#Quandmafemmeseraveuve #NetGalleyFrance
Avant tout merci à NetGalley pour m'avoir permis la lecture de ce roman.
Petit roman qui ne paie pas de mine au premier abord, mais qui est pourvu d'un second degré , d'un humour et d'une poésie tragique. L'histoire au premier degré de chercher un compagnon à sa veuve lorsqu'il apprend qu'il a le cancer, devient l'excuse au second degré de la recherche de ce qu'est aimer, de comment aimer, de qui aimer. Un vaudeville tragique va se dérouler, pour mettre en lumière la vacuité de sa quête. de même pour l'excuse d'être reconnu par l'être aimé, par le petit poète quasi inconnu. Sa quête pour qu'il arrive dans la Pleiade est semblable à la sienne d'être reconnu dans son amour par l'être qu'il a ou qu'il croit avoir tant aimé: Marie.
Au bout du compte qui a-t-il aimé et par qui a-t-il été aimé, de même pour nous: qui aimons nous et par qui sommes nous aimés. Lorsque la fin se fait sentir il est normal de se poser de telles questions, l'auteur le fait avec poésie maladroite, irrévérence, et humour, pour atténuer la douleur des réponses qu'au fond de nous, nous connaissons déjà mais que nous n'avons pas envie d'entendre. Orgueils et sentiments ne font pas bon ménage.