Pasakukoo

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Date de parution 3 juin 2021 | Archivage 24 août 2021
Hugo Publishing | Hugo Poche Suspense

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Résumé

Rhode Island, l’été indien, un manuscrit disparu, deux écrivains rivaux, une histoire d’amour : le page-turner d’été, lumineux et divertissant  !

Lac Pasakukoo, dans le Rhode Island des étés indiens. Le corps noyé d’une jeune romancière prometteuse, égérie annoncée d’une nouvelle génération d’écrivains.

De chaque côté du lac, la résidence de deux auteurs à succès, meilleurs ennemis du monde. Un shérif qui ne les aime pas et un village où aucun secret ne résiste à la douceur de vivre apparente.

Un avocat noir et théâtral qui débarque.

Une secrétaire à faire pâlir Vénus en personne.

Un assistant littéraire appliqué et ambitieux.

Un manuscrit dont la seule existence fait frémir les familles les plus puissantes de la région. Des mots qui deviennent des armes, et des pages blanches des linceuls.

Et soudain, une série de violences qui se déchaînent entre les rancœurs d’hier et les menaces de demain.

Rhode Island, l’été indien, un manuscrit disparu, deux écrivains rivaux, une histoire d’amour : le page-turner d’été, lumineux et divertissant  !

Lac Pasakukoo, dans le Rhode Island des étés...


Formats disponibles

FORMAT Poche
ISBN 9782755688313
PRIX 7,60 € (EUR)

Chroniques partagées sur la page du titre

Cette fois, immersion à Rhode Island avec ses lodges majestueux d’écrivains milliardaires auxquels tout semble réussir :

Nous avons, d’un côté Benjamin Dempsey, auteur sérieux et reconnu et de l’autre côté du lac Pasakukoo. Le lodge de Akerman, auteur de best-sellers dont les fêtes sont somptueuses et dont le talent laisse plus à désirer. Tous les deux ont été amis, autrefois, mais actuellement il semblerait que tous les coups soient bons pour se dénigrer mutuellement. Chacun a affublé l’autre d’un surnom moqueur : Gasby le petit pour Akerman, versus Emile pour Dempsey

Dempsey est en train de rédiger son dernier roman, et il est assisté d’un stagiaire, Matthew, chargé de faire les corrections, avant de mettre le manuscrit dans le coffre, le soir, tout en discutant philosophiquement sur la vie, l’amour, voire le talent de manière cynique le plus souvent.

Un soir, alors qu’ils sont installés confortablement, débarquent trois jeunes femmes, champagne à la main, décolletés plongeants, invitées à la fête d’Akerman. Dempsey les expédie en face, plus ou moins vexé qu’on ait pu confondre les deux propriétés, la sienne étant quand même la plus belle !

Une des jeunes femmes, Esther, va revenir dans la soirée, traversant le lac en barque avec l’envie d’accrocher Dempsey à son tableau de chasse, mais il préfère s’abstenir et demande à son stagiaire de la raccompagner, étant donné qu’elle a déjà beaucoup bu !

Le lendemain le corps de la belle est retrouvé flottant sur le lac. Meurtre, suicide ? Toujours est -il que Blansky, le shérif débarque. Or, il y a un vieux contentieux entre eux : Dempsey a séduit l’épouse puis la fille du shérif, et la vengeance est un plat que se mange froid.

La belle était en train d’écrire un roman sur sa vie et celle de sa famille, les familles paternelle et maternelle sont richissimes, magouilleuse et n’hésite pas à proposer une grosse somme pour être prévenue des moindres avancées de l’enquête… Et curieusement, intervient Douglas Dwayne, un tueur à gages au casier judiciaire long comme le bras ainsi que sa sœur Abigail.

Un crime en entraînant un autre, je me suis laissée happer par ce roman addictif (je lui dois deux nuits d’insomnie car je ne voulais pas le lâcher !) et cette histoire m’a beaucoup plu , car Roy Braverman nous entraîne dans les coulisses du monde littéraire, les bons écrivaines et les moins bons, les arrivistes qui veulent devenir calife à la place du calife, les vies sexuelles débridées, Dempsey et Akerman font les mêmes conquêtes, se piquant leurs amourettes, leur animosité n’est pas seulement littéraire !

On aborde aussi les maisons d’éditions aux procédés pas toujours corrects (cf. le duo d’avocats : Tom Whitaker, le beau Noir musclé et la belle hispanique, Melinda Mendes qui choisit ses tenues en fonction de l’effet recherché pour troubler l’adversaire… ou encore des émissionsTV truquées pour faire le buzz et booster les ventes…

Et bien-sûr, on a encore et toujours, les flics intègres et les ripoux… ce qui confère de nombreux rebondissements, au cours de la lecture, avec une idée intéressante : Roy Braverman donne la parole à un des protagoniste, censé être mort, au moment il livre ses réflexions en nous laissant le soin de deviner de qui il s’agit en prenant un malin plaisir à nous induire en erreur. Ses cogitations étant écrites en italiques.

Bien-sûr, on ne peut pas, ne pas penser à « La vérité du l’affaire Harry Québert » de Joël Dicker, où il est question également de la relation de maître à élève. J’ai lu les deux mais j’ai préféré « Pasakukoo », car l’intrigue est bien plus aboutie.

J’ai retrouvé avec plaisir la plume, le style, la créativité de Roy Braverman, alias Ian Manook et il me reste encore quelques opus ) découvrir sous les deux (et probablement plus) pseudos !

Un grand merci à NetGalley et aux éditions Hugo publishing poche qui m’ont permis de découvrir ce roman addictif et de retrouver la plume d’un auteur qui me plaît bien décidément…

#Pasakukoo #NetGalleyFrance

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Quand j'ai lu en diagonale le résumé de ce roman proposé par NetGalley, j'ai retenu 'Rhode Island - l'été indien - 2 écrivains rivaux' ... et je me suis dit que j'allais aimer. L'auteur : Roy Braverman au nom bien de là-bas allait certainement m'aider à cocher une case supplémentaire du challenge 'USA - 50 états : un livre, un auteur'. J'ai sollicité ce roman et je l'ai reçu avec joie, m'y plongeant aussitôt de sa lecture qui comprenait effectivement les ingrédients annoncés.  

Sauf que le style me rappelait terriblement celui de Joel Dicker, au point où je me demandais si ce n'était pas lui qui écrivait sous pseudonyme ! Raté ... mais c'était bien un pseudo, celui de Ian Manook qui m'avait régalée, avec sa trilogie mongole, il y a quelques années.

Bref, dès les premières pages, j'étais happée par ce récit mêlant joyeusement deux écrivains rivaux et amis depuis le début de leurs carrières, tueur à gages et sa Bonnie, flics honnêtes et sheriff ripou, milliardaires bien tordus, patronne de Diner au cœur tendre ... 

Un roman qui coche toutes les cases des bons romans d'été : des personnages attachants et bien campés : un écrivain bourru et joli-cœur, un auteur de best-sellers qui organise des fêtes mémorables, un écrivain en herbe, des avocats féroces, deux maisons qui se font face séparées par un lac où se croisent (ou pas) pêcheurs à la ligne, nageuses émérites et skiffs volant sur l'onde ... 

Je remercie chaudement NetGalley et les éditions Hugo Poche pour m'avoir fait parvenir cet ouvrage en amont de sa publication :) 

#Pasakukoo #NetGalleyFrance

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Après le sublime Manhattan Sunset, et avec une aussi magnifique couverture aux reflets inversés représentant à merveille la dualité présente tout le long du livre, je ne pouvais que choisir ce nouveau roman de Roy Braverman.

"On pardonne tout à un homme élégant. J’ai même été témoin de choses étonnantes. Des contre-vérités élégantes. Des colères élégantes. Et même des trahisons élégantes." Les apparences, les faux semblants, sont le jeu de ce thriller si noir à la couverture si feel good. Tout n'est qu'apparence.
Un lac d'abord, Pasakukoo merveilleux aux couleurs de l'été indien qui va devenir le théâtre d'une lutte sans merci. Deux auteurs ensuite, chacun d'un côté du rivage : Ben Dempsey introspectif et solitaire, et Aaron Ackerman extraverti et populaire, amis/ennemis qui se concurrencent depuis tellement d'années que ça en devient un jeu. Ils s'aiment autant qu'ils se détestent et se jalousent. Un meurtre bien sur, celui d'une toute jeune écrivaine en devenir, dont le talent avant même d'avoir été publié est déjà reconnu. Et enfin, une petite voix, qui nous accompagne en tout début de chapitre, mystérieuse et anonyme, qui sabre l'auteur et son pouvoir de vie ou de mort sur ses personnages. "Peu importe qui je suis pour l'instant, puisque je suis mort maintenant, mais voilà ce que je sais de cette curieuse affaire"

Esther Engelhart meurt noyée dans le lac Pasakukoo, au sortir d'une soirée très arrosée chez Aaron Ackerman et après avoir rendu une visite aussi dénudée qu'impromptue à Benjamin Dempsey.
Immédiatement les soupçons du shérif se porte sur Dempsey, séducteur impénitent qui a eu l'audace de coucher à la fois avec sa femme et sa fille. Mais l'enquête va tourner court avec la découverte de nouveaux cadavres tués de quatre balles dans le dos et auxquels on a volé leurs chaussures.
Comme toujours avec Roy Braverman, les personnages sont grandioses (peu résiste à son pouvoir de mort), les dialogues un régal et les descriptions de Rhode Island vous transportent direct dans les eaux bleutées du lac, sur le ponton du chalet d'Ackerman ou dans le resto de Kate. C'est un talent incontestable de réussir à faire d'un thriller noir un roman d'été, dont on avale les pages en se laissant berner par les faux-semblants qui jalonnent le récit. Références musicales, culinaires ou filmographiques, autant d'indices, de détails semé par l'auteur, dont je n'ai compris l'importance qu'aux finals époustouflants, émouvants et moraux.
Un vrai coup de cœur

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Loin du polar de gare, Braverman nous offre un millefeuille … une intrigue certes, exotique puisqu’elle se situe à Rhode Island, non loin de la ville de Providence, avec une galerie de personnages pour certains « classiques » pour d’autres « inattendus ». Cependant, comme il le dit lui-même, il se sert d’un artifice : ces petits paragraphes en tête de chapitre où un de ses personnages, de façon anonyme, fait part de ses réflexions intimes sur la place des personnages de fiction à côté de leurs auteurs et plus largement la mort, notamment dans l’aspect qui affecte les vivants, la disparition.
Avec une réelle richesse de niveaux de lecture, Braverman nous embarque, pendant dix-neuf jours, dans une folle enquête où deux auteurs à succès, séducteurs et fiers de l’être, affichent tour à tour leur animosité ou leur connivence, où les shérifs corrompus ou intègres se battent pour leur pré carré, où les amours sont contrariées ou incestueuses, où les avocats valent à eux-seuls le détour. Le lieu cependant est magique, il confine le lecteur dans la sérénité malgré les méchants qui s’y côtoient.
Ce roman m’a parfois fait pensé à La mort et la belle vie de Richard F.Hugo qui lui aussi « délocalisait » les travers de la ville, à la campagne. En fait ce sont bien des travers humains et universels dont nous parle Roy Braverman, peu importe la localisation. La cupidité, l’avidité et la bêtise n’ont pas de patrie et la fin sera la même pour tout le monde !
Un coup de cœur et un moment de lecture divertissant, terriblement bien écrit.
Je remercie les éditions Hugo et Cie ainsi que NetGalley, pour m’avoir permis de gouter à l’été indien !
#Pasakukoo #NetGalleyFrance

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# Trompe-l'oeil # Noir intelligent # Humour # Guerre des égos # Monde littéraire # Plaisir lecture
# Meurtres # Vengeance # Voix Off # Amour & Amitié # Feu d'artifices

Les meilleurs ennemis du monde
Et tant pis si on l'est
Le mariage du ciel et de l'ombre


"Que nous cherchions à nous exhiber ou à nous escamoter, c'est souvent le regard des autres, ou l'idée que nous nous en faisons qui décide de nos comportements."
Tout n'est bien souvent qu'apparences.


Et c'est tout le jeu de ce noir, qualifié par certains de Dickerien, que celui des apparences, des faux-semblants, du trompe-l'oeil de la couverture aux jeux de mots, à l'histoire, deux faces d'une même pièce.
Duos ? Duel ? Dualité ? Dilemme ?


L'été indien, un lac tranquille, deux écrivains, un meurtre suivi d'autres et c'est parti direction Rhode Island, US, avec Roy Braverman

Ce noir est un trompe-l'oeil tout du long jusqu'à sa couverture très réussie - avec ses reflets inversés.

Une guerre d'égos dans un monde qui nous fascine tous, surtout nous lecteurs, celui des auteurs

D'un côté, un poids lourd du box office des bestsellers: Aaron Ackerman, surnommé Gatsby le petit et de l'autre, Benjamin Dempsey, l'Emile des romans introspectifs.

Lequel suscitera notre sympathie: l'auteur à succès ou celui de l'autre côté du lac? le "besogneux" ou le magnifique ?

Roy Braverman nous fait tourner déboussolés, à coup d'artifices, d'indices, de fausses pistes, de retournements de situation.

- Ce n'est qu'en toute fin du roman que l'on comprend enfin qui était cette fameuse voix qui nous accompagnait lors de chacune des journées passées au bord du lac Pasakukoo.


Deux écrivains un peu sur le déclin s'observent chacun de leur côté du lac. Cela fait tellement d'années qu'ils se connaissent, se concurrencent, se jalousent que cette inimitié est presque devenue une habitude

Dempsey retravaille son dernier manuscrit à la plume et est assisté par Mathew, stagiaire chargé de mettre ses notes au propre.

Ackerman, tel Gatsby, organise de merveilleuses fêtes débauchées de l'autre côté du lac. Ses romans sont des best-sellers et se vendent à merveille.

Tout pourrait rester ainsi comme dans le meilleur des mondes si une mystérieuse jeune autrice en devenir n'était retrouvée noyée dans le lac.

Les soupçons du shérif se tournent immédiatement vers Dempsey, ce séducteur impénitent des femmes des autres. Appelés à la rescousse par Mathew, le fidèle assistant, débarquent telles des tragédiennes de théâtre les sculpturaux Whitaker, Colosse noir et Mendès, femme fatale au charme ravageur, chargés de la défense de Dempsey.

La situation se corse car bien sûr avec Roy Braverman, ce meurtre sera suivi par d'autres. Comme souvent dans les romans de cet auteur, il reste peu de personnages à la fin de l'aventure.

Il faut dire que la parution du roman de la jeune Esther Engelhart (la noyée) pourrait jeter un fameux pavé dans la mare aux canards s'il était retrouvé après son décès (bien à propos) et qu'il devient un enjeu entraînant tueurs à gages, flics ripoux, tout le cortège d'un noir réussi.

Les personnages sont attachants, truculents, épicuriens avec un sens moral affûté ou pas et peu importe le nombre de victimes dans ce noir, ce sera toujours sans démonstrations sanguinolentes avec un hommage aux femmes, aux plaisirs des sens, une certaine poésie (si si) et une fin à laquelle on ne s'attend pas.

En plus de toutes les références littéraires, culinaires, musicales, cinématographiques, comme autant d'indices semés par l'auteur.

Le roman se termine par un véritable feu d'artifices sur les plateaux télé d'une émission à grande audience où
--- la vérité éclate au grand jour et --- oh surprise !

En résumé:
Un petit noir à lire cet été sur la plage pour se détendre et passer un bon moment.


Tu sais, je n'ai jamais été aussi heureux
que ce matin-là
Nous marchions sur une plage un peu comme celle-ci
C'était l'automne, un automne où il faisait beau
Une saison qui n'existe que dans le Nord de l'Amérique
Là-bas on l'appelle l'été indien
Mais c'était tout simplement le nôtre

On ira où tu voudras, quand tu voudras
Et l'on s'aimera encore, lorsque l'amour sera mort
Toute la vie sera pareille à ce matin
Aux couleurs de l'été indien
Aujourd'hui je suis très loin de ce matin d'automne
Mais c'est comme si j'y étais

Pasakukoo de Roy Braverman sort ce 3 juin 2021 en format poche chez Hugo que je remercie du partage.
Roman idéal à rajouter à sa Pal Vacances pour passer un bel été.

Tant qu'il y a de l'humour, il y a de l'espoir, tant qu'il y a de l'amour, il y a de l'espoir et il y a aussi cet amour en habit de semaine à la québécoise qui réchauffe les coeurs quand l'amour s'absente.


# Noir intelligent # Humour # Trompe-l'oeil # Guerre des égos # Monde littéraire # Feu d'artifices
# Meurtres # Vengeance # Voix Off # Amour & Amitié # Plaisir lecture
# Se méfier des apparences & des petites graines semées au vent

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Pour le lecteur habitué au polar, qui ne lit que ça et qui connait certains « trucs », ce roman ne sera pas une surprise. Oui, sans avoir tout en main, j’ai deviné très (trop?) rapidement certains éléments clés qui, du coup, au moment de leurs révélations n’ont pas fait sonner des trompettes de joie dans ma tête mais plutôt un « ah, enfin on nous l’officialise! » Ça n’en demeure pas moins une excellente lecture mais qui du coup, comporte des longueurs à mes yeux.

C’est un bon très bon roman pour cet été, on se laisse porter par le rythme de l’eau , par les joutes de Dempsey et Akermann ou Blansky ou même tous les autres. Il faut dire que quand il est Roy, l’auteur est plus irrévérencieux, plus cash, plus cru, plus surprenant (c est pour ça que certains n’ont pas aimé Hunter que j’ai adoré pour tout ça!) il est plus borderline que quand il est Ian.

Je me suis prise d’affection pour ces personnages, Dempsey contre qui le sort s’acharne, Akerman, l’éternel second, Abigail, femme ô combien limite. Tous ces personnages tous limites dans leur genre en fait, sont , à un moment, rattrapés par le destin. Ce n’est pas un roman qui va véritablement en profondeur mais on décèle bien des choses et on comprend tous les non dits.

L’auteur finalement, nous brosse des personnages qui a un moment basculent ou ont basculés, il met ici en scène avec la mort d’Esther, le déclencheur de toute cette pagaille, une sorte de film où tous les personnages sont des caricatures de ce qu’il y a de pire: l’écrivain imbu de lui-même, les riches au-dessus des lois, les pauvres incestueux, les flics pourris et on les aime (pas tous quand même faut pas déconner!) et on les comprend et on valide et au milieu de tout ce chaos surgit l’étincelle, l’espoir. Je suis claire? Pas du tout, OK, pas grave!

Vous l’aurez compris, j’ai adoré ce roman, je l’ai dévoré et même si ce n’est pas un coup de cœur car j’ai deviné trop de choses rapidement, je me suis éclatée!

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Un excellent roman policier très addictif !
La lecture du résumé m’ a tout de suite emballée : le lac Pasakukoo au cœur de l’été indien, une foule de personnages hauts en couleur, tous en relation les uns avec les autres, liés par des secrets...

Deux auteurs à succès, Dempsey et Ackerman, meilleurs ennemis du monde, vivent sur les bords du lac Pasakukoo. La noyade d’une jeune fille Esther Engelhard héritière de deux grandes familles annonce le début d’une enquête passionnante, enquête menée par un shérif revanchard. Autour d’eux gravitent de nombreux personnages, tous impliqués de près ou de loin.
L’intrigue est très bien menée et l’auteur sait nous tenir en haleine et nous rend addict. On va de rebondissements en rebondissements au fur et à mesure que l'enquête progresse. C’est un texte vif, rapide avec beaucoup d’échanges percutants voire féroces entre les protagonistes. Impossible de fermer le livre avant la fin.
On lit cette histoire autant pour l’enquête que pour l’ambiance, les descriptions du lac et de la nature y sont pour beaucoup. Tous les ingrédients sont là pour passer un excellent moment de lecture.
La couverture du livre est magnifique.

Merci à Netgalley de m'avoir fait découvrir cet auteur. Nul doute que je vais lire d’autres livre de Roy Braverman.

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J’avais découvert Roy Braverman en janvier avec Manhattan Sunset qui avait été un coup de cœur et, du coup, en voyant ce roman, j’avais hâte de réitérer l’expérience et de retrouver la plume de l’auteur. En plus, il faut bien avouer que le résumé fait super envie, mais voilà, même si j’ai passé un bon moment, le coup de coeur n’a pas été au rendez-vous. C’est surprenant de voir à quel point l’auteur peut complètement changer de style d’un roman à l’autre !

Bon, encore une fois, rien à dire, on s’évade de notre fauteuil ou de notre lit, on part très loin. Ici, on se retrouve à Rhode Island à côté d’un lac, niveau décor c’est vraiment super agréable. D’autant plus que l’auteur, à chaque fois, nous donne l’impression d’y être avec ses magnifiques descriptions. C’est bien beau tout ça, mais on ne va pas continuer à rêver longtemps, on va se retrouver face à deux écrivains : Akerman et Dempsey, mais aussi Matthew qui fait les corrections du roman de Dempsey. J’ai beaucoup aimé suivre ces deux auteurs ! Ils sont tous les deux très différents. Akerman est un fêtard tandis que Dempsey aime son petit confort.

Jusque-là, tout va bien me direz vous ! Mais ce sera fini une fois qu’on va découvrir le corps d’Esther qui s’est noyée dans le lac. Les ennuis vont commencer ! Que s’est-il passé ? Est-ce un meurtre ou est-ce que la femme avait trop bu ? Nous allons faire la connaissance du Shérif Blansky qui va se rendre sur les lieux pour essayer de découvrir ce qu’il s’est passé, mais cette affaire va devenir un vrai casse-tête pour lui comme pour nous, car les meurtres vont s’enchainer et nous allons le suivre dans son enquête.

Il n’y aura pas que des meurtres, il y aura également des histoires de roman très compliquées, car nous allons découvrir qu’Esther a écrit un roman, mais Matthew également. Je vous le dis, nous ne serons pas au bout de nos surprises, car ces histoires de roman vont faire un sacré remue-ménage. Vraiment, c’est un bonheur, tout s’enchaine et on se pose énormément de questions auxquelles on a vraiment hâte d’avoir des réponses.

Si vous pensez qu’il n’y a que des meurtres et des histoires de romans, vous verrez, vous n’êtes pas au bout de vos surprises ! Mais, peu à peu, les éléments s’imbriquent et on commence à comprendre certaines choses qu’on n’avait pas vu venir et puis on arrive sur une fin complètement inattendue, mais qui m’a très agréablement surprise.

Bref, si vous aimez vous évader, si vous aimez les histoires qui embrouillent la tête, foncez aujourd’hui en librairie, vous ne serez pas déçus

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Grâce à NetGalley France et aux Editions Hugo Poche j’ai eu la chance de pouvoir lire Pasakukoo de Roy Braverman avant sa publication.

Résumé :
« Lac Pasakukoo, dans le Maine des été indiens. Le corps noyé d'une jeune romancière prometteuse, égérie annoncée d'une nouvelle génération d'écrivains. De chaque côté du lac, la résidence de deux auteurs à succès, meilleurs ennemis du monde. Un shérif qui ne les aime pas, et un village où aucun secret ne résiste à la douceur de vivre apparente. Un avocat noir et théâtral qui débarque. Une secrétaire à faire pâlir Venus en personne. Un assistant littéraire appliqué et ambitieux. Un manuscrit dont la seule existence fait frémir les familles les plus puissantes de la région.»

Mon avis :
Dans ce roman ce qui m’a tout de suite attirée c’est sa couverture, puis j’ai lu la première phrase du résumé, et ça m’a suffi pour me décider à le sollicité. Et je ne regrette absolument pas car j’ai vraiment pris beaucoup de plaisir à lire et j’ai passé un super moment de lecture. L’histoire m’a happé dès les premières pages, grâce à des personnages complexes et attachants, et des rebondissements que je n’ai pas vu venir. L’auteur m’a emmené avec lui et je n’ai pas lâché le livre. Sa plume et son style mon beaucoup plu et je prendrai beaucoup de plaisir à découvrir ses autres romans.

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Un excellent policier pour les amateurs du genre!
Deux écrivains qui se haïssent cordialement, se retrouvent avec le cadavre d'une belle jeune femme sur les bras. Ce serait une situation banale si ce n'est que la riche défunte en question devait publier un livre divulguant des secrets familiaux peu avouables. Malheureusement, pour Dempsey écrivain et séducteur, le shérif Blansky, dont la femme et la fille ont été tour à tour séduites par notre Dom Juan auteur de romans policiers, va mener l'enquête et il ne le porte pas dans son cœur!

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Quelle belle découverte !
Benjamin Dempsey, écrivain à succès est avec son assistant, Matthieu, en train d'apporter des corrections sur son prochain roman quand on sonne à la porte.
Trois jeunes femmes, un peu éméchées, entrent et s'aperçoivent de leur erreur : elles devaient se rendre chez Aaron Akerman, autre écrivain très connu.
Dempsey leur signale qu'Akerman, avec qui il est en concurrence, vit sur l'autre rive du lac Pasakukoo... les jeunes repartent...
Le lendemain matin, le corps de l'un d'entre elles, Esther Engelhard, est retrouvée sans vie dans le lac.
Le shérif Blansky est chargé de l'enquête.... un enquête qui comme une poupée russe va dévoiler une nouvelle affaire à chaque avancement de la précédente : tueurs à gage, flic ripoux, rivalité....
Très bon roman qui m'a happé dès les première pages.
L'écriture est fluide et agréable et les rebondissements nombreux.
Excellent moment de lecture en compagnie de Roy Braverman, pas étonnant quand on découvre que sous ce pseudonyme se cache Ian Manook

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De manière générale, j'ai aimé cette enquête au bord du Pasakukoo. J'ai eu malgré tout beaucoup de mal à m'attacher aux personnages et j'ai trouvé que malgré le suspens et les nombreux rebondissements, l'enquête mettait du temps à se réaliser... Bref, j'ai fini ma lecture sur un sentiment mitigé.

Mais le plus que je retiens de ce livre c'est le personnage qui prend la parole au début de chaque chapitre. J'ai trouvé cela vraiment original.

A vous de le découvrir et de l'apprécié car j'avoue être plutôt difficile avec les polars car j'aime ce style de roman...

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Enquête passionnante et pleine de rebondissements . Originale dans son écriture et intéressante dans l'approche très particulière des méthodes de shérif aux États Unis. Nous rebondissons de page en page et ne pouvons nous arrêter de lire que la dernière page refermée. Le narrateur ne se dévoile qu'à la fin du livre.
Ne dévoilons rien à l'avance de cette enquête hors normes. Il faut lire le livre tout simplement. Belle écriture et roman original même dans son approche psychologique,philosophique aussi. Bravo

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Un roman dépaysant avec des personnages que l’on prend plaisir à côtoyer. Le style est agréable et l’histoire addictive. Parfait pour cet été!

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« Pasakukoo » est ma seconde lecture de Roy Braverman, après Manhattan Sunset qui m’avait transportée dans un New York sombre et violent.
Ici, changement radical de décor avec le lac Pasakukoo à Rhode Island, un havre de paix, un endroit reposant, comme le présage la couverture du livre. Deux écrivains rivaux vivent autour de ce lac – Benjamin Dempsey et Akerman, chacun dans leur style, chacun dans leur lodge.
A Pasakukoo, les jours passent et ne se ressemblent pas. Plusieurs événements vont venir briser la quiétude des lieux et notamment, pour commencer, la découverte du cadavre d’une femme ayant écrit un roman sur le point d’être publié.
Les personnages de ce roman, très bien décrits, restent en mémoire et laissent des traces. On y retrouve entre autres un duo d’avocats – formé par un beau black musclé, Tom Whitaker, et une brune sexy, Melinda Mendes – pour lesquels tous les coups (ou presque) sont permis. On se prend vite au jeu de ce roman addictif, qui évoque notamment les coulisses des maisons d’édition. On y croise par exemple Matthew, qui effectue un stage de plusieurs mois chez Dempsey. Il est alors facile de s’imaginer en train de procéder aux corrections d’un roman, au bord du lac, dans un lodge bien confortable (je ne sais pas vous, mais personnellement cette image me plaît bien !).
Je crois que j’ai particulièrement apprécié le fait d’essayer de deviner lequel des personnages livre ses pensées en début de chapitre, en italique. Plusieurs fois j’ai cru avoir trouvé, et plusieurs fois je me suis fait balader par ce cher Roy… J’ai également aimé le fait d’être véritablement transportée, grâce aux descriptions précises des lieux, sur les rives de Pasakukoo. Roy Braverman a décidément un style original, et qui me plaît.
Je remercie NetGalley et Hugo pour cette très bonne lecture, d’un auteur que je continuerai à suivre avec grand plaisir.

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Ça commence par une comédie noire, pour devenir une réflexion sur le pouvoir, les apparences, la condition féminine, les écrivains… (avec une voix off), et ne laisser que peu de survivants, après un sacré imbroglio. Quel panier de crabes !
Quelques personnages :
Blansky, un shérif qui lorsqu'il oublie l'idée de vengeance ou d'argent facile peut devenir très malin.
Dempsey, un écrivain qui va récolter les fruits de ce qu'il a semé.
Ackerman, autre écrivain, qui verra son idée géniale se retourner contre lui.
Et ensuite Abigail, petite bonne femme très déterminée dont la mort de son frère va bouleverser le cours de pas mal de vies.
Deux écrivains vivent face-à-face sur les rives d'un lac, ils ont des rapports houleux, copains de beuverie, ennemis intimes, jaloux du talent et du succès de l'autre.
Roy Braverman à travers la mort par noyade d'une jeune femme dresse un portrait d'une certaine Amérique où les femmes passent d'objet, à monnaie de transaction pour aggrandir le patrimoine familial et malheur à celles qui sortent du cadre.
C'est aussi des hommes d'affaires qui sous couvert de respectabilité n'hésitent pas à faire chanter, acheter des flics, employer des tueurs, le tout sans jamais se salir les mains.
Une histoire où beaucoup se taisent : comme ces voisins morts de peur à cause de cet homme autoritaire qui maltraite tout le monde jusqu'à l'impensable.
Roy Braverman dont j'apprécie beaucoup le style toujours beaucoup d'humour, des morts mais pas trop de violence ou de voyeurisme et puis ce personnage énigmatique qui nous livre ses pensées à chaque chapitre. Un policier complexe avec une fin morale somme toute. Un très bon roman à emporter en vacances.
Merci aux éditions Hugo poche
#Pasakukoo#NetGalleyFrance

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Dans le Maine, au bord du Lac Pasakukoo, vivent deux romanciers, Dempsey et Akerman, qui se détestent cordialement. Un jour, une jeune femme invitée à une fête d'Akerman se trompe et atterit chez Dempsey. Il la renvoit chez son voisin, mais un peu plus tard elle est retrouvée noyée. Les soupçons pèsent vite sur Dempsey. Akerman ne fait rien pour l'aider, et Blansky, le shérif, se sert de ses rancoeurs personnelles contre Dempsey pour mieux le soupçonner...A cette intrigue initiale viennent s'ajouter l'intriguant Matthew, l'assistant de Dempsey, le duo d'avocats Whitaker et Mendes, et un frère et une soeur aux moeurs étranges....
Le rythme de ce livre est très rapide, un peu trop pour moi, surtout au vu de tous les rebondissements. Il m'a fallu à de nombreuses reprises revenir en arrière pour bien comprendre comment ce personnage était arrivé là, qui parlait, ce qu'il s'était passé...Au-delà de ça, c'est plutôt une lecture agréable, et les personnages de Dempsey et de Blansky ont fini par m'être très sympathique !

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Merci à Netgalley at aux éditions Hugo Publishing pour cette lecture. 

J'ai découvert Roy Braverman récemment et il avait immédiatement attiré mon attention par son style mêlant noirceur et humour. 

Pasakukoo est le nom d'un lac situé à Rhode Island. Autour de cet endroit isolé, une petite communauté où tout le monde se connaît, et quelques cabines où résident des personnages singuliers. Et quand deux auteurs, se détestant cordialement se trouvent être voisins, la situation ne peut pas rester calme. Surtout quand une jeune femme ayant visité ces deux personnages, est retrouvée morte dans le lac... Alors l'un des deux auteurs est-il le coupable? 

Seule la lecture de ce roman vous le dira? 

Dès la première ligne on retrouve un trait caractéristique de l'auteur: son narrateur n'est autre qu'un fantôme. Ne donnant pas son identité et maniant l'humour, façon lame de rasoir, il pose les bases de l'histoire, et nous en présente les protagonistes. 

Personnages qui d'ailleurs sont très attachants: entre personnalités marquantes et caractères affirmés, chaque lecteur y trouvera son compte. 

L'histoire ensuite est extrêmement plaisante, l'auteur se sert à nouveau d'un enquête pour dévoiler un pan d'une société américaine qui laisse libre court à la violence et à la vengeance, qui privilégie le bling-bling à l'authentisme... Le lecteur doit s'accrocher au style parfois un peu décousu, mais efficace, qui vous entraîne à bon rythme vers la résolution. Malheureusement il ne plaira pas à tous! 

Mais au-delà d'un style particulier, c'est une vraie bonne histoire, avec ses surprises, ses interrogations, et j'ai passé un bon moment de lecture.

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Séduite par le quatrième de couverture, je me suis plongée dans Pasakukoo, le dernier roman Roy Braverman.
Deux écrivains renommés vivent chacun dans leur logde situé autour du lac de Pasakukoo. Bien que totalement différents, ils sont sans cesse amenés à se croiser et se livrent une rivalité qui s’apparente presque à de l’amitié.
Jusqu’au jour où le corps d’une jeune femme est retrouvé flottant sur le lac et que l’un des deux se retrouve accusé.
Le shérif Blansky, qui a un lourd passif avec le principal accusé, se voit confier l’enquête…
J’ai beaucoup apprécié cette lecture. J’ai trouvé le scénario très original et la plume de l’auteur très drôle. Les rebondissements sont parfaitement mis en scène et les personnages pimentés à souhait, avec un gros coup de coeur pour Abigail, que j’ai trouvée aussi touchante que barrée.

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Deux écrivains rivaux vivent chacun de chaque côté d'un lac. Quand une jeune fille, dont le premier roman devait paraître dans les jours à venir, se noie au milieu de ce lac, le shérif se saisit de l'affaire. Une enquête qui mélange un shérif qui en veut aux écrivains, deux avocats hors du commun, l'assistant d'un des écrivain, la riche famille de la jeune femme et bien d'autres personnages... 
J'ai été surprise en commençant ma lecture car je ne m'attendais pas à ce style de roman. C'est assez déjanté : il y a de l'humour, c'est glauque par moment, certains personnages sont caricaturaux mais l'intrigue est palpitante.  Cela change des thrillers classiques. Plus j'avançais dans l'histoire, plus j'appréciais, ma curiosité piquée. L'auteur nous livre quelques indices pour qu'on devine quelques points mais le suspense est maintenu jusqu'au bout. Je suis souvent un peu déçue par les fins des thrillers mais ici ce n'est pas le cas, j'ai dévoré les derniers chapitres, jusqu'aux dernières révélations. 
La plume est fluide. Je ne connaissais pas cet auteur, je ne sais pas si c'est son style habituel ou pas, mais si je vois d'autres de ses romans, je me laisserai tenter.

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La mort d'une jeune femme dans ce très beau lac situé au coeur du Rhode Island serait presque indécente dans ce décor paradisiaque. A cela près que deux auteurs à succès, dont les deux luxueuses villas se font face (voire s'affrontent du regard) des deux côtés du lac, se haïssent cordialement. Ils font d'ailleurs parti des deux suspects principaux du shérif Blansky après la découverte du corps noyé de la jeune Esther. Benjamin Dempsey et Aaron Akerman l'ont en effet tous les deux côtoyé cette nuit-là dans des contextes différents alors que la fête battait son plein chez Akerman . Leur réputation ne plaide pas non plus en leur faveur : la plupart des femmes de leur région sont passées dans leurs lits, celle du shérif notamment. Pourtant la situation des auteurs n'est pas tout à fait identique : alors qu'Akerman enchaine les best- sellers et les millions de dollars depuis deux ans, Dempsey vit plutôt sur une réputation d'écrivain plus ancienne alors même que son nouveau roman qui doit le relancer, se fait attendre ; il a d'ailleurs chargé un étudiant en lettres, Matthew Lohan, pour relire et corriger son dernier manuscrit.
Deux auteurs qui prennent mais qui laissent peu mais dont le peu d'humilité qu'il possède va prendre un coup avec cette affaire dramatique qui va les mettre dans des positions délicates. Mais sont-ils les véritables coupables ?

Le hasard m'a fait lire ce printemps deux livres de Ian Manook – Roy Braverman à quelques semaines de distance. Eh bien cette fois-ci la signature Manook était beaucoup moins inspirée que ce dernier roman estampillé Roy Braverman.
Car la mort qui vient s'inviter dans ce récit n'est que l'un des nombreux piliers sur lequel repose ce roman. Tout d'abord une attaque frontale du statut d'écrivain à succès (dont l'auteur fait lui-même partie) , les querelles d'égo ( surdimensionné ) qui se transforment en véritables joutes oratoires entre les deux romanciers . Ensuite l'apport savoureux de seconds rôles qui apportent du relief au récit : le shérif Blansky bien chahuté voire ridiculisé par nos deux écrivains mais qui possède quelques suppléments de ressources bien cachées , Douglas et Abigail Dwayne, frères et soeurs, amants et partenaires de crimes ou Whitaker et Mendès , deux avocats , un géant noir et une latino sexy , aux techniques d'intimidation bien rodées mais souvent borderline . Sans oublier des dialogues qui méritent le détour et comme souvent avec l'auteur un style cinématographique non avare en rebondissements, fausses pistes et autres surprises de taille. Un roman qui peut se lire d'une traite car la belle prose et la justesse du scénario sont là pour nous faciliter la fluidité de la lecture. Un livre qui va vous donner envie de vous mettre au vert mais attention à ne pas perturber d'éventuels écrivains en quête d'inspiration.

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ça faisait longtemps que je n'avais pas lu un roman policier adulte et pour celui-ci c'est la couverture et le résumé qui m'ont attirée. Je n'ai pas été déçue, même si ça n'est pas un coup de coeur, j'ai bien aimé la relation entre concurrence et amitié des deux écrivains qui se mènent une guerre littéraire... Et puis ce personnage de flic dont la vie familiale a été bouleversée par un des deux écrivains... L'image qu'on a de tous les personnages au début du roman évolue au fur et à mesure de l'avancée de l'enquête, et on a finalement beaucoup de surprises à la fin !

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Un polar un peu déjanté et complètement addictif.
Roy Braverman, alias Ian Manook, alias Patrick Manoukian montre encore par ce roman qu'il sait varier le style et les plaisirs !
Un polar avec une construction originale où l'auteur nous distille en permanence des petits indices ; donc pas de grand suspens final, mais une intrigue savamment menée avec des personnages un peu loufoques mais attachants, et en particulier un policier dans le style Colombo.
Comme cet auteur nous habitude à des trilogies, on attend avec impatience la nouvelle aventure du shérif Blansky.

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Deux "frères-ennemis", écrivains concurrents, pas du même genre, pas des mêmes âges, pas les mêmes idées, ont chacun une maison splendide à un bout du même lac du Rhode Island. Allez savoir pourquoi. Les paysages de forêts et d'eau sont agréables, les petites villes vivantes, les flics pourris, les meurtres nombreux. Dempsey et Ackerman, les deux auteurs, ont pour activité principale, en dehors de leurs longues plages d'écriture, de chasser de la meuf. De préférence jeune, belle, et un brin naïve. L'intrigue démarre fort lorsque le corps de l'une d'elles est retrouvé flottant sur le lac entre les résidences des deux ex-amis. L'arrivée du shérif Blansky, qui a une grosse dent contre Dempsey depuis que celui-ci s'est tapé sa femme, puis sa fille (un peu gros là quand même non ?) va réellement lancer l'enquête, enquête qui se complique par l'addition de nouveaux cadavres et l'arrivée de personnages bizarres : un couple d'avocats, un assistant auteur, une serveuse, un éditeur... L'ensemble, bien que fouillé, fait assez fouillis et n'a pas réellement convaincu Madame Aigre-Douce. Ca se lit bien, oui, mais le parallèle avec "La vérité sur l'affaire Harry Quebert" de Joel Dicker était trop présent à l'esprit de Madame Aigre-Douce pour qu'elle accroche vraiment. D'autant que le personnage principal ici s'appelle Dempsey, comme l'acteur qui joue le personnage principal de l'adaptation en série du best seller de Dicker. Du coup, Madame Aigre-Douce n'a fait que songer à cet acteur lors des aventures du Dempsey de ce roman, polluant quelque peu sa lecture. Mais elle reconnait que, bien qu'un peu caricaturaux, les personnages de Pasakukoo sont intéressants, creusés, et parfois même attachants. L'atmosphère américaine est agréable et la lecture assez fluide, Pasakukoo pourrait être pas mal si vous envisagez de glisser un bouquin dans votre sac pour cet été. Un avis mitigé !

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Lac de Pasakukoo dans le Rhode Island pendant l’été indien, 2 lodges se font face de part et d’autre et y vivent 2 auteurs à succès mais aux caractères aux antipodes bien qu’autant séducteurs !

L’un, Ben Dempsey est solitaire et renfermé, il n’aime pas les fêtes hautement alcoolisées organisées par son ancien ami et rival, Aron Ackerman, lui-même extraverti et populaire.

Un soir de fête 3 jeunes femmes arrivent par erreur chez Ben qui s’empresse de les envoyer sur l’autre rive. Dans la nuit l’une d’elles revient seule en barque. Il repousse ses avances et charge l’étudiant stagiaire qui travaille pour lui de la raccompagner. Le lendemain matin le corps d‘Eather flotte sur le lac. Des meurtres vont suivre à un rythme assez élevé.

Surgissent à ce moment-là des personnages singuliers : des sheriffs intègres ou pourris, des avocats grandiloquents, un couple de voleurs incestueux et la propriétaire d’un Diner philosophe ! Chacun d’eux porte l’histoire où tout est entremêlé dans ce milieu restreint !

Chaque en-tête de chapitre abrite un commentaire d’une personne dont nous ne connaîtrons le nom qu’au dénouement et qui ne se prive pas d’éreinter les auteurs.

J’ai trouvé la lecture très facile et assez accrocheuse, dialogues et descriptions nous mènent là où je n’imaginais pas ! En fait je n’imaginais rien et je me suis laissée trimballer d’une vérité à une autre qui peut être l’exact envers.

Première lecture de l’auteur, sous pseudo ou pas, et j’ai vraiment apprécié la finesse des situations alors que les protagonistes ne sont pas des modèles de franchise et d’honnêteté ! Plus thriller que policier d’ailleurs !

#pasakukoo #NetGalleyFrance

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De chaque côté du lac Pasakukoo vit un écrivain à succès, les deux hommes se détestent mais leurs destins vont être liés lorsque le corps d’une jeune femme est retrouvé dans le lac qui sépare leurs deux maisons. D’autres intrigues et histoires de familles vont s’y mêler.

Un livre à l’écriture très fluide qui se lit facilement. Les chapitres sont plutôt courts et certains dialogues un peu crus.
Si le début m’a convaincue, le reste du roman est de plus en plus sombre (un peu trop pour moi) mais sans être très haletant, ce qui est sans doute le but de l’auteur. L’ensemble fonctionne plutôt bien mais ce genre d’intrigue n’est pas mon préféré.

Les personnages m’ont plu même si je ne me suis pas trop attachée à eux en raison de leurs réactions parfois démesurées. Ils étaient nombreux mais faciles à assimiler.

En revanche, aucun personnage n’est épargné par l’auteur. De nombreux thèmes sont abordés, l’écriture, la vengeance, la famille, le pouvoir, la corruption et bien d’autres qu’on ne peut révéler sans spoiler.

Il m’a surtout manqué du suspense et des révélations, celles-ci arrivaient plutôt naturellement au fil du récit mais sans être fracassantes, je les avais vues arriver pour la plupart.

Une bonne lecture au style d’écriture fluide mais qui a manqué de suspense pour ma part.

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