Les oubliés de dieu
par Ludovic Lancien
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Date de parution 5 nov. 2020 | Archivage 15 janv. 2021
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Résumé
LE NOUVEAU THRILLER DE LUDOVIC LANCIEN, RÉVÉLATION 2019 ET PRIX FYCTIA DU MEILLEUR SUSPENSE POUR LE SINGE D'HARLOW (10.000 EX. VENDUS)
Un médecin généraliste est retrouvé massacré dans son cabinet aux Lilas, près de Paris. Son corps a fait l’objet d’un véritable carnage.
Très vite, l’enquête dévoile sa double vie et son intérêt morbide pour la tératologie : l’étude des ces hommes et femmes que l’on qualifie abruptement de « monstres ».
Ceux dont l’existence même fut jadis considérée comme une preuve de celle du diable.
Ceux que le régime nazi a cherché à éradiquer à travers des campagnes d’extermination longtemps tenues secrètes.
Ceux que l’on nomme parfois les « oubliés de Dieu ».
Chargé de l’enquête, le capitaine Gabriel Darui va recevoir un appel d’un homme qu’il s’était juré de ne jamais revoir. Un homme qui connaît ses secrets les plus troubles. Un homme qui, à l’instar du médecin assassiné, a frayé avec ce que l’humanité a de plus sombre. Un homme qui sait que toutes les leçons du passé n’ont pas été retenues et que, comme Darui va le découvrir, l’horreur se conjugue aussi au présent.
LE NOUVEAU THRILLER DE LUDOVIC LANCIEN, RÉVÉLATION 2019 ET PRIX FYCTIA DU MEILLEUR SUSPENSE POUR LE SINGE D'HARLOW (10.000 EX. VENDUS)
Un médecin généraliste est retrouvé massacré dans son cabinet aux...
Formats disponibles
FORMAT | Poche |
ISBN | 9782755685305 |
PRIX | 7,60 € (EUR) |
Chroniques partagées sur la page du titre
Ce n'est pas un livre à commencer le soir, vous êtes prévenu, parce que si vous le faites, vous risquez de vous retrouver comme moi, à vous coucher à deux heures du matin pour progresser le plus possible dans votre lecture puis le terminer ensuite dans la matinée. Oui, je suis une grande lectrice, pour ne pas dire une boulimique de lecture, et j'aime aller au bout des choses, j'aime constater aussi que je suis toujours capable de lire des livres conséquents, des livres qui questionnent.
Oui, ce livre commence par un crime horrible, atroce, duquel il ne faut pas détourner les yeux, un crime qui déjà, questionne : pourquoi torturer un médecin avant de l'assassiner, et pourquoi celui-ci n'a-t-il rien tenté, quand il le pouvait encore, pour se défendre ? Ce n'est pas que l'auteur nous montre tout, c'est qu'il ne cache rien non plus des réactions des policiers, des enquêteurs qui découvrent la scène de crime, de ceux qui officieront et se demanderont qui ? et pourquoi ?
Alors... ce n'est pas un livre pour ceux qui ne veulent pas voir la part sombre de la médecine, qui n'est pas prédominante, heureusement, mais qui a toujours existé. Je pense au secret de l'abbaye de Brigitte Aubert, qui parle aussi de tératologie et de l'expérimentation menée par certains médecins. Je pense, au sujet de l'expérimentation, à Home de Toni Morrison. Ce livre s'inscrit dans cette lignée, et nous montre ce que la médecine peut faire de meilleure pour aider les personnes atteintes de maladie génétique, mais aussi ce qu'elle peut faire de pire quand des personnes totalement barrées ont réussi à mener à bien des études de médecine.
Là, vous vous dites que j'en ai déjà beaucoup révélé sur l'intrigue, cependant je n'ai fait que vous parler de la victime, et de tout ce qu'elle cachait. Je n'ai même pas envie de parler de "part d'ombres", parce qu'il aurait encore fallu qu'il y ait quelque chose de solaire dans cette personne. Et le soleil, le positif, il faut le chercher ailleurs. Non, pas chez sa femme, qui préfère garder le silence sur ce qu'elle sait, très certainement. Je pense au capitaine Gabriel Stanos. Il enquête, même s'il est entièrement tournée vers la femme de sa vie, qui souffre d'un cancer en phase terminal. Alors enquêter, c'est jongler, pour être joignable tout le temps, si elle se trouvait mal, si elle avait besoin de lui - parce que sa femme lutte sans jamais lui faire de reproche sur son travail. Oui, on peut être policier, avoir trouvé un certain équilibre et voir cet équilibre s'effondrer à cause d'un coup du sort. La part d'ombre ? Il l'a laissé derrière lui, définitivement pense-t-il, il a en tout cas tourné la page, ou croyait l'avoir tourné, quand son enquête la lui remet pile sous les yeux. Il serait tentant de dire que cet part d'ombre n'était pas la sienne, ce serait mentir, tricher. Contrairement à d'autres, il a compris en quoi ce dont il faisait partie - parce qu'il n'était qu'un des participants, un parmi d'autres - était sordide.
Poids de la religion ? Aussi. Pourtant, cela semble totalement incompatible avec la science - si ce n'est que les "monstres" ont longtemps été, aux yeux d'un monde dans lequel la religion était omniprésente, les "oubliés de Dieu". Il est tant de manière d'apprendre à quelqu'un à se détester lui-même. Il en est tant, aussi, pour tenter de réparer les dégâts. Encore faut-il qu'il en soit encore temps.
Merci aux éditions Hugo et à Netgalley pour cette découverte.
Coup de cœur pour cet auteur et ce livre !!! Le hasard a fait que j’ai lu ce livre la semaine de Halloween…et à cette occasion il était parfait !!! Un thriller qui navigue entre meurtres très sanglants, un peu de religion ? un peu de fantastique ? un peu de médical ? Lucien Lancien sème le doute tout au long de son livre . Et j’adore quand un auteur me balade.
Même si par moment, je me suis demandée mais où m’emmène t il? Sans jamais me perdre, je précise . Je n’arrivais pas à faire les liens entre toutes les intrigues et sur la dernière partie tout s’enchaine, les révélations apparaissent et s’imbriquent parfaitement bien, je l’ai dévoré ( et ce mot est lourd de sens dans cet ouvrage ).
Un thriller bien sanglant, une enquête qui démarre au quart de tour, très rythmée sans temps morts, cette histoire va vous captiver.
Je vais vite me procurer le premier livre de cet auteur le singe d’Harlow, si il est dans la même veine, je vais adorer !!
BREF….une belle découverte !!!
Voilà un thriller comme je les aime, il m’a tenu en haleine, m’a répugné, m’a plongé dans les noirceurs de l’âme humaine et pour ça, je ne pouvais pas décrocher.
Dès le premier chapitre, on se dit, oulà, je vais déguster, les suivants ne sont pas mieux et pourtant, contrairement à ce qui à la mode en ce moment, l’auteur a choisi de ne pas nous décrire les meurtres au moment où ils se passent mais , à l’ancienne, avec les flics. Alors pour ça, merci, moi je préfère et tant mieux, parce que vu ce que certains ont subi, ça me va.
Bien sûr, ce roman n’est pas parfait, le style ne demande qu’à s’affermir mais très honnêtement j’aurais du mal à vous dire plus, ce sont des sensations, des petits trucs qui interpellent sans qu’on mette vraiment le doigts dessus et qui du coup, font parti d’un tout et ne gênent pas. Je suis claire? pas trop? tant pis, débrouillez vous avec ça!! 😉
L’histoire est rondement menée, sans temps mort, peut être parfois trop de détails qui reviennent sans finalement d’explications, je pense surtout à des éléments passés sur Gabriel mais bon, c’est assez facultatif mais, j’avoue que j’aurais aimé savoir.
En tout cas, je ne peux que vous le conseillez fortement, c’était une super découverte même si je me rends bien compte qu’il va falloir que je lise Le singe d’Harlow…
Ludovic Lancien est un jeune auteur très talentueux que j’avais découvert avec le singe d’Harlow. Je le relis donc pour la deuxième fois avec un plaisir renouvelé dans ce roman. Un livre prenant, très bien écrit et avec des personnages vrais auxquels je me suis beaucoup attachée. Je le recommande fortement!
En ouvrant ce roman, je ne m’attendais pas à être happée de la sorte par cette histoire, qui, il faut bien le dire, est des plus sordides : impossible de lâcher ce livre! Ludovic Lancien ouvre une brèche vers un monde sordide et cruel, je vous aurais prévenus!
Un médecin généraliste est retrouvé massacré dans son cabinet près de Paris. Son corps a été éviscéré et atrocement mutilé. L’enquête se porte rapidement sur l’intérêt de la victime pour la tératologie : science qui traite de maladies congénitales provoquant malformations et anomalies anatomiques, d’hommes et de femmes que l’on qualifie vulgairement de « monstres ». Les policiers chargés de l’enquête découvrent dans cette affaire une noirceur humaine sans égale, alors qu’ils sont déjà cabossés par leurs vies privées : la jeune Noémie nourrit de sombres projets de vengeance, et le capitaine Gabriel Darui, dont l’épouse ravagée par un cancer se meurt lentement, est contacté par un ancien « ami » avec lequel il partageait un attrait pour le tourisme noir. Un passé qu’il aurait préféré oublier refait alors surface.
L’écriture fluide et élaborée sert admirablement un récit empreint de rythme et de suspense. Ludovic Lancien ouvre des portes, tant de portes que je me suis à un moment demandé s’il arriverait à toutes les refermer? Et bien oui : l’intrigue se tient et même bien pour en faire un thriller parfaitement addictif et terrifiant! Quels liens y a t-il entre la tératologie, un escargot, la bête du Gévaudan, les combats clandestins et le régime nazi ? Ajoutez à cela une touche de satanisme pour vous donner le ton! L’auteur est parvenu à assembler tous ces éléments pour en tirer une histoire fascinante, sombre et horrible à souhait.
Convaincue par ce roman et par l’écriture de l’auteur, j’ai ajouté dans ma PAL son premier roman « Le singe d’Harlow« , prix Fyctia du meilleur suspense 2019. Je vous en dirai prochainement des nouvelles! Je remercie les Editions Hugo Thriller pour cette découverte.
Un thriller bien sympathique avec tout ce que l'on attend dedans : des personnages hauts en couleur, des tempéraments de feu, des personnages que l'on aime et ce que l'on déteste.
On va y trouver une enquête bien menée et des angoisses et émotions bien ressenties.
Je ne me suis pas rendu compte que ma lecture avançait, j'ai tourné les pages et j'ai bien apprécié.
Dès le départ on se doutait que le rythme allait être soutenu et l'écriture bien agréable. On nous embarquait peu à peu dans les méandres les plus sombres de l'être humain.
Merci à Netgalley et aux Editions Hugo poche Suspense pour ce partenariat bien palpitant
#Lesoubliésdedieu #NetGalleyFrance
Merci à NetGalley et aux éditions Hugo Poche Suspense de m'avoir permis la lecture de ce bon polar.Un médecin ,Richard Mievel , est retrouvé atrocement mutilé à son cabinet comme s'il avait été dépecé par un animal mais un pentacle dessiné au mur et des témoignages de proximité accusent un couple de tueur qui va mettre la police sur les dents.Le capitaine Gabriel Darui qui doit gérer la fin de vie de sa femme va se jeter corps et âmes dans cette enquête et découvrir les sombres activités du médecin.
Le Docteur Richard Mievel est retrouvé éventré, amputé des deux mains, dans son cabinet.
L'équipe du "bélier" ,surnom du commandant Eric Blasco, est chargé de l'enquête.
L'autopsie révèle que le médecin est mort suite à des morsures : l'œuvre d'un animal ?
Au cours de leurs recherches, les policiers découvrent que le Dr Mievel était féru de tératologie et recensait les cad avérés de "monstres" à travers le globe et qu'il organisait des combats de boxe avec ces personnes atteintes d'acromégalie.
Enquête compliquée pour le "bélier" et son équipe : remake de la bête du Gévaudan ou dark tourism ?
Noir, sanglant, captivant, les adjectifs ne manquent pas pour ce thriller médico-esotérico-religieux.
L'écriture est simple et fluide, les chapitres court donnent un bon rythme au récit.
A lire !
merci aux éditions Hugo poche et à netgalley pour cette découverte.
Les oubliés de Dieu nous invite dans le monde étrange de la tératologie, science des malformations génétiques qui entrainent des malformation physique importantes, entrainant ceux qui en souffrent dans la catégorie des monstres.
Le meurtre d'un généraliste va replonger Gabriel Darui dans son passé douteux et, entre sa femme malade, la réapparition d'un ami qu'il aurait préféré oublié et son enquête qui va se révéler de plus en plus complexe, il va avoir fort à faire.
Ludovic Lancien conduit son intrigue sur un rythme haletant, appuyé par des chapitres courts et un scénario plein de rebondissements. La galerie de personnages attachantes avec laquelle il nous embarque permet de s'immerger avec facilité dans cette histoire originale.
Un grand merci à Hugo Publishing et à Netgalley pour ce roman policier palpitant.
La tératologie est la science des anomalies de l'organisation anatomique, congénitale et héréditaire, des êtres vivants
L'acromégalie : est un trouble hormonal qui provoque une augmentation anormale de la taille des pieds et des mains et une déformation du visage, y compris à l'âge adulte
Ludovic Lancien nous propose une intrigue dérangeante par son sujet, mais addictive par son style et ses personnages et surprenante par ses retournements de situation. Nous sommes plongés dans l’horreur de la déviance.
Une étrange découverte que ce roman, à la fois malsain, envoûtant, tant la situation est singulière. Un médecin, Richard Mievel, est assassiné mais très vite le lecteur se questionne : victime ou coupable ou encore les deux à la fois ? Il a pêché par ce qu’il a enduré dans sa jeunesse, devenu passionné par le comportement de ses compagnons d’infortune, dont la vie est altérée par des anomalies génétiques. Cependant, après sa disparition, les morts continuent à s’accumuler. Richard a laissé un cahier « Gnadentod », un recueil crypté, bourré références. Aux détours de cette intrigue, nous voici confrontés aux dures réalités des victimes de maladies orphelines, des difficultés de leur prise en charge.
Alors ce médecin, victime expiatoire ? Pour le savoir ou tenter d’approcher la vérité, le capitaine Gabriel, par ailleurs en grande détresse personnelle, va devoir replonger dans ses souvenirs, ses amitiés de jeunesse, qui témoignent d’une certaine perversité par la pratique du « tourisme noir ». Il ne s’agit pas d’une nouvelle destination exotique mais des raffinements morbides dont nous découvrirons les subtilités. Tentant direz-vous ? Je vous laisse la responsabilité de ce jugement !
Au-delà de cette intrigue, il y a une réflexion sur la différence, celle que l’on voit et celle que l’on vit … les limites et les outrances de l’exercice du vivre ensemble. J’ai apprécié ces interrogations subliminales.
L’auteur signe avec ce thriller, plus profond qu’une simple traque, vrai polar d’investigation, un deuxième roman très prometteur. Un très bon moment de lecture, aux confins de l’horreur …
Ludovic Lancien est venu à l’écriture par le biais de la lecture. Paysagiste et grand amateur de romans, il crée un blog où il évoque ses coups de coeur et déceptions littéraires. Un jour il décide, à son tour, de prendre la plume, c’est ainsi que le signe d’Harlow voit le jour et remporte le prix fyctia. depuis, il se consacre à l’écriture et vient de publier son deuxième roman, les oubliés de dieu. Une réussite
Tout d’abord un grand merci à Netgalley et à la maison d’édition Hugo et compagnie de m’avoir permis de découvrir ce roman et son auteur
excellent roman.
j’ai été conquise par cette histoire noire.
Le roman débute par le meurtre ignoble d’un médecin, un homme respecté. Ce dernier a été tout simplement mangé. Cependant, petit à petit les enquêteurs découvrent la noirceur dissimulée sous l’apparente respectabilité de cet homme. Il n’était pas uniquement un soignant et s’il s’intéressait aux maladies rares son but n’était pas forcément altruiste. Chacune de leur découverte apporte une nouvelle raison de haïr ce personnage tandis que vie professionnelle et vie privée des inspecteurs de la criminelle vont se télescoper.
En effet, le meurtre ignoble n’est que le début d’une hécatombe. Les morts s’additionnent tandis que l’équipe tente de percer à jour les secrets que de nombreuses personnes souhaiteraient qu’ils restent cachés.
Très rapidement l’auteur nous emporte dans le périple des meurtres. On s’attache aux divers protagonistes. Le roman n’oublie personne, chaque inspecteur est mis en valeur différemment et on ne peut que les apprécier et les regarder faire face aux difficultés qu’ils rencontrent. Nous découvrons certains de manière inattendue, d’autres retrouvent un peu de lumière dans un monde sombre dont la grisaille n’est pas levée par les révélations successives. Ces dernières font froid dans le dos. Il est de personnes malades, de personnages perçus comme des monstres dans une société bâtie sur le paraitre.
Ce livre interroge sur ces malades que l’on refuse de voir et l’on parc dans des institutions. Ne pas les voir, les oublier, voilà leur fonctions, jusqu’au jour où elles décident de se rappeler à nous..
un très bon roman très réussi
Seul regret, la fin. Le dernier mot du roman est le nom d’un personnage mentionné quelques fois lors du roman. Il est cependant le personnage principal de son précédent. Ceux qui découvre l’auteur par les oubliés de dieu, comme c’est le cas pour moi, doivent rechercher ce Lucas dans leur mémoire. C’est dommage de clore un excellent roman ainsi.
Avant de sélectionner ce livre sur NetGalley, je ne connaissais pas du tout l'auteur. Pourtant j'avais déjà vu passer des romans mais sans savoir qui était réellement l'auteur. J'ai surtout été interpellé par la 4eme de couverture, qui me semblais particulièrement correspondre à mon style de lecture.
L'histoire débute par la découverte du corps d'un médecin généraliste dans son cabinet, juste avant l'ouverture, à 7h30 du matin. Son état est particulièrement sanglant. Les mains coupes et un escargot dans le fond d’œil. Le capitaine Gabriel Darui, est chargé de l’enquête et va avoir du mal a demeler le vrai du faux, mais va vite découvrir que le médecin généraliste afin des penchant de la médecine assez particulier. Il semblait s'intéresser de très pres à la tératologie. Plus particulièrement aux personnes atteintes de acromégalie. Une tumeur bénigne (non cancéreuse) de l'hypophyse, une glande (dénommée également glande pituitaire), située dans le cerveau et qui sécrète normalement plusieurs hormones dont la GH, autrement dit une maladie due à un excès de production d’hormone de croissance et qui entraîne une modification de l’aspect du visage, une augmentation de la taille des mains et des pieds.
Le capitaine découvre, sur l'ordinateur du médecin tout une liste d'individus, qui auraient eu cette maladie et tout un dossier sur le sujet. Lors d'une entrevue, avec l'un de ces sujets, il va découvrir, qu'il souhaitait en retirer un bénéfice, en organisant des combats entre un individu, dit "normal" et une personne atteinte de acromégalie.
Je dois dire qu'a partir du moment ou le roman a commencer a parler de ces personnes, j'ai commencé à prendre gout au roman, jusqu’à ne le lâcher qu'a la dernière page. Je dois dire que c'est une vraie réussite et j'ai adoré.
Mon avis :
Un pur bonheur, d'avoir fais la découverte de cet auteur grace à ce roman. Comme je le disais plus haut, j'avais entendu parler du premier roman de l'auteur, Le singe d'harlow, mais sans soupçonner, à aucune moment que ce soit le 1er roman de ludovic lancien. Apres la lecture de ce roman, ça m'incite a vouloir découvrir son premier roman.
Le thème de ce roman fait tout de meme reflechir. On se dit qu'il existe des personnes, qui doivent vivre, avec des maladies comme la acromégalie, ou encore d'autres maladies rares incapacitantes et pour elles cela doit être dure a vivre. Certaines peut-être vivent-elle cachés, de peur de se montrer ?
Toujours est-il que nous avons un très bon livre.? Je vous le recommande
On entre tout de suite dans l'intrigue... on va retrouver un médecin généraliste assassiné dans son cabinet... il a été éviscéré et mutilé.
Lorsque l'enquête débute, les policiers soulève une autre facette de la personnalité de ce médecin. Passionné de tératologie, il conservait à son domicile un cabinet des horreurs... cela aurait-il un rapport avec sa mort?
Et les autres meurtres, que signifient ils?
L'auteur va nous amener sur des chemins très noirs et nous égarer dans les tréfonds de l'âme humaine.
J'avais entendu beaucoup de bien du premier roman de l'auteur, que j'avais rencontré aux Noctambules de Salon de Provence et qui s'était montré très abordable... je suis un peu déçue de ma lecture.
En effet, si le style et l'écriture de ce roman sont plutôt plaisants, que le thème est intéressant et l'intrigue bien menée... je trouve que l'on est trop dans la superficialité. Cela manque de densité et l'histoire part parfois dans tous les sens. Un peu plus de simplicité et de profondeur aurait pu rendre ce roman passionnant.
Merci à #lesoubliesdedieu et à #netgalleyfrance pour cette découverte.
Tératologie, acromégalie, malacologie, jukaï, autolyse, Gnadentod, porphyrie, Aokigahara… et quelques 70 chapitres plus tard vous aurez la solution . Pas de temps mort!
Une enquête qui démarre au quart de tour pour entrainer le lecteur dans un monde où les monstres, la part sombre de la médecine, la génétique, l’omniprésence de la religion nous décrivent le pire. Plusieurs intrigues s’entremêlent, tout se complexifie, l’auteur tire les ficelles d’une main de maitre. Tout est obscur, personne n’est lisse. Ne lisez surtout pas la quatrième de couverture, amateurs/amatrices de thriller faites confiance à l’auteur, foncez!
« Se rendre là où la désolation avait semé ses graines putrides »
Un homme lui sait mieux que personne que toutes les leçons du passé n'ont pas été retenues et que l’horreur se conjugue désormais au présent.
Je vous remercie pour votre confiance.
Les oubliés de dieu... ou l'enquête policière des extrêmes ! Ludovic Lancien livre ici un roman à la fois attirant de curiosité et repoussant de dégoût.
L'action démarre par un premier cadavre mutilé, massacré, humilié, qui semble être l’œuvre d'une créature animale vengeresse. La mort de ce médecin apparemment sans histoires va conduire le policier Gabriel Darui et ses collègues vers une passion peu commune de la victime, la tératologie, et ses méandres, aussi tristement célèbres dans l'Histoire, que ses travers, véritables déviations inhumaines. En proie avec ses propres démons, Gabriel va se démener à faire la lumière sur cet assassin surnaturel, et remonter le cours de son propre passé pour trouver les clés de l'enquête.
L'intrigue et ses péripéties se sont déroulées à un rythme haletant, où le lecteur reste en apnée jusqu'au bout, passant de l'horreur des descriptions à l’écœurement des caractères déviants ou pervers de certains personnages. On ressort de ce roman malmené, avec des sentiments contradictoires et une réflexion à pousser, le suspens est ménagé et la fin si "normale", banale, sensible. La lecture de ce livre, c'est comme sortir d'un cauchemar qui vous marque, qui vous terrifie mais qui vous rassure sur votre humanité et votre propre nature.
J'ai donc beaucoup aimé et remercie vivement les éditions Hugo (poche) Suspense pour la découverte de cet auteur, ainsi que NetGalley pour sa confiance.
Captivant !
Au vu du sujet, j'avoue que je craignais un peu les étalages de complaisance sur les malformations ainsi que le gore, mais ça n'a pas du tout été le cas. Si certaines sont effectivement sanglantes, l'auteur a le mérite de ne pas s'y attarder pour faire du remplissage. Il dit juste ce qu'il faut, le présentant en sus sous l'angle des investigations policières. Quant aux malformations et autres maladies génétiques, il ne fait que présenter ce qui existe réellement (aucune n'est exagérée ou inventée) et qui est en effet inconnu de la majorité des gens.
Ce qui n'a pas toujours été le cas ; les théâtres de "monstres" ont été un temps très populaires...
On plonge donc aussi dans une réalité cachée, je dirais même occultée, ainsi que dans les tréfonds de l'âme humaine. Le tourisme noir décrit par l'auteur existe bel et bien, le code MIM aussi, et enfin, l'institut Cottolengo elle aussi existe réellement (oui, étant curieuse de nature, je suis allée vérifier). Ce n'est pas joli, le tourisme noir ne redonne pas vraiment foi en l'être humain (heureusement, il y a aussi l'institut Cottolengo), mais ça existe... Et On se prend à tourner les pages, happé par l'histoire, servie par des chapitres courts ainsi que par une plume fluide et addictive (mon seul bémol étant les chèvres : ce sont des caprins, pas des ovins...). Les révélations se succèdent, le rythme ne faiblit pas et enfin, les personnages sont bien campés, avec leurs forces et leurs faiblesses (à ce sujet, une mention spéciale pour Joseph), et on se prend à avoir envie de retrouver cette équipe d'enquêteur.
D'ailleurs, je compte bien me procurer le premier livre de l'auteur.
J'ai fait la connaissance avec la plume de Ludovic Lancien lors de la publication de son premier roman "Le Singe d'Harlow" par les éditions Hugo Publishing. J'avais été bluffée par la maîtrise de ce jeune romancier, par l'érudition et l'intelligence de son propos. Cette fois, avec ce second opus, L'auteur démontre toute l'étendue de ses talents. je tiens à remercier les éditions Hugo d'une part pour leurs disponibilité envers les blogueurs et chroniqueurs, d'autre part pour le soin apporté à la réalisation du roman.. Il n'y a rien de plus désagréable que de lire un ouvrage truffé de coquilles, de fautes d'orthographes. Pour ma part, ce genre de défectuosités gâche mon plaisir de lecture.
Le style est énergique, plaçant les mots qu'il faut là où il le faut, procédé qu'il n'est jamais simple de réussir:
"Elle flippe dès que je me rends au boulot. Comme si je risquais ma peau tous les jours. J’ai beau lui répéter que c’est pas en gérant de la paperasse que je me prendrai une balle dans le buffet, j’arrive pas à la raisonner. Elle voudrait un coin plus tranquille, plus stable. Je peux pas lui offrir ça.– Tu préférerais qu’elle s’en foute ? répliqua Gabriel. Je connais un paquet de flics qui aimeraient qu’on les retienne à la maison le matin. T’es à la Crim depuis quoi, sept mois ? -Ouais, ça passe vite et en même temps pas assez. Je marche sur un tapis roulant quoi, j’avance pas.– C’est pour pas te dégoûter tout de suite. Par moments ce métier est une plaie, profite de n’être qu’observateur. Je vais te donner un conseil : écoute ta compagne et sois plus souple." (Pages 19-20)...Une écriture riche, utilisant de nombreux adjectifs, donne de l'ampleur au récit: "Le trio arpenta les couloirs, devancé par les arabesques des torches qui léchaient les murs. L’atmosphère lugubre pesait de tout son poids sur leurs épaules. Un rideau de poussière se détachait régulièrement du sol pour fuir les cercles lumineux. Des tags envahissaient les murs ; d’autres avant eux avaient investi ce mausolée. Un tapis de feuilles mortes craquait sous leurs pieds, tandis que le vent s’engouffrait par les vitres brisées et jouait un sinistre air de flûte qui résonnait à l’envi dans cet effroyable vide. La nature avait repris ses droits. Des graines portées par les bourrasques avaient fini par germer en fissurant le béton, créant le sentiment de déambuler aux confins d’une jungle. Ils prirent la première porte sur leur droite. Le crissement du châssis contre le carrelage leur arracha une grimace. La pièce sentait le renfermé. Les cônes des lampes capturèrent un tabouret en bois rangé dans un coin." (Page 282)....Circonstanciant toutes les actions, précisant tous les détails, même les plus insoutenables: "Le ciel grondait sa colère, comme s’il se joignait à la détresse du policier. Les gouttes clapotèrent timidement sur les volets, tels des doigts d’enfant qui cogneraient sur les lattes de PVC. Gabriel se dirigea vers la cuisine pour attraper une bière dans le frigo. Il n’avait pas faim. Combien avait-il perdu ces derniers mois ? Cinq, peut-être six kilos. Au moins, cela redessinait ses muscles. Il prit une chaise et alluma le MacBook posé sur le plan de travail. Il était beaucoup trop tôt pour songer à se coucher, aussi décida-t-il finalement de travailler encore un peu sur l’affaire Mievel. Il porta sa bouteille jusqu’à ses lèvres et avala deux rasades de bière. La fraîcheur pétillante délassa instantanément ses muscles. Aussi utile qu’une séance chez le kiné, pensa-t-il en ouvrant ses mails.Le Bélier avait fait suivre le rapport d’autopsie de Richard Mievel. Gabriel le téléchargea en s’enfilant une nouvelle gorgée. La température redescendait, son rythme cardiaque redevenait normal. Dehors, la pluie s’abattait en trombe et le vent semblait vouloir briser les arbres en deux. Une force furieuse, indomptable. Ambiance parfaite pour nager en eaux troubles." (Page 119).
L'intrigue est complexe et aborde de nombreux thèmes. Comme chaque matin, Caroline se rend à son travail, le cabinet médical du docteur Miével, dont elle est la secrétaire depuis quatre ans. Mais dès qu'elle franchit le seuil du bâtiment, c'est une vision d'horreur qui s'offre à sa vue: son patron a été sauvagement assassiné, le torse ouvert vidé de ses organes, les mains arrachées, un minuscule escargot niché dans l'orbite de son oeil droit crevé. Ce meurtre sans nom a été perpétré peu de temps avant son arrivée et celle du premier patient, qui l'attendait dans le couloir, le sang gouttant encore. Que signifie cette mise en scène malsaine, offensante même? A qui s'adresse le sms sibyllin que la victime a tenté d'envoyer quelques minutes avant de mourir?
Les deux témoins n'ont rien vu ni entendu de suspect. S'agit-il d'une vengeance particulièrement sadique? L'oeuvre d'un psychopathe? Un crime sataniste comme pourrait le faire penser la présence d'un pentacle à tête de bouc dessiné sur un des murs? Règlement de compte?
Qui est Jacques Dumas dont le nom figure dans l'agenda du docteur mais pas dans la liste des patients? Quels secrets honteux cachait le médecin qui pourraient justifier un tel carnage? Peu à peu, l'enquête dévoile la double vie du praticien. Pourrait-elle avoir un lien avec sa fin tragique? De nombreuses questions dans cette enquête difficile et dérangeante: "Pourquoi changer ses chaussures si c’est pour prendre le risque de nous laisser son ADN ? Pourquoi n’a-t-il pas tout fourré dans un sac à dos avant de repartir avec ?– Parce qu’il sait n’avoir rien à craindre de ce côté. Il se fout de nous. Les chaussures taillent du 42, un modèle standard qu’on trouve dans des milliers de boutiques de sport. Cela ne cadrait pas. Même si le tueur possédait suffisamment d’assurance pour s’attarder sur le lieu du crime, rien n’expliquait comment il avait réussi à se rendre invisible. En admettant qu’il massacre Richard Mievel en un temps record, rester sur place pour s’essuyer et se changer augmentait le risque de se faire prendre." (Page 65)...Dont les zones d'ombre font écho à celles des enquêteurs, à leur parcours personnel, à leurs secrets, à leurs blessures. En particulier pour le lieutenant Darui qui verra des épisodes troubles de son passé remonter à la surface et qu'il lui faudra affronter pour résoudre cette affaire.
Comme je l'ai dit ci-dessus, j'avais beaucoup apprécié Le Singe d'Harlow, roman érudit, intelligemment construit. Mais avec ce second polar, Ludovic Lancien monte d'un cran dans la maîtrise de la mise en scène avec cette intrigue complexe, qui développe des thèmes aussi nombreux que variés sans jamais noyer le lecteur sous un flot de digressions inutiles autant que vaines. Car donner les détails qui font la différence sans tomber dans le verbiage est tout un art, que Ludovic Lancien domine à n'en pas douter: "Puis elle entra dans la pièce. .La tanière du toubib était un véritable cabinet de curiosités. Un pan de mur disparaissait sous un nombre incalculable de vieux livres reliés en cuir, dont les dos nappés de dorures renvoyaient un écho raffiné aux multiples objets insolites. Installés parfois à même le sol ou en évidence sur une console, des squelettes d’animaux côtoyaient des bocaux remplis de serpents entortillés, noyés dans leur bain de formol. Gabriel traversa cet incroyable musée en foulant un tapis persan. À l’abri dans sa vitrine, un œuf d’autruche garni d’épines de roses surplombait un guéridon. Campée dans un angle, non loin d’un bureau noir sur lequel était posée une petite plante verte, une sculpture de Minotaure en bronze dévoilait sa puissante musculature. Même la lumière tamisée avait été pensée pour créer une atmosphère intimiste." (Page 46). Toutes les informations collectées par les enquêteurs sont analysées, expliquées, décortiquées. Le lecteur se trouve ainsi mêlé de près à l'enquête, comme n'importe quel collaborateur.
Le +: la mise en place des éléments de départ de l'intrigue et la présentation des personnages en quelques phrases bien choisies: leur situation familiale, leurs projets d'avenir, leurs doutes et leurs interrogations, autant de détails qui créent une proximité avec le lecteur, presque une intimité. Et c'est là qu'intervient le talent de l'auteur qui nous fait toucher du doigt combien les choses sont rarement toutes blanches ou toutes noires: l'âme humaine n'est qu'un lacis de couleurs et d'ombres fait d'un camaïeu de gris déployant ses teintes à l'infini. La misère humaine ne se cache pas seulement derrière des maladies débilitantes, des tares physiques handicapantes; elle se niche au creux des circonvolutions de notre cerveau d'une complexité et d'une subtilité jamais égalées, se manifestant sous formes de complexes, de terreurs, de phobies, de fantasmes, d'inhibitions, d'interdits, d'obsessions, de troubles de la personnalité.
Aborder des sujets tels que les maladies rares et la tératologie, le tourisme noir et les mystères de la génétique n'est jamais anodin; la difficulté est de ne pas tomber dans la facilité de noyer le lecteur sous des développements abscons, ni dans un apitoiement délétère retirant dont le seul résultat serait de retirer aux victimes leur dignité, souvent la seule chose qu'il leur reste pour ne pas sombrer. Les Oubliés de Dieu évite ces pièges avec maestria, pour donner un roman certes abrupt par certaines scènes insoutenables, mais d'une sensibilité et d'une grande bienveillance. Une lecture qui ne vous laissera pas indifférent, qui vous bouleversera à jamais.
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