Contes de la folie ordinaire

Lu par Denis Lavant
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Date de parution 7 juil. 2021 | Archivage 31 août 2021
Audiolib | Littérature

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Résumé

Ce recueil de nouvelles relate les années d’errance de Bukowski – ou de ses avatars – à travers l’Amérique des marginaux. À la faveur d’anecdotes sulfureuses, de bars louches en chambres d’hôtels minables, il décrit sans concession l’existence d’êtres surnageant dans l’alcool et la pauvreté, non sans offrir à son lecteur un regard visionnaire empreint d’une réelle poésie. Dans cet univers cru, sans cérémonie sociale, l’amour, l’affection et l’amitié se fraient pourtant un chemin.

Une fois écoutées, ces histoires ne vous quitteront plus tant elles nous mettent à nu. Avec un ton inimitable, entre rire et mélancolie, Denis Lavant s’empare de l’univers déjanté de Charles Bukowski : une rencontre prodigieuse entre un auteur et un comédien incomparables.

Ce recueil de nouvelles relate les années d’errance de Bukowski – ou de ses avatars – à travers l’Amérique des marginaux. À la faveur d’anecdotes sulfureuses, de bars louches en chambres d’hôtels...


Formats disponibles

FORMAT Livre audio, Intégral
ISBN 9791035404109
PRIX 18,95 € (EUR)
DURÉE 6 Heures, 34 Minutes

Disponible sur NetGalley

Application NetGalley Bibliothèque (AUDIO)

Chroniques partagées sur la page du titre

Ecouter "Contes de la folie ordinaire" de Bukowski lues par Denis Lavant est une expérience hors du commun.
Ces nouvelles sont en elles-mêmes singulières et exquises ; elles deviennent irrésistibles portées par le timbre de voix du comédien.
Happée, je les ai écoutées les unes après les autres. Mais attention, sous la puissance conjuguée du texte et de la voix qui nous les transmet, on peut soi-même perdre pied !

Je recommande chaleureusement ce livre audio, d'autant plus qu'il me semble très en ligne avec notre époque.

Chronique détaillée à paraître prochainement sur notre site Kimamori.

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J'étais plus que ravie à l'idée de découvrir enfin Charles Bukowski !
Ce recueil de nouvelles en audio était l'occasion idéale. De plus, la voix rocailleuse de Denis Lavant colle parfaitement à l'image que je m'étais faite de l'écrivain/poète américain.
La première nouvelle me plait beaucoup, la seconde aussi. Ca commence bien, j'entame la troisième nouvelle très enthousiaste. Le début me plait, la fin un peu moins mais peu importe, je continue. Après tout, il y a vingt nouvelles !
Et là, c'est le drame ! Je n'ai pas aimé les nouvelles suivantes : trop de sexe et d'excréments...
D'ailleurs, le titre original, Erections, Ejaculations, Exhibitions, and General Tales of Ordinary Madness (Érections, éjaculations, expositions et contes généraux de la folie ordinaire) est plus représentatif du contenu du recueil.
Il y a tout de même de belles nouvelles et Le zoo libéré, la dernière du recueil m'a permis de terminer cette écoute sur une impression plus positive mais mon sentiment général reste mitigé.

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Je redécouvre une quinzaine d'années plus tard ces nouvelles du «vieux dégueulasse» en version audio.

Le Bukowski n'a pas perdu de sa verve et la voix grave et rocailleuse de Denis Lavant colle aux différents personnages, que ce soit Hank ou Charles.

Dans une Amérique poisseuse, souvent en Californie, Buck, quand il ne se met pas en scène lui-même, donne sa voix à tous les paumés, alcoolo, baiseurs et ratés outre-Atlantique.

Bon, les nouvelles sont un peu sans grand rapport entre elles et on tourne en rond autour des mêmes thèmes : l'alcool, toujours l'alcool, le cul, toujours le cul. En toile de fond, le monde des journalistes et des poètes, les naufragés des motels et les travailleurs en usine... Seules deux nouvelles m'ont bluffée et je m'en souvenais déjà de ma première lecture, «le petit ramoneur» et «le zoo libéré».

Alors oui, ce recueil est abject, obscène, minable, sexiste à mort, provoc à souhait ! On y rencontre des trous, du cul, de la merde, du sperme... Mais quand on y regarde de plus près, on y voit beaucoup d'humour, de la poésie et un regard tendre sur ses contemporains laissés en marge.

On aime ou on n'aime pas ! Je fais partie des gens qui aime Bukowski. Sa plume me charme et j'ai une tendresse pour le personnage, pourtant pas fréquentable.

Pour découvrir le Bukowski drôle, je vous conseille «le postier». Mais ne passez surtout pas à côté du grand «souvenirs d'un pas grand chose», sans doute un de mes romans préférés ever !

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Je n’avais encore rien lu de Charles Bukowski… Je savais juste qu’une aura sulfureuse entourait cet auteur, sur fond d’addiction à l’alcool et d’ivresse, de misanthropie et de désespérance.
J’ai audio-lu, grâce à NetGalley et à Audiolib, Contes de la folie ordinaire, avec la voix de Denis Lavant.

Ma découverte de ce recueil de nouvelles remonte déjà à quelques semaines : je rédige cette glose mi-octobre avec des souvenirs de fin août… Souvenirs hallucinés : est-il bien raisonnable de lire Bukowski depuis un lit d’hôpital ? Sans doute faut-il apprécier mon ressenti à l’aune de ma fatigue et de ma passivité d’alors…
Des marginaux, du sexe, de l’alcool, de la violence… Des décors louches, interlopes… Une misère morale en miroir de la pauvreté financière… Le tout sans tabou ni filtres !
Il paraît que tout est vrai ou inspiré de la réalité : un certaine vision des réalités de l’Amérique profonde. Le titre m’avait interpelée ; qu’est que la folie ordinaire ? Celle de tout un chacun, celle qu’on ne remarque pas, celle qui ne se soigne pas, celle dont on a honte ou que l’on cache… ?

Un langage très cru ! Je me disais parfois en écoutant : si un(e) infirmier(ère) ou un(e) aide-soignant(e) rentre dans ma chambre, qu’est-ce qu’il ou elle va imaginer en entendant certains passages, extraits du contexte général…
Plus sérieusement, je me souviens aussi d’un style direct, sans concession. Si c’est parfois gênant, c’est souvent révélateur d’une vraie misère sociale, glauque et prégnante avec de rares étincelles d’humanité.

La voix de Denis Lavant m’a donné l’impression d’un narrateur unique, omniscient, intemporel. Son appropriation des textes m’a paru honnête et sans affectation, prouesse notable quand le lecteur à voix haute se retrouve dans un tel univers déjanté, exhibitionniste où il serait facile et tentant d’en faire trop.

Je pense que je ne vais pas relire du Bukowski de sitôt… Je ne suis pas à l’aise dans une telle atmosphère surtout à forte dose. Je ne suis pas contre un texte ou deux de temps en temps, mais une vingtaine de nouvelles à la suite, même en quelques insomnies, représentait un gros effort pour moi.

#Contesdelafolieordinaire #NetGalleyFrance

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Une série de contes un peu vulgaires, un peu datés.
Pas vraiment conquise. Peut-être plus destiné à un public d'hommes quarantenaires.
C'est ma deuxième lecture de Bukowski qui n'est apparemment pas un auteur pour moi...

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