Je remercie Librinova pour l'envoi, via net galley, du roman : 1942, à nos identités perdues de Annie Convert.
Bordeaux 1942.
En acceptant de soigner des résistants, Lison, jeune infirmière, met le doigt dans un engrenage infernal.
Dénoncée, elle doit fuir, quitter la ville pour se réfugier auprès du maquis corrézien.
Comment va-t-elle s'adapter à sa nouvelle vie de guerrière ?
Comment survivre dans le froid, la crasse, la peur en étant traquée le ventre toujours vide ?
1942, à nos identités perdues est un roman, toutefois il est inspiré de faits réels. Ce qui se sent dans le travail de recherche et dans la retranscription le plus fidèle possible de ce qui se passait pendant la seconde guerre mondiale dans la résistance, dans les maquis.
Lison est attachante et j'ai pris plaisir à découvrir son travail d'infirmière, son implication dans la résistance et sa fuite. Elle va avoir un coup de cœur pour Vianney, un médecin croyant qui hésite entre la médecine et devenir curé.
C'est une jolie histoire d'amour, malgré la complexité de l'époque et l'engagement de cet homme envers Dieu. Un Dieu auquel Lison ne croit pas réellement.. Si Dieu existe pourquoi permet t'il de tels horreurs ?
Lison va devoir prendre plusieurs identités, au risque de se perdre. Elle n'est pourtant pas juive mais à cause de son engagement dans la résistance, elle risque d'être arrêter voir de perdre la vie.
Il y a de très bonnes choses dans ce roman que j'ai pris plaisir à lire en deux fois. Je pense qu'il montre bien la résistance, la vraie, autant au niveau des risques encourus que des conditions de vie lors des fuites. C'est pas mal du tout et j'ai passé un bon moment de lecture.
Pas de coup de cœur néanmoins j'ai apprécié ce roman, et je lui donne quatre étoiles.

Merci à Librinova et à NetGalley pour ce roman qui a suscité ma curiosité. Passionnée par la Seconde Guerre mondiale, ce roman a la particularité d’être lu comme le journal intime de Lison, une jeune infirmière dont le destin va être chamboulé et qui sera contrainte de rejoindre le maquis. Traquée, elle va rejoindre la Résistance de très près et va également trouver l’amour, un amour difficile en temps de guerre et dont la religion pourrait être un obstacle… Pas de coup de cœur cette fois-ci mais je ne peux que remercier l’auteur pour cette incroyable travail de recherches aussi précis et détaillé.

Bordeaux, mai 1942.

Lison est une jeune infirmière et soigne également des résistants dans le sous-sol de l’hôpital. Dénoncée, elle a juste le temps de prendre la fuite avant que la Gestapo ne se lance à ses trousses. Obligée de se cachée, Lison change d’identité et passe de maquis en maquis, de groupe de résistants en groupe de résistants. Ses compétences médicales seront précieuses à ceux qu’elle pourra sauver, de même elle participera aux diverses missions de résistance prête à tout pour la liberté de son pays… Après de douloureuses épreuves, Lison trouve l’amour auprès de Vianney, un aumônier, résistant de la première heure. Un amour non sans conséquences…

Après avoir vu la cruauté humaine, Lison arrive enfin à rejoindre le maquis corrézien où elle suivra un entraînement militaire pour participer à des missions de plus en plus périlleuses non sans oublier son but : se venger de celle qui l’a dénoncé et qui a tué nombre de ses proches et amis.

Je suis assez partagée concernant ma lecture que j’ai lue en à peine quelques heures. L’histoire en elle-même est très riche en informations sur le quotidien de Lison et de la Résistance. Il est indéniable que tout le contexte historique est finement détaillé, c’est la plus grande richesse de ce roman basé sur des faits réels. La religion a une part importante sans pour autant prendre la place sur l’histoire en elle-même.

Il y a de l’émotion de par les épreuves que va endurer Lison, les horreurs de la guerre (viol, déportation, conditions de la femme à cette époque, exécutions…) comme les drames de Tulles ou d’Oradour-sur-Glane, les prises d’otage… On voit la Résistance de l’intérieur et également les représailles que ce soit sur les prisonniers ou les habitants (femmes et enfants compris). Annie Convert aborde tous les sujets connus comme méconnus notamment les passeurs qui faisaient passer les personnes en Espagne…

Le reproche que je fais est que cette histoire mériterait d’être retravaillée en profondeur, les fautes d’orthographe, les problèmes d’accords, les phrases inutiles ou longues ne permettent pas le coup de cœur que j’aurai pu avoir et c’est dommage car cette histoire m’a profondément touchée et est un bel hommage à son père, résistant lui aussi. Un récit aussi vrai, aussi intime, projetant le lecteur au cœur de la Résistance et des maquis est rare. La matière est là, il ne manque que les finitions pour mériter une belle mise en lumière !

Une mise en avant des femmes qui ont résisté et qui n’ont pas connu la reconnaissance qu’elles auraient méritées !

Un récit au contexte historique maîtrisé qui mériterait d’être pris par une maison d’édition pour être retravaillé !

Appréciant les romans dont l'intrigue se déroule pendant la seconde guerre mondiale, c'est tout naturellement que j'ai voulu découvrir 1942, à nos identités perdus.
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Annie convert a axé son récit sur la résistance. On y suit Lison, jeune infirmière, qui aide à soigner les résistants cachés au sous sol de l'hôpital bordelais où elle travaille. Malheureusement elle sera dénoncée par une collègue. Par d'autres choix pour la jeune femme que de fuir, direction le maquis correzien où elle continuera à œuvrer pour la résistance.
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C'est le personnage de Lison qui fait office de narratrice. J'ai beaucoup apprécié ce choix, il m'a permis je pense de m'immerger davantage dans le récit et de le rendre plus vivant.
Je ne suis aucunement historienne mais je pense que la résistance est très bien abordée par l'autrice, j'ai trouvé le récit assez riche ce qui n'empêche pas de le lire d'une traite.
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Annie Convert, via ce livre, souhaitait rendre hommage à son père aujourd'hui décédé et qui avait œuvré pour la résistance. Pari réussi pour moi. J'ai beaucoup apprécié cette lecture de par la plume de l'auteur et de par les personnages qui m'ont séduits. Une belle découverte que je ne peux que recommander.

Je dois avouer d’emblée que je n’ai pas forcément été conquise dès le début par le style et la construction du roman. Bien que le roman soit bien écrit et prenant, l’auteur va droit au but, les passages sont concis et surtout on est dans un récit à la première personne ce qui me gêne toujours un peu.

Une fois cela surmonté on se prend vite au jeu et on suit les aventures de Lison entre plaisir et effroi. Les personnages sont extrêmement attachants. Le côté direct du style permet de se sentir totalement immergé dans son argument. J’ai eu plus d’une fois l’impression d’être dans le maquis aux côtés de Lison.

J’ai beaucoup aimé le fait qu’on la suive tout le temps et qu’on puisse, de ce fait, la voir mûrir et mûrir à ses côtés dans notre réflexion autour du rôle des maquisards, autour de cette perte d’identité qui est au cœur du roman.

On sent que l’auteur s’est beaucoup documentée, que cette histoire c’est aussi un peu son histoire tant cela la touche. L’émotion est palpable tout au long de ce récit et pour moi cela a été un excellent moment de lecture !

Il y a des livres qui méritent d'être mis beaucoup plus en lumière, des livres dont on devrait entendre parler et qui pourtant restent dans l'ombre. Celui-ci est fait partie.

Il n'y a pas un seul moment où je n'ai été émue, chamboulée, où je n'ai pas versé une larme.

On suit Lison, alias Louise, Claire, Emma,.... jeune infirmière qui finira par être recherchée, traquée par la gestapo.

Cette femme forte, courageuse, déterminée risquera sa vie, comme tant d'autres, pour sauver celle de tant de gens.

Absolument tout les protagonistes ayant contribué de près ou de loin de façon positive à cette horrible guerre sont extrêmement attachants.

J'ai beaucoup aimé que les femmes soient mises en avant dans l'histoire de la résistance.

Une histoire à lire, à faire lire pour ne jamais oublier que beaucoup se sont sacrifiés, on risqués leurs vie pour notre liberté.