail , chaque description sert le récit et l’avancement de l’histoire . Les personnages sont très bien traités , les caractères , les spécificités psychologiques sont millimétrées . Le fait d’alterner le point de vue de la victime et de sa sœur qui cherche le coupable rend la lecture fluide et addictive . J’ai vraiment adoré ce roman , c’est une excellente lecture .
Un grand merci aux Editions Belfond et à #NetGalleyFrance pour le service presse. de #Reinedebeauté d’Amy K Green.
J’ai compris que c’est un premier roman, et je suis très impressionnée par la qualité romanesque de ce qui est en fait un excellent thriller. L’enquête menée conjointement par un policier et par un membre de la famille est indéniablement un plus pour l’intérêt du livre.
Jenny, reine de beauté, est retrouvée assassinée, à l’orée d’un bois. Si tout le monde pense que le garçon qui aime les concours de beauté est l’assassin, quelqu’un en doute : c’est Virginia. Mais remuer les secrets d’une famille qui se veut parfaite, et d’une communauté américaine au puritanisme érigé en règle de vie, va l’entraîner dans des découvertes que nul n’aurait pu supposer.
La facilité de l’auteur à nous faire suivre l’enquête pas à pas, déshabillant les personnages sans avoir l’air d’y toucher, avec une bonne dose de cynisme et de noirceur, est par moment jubilatoire. Et le suspens qui monte au fur et à mesure des désappointements et des nouveaux indices, permet au lecteur de relancer son attention en l’invitant inconsciemment à se faire aussi détective.
Le style est simple et fluide, sans mots savants ou agressifs. Les scènes sont limpides même quand les situations sont glauques. L’écriture montre des rondeurs mais aussi des angles aigus quand le récit le demande.
Un premier roman qui en augure de nombreux autres, l’imagination de l’auteur ne semblant pas pouvoir être prise en défaut. Ne passez pas à côté de celui-ci.
À peine reçu, je n'ai pas pu m'empêcher de le lire. La couverture, le résumé et le suspense qui en découlait m'intriguaient énormément ! Et woh, j'ai tout de même pris une petite claque avec ce thriller. J'ai eu beaucoup de mal à le lâcher et je voulais toujours en savoir plus.
En réalité, j'ai adhéré dès les premiers mots. Cette ambiance glauque, dérangeante, particulière a su m'embarquer dès le départ. Il faut dire aussi que l'auteure a tout fait pour le lecteur soit rapidement immergé dans l'histoire. Et ça a rudement marché avec moi !
Pour être honnête, j'ai immédiatement suspecté un personnage en particulier. Tout portait à croire que c'était lui (le personnage), il avait tous les torts, tous les points faibles. Bref, le coupable idéal. Eh bien vous savez quoi ? Je me suis faite avoir comme une bleue ! Et vous voulez savoir autre chose ? J'ai absolument adoré me faire avoir !
Parce que ce thriller est terriblement addictif. Et le fait d'avoir deux points de vue aide aussi à vouloir en savoir plus. D'un côté nous avons Virginia, la grande sœur de Jenny, qui essaye de découvrir qui a tué sa sœur. Pour elle, le coupable désigné n'est pas le bon et elle veut trouver le véritable assassin. Au risque de se mettre en danger et pourquoi pas de déterrer des secrets inavouables...
Et de l'autre, nous avons Jenny, cinq semaines avant sa mort. D'un premier abord, elle ne paraît pas attachante, puis, au, fil des pages, on finit par s'attacher à elle, par avoir pitié d'elle. Même si on sait qu'elle est morte, on essaye d'imaginer que ça ne va pas arriver, qu'elle va s'en sortir (vous le sentez, ce retournement de cerveau, hein ?).
Et la conclusion de cette intrigue palpitante et addictive est assez surprenante ! Et c'est là où je me suis faite avoir, parce que je ne m'imaginais pas du tout que le roman irait dans ce sens. Preuve que l'auteure est très douée. Néanmoins, le seul petit bémol que je pourrais relever, c'est la toute fin... Je n'ai pas compris les choix de Virginia et alors que je m'étais attachée à elle, elle a réussi à me décevoir...
En résumé, un thriller glaçant qui prend aux tripes et vous empêche de refermer le livre pour faire une pause. Je l'ai littéralement dévoré, voulant savoir ce qui serait réellement passé. Et j'ai été surprise et me suis faite avoir comme une débutante ! Bref, je vous conseille vivement de découvrir cette histoire glaçante. Sûre que vous aussi vous allez tomber dans le panneau...
CHRONIQUE DÉFINITIVE : DÉSOLÉ JE L'AI REMANIÉE ET CORRIGÉ DES COQUILLES QUE JE N'AVAIS PAS VUES.
MILLE EXCUSES !
La communauté de Wrenton, dans le Maine, est sous le choc.
Le corps de Jenny Kennedy, une petite fille de seulement 13 ans, est retrouvé à l’orée des bois, dans une ridicule petite nuisette rose, ses magnifiques cheveux blonds bouclés coupés, presque arrachés, le corps strié d'entailles, poignardée à deux reprises.
Elle est en partie recouverte de feuilles mortes et tient et un bouquet de fleurs à la main. Jenny a été violée et saccagée : Ironie du sort pour une « Reine de beauté. »
La police, dépêche immédiatement sur les lieux un enquêteur réputé "talentueux" et très rapidement en effet le coupable est sous les verrous : un jeune homme, mentalement attardé, passionné de concours de beauté, qui "suit" Jenny depuis ses premières compétitions. Il n'aurait pas supporté qu'elle décide de tout arrêter…
L’affaire rondement menée est donc définitivement pliée, sauf pour Virginia, la demi-sœur de Jenny, pour qui cette petite sœur encombrante n'était pourtant qu'une presque parfaite inconnue : Une sœur qui nait 11 ans après vous, d'une nouvelle mère qu'on déteste, dans une famille recomposée où l'on ne trouve pas sa place, aux côtés d'un père dont on a toujours souffert de la raideur et de l’indifférence, même aux pires moments de sa vie.
• Virginia qui est au chômage et passe ses samedis soir à boire jusqu'à plus soif pour oublier. Oublier quoi(s) oublier qui(s) ?
• Virginia qu'enquêter va "amuser", "occuper ».
• Virginia qui rêve peut-être de trouver les indices qui lui permettraient d'inculper les deux hommes qu'elle déteste aujourd'hui le plus au monde.
• Virginia qui va chercher, fureter, puis pour affronter enfin la Vérité, la sienne et celle de Jenny, intrinsèquement liées malgré la distance qui les séparait, va consciemment pénétrer sur le terrain de chasse du monstrueux prédateur qui sévit à Wrenton depuis des années.
Ce livre m'a happée de la première à la dernière page et même refermé il me hante encore.
• Pourtant, aucune violence inutile, aucune description insoutenable, rien qui ne soit pas indispensable à la puissance de l'intrigue ou à la description de la colère, la haine et du désespoir qui animent les protagonistes.
• L'intrigue y est puissante, haletante, et la complexité des rebondissements suffocante.
• Une analyse incroyable de clairvoyance et de profondeur de l’âme humaine des manipulateurs couronne l'ensemble. Reine de beauté est bien plus qu’un thriller, il ne manie pas avec brio que le suspens : il interroge notre âme et notre conscience.
• Reine de beauté est enfin un livre sur le "choix", ses motivations et ses conséquences sur les autres, et sur soi-même. Quand peut-on dire que l'on est parfaitement libre ? Lorsque l'on sait tout de soi et de sa vie, lorsque l'on vit en "pleine conscience».
Mais que devient-ils de ceux qui ne sauront jamais ? De ceux dont les refus de certains de s’assumer et d’assumer leurs choix vont maintenir toute leur vie dans la caverne de Platon, prenant des ombres pour la réalité
Ce livre est une merveille, la naissance d'un grand talent.
Un de ceux qui va rejoindre l'étagère de mes INDISPENSABLES
Un livre que je prêterai à une amie qui aura un jour besoin de passer une week-end lové sous sa couette, en compagnie d'un livre qui lui fera tout oublier...parfois même de respirer.
Je remercie de tout coeur les Editions Belfond et la communauté Netgalley pour cette lecture hors du commun.
Très bon thriller psychologique dans la lignée de " la fille du train".
On suit les récits de Jenny, la victime et de Virginia, sa sœur qui mène l'enquête sur le meurtre. Plus qu'une enquête, Virginia mène un véritable parcours psychologique pour vaincre ses propres démons tout en découvrant les secrets de Jenny et de sa famille.
Suspense jusqu'au dénouement.
Il s’agit du premier roman de cette auteure, qui a notamment travaillé dans le domaine du cinéma. Et je dois dire que cela se ressent. Je ne l’ai découvert qu’après ma lecture, mais tout du long je me suis fait la réflexion que ce roman ferait une excellente série! J’ai très vite accroché avec l’intrigue. La narration est très bien construite, l’alternance des chapitres se faisant entre l’enquête de la grande sœur Virginia et le récit des évènements par Jenny. Ce procédé est très efficace et met en place une atmosphère assez oppressante. On sent la catastrophe se rapprocher d’un côté, le dénouement de l’enquête de l’autre, dans un crescendo jouissif. Le lecteur se sent spectateur, impuissant face à l’inévitable qui se profile sous ses yeux, c’est prenant, c’est angoissant. Je dois avouer avoir rarement lu un roman qui nous montre à ce point que tout le monde a une part sombre. Je ne me suis doutée de l’identité du tueur qu’à la toute fin. J’ai lu ce roman presque d’une traite tant le suspense est présent et bien amené. C’est glauque par moments, mais qu’est-ce que c’est bon ! Auteure à suivre!
Avec cette couverture, difficile de passer à côté de Reine de beauté, on s’imagine déjà dans ces maisons bourgeoises des banlieues américaines, ces familles parfaites derrière les façades des maisons entretenues, et pourtant cette noirceur, ces drames auquel nul n’échappe. J’ai lu ce roman en même temps que je regardais la série Little Fires Everywhere sur Amazon Prime (adaptée du superbe roman La saison des feux, de Celeste Ng) et j’ai pensé à ce parallèle amusant entre la série et le roman, celui des faux semblants d’une société si étonnante vue de nos yeux européens.
À Wrenton dans l’état du Maine, Jenny est retrouvée morte dans un bois. Son corps vêtu d’une chemise de nuit rose porte des traces de violence, elle a sûrement été violée, et dans une communauté plutôt paisible l’assassinat d’une jeune fille de treize ans, ancienne reine du beauté de son collège, plonge la ville dans la consternation. Qui a bien pu salir l’innocence d’une fille sans histoire ? Quel monstre rôde ?
Sa grande sœur Virginia mènera l’enquête avec l’inspecteur chargé de l’affaire, alors que sa famille finalement déjà très fragile est sur le point de voler en éclat. De fil en aiguille, nous découvrons à travers ses recherches que beaucoup de suspects se profilent, et que Jenny n’était pas la petite poupée dont on semble préférer se souvenir. Est-ce JP, cet intriguant marginal de trois ans son aîné avec qui elle voulait fuguer ? Est-ce Gil, ce pédophile de New-York sur lequel la police est incapable de mettre la main ? Est-ce Mark, ce professeur de mathématiques habile manipulateur qui a déjà fait des ravages auprès des lycéennes ? Est-ce sa propre sœur Virginia, un de ces samedis soir de beuverie dont elle ne garde qu’un souvenir embrumé ? Est-ce leur père, qui semble mener une double vie ? Leur belle-mère, que la folie et l’alcoolisme rendent imprévisible ?
Il y a tant de suspects et de rebondissements dans ce whodunit parfaitement maîtrisé que j’ai été surpris, chapitre après chapitre, de m’interroger à nouveau sur la possibilité que ce soit tel ou tel protagoniste qui ait tué Jenny Kennedy. Le roman n’est pas particulièrement sombre comme le serait un thriller, il n’y a pas un monstre terrifiant caché derrière les rideaux ou tapis dans les bois qui attend d’assassiner les jeunes reines de beauté. Il y a une communauté d’individus qui tous ont des failles, des secrets, des déviances, qui vivent en fragile équilibre avec ce fardeau et qui parfois, au gré des évènements qui s’enchaînent, forment un engrenage tragique et inéluctable. Un très bon polar, vous devriez adorer !
Jenny Kennedy, treize ans, a été assassinée. Son corps a été retrouvé à l'orée des bois dans une mise en scène macabre. Pour la police, cela ne fait aucun doute, le coupable est un jeune homme un peu simplet, fervent amateur de concours de miss auxquels participait la victime.
Virginia, la demi-sœur de Jenny, qui pourtant n'était pas proche de cette dernière, a du mal à croire en cette culpabilité. Elle va donc de son côté essayer de retracer ce qui s'est passé cette nuit-là. Quitte à replonger dans un passé qu'elle essaye de refouler et à affronter des fantômes.
Ce qu'ignore Virginia c'est que la vérité a un prix mais une fois lancée, elle ne pourra plus faire machine arrière.
Brillant tout simplement!
Deux récits en alternance: celui de Virginia et celui de Jenny. Le lecteur plonge dans les pensées des deux sœurs, captif. Virginia est une femme de vingt-six ans, torturée et malheureuse. Elle est célibataire, seule, sans ami et ne parvient pas à se stabiliser au niveau professionnel. Tous les dimanches, elle se rend au repas de famille auprès d'un père strict et mentalement absent et d'une belle-mère qu'elle exècre. C'est un peu malgré elle qu'elle mène l'enquête sur la mort de Jenny. Cela la raccroche à la vie et l'aide à garder les idées claires. Virginia a une part sombre et peu à peu, le lecteur comprend pourquoi elle est devenue comme ça.
Jenny est en pleine crise d'adolescence, elle a laissé tomber les concours de miss suite à un incident fâcheux. Sa mère lui en veut et ne semble pas supporter que sa petite princesse si parfaite puisse vouloir s'émanciper. Jenny commence alors a avoir des secrets. Le lecteur va suivre son histoire durant les cinq semaines précédant sa mort jusqu'au dénouement fatal.
Tout au long du roman, je pensait savoir qui était le coupable. Aucun personnage n'est lisse ni totalement innocent, chacun a ses petits secrets et l'un d'entre eux a commis l'irréparable... mais lequel?
Je me suis régalée d'un bout à l'autre car tout était parfait dans cette lecture: l'histoire, les personnages, le rythme et surtout: le twist final qui m'a laissée sans voix.
C'est tout ce que j'aime: être surprise!!! J'adore suivre une piste, lancer des hypothèses et ne rien voir venir car même quand j'avais la réponse, quelque chose me faisait douter et il y a eu un événement imprévu qui a fait que rien ne s'est déroulé logiquement et de façon convenue.
EXCELLENT!!! Je recommande!!!
Ne pas se fier au titre léger.
Belle surprise
Suspense et rebondissements.
Deux sœurs en alternance récit.
Que tout oppose.
Leur lien ? Le repas dominical.
La petite meurt...
Qui a tué ?
Chapitres qui vont de l avant meurtre au soir du drame. Tout autour... Des questions existentielles...
À lire absolument.
La suite sur instagram @quintessencelivres
Dans cette famille où tout monde a quelque chose à cacher et où les secrets s accumulent, l’assassinat brutal de la fille adorée fait exploser les faux-semblants et propulse l aînée dans une enquête angoissante et cruelle.
Je commence en remerciant les éditions Belfond pour leur confiance quant à la lecture et la chronique de ce thriller palpitant.
Reine de beauté est un thriller qui ne laisse pas indifférent. J’ai beaucoup apprécié ma lecture, par différents aspects.
Tout d’abord, je trouve très intéressant de découvrir cette histoire sous deux angles différents. En effet, on suit deux points de vue : d’abord celui de Jenny, la jeune adolescente qui sera retrouvée morte. On découvre, quelques semaines avant sa mort, les événements qui l’ont malheureusement conduite à cette fin tragique. Mais également le point de vue de sa demi-soeur, Virginia, cette fois à partir de la mort de Jenny et sur les semaines qui suivront. Finalement, on se retrouve à suivre parallèlement Jenny, et ses erreurs de jugement, et Virginia, dans sa quête du vrai coupable. Je salue ce choix narratif absolument fascinant pour le lecteur.
Côté histoire, il y a de quoi se mettre sous la dent. Les rebondissements ne manquent pas et généralement, on ne les voit vraiment pas venir. Un bon point. J’ai également beaucoup apprécié les différents liens qui se forment entre le passé et le présent et comment l’un peut influencer l’autre, même des années plus tard.
Au niveau des personnages, ils sont nombreux, et apportent tous leur pierre à l’édifice. C’est finalement par là que le soufflé retombe de mon côté, et notamment avec Jenny. Evidemment, Jenny a 13 ans et enchaine les erreurs de son âge, sa vie est à des années lumières de ce que j’ai moi-même vécu à 13 ans. Même si c’est elle la victime, et même en connaissant sa fin tragique, je ne me suis pas du tout attachée à elle. Trop jeune, trop immature, je l’ai regardée évoluer de loin mais il m’a manqué quelque chose pour ressentir une vraie compassion pour elle. Par contre, j’ai eu beaucoup plus d’attaches avec Virginia, qui se débat avec ses démons passés et présents. C’est un personnage très riche et intelligent que j’ai su apprécier.
Pour un premier thriller, l’autrice s’en sort très bien. Ce genre avec ses codes compliqués à maitriser ne semble pas impressionner Amy Green, et c’est à souligner. Son histoire maintient un rythme agréable tout en explorant de nombreux horizons. Je garde juste une réserve quant au choix du titre qui ne reflète pas grand chose finalement.
U.S.A Wrenton (Nouvelle-Angleterre).
Jenny 13 ans, a été retrouvée morte dans la forêt, violée et sauvagement assassinée. L’adolescente, se distinguait dans des concours de beauté du genre mini Miss, et sa réussite était la fierté de ses parents, a contrario de sa demi-sœur aînée Virginia, l’exemple à ne pas suivre. En effet, âgée de treize ans de plus que Jenny, Virginia semble un peu paumée et mène une vie solitaire sans aspirer à un emploi stable. Avec leurs goûts aux antipodes, les deux sœurs ne se sont jamais senties proches, et aujourd’hui, Virginia culpabilise de n’avoir pas été la grande sœur qu’elle aurait dû être.
Quand la police interroge tous les proches qui sont invariablement soupçonnés, Virginia veut s’impliquer dans l’enquête d’un part pour rendre justice à la mémoire de sa sœur et ainsi s’en rapprocher a posteriori. Et d’autre part, elle doute de la culpabilité de Benjy, un jeune fanatique obsédé par la « carrière » de Jenny, bien trop simplet pour être coupable comme en est persuadée la police. Alors, la jeune femme compte mettre en lumière et convaincre Brandon, l’enquêteur officiel de l’erreur de la police et convaincre. Et bientôt, ils vont découvrir ensemble, d’autres suspects potentiels dans la vie Jenny, une ado plus dévergondée qu’elle n’y paraissait.
Mon avis
Je remercie les éditions Belfond et le site internet Netgalley pour ce service de presse qui m’a permis de découvrir cette auteure pour son premier roman, une excellente surprise / coup de cœur.
Un dénouement surprenant
Principale narratrice, Virginia se raconte sans prendre de pincettes pour décrire ses addictions à l’alcool, sa dépendance à Mark, sa solitude. Elle entretient dans ses chapitres humour et sarcasme pour aborder les sujets difficiles et avec lucidité elle admet sa non-relation paternelle, et son antipathie pour sa belle-mère.
Quelques chapitres décrivent les derniers jours avant la mort de Jenny et se recoupent avec ceux de Virginia. Peu à peu, tout en finesse, on peut comprendre les événements durant la nuit de sa mort. Cependant vous devrez patienter jusqu’à la fin du roman pour comprendre le dénouement fatal qui ne manque pas de rebondissements insoupçonnés. Personnellement, j’ai apprécié avoir un petit pas d’avance sur les antagonistes, comme par exemple, Virginia. Ce qui, ne vous méprenez pas, n’enlève rien à l’intrigue d’en savoir plus que les narrateurs.
UNE FAMILLE AUX LIENS DÉCOUSUS
Un drame a touché une famille sans problèmes apparents, mais intéressante en elle-même où chaque membre détient sa propre histoire, ses mensonges, ses vérités. Calvin un père absent et secret dont la première épouse s’est suicidée, une fille aînée Virginia un peu taciturne et solitaire, une seconde épouse Linda superficielle qui a pour seul centre d’intérêt les concours de beauté de sa fille Jenny. Dans ce tableau terne, la seule petite étincelle de couleur qui brillait était la petite Jenny. Donc, sa mort va détruire l’équilibre tangent de cette famille. Et chacun, à cause de ces travers va indirectement sans le savoir, être relié à la mort de Jenny.
Beaucoup de thèmes abordés à propos de la société
JENNY: « sois belle et tais-toi »
La reine de beauté, une petite fille que tout le monde admire : mignonne, docile, irréprochable. Et pourtant, après avoir joué « sois belle et tais-toi », celle-ci s’est rebellée car elle aspirait à autre chose. Sa condition de « petite fille adulée de tous », petite fille parfaite, adorée et admirée permet de réfléchir sur l’attitude de parents qui exhibent – sans arrière-pensées lubriques – sur les réseaux sociaux leurs enfants objets de leur narcissisme.
Loin d’être intrigante, Jenny détenait nombre d’informations et secrets sur beaucoup de gens. Finalement la jeune fille comptait aussi beaucoup de personnes qui auraient pu craindre ses indiscrétions. En plus, Jenny, inspirait des fanatiques adeptes de froufrous et de jeunesse, à la limite ou non de la perversion. Ainsi, beaucoup comme son père, JP, Gil, Mallory, M. Renkins s’invitent sur la liste des suspects répertoriés par Virginia… et par là même, sur la nôtre car le lecteur s’interroge autant qu’elle !
Virginia, héroïne de l’ombre
Le choix du prénom « Virginie » laisse songeur quand on pense à sa virginité perdue pour Mark, son professeur de mathématiques d’une quinzaine d’années plus vieux. Plusieurs années après leur rupture qui la perturbe encore, la relation limite pédophile reste l’objet unique de son obsession. Et le livre soulève le problème des consentements des adolescentes avec des adultes qui ont une autorité sur elles : viol ou pas ? D’ailleurs cette liaison sera au cœur du livre à tout point de vue, sans vouloir gâcher l’intrigue, car elle va obscurcir la vision des choses dans le déroulement des événements…
La narration de Virginie dynamique dans un roman apporte une sincère approche sur son environnement social et familial et sans clémence sur sa personne. De ce fait, elle est attachante. Pourtant, elle est celle que personne n’a jamais essayé de comprendre et représente aux yeux de tous, surtout sa famille, celle qui a mal tourné. Et pour cause, rancœur, solitude et incompréhension ont façonné sa vie, où le seul à lui avoir apporté de l’amour est Mark, son professeur de mathématiques quand elle était au lycée. Effacée par sa sœur, dédaignée par son père, ignorée par sa belle-mère, et une mère qui l’a lâchée pour se suicider, elle est néanmoins un certain exemple de résilience et de dévouement… forte de son indépendance. Finalement une sœur exemplaire, à posteriori…
Ne passez pas à côté de cet excellent roman !
Citations :
À mes yeux, elle n’était que l’incarnation de ce que mon père aurait voulu que je sois, et donc mon ennemie naturelle. Peut-être qu’il n’était pas trop tard pour apprendre à la connaître. Il fallait bien que quelqu’un le fasse.
Mais de plus en plus aussi, j’avais envie qu’il soit coupable, coupable d’un crime qui, pour de bon, me convaincrait qu’il était un salaud et me permettrait de tourner la page.
L’atmosphère est particulière dans cette petite bourgade puritaine de l’Etat du Maine où la mort d’une jeune reine de beauté ne passe pas inaperçue et où les ragots de tout un chacun vont bon train. Ce thriller baigne dans une atmosphère brumeuse, foide, servi par un casting de personnages tous plus secrets les uns que les autres, tous suspects potentiels aux yeux du lecteur. Mais on ne s’y perd pas ce qui est un bon point.
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Amy K Green signe là son premier thriller, avec un bon suspense à la clé. Le départ est un peu lent, puis on se laisse embarquer dans l’histoire de cette adolescente qui rencontre des soucis tant familiaux que scolaires, mais aussi de ceux de sa demi-sœur, Virginia, jeune femme tourmentée, abusée et rejetée, avec qui elle a très peu d’affinités. Deux personnages à travers lesquels va se construire ce récit. La structure narrative est intéressante en ce qu’elle alterne passé et présent à travers les voix de Jenny, 24h avant sa mort et Virginia juste après la mort de Jenny.
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Le point fort de l’auteure est sa faculté à exprimer le malaise adolescent, on rentre carrément dans le cerveau de cette jeune fille de 13 ans, tellement d'ailleurs que l’on pourrait presque penser à un roman young adult parfois, ce qui m'a des fois, un peu déroutée.
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J’ai trouvé la fin inattendue...Un peu trop dans tous les sens à mon goût. Cela reste un thriller empreint d’humour noir et de mystère qui se laisse agréablement lire.
Roman psychologique addictif. La lecture alterne le récit fait par Jenny 13 ans la victime et celui de Virginia sa sœur qui mène son enquête. Au fil du récit, on suit les affres et les envies de l'une et de l'autre, on découvre les secrets et les nons dits de famille. Jenny veut sortir du rôle de poupée que lui inflige sa mère, le père est absent et on découvrira sa double vie. Virginia va dévoiler son côté obscur au prise avec un pédophile qu'elle voit avec ses yeux amoureux. Tous ces éléments s'imbriquent les uns aux autres pour arriver au dénouement tragique de la mort de Jenny.
Vraiment un excellent thriller psychologique.
Pour son premier roman Amy K. Green ne mise pas vraiment sur l’originalité de son intrigue (difficile de faire plus classique qu’une enquête autour d’un meurtre), de même au fil de son récit elle ne s’écartera guère des règles du genre. Il fallait plus que ce léger détail pour me dissuader de lire ce bouquin, après tout, la sagesse populaire affirme que « c’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleures soupes ».
L’auteure nous fait découvrir son intrigue en suivant deux arcs narratifs via une alternance de chapitres passant de Jenny à Virginia. Ceux dédiés à Jenny sont écrits à la troisième personne et nous permettent de découvrir ses dernières semaines dans le monde des vivants, des semaines particulièrement mouvementées et riches en événements. Les chapitres consacrés à Virginia sont quant à eux rédigés à la première personne et nous invitent à suivre l’enquête liée à la mort de sa sœur.
Dans le coin droit nous avons donc Jenny, une adolescente que ses parents idolâtrent et voient comme une « petite fille modèle » mais ignorent (ou préfèrent ignorer) qu’elle est en pleine phase de remise en question, de doutes et de questionnements. Amy K. Green aurait pu en faire l’archétype de la gamine pourrie gâtée mais elle a (fort heureusement) travaillé la personnalité de l’adolescente plus en profondeur.
Dans le coin gauche, Virginia, le mouton noir de la famille Kennedy. Sans doute que le suicide de sa mère, alors qu’elle n’était qu’une enfant, suffit à expliquer sa volonté de prendre ses distances avec sa famille. Elle vit sa vie en électron libre, ne gardant qu’un contact de pure forme avec sa famille à l’occasion du traditionnel repas dominical. Un mépris que son père lui rend bien, quant à sa belle-mère, Linda, elle l’ignore tout simplement.
Les caractères radicalement opposés des deux sœurs servent exclusivement de toile de fond à la construction de l’intrigue. Celle-ci se tissera surtout autour des secrets et des non-dits. Ceux de la famille Kennedy d’abord, mais aussi ceux des habitants d’un patelin où tout le monde se connaît, où le voile des apparences dissimule parfois de sombres vérités.
Bien entendu d’autres personnages auront leur mot à dire afin de nous permettre de comprendre le déroulé des événements qui ont conduit à la mort de Jenny. Je n’en dirai pas plus sur la question afin de laisser intact le plaisir de la découverte.
Même si Amy K. Green ne révolutionne pas les règles du genre, elle n’a pas à rougir de ce premier roman. Elle nous propose en effet un thriller maîtrisé de bout en bout qui devrait réserver quelques surprises même aux lecteurs les plus aguerris (pas forcément sur l’identité du coupable, plutôt sur tout ce qui tourne autour du drame et de ses conséquences).
Impossible de m'attacher aux personnages de ce thriller car ils m'ont tous déçu à tour de rôle. Ils cachent tous des choses pour sauver les apparences.
J'ai tout de même apprécié ma lecture pour son côté prenant et la fin je ne l'ai pas vu venir.
J'aime beaucoup l'alternance des chapitres entre passé et présent. Le récit est dynamique et réserve des surprises et évoque des sujets lourds.
Je suis en pleine période d'envie de lecture de policier. Je vais les enchainer en ce moment. Ce polar psychologique a donc tout pour me séduire en ce moment.
Jenny est retrouvée morte dans un bois derrière chez elle. Ses parents sont effondrés. Qui en voulait à leur belle petite fille ? Jugeant la police inefficace, Virginia, la sœur de Jenny, décide de mener l'enquête !
Ce livre a la particularité d'alterner les narratrices. Les chapitres passent de Virginia à Jenny. Une quelques jours après le meurtre, l'autre quelques jours avant. Nous découvrons alors pas à pas le crime à travers les yeux de la victime dans le passé et ceux de sa sœur dans le présent.
Virginia avance doucement sur les traces du tueur. Elle sort de sa retraite pour reprendre contact avec le monde tellement elle veut découvrir le meurtrier de sa sœur.
Jenny nous raconte comment elle en est arrivée là. Pourquoi elle a fini tuée dans un bois. Et à chaque page que l'on tourne on est effarés de voir les horribles secrets que cache cette petite ville. Parce que niveau secrets on est servis ! Entre secret de famille et personne bien sous tous rapports qui se révèlent perverties jusqu'à la moelle, il y a de quoi ouvrir des yeux ronds comme des soucoupes ! Quand on croit que ça ne peut pas être pire, on est face à une révélation de plus.
Ce roman nous dévoile ce que l'humain peut avoir de pire en lui. Même la fin, montre que parfois ce n'est pas celui que l'on croit qui est le plus coupable... ou le plus innocent... Mais ça je vais vous laisser le découvrir vous même. Allez lire ce livre si vous êtes fans de polars psychologique !
Reine de beauté est un roman policier qui alterne les points de vue et les temporalités : la victime avant son meurtre et la sœur de cette dernière après.
Amy K. Green signe un thriller classique sans grande originalité mais efficace. Il m'a tenu en haleine jusqu'au dénouement final. La fin nous offre d'ailleurs un retournement de situation déstabilisant.
Ce roman a tout pour plaire !
Wrenton, petite ville de Nouvelle-Angleterre, Virginia assiste à l’enterrement très médiatisé de sa demi-soeur Jenny : à 13 ans, cette jeune reine de beauté connue de tout le pays a été violée et assassinée avant d’être abandonnée dans un bois… Est-ce un crime de rôdeur, l’oeuvre d’un proche, ou d’un petit ami secret ? L’enquête de police conclut à l’acte démesuré d’un fan de la jeune célébrité, Benjy Lincoln, un simple d’esprit qui sert de coupable idéal… Mais Virginia, habitée par de nombreux doutes et rongée de remords de n’avoir pu aider sa soeur, est persuadée que la vérité est bien différente…
Les premiers chapitres de ce livre ne sont pas sans me rappeler Petite soeur, mon amour de Joyce Carol Oates, un roman autour du thème des mini-miss, inspiré d’un fait réel : l’assassinat jamais élucidé d’une fillette de six ans, célèbre petite reine de beauté, qui avait soulevé l’indignation aux Etats-Unis. Le principe de ces concours fait controverse Outre-Atlantique mais reste toujours une institution… Amy K.Green en fait une critique acerbe au début de ce roman, mais ce n’est pas l’essentiel: nous avons là un véritable page-turner, d’une profonde noirceur où chaque protagoniste cache de bien sombres secrets… Un roman à deux voix, qui, par alternance de chapitres, nous entraîne dans une spirale infernale. Nous allons suivre le point de vue de Virginia, la soeur ainée de la victime, qui culpabilise de ne pas avoir été suffisamment proche d’elle, de ne pas l’avoir aidé quand elle en avait besoin, au point de tenter de mener l’enquête pour comprendre sa mort. Et la voix de Jenny, que nous accompagnerons dans les jours et les heures précédents son décès: le personnage est attachant, connaître ses dernières heures est une expérience éprouvante.
L’intrigue est parfaitement maîtrisée, il nous faudra survivre à de nombreux rebondissements jusqu’à l’extrême limite pour avoir enfin réponse à cette question : qui a tué Jenny Kennedy ? Une habileté dans le récit qui amène une nouvelle comparaison pour vous situer un peu l’ambiance : La Vérité sur l’Affaire Harry Québert de Joël Dicker, où l’on s’enfonce de plus en plus profondément dans une histoire sombre et désespérée. Une fois accepté le fait assez improbable que Virginia puisse s’immiscer dans l’enquête de police par l’intermédiaire de son amant -qui justement est en charge de l’affaire- l’ensemble du récit est sans fausse note : nous avons là un bon thriller et une auteure qui prend un malin plaisir à gratter le vernis de la société américaine… Encore un bel exemple de famille dysfonctionnelle dissimulée sous une apparence idéale.
Je remercie vivement Net Galley et les Editions Belfond Noir pour cette lecture addictive. Il s’agit du premier roman d’Amy K. Green, une auteure à suivre …
Merci à Netgalley et aux éditions Belfond pour cette lecture. Reine de beauté est le premier roman de Amy K. Greene , et c'est un premier plutôt réussi.
On fait la connaissance de Virginia, jeune femme passant plus inaperçu qu'autre chose dans sa ville de Wrenton. Malgré les relations difficiles entre elle et sa famille, Virginia semble la seule à s'interroger sur la mort mystérieuse de sa jeune soeur Jenny. Celle-ci , reine des concours de beauté et fille populaire s'il en est, a disparu dans des conditions très suspectes.
Remontant le fil de la vie de sa soeur, Virginia va dévoiler les pires secrets de sa communauté....
Ce premier roman est plutôt réussi. Il se pose en satyre de la société américaine du consumérisme et du culte de ces petites enfants stars, au futur tout tracé. Il livre le portrait de personnages forts , de femmes indépendantes et courageuses, qui tentent de se libérer de ce carcan. Face à elles, d'autres retors à souhait, se posent en vrais méchants.
L'intrigue est très bien construite , entre rebondissements multiples, et psychologie fine. Bien écrit, et utilisant les codes du genre, comme l'alternance des narratrices et des époques, ce roman sait maintenir un suspense permanent jusqu'à la révélation finale.
Je suivrais donc dans le futur cet autrice , pour voir ce que le futur lui réserve.
Qui a bien pu violer et assassiner la jeune Jenny ?
Une intrigue complexe abordant des thèmes variés tels que la jalousie, le suicide, le mensonge, l’homosexualité ou encore la pédophilie et une liste de suspects qui n’en finissait plus de s’allonger ont su donner du rythme à ce roman d’Amy K Greene.
J’ai beaucoup aimé la construction de ce thriller psychologique qui alterne les flash-backs deJenny et l’enquête actuelle menée par sa grande soeur. On y retrouve un petit air d’Harry Québert.
Et même si les premières pages se tournent fébrilement, le rythme s’accélère au fur et à mesure que les pages se tournent, pour finalement rendre ce bouquin impossible à lâcher !
Un thriller avec une intrigue tendue, c'est addictif et on passe dans deux temporalités pour avoir plus de détails sur l'histoire. La vérité se révèle donc petit à petit grâce aux perspectives des deux soeurs. De la surprise et de la tension, j'ai apprécié!
on est rapidement immergé dans l'intrigue de ce thriller rondement mené. Les points de vue de Jenny la victime et de sa sœur Virginia alternent et rythment le récit. Le suspens est présent jusqu'à la fin et tour à tour on pense avoir ciblé le coupable, mais on est baladé de suspect en suspect et pour ma part je n'ai rien vu venir 😅. L'écriture est fluide et agréable. Une lecture captivante ! Un premier roman qui tient la route !
Merci aux éditions Belfond et Netgalley🙂
Jenny, 13 ans est retrouvée morte. Jeune beauté, elle participait avec succès aux concours de beauté dont sa mère était une fervente supportrice. Qui a bien pu vouloir tuer cette jeune fille sans histoires? Le jeune simplet avec qui elle a tissé une amitié controversée, fan des concours? Sa demi sœur, Vanessa ne croit pas à cette théorie et décide de mener l'enquête, quitte à révéler tous les noirs secrets de la petite ville dont elle est originaire et à faire voler en éclat l'image parfaite de sa famille recomposée.
Une plongée dans l'envers du décor, à priori idyllique, de la vie de Jenny. Qui se révèle cauchemardesque : famille dysfonctionnelle, manipulation, mensonge, pédophilie... Le roman est prenant et l'alternance des voix de Vanessa qui enquête et combat ses propres démons, et celle de Jenny qui court droit à la fin que connaît le lecteur est bien mené.
Addictif, un page turner machiavélique qui nous tient en haleine du début à la fin.
L' auteure nous ballade sans répit... On croit savoir mais ,en fait,on ne sait rien.
Deux espaces temps , deux voix , une construction intelligente qui donne du rythme à ce thriller, premier roman prometteur de Amy K.Greene