« Parenthèses » relate les aventures tragi-comiques de Francis, fils d’un brave maçon corse illettré un peu tyran et d’une ouvrière lyonnaise soucieuse de bien faire, timide et complexée. Tombé par inadvertance dans la grande marmite de l’éducation nationale à l’âge de vingt-six ans, Francis luttera avec acharnement pour plaire, se faire accepter et gagner une croute qu’il souhaitait la meilleure et la plus abondante possible, tout en poursuivant avec une certaine velléité ses rêves de notoriété artistique. En un mot, trouver sa place. La vie étant rarement un long fleuve tranquille, il aura néanmoins son lot de joies et d’épreuves, de bonnes et de mauvaises surprises, de moissons plus ou moins fructueuses. On dit parfois que la résilience est forcément au bout du chemin… ou pas. Mais après tout, un destin est un destin, aussi piètre ou glorieux soit-il. Comme le disait un condisciple de Pierre de Coubertin : « L’important, c’est moins de gagner que de prendre part. »