Le titre de cette autobiographie a d'emblée piqué ma curiosité de mère ! Je remercie chaleureusement la plateforme Netgalley et Mamaeditions pour le partage de ce récit fascinant, que j'ai dévoré en quelques heures.
Outre le titre provocateur, les lecteurs de Pourquoi j'ai mangé mon père, de Roy Lewis, y verront forcément d'autres petits clins d'oeil, : l'ancrage préhistorique mais aussi le ton léger.
Jeanne Goujon y raconte la venue au monde de ses cinq enfants : Lou, Mila, Vitino, Nino et Aria. Les trois premiers sont nés en milieu médicalisé puis les deux derniers à la maison, par choix. Jeanne Goujon exprime son sentiment de frustration lors de ses accouchements à l'hôpital, elle s'interroge sur la médicalisation de cet acte naturel. Elle aurait aimé suivre son "instinct", mot qui revient comme un leitmotiv. Mais à chaque fois, le gynécologue, pour des raisons pratiques, lui a proposé de déclencher ses accouchements avant terme. Elle a vécu ces interventions, selon ses mots, comme "violentes", "intrusives" car elles ne lui ont pas permis de rester connectée avec ses "ressentis profonds". J'ai trouvé le récit de son quatrième accouchement, à la maison, particulièrement émouvant. C'est un livre que je recommande à toutes les femmes, mères ou futures mères, sages-femmes, personnels soignants, mais aussi aux pères ou à ceux qui vont le devenir !

"Pourquoi j'ai mangé mon placenta"... voilà un titre pour le moins déconcertant: comment peut-on manger son placenta?? Un livre sur la dépression post-partum dont on parle souvent? En tant que maman, j'ai vraiment été interpellée par un tel titre et je n'ai pas été déçue! Il s'agit bien d'un livre sur la Naissance, mais dans le sens "total" du terme. Jeanne Gougeon y raconte ses cinq grossesses et ses cinq accouchements et surtout son cheminement. Après avoir vécu les trois premiers accouchements en milieu hospitalier, elle décide d'accoucher à la maison pour les deux derniers, sans médicalisation, sans péridurale, seule avec son enfant. J'ai vraiment ressenti dans ma chair certaines sensations décrites par l'auteure grâce à son écriture "puissante".
Je remercie vraiment NetGalley pour cette lecture.

A la lecture de ce titre, j’ai tout de suite pensé : « bah ! Dégoûtant ! » « Mais comment est-ce possible ? » et puis je me suis laissée porter par le témoignage plein d’humour et de sensibilité de cette mère confiante et intuitive que nous devrions toutes laisser parler parfois… J’ai dévoré ce livre en une soirée ! Un beau témoignage sur la naissance pour considérer sous un œil neuf un acte ancestral.
C’est le récit de l’aventure d’une maman de 5 enfants : Lou, Mila, Vitino, Nino puis Aria. En vingt-cinq ans, elle est passée d’une confiance aveugle en la médecine « qui sait et prend tout en charge » à l’écoute de sa voix intérieure qui l’a guidée vers des pratiques ancestrales mais plus respectueuses du rythme de la mère et l’enfant.
Ses deux premiers accouchements classiques, à l’hôpital, ont été déclenchés pour des raisons de commodité mais peu à peu, accoucher à la maison devient une évidence pour elle. Elle ressent le besoin d’«entrer dans cette perception qui rayonne de son corps ». Le récit de la naissance d’Aria, sa petite dernière, est poétique et émouvant, un accomplissement pour cette maman à l’écoute de ses intuitions.
Merci à Netgalley et à Mama Editions pour l’envoi de ce témoignage plein de simplicité, d’humour parfois. Loin d’avoir la même perception de l’accouchement, je me suis laissée séduire par cette vision rassurante de la maternité. Je recommande cet ouvrage aux angoissées 😉

En tant que future sage-femme, (dans quelques mois si tout va bien), il est évident que le titre de ce livre m’a interpellé !

L’autrice, nous raconte ses accouchements et comment au fil des années, elle a souhaité comprendre et apprendre à connaître son corps, ses grossesses et comment elle a souhaité vivre ses accouchements.

Elle nous explique comment elle a vécu, de manière passive ses premiers accouchements, dans les années 2000, comment le corps médical a pris en charge son corps. Au fur et à mesure des années, Jeanne se forme, s’écoute, entre en connexion avec son corps, et décide de devenir actrice de ces accouchements. Il y a un écart considérable entre le 1er, il y a une 20 aine année, très médicalisé (un déclenchement avec une date choisie pour « coller » au planning du médecin, une épisiotomie pour que l’accouchement soit rapide, sans péridurale) et vécu comme « violent » et « intrusif » et l’accouchement de son dernier enfant, chez elle, seule, sans sage-femme ni médecin.

C’était, pour ma part, très intéressant de pouvoir appréhender le ressenti d’une femme sur son vécu, sur parfois, ces petits gestes anodins pour nous, soignant.e.s, mais qui pour les patient.e.s peuvent s’avérer quelque chose de marquant et important. J’ai vraiment beaucoup aimé cette aspect là de la narration.

Autant, j’espère transmettre à mes patientes le meilleur, les accompagner au mieux dans l’accouchement, en respectant le plus possible la nature et la physiologie, et en respectant leur choix, autant, je reconnais qu’il a été surprenant pour moi d’être témoin d’un accouchement à domicile seule. Je suis partagée entre l’admiration de la force de cette femme d’avoir fait ce qu’elle souhaitait, de ce qu’elle pensait être le mieux pour elle et son enfant, et l’inquiétude et le risque encouru lors de cet accouchement d’un cinquième bébé.

Un livre à la porté de tou.te.s, enrichissant et que l’on n’a pas l’habitude de voir partout.