Marie Blanche - Au fil de la vie

Rentrée littéraire 2021

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Date de parution 26 août 2021 | Archivage 29 sept. 2021

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Résumé

1995, région des Grands Lacs. Jim Fergus rend visite à sa grand-mère, Renée, 96 ans. Fille d’aristocrates français désargentés, mariée trois fois, celle-ci a connu un destin hors du commun qui l’a menée de son petit village natal de la région de Senlis jusqu’aux États-Unis, en passant par les sables de l’Égypte. D’un caractère entier, froide et tyrannique, elle a brisé la vie de sa famille, en particulier celle de sa propre fille, Marie-Blanche, la mère de Jim. Pour essayer de comprendre cette femme, et peut-être de lui pardonner, l’écrivain va tenter de retracer son parcours. Puis celui de Marie-Blanche, dont la vie a commencé comme un conte de fées avant de prendre des allures de tragédie.

Jim Fergus s’inspire ici de son histoire personnelle pour nous offrir une bouleversante saga familiale. À la façon de Dalva, de Jim Harrison, il inscrit l’intime dans l’Histoire et nous présente d’inoubliables portraits de femmes dans la tourmente. On retrouve surtout dans cette fresque qui s’étend sur un siècle et trois continents toute la puissance romanesque de l’auteur de Mille femmes blanches associée à une force d’émotion rare.

1995, région des Grands Lacs. Jim Fergus rend visite à sa grand-mère, Renée, 96 ans. Fille d’aristocrates français désargentés, mariée trois fois, celle-ci a connu un destin hors du commun qui l’a...


Ils recommandent !

« Avec une grande pudeur, Jim Fergus retrace le destin de ces deux femmes et signe un livre à la fois personnel et universel, bouleversant et sensible. Une fois encore, Jim Fergus frappe très fort. »

François Busnel

« Avec une grande pudeur, Jim Fergus retrace le destin de ces deux femmes et signe un livre à la fois personnel et universel, bouleversant et sensible. Une fois encore, Jim Fergus frappe très fort. »...


Formats disponibles

ISBN 9782749141381
PRIX 23,00 € (EUR)

Chroniques partagées sur la page du titre

Le 26 août 2021 par Pat0212Modifier

Il s’agit d’une nouvelle édition de ce livre, que l’auteur a remanié après la découverte de documents concernant sa famille comme il le révèle dans la longue dernière partie. Après la publication de Mille femmes blanches, il a été contacté par Marie-Antoinette, la cousine de sa mère qui a pu l’éclairer sur de nombreux points, de même un généalogiste a rectifié certaines légendes familiales, notamment sur l’ascendance noble de la famille de Fontarce, mais tous ces éléments interviennent dans l’épilogue.

En 1995, Jim Fergus rend visite à sa grand-mère Renée, atteinte de la maladie d’Alzheimer, il ne l’a plus revu depuis plus de vingt-cinq ans. Il essaie de comprendre qui est cette femme froide qui ne l’a jamais aimé, ni sa soeur, mais surtout qui a détruit leur mère Marie Blanche. Il retrace leur histoire familiale hors du commun dans un livre passionnant mais très sombre car ce n’est pas une histoire heureuse.

Renée naît en juillet 1899 dans une famille de petite noblesse campagnarde. Son père est comte, il s’est marié avec Henriette sans amour selon la volonté de leurs parents, il trompe sa femme sans se gêner, sa fille est d’ailleurs celle d’une de ses maîtresses que sa mère adoptive n’aimera jamais. Henriette trompe également son mari avec Gabriel son beau-frère, un riche homme d’affaire. Renée les espionne et devient vite jalouse de sa mère, elle décide de lui voler son amant, ce qu’elle réussira à faire à l’âge de treize ans. S’ensuit une relation incestueuse et très violente, mais le comte et sa famille dépendent financièrement de Gabriel, qui se montre particulièrement tyrannique, violent et possessif, il a un caractère destructeur et ravage sa famille. Renée tombe amoureuse de Pierre de Fleuriau en 1818, mais s’il est comte depuis la guerre de Cent ans, il est pauvre et la famille s’oppose à cette liaison, Renée doit épouser Guy de Bortonne, un petit noble assez fortuné. Ils ne s’aiment pas le moins du monde et ce mariage est un échec complet. Renée s’ennuie et décide de faire deux enfants, mais elle se rend vite compte que la maternité ne lui convient pas. Elle en veut terriblement à Marie Blanche d’être la fille de son père et ne fera que la rabaisser systématiquement. Renée quitte son mari, retrouve Pierre, puis le quitte aussi pour un Américain homosexuel, mais surtout très riche, car c’est ce qui l’intéresse le plus. Marie Blanche se fait balloter par sa mère entre Paris, Londres et Chicago au gré de ses amours. Renée la dénigre systématiquement, et veut gérer sa vie, lui trouver un mari riche comme le sien. Dès son adolescence, la jeune fille sombre dans la dépression et dans l’alcoolisme, elle épouse un joueur de polo en cachette, mais le bonheur ne durera pas. Marie Blanche ne saura pas aimer non plus ses propres enfants.

Dans ce magnifique roman choral, Jim Fergus donne la parole à sa grand-mère et à sa mère, morte alors qu’il avait seize ans. Il essaie de comprendre ce qui a causé tant de souffrances dans sa famille où seules comptaient les apparences et l’avidité. Les parents ont accepté finalement que Renée se fasse violenter par son oncle qui les entretenait, même si elle dit avoir désiré cette situation et que Gabriel est le seul homme qu’elle ait aimé. Il analyse la manière dont le même schéma se reproduit sur trois générations. Lui-même décide de ne pas avoir d’enfants pour ne pas prolonger ce cercle vicieux, il est plein de sagesse et finit par pardonner à Renée tout le mal qu’elle leur a fait, même si leur dialogue se passe seulement dans sa tête. Il a fait preuve de résilience pour arriver à se construire malgré tout ce marasme.

La vie de la haute société est bien décrite, sur près d’un siècle. Renée et sa famille vivent la vie de la petite noblesse et ses mythes. le père trouve déshonorant de travailler et ferme les yeux sur les exigences démesurées de son frère et sa tyrannie. Il imposera aussi un mariage malheureux à la jeune fille pour des raisons d’argent, comme il l’a fait lui-même auparavant. Marie Blanche a son tour ne sera pas une bonne mère. Malgré ce côté sombre et douloureux cette fresque familiale est tout à fait passionnante. Le livre est plein de pudeur et l’auteur cherche avant tout à comprendre sans juger. Un gros coup de coeur pour ce magnifique récit. Merci à Netgalley et aux Editions Cherche Midi pour cette magnifique découverte, qui me donne envie d’explorer plus avant l’oeuvre de de Jim Fergus.

#MarieBlanche #NetGalleyFrance !

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Jim Fergus veut remonter dans son histoire familiale et nous emmène avec lui. Sa grand-mère, qu’il a peu connu, est à la fin de sa vie. Pourquoi ne s’est-elle jamais attachée à ses petits-enfants? Pourquoi était-elle si compliquée à vivre?

Jim remonte au tout début de l’histoire, se basant sur des journaux intimes, des articles de journaux, des témoignages de proches.

Renée est issue d’une famille noble. Mais pour autant, le côté fantasque de la petite fille fait très tôt son apparition. Sa vie est parsemée d’événements troublants et perturbants. Est-ce cela qui l’a rendue si dure et froide?...

Les romans de Jim Fergus ne sont plus à présenter. Mille femmes blanches m’avait littéralement transportée lorsque je l’avais découvert. Je n’ai malheureusement pas eu l’occasion de lire les autres tomes, mais son nom me reste bien en mémoire. Aussi, lorsque j’ai vu ce titre être proposé par Netgalley, je n’ai pas vraiment hésité.

Je suis remontée dans l’histoire familiale de l’auteur. Bien que le roman porte le prénom de sa mère, nous allons principalement nous intéresser à sa grand-mère, Renée. Celle-ci est pour le moins... hors du commun. Ce n’est pas tant qu’elle soit agréable, d’ailleurs. Cette petite fille fait preuve d’un caractère vif à toute épreuve. Elle est égoïste, jalouse et de plus en plus destructrice.

Il faut que l’univers familial que nous découvrons est pour le moins déstabilisant: un père mièvre, une mère lunatique, un oncle pédophile... Il y a de quoi perturber un enfant. Est-ce cela qui a façonné la femme qu’elle allait devenir? Grande question.

L’auteur n’omet rien, n’ayant aucune complaisance quant aux défauts de son aïeule. Tout en lui faisant un portrait majestueux, il n’a pas peur de nous montrer ses plus noirs côtés.

Dans la seconde partie du roman, nous abordons davantage la vie de Marie-Blanche, la mère de Jim, ayant grandi à l’ombre d’une mère prenant toute la place. D’ailleurs, même dans le récit, il reste peu de place à la jeune fille, tant elle semble effacée.

L’auteur nous dresse un tableau horrible et attirant à la fois, celui d’une femme ayant tout voulu, et ayant perdu autant. Celui d’une époque qui n’existe plus. Celui d’une famille bancale, qui s’est construit comme elle pouvait.

J’ai fait quelques recherches après ma lecture. Bien sûr qu’une partie du récit est romancée, ne serait-ce que pour les dialogues. Pour le reste, je suis incapable de savoir si c’est réel ou pas. Toujours est-il que Renée a réellement écrit un livre, dans lequel elle donne sa version personnelle de son histoire.

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J'avais eu le plaisir de rencontrer Jim Fergus lors de ses venues en France pour les deux derniers volets de sa saga Mille Femmes Blanches. J'avais été totalement bluffée par sa maîtrise du français....Avec ce livre, je comprends mieux d'où lui vient cet attrait pour notre pays....
Jim Fergus livre ici une version romancée de la branche maternelle de sa famille. Marie-Blanche, c'est sa mère. Une femme au destin tragique. Mais avant elle, il y a Renée, sa mère et grand-mère de Jim Fergus. Renée nait dans une famille aristocratique à la fin des années 1800. Peu aimée par sa mère, elle va surtout trouver sa place entre son père et son oncle Gabriel, oncle dépravé, qui ne verra en elle qu'une maîtresse potentielle...J'avoue avoir été sidérée par les liens entre Renée, son père et son oncle. Après la guerre, elle fait le choix d'épouser un homme qui la lie à son milieu, mais sans aucun amour. C'est de lui que naitront ses deux enfants, Marie-Blanche et Toto...Elle le reprochera suffisamment à Marie-Blanche...Puis suivent deux mariages, un d'amour et un de raison, et au milieu de ça, le ballotement de sa fille d'un endroit à l'autre....
Marie-Blanche devient la narratrice principale dans la seconde moitié du livre et l'on comprend toute sa détresse et sa solitude. Elle qui semble moins forte que Renée en caractère, elle est d'autant plus touchante...
L'auteur livre ici sa fresque familiale, avec toute sa noirceur, nous fait découvrir deux femmes qui auront influencer sa vie.
Merci à Netgalley et au Cherche Midi pour cette lecture captivante.

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Jim Fergus est né d’une mère française et d’un père américain. Sa grand-mère, Renée de Fontarce, issue d’une famille d’aristocrate a connu trois mariages et un destin qui l’a conduite de l’Oise aux Etats-Unis. Sa mère, Marie-Blanche a cru vivre un conte de fées avant que sa vie vire au cauchemar.

Jim Fergus nous retrace dans ce livre les destins de ces deux femmes et nous livre une saga très personnelle et pleine d’émotions. Car les vies de Renée et de Marie-Blanche sont loin de suivre un chemin tranquille et linéaire. De la relation trouble qui se noue entre Renée et son oncle dès son plus jeune âge à l’internement de Marie-Blanche devenue alcoolique, l’auteur ne nous dissimule rien des drames et des mensonges qui ont façonné l’histoire familiale et son héritage.

C’est absolument passionnant, et on a parfois du mal à se rappeler qu’il s’agit de l’histoire de la propre famille de Jim Fergus pour avoir l’impression d’être dans un roman tant les rebondissements, les relations parfois sordides qu’entretiennent les membres de la famille, les aveuglements volontaires dont chacun fait preuve et les conséquences terribles qu’ils ont sur Marie-Blanche paraissent incroyables.

Jim Fergus a fait le choix de ne porter aucun jugement sur ces deux femmes et leurs agissements. Il énonce les faits, les accumule, nous dresse deux portraits à la fois touchants et douloureux, nous montre une rencontre ratée entre une mère et sa fille blessées par leurs histoires.

Le récit est captivant, bien que parfois cruel, dur et bien sombre. On oscille entre compassion et incrédulité devant les réactions de Renée et de Marie-Blanche mais malgré tout on s’attache à elles car elles ont dû faire avec les lourds secrets familiaux et essayer de se composer une vie malgré tout. Avec plus ou moins de succès.

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REMAKE qui me permet de mieux comprendre certains aspects du précédent roman mais je reste cependant sur ma toute 1ère impression d'il y a 10 ans, un très beau récit !

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Après avoir rendu visite à sa grand-mère, Renée, atteinte de la maladie d’Alzheimer et qu’il ne porte pas vraiment dans son cœur, Jim essaie de retracer l’histoire de cette branche maternelle de sa famille. On va ainsi suivre dans un premier temps l’enfance de Renée, dans une famille qui se dit de la noblesse (son père est comte). Henriette, sa mère, est amoureuse de son beau-frère, le ténébreux Gabriel qui a une propriété en Égypte, dont il revient de régulièrement pour filer le parfait amour avec elle !

Dès la petite enfance, Renée se cache pour assister à leurs ébats et se promet de séduire plus tard son oncle… et comme Gabriel n’aime que les très jeunes filles, on comprend très vite ce qui va arriver…

En fait, il s’avère qu’Henriette et Pierre ne sont pas les parents biologiques de Renée (elle serait la fille d’une danseuse de revue parisienne, accessoirement une des maîtresses du comte). Ils auront un autre enfant (merci Gabriel) mais ne s’intéresseront guère plus à lui. Famille de noble, fin du 19e début du 20e siècle avec toutes les caractéristiques de l’époque : adultère, jalousie, parents qui ne pensent qu’à eux…

On va suivre l’évolution de Renée, sa liaison avec Gabriel alors qu’elle a à peine quatorze ans : que l’on se rassure : elle est aussi tordue et manipulatrice que lui. Elle finira par épouser quelqu’un de son rang qu’elle s’empressera de « plaquer » après deux grossesses…

Fille indigne, mère indigne, Renée a tout pour elle ! et ne peut que manipuler ses enfants qu’elle n’aime pas et Marie-Blanche sa fille va payer le prix fort. Dès sa plus tendre enfance, Renée assènera sans relâche à sa fille, qu’elle n’est pas intelligente, qu’elle est moche (elle a le même nez que son père ! et elle va aller jusqu’à le lui faire remodeler par la chirurgie esthétique !). Mais stop, ne divulgâchons pas…

Jim Fergus a déjà écrit une première mouture de son histoire familiale, et cela lui a permis de rencontrer Marie-Antoinette, une cousine qui a pu lui révéler davantage de choses sur cette branche maternelle de la famille. Jim est le troisième enfant de Marie-Blanche, dont l’aîné est mort tragiquement d’un accident. Leurs parents n’ont jamais fait le deuil et ont décidé d’avoir deux autres enfants pour continuer à avancer, on devine aisément ce que cette décision a pu provoquer, on ne remplace pas un enfant par un autre…

C’est le deuxième « roman » de Jim Fergus que je lis : j’ai aimé « Mille femmes blanches » mais je n’ai pas lu les suivants. J’ai adoré détester Renée, bien sûr, comme mère toxique, on en fait pas mieux et j’admire l’auteur quand il dit qu’il lui a pardonné, car on ne sait pas si on en serait capable à sa place, mais on comprend le fait qu’il n’ait pas voulu avoir d’enfant…

Ce fut un plaisir de lecture, même si les pages consacrées à Renée sont difficiles à encaisser, tant la première partie, que dans le reste de cette autobiographie « romancée » comme le dit Jim Fergus himself.

L’auteur nous propose de nombreuses photographies de Renée, Marie-Blanche, Billy, entre autres, ainsi que des différents châteaux, demeures de la famille, ce qui en fait un beau livre et donne envie de tenter la version papier…

J’ai lu ce livre via ma tablette et c’est toujours aussi compliqué, la liseuse est tellement plus pratique et moins lourde à transporter, (mais, à sa décharge, elle permet d’apprécier les photographies) … Mais il n’était disponible que via adobe… Il y a des supports qui ne me conviennent pas trop : j’ai récemment tenté un livre audio et mon attention s’envole très vite, j’ai besoin de l’écrit…

Un grand merci à NetGalley et aux éditions du Cherche midi qui m’ont permis de découvrir ce roman et de retrouver la plume de son auteur.

#MarieBlanche #NetGalleyFrance

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Qui n'a pas adoré les deux premiers romans de Jim Fergus, qui se déroulaient chez les Amérindiens ? Des chefs-d'oeuvre inégalés, dans le genre. Son souffle épique, sa qualité narrative, son humanité m'avaient ravi ?Ici c'est fort différent. Point d'Indiens ici, mais des aristocrates bien français ! Le roman se déroule essentiellement dans la première moitié du XXème siècle en France.Dès le début le roman est terriblement prenant. 2 histoires en parallèle, l'une faisant écho à l'autre : c'est superbe. Je n'y ai trouvé qu'une seule longueur : le séjour en Egypte, c'est endormant et trop convenu : on a bien compris le rôle abject de l'oncle : pourquoi autant insister ? En 730 pages c'est peu, et c'est donc un prodige.Absolument tout le reste du livre est magnifique, subtil et attachant. Les personnages, tant primordiaux (les deux femmes évidemment, mais pas seulement) que secondaires (tels les domestiques, les gouvernantes) sont incroyables de vérité et de subtilité. La fin est magnifiquement triste. La psychologie, le comportement de tous les personnages est d'une complexité, d'une authenticité, rares.Ne négligeons cependant pas la description de la Belle Époque, versant aristocratie ! Quelques subtiles critiques sociales bien senties, par de légères touches, montrent aussi la montée de la conscience politique, ou du féminisme (Mlle Ponson). Une très grande réussite.

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