Sans espoir de lumière
par Didier Calabrese
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Date de parution 30 juin 2021 | Archivage 3 sept. 2021
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Résumé
Quand on est une femme dans un monde d’hommes,
il n’y a rien de plus ardu que de tenter de survivre.
Lyon, 1874. À la faveur de la nuit, les femmes des bas-fonds essaient péniblement de gagner leur vie. Marcella, une jeune prostituée jouant les indics pour l’inspecteur Latou, est sauvagement attaquée par un tueur en série qui sévit depuis quelque temps dans la ville. Entre la vie et la mort, elle est découverte in extremis par son employeur. Son amie Nathie, une serveuse frondeuse et futée, prend soin d’elle dans l’espoir de sa survie. Hélas…
Mais ce n’est pas la fin. L’esprit de Marcella demeure et veille sur Nathie, qui décide de prendre le relais de sa camarade. Elle devient indic à son tour, bien déterminée à révéler l’identité du coupable et à mettre un terme aux féminicides.
Enquête sombre et tortueuse qui traverse les siècles, Sans espoir de lumière nous plonge dans un roman noctambule, souvent injuste, qui ébranle et émeut.
Quand on est une femme dans un monde d’hommes,
il n’y a rien de plus ardu que de tenter de survivre.
Lyon, 1874. À la faveur de la nuit, les femmes des bas-fonds essaient péniblement de gagner leur...
Formats disponibles
ISBN | 9791026285960 |
PRIX | 6,99 € (EUR) |
Chroniques partagées sur la page du titre
C'est une intéressante découverte que ce thriller historique. Didier Calabrese nous livre une enquête aboutie qui nous intrigue et nous interpelle.
Son style d'écriture est parfois très poétique avec une utilisation des mots qui touche et qui nous fait entendre une musique que l'on ne peut que savourer. Certaines phrases m'ont émues, d'autres m'ont fait sourire. Mais rien ne m'a laissée indifférente. L'utilisation de la première personne pour raconter l'histoire est, au début, surprenante et originale.
L'auteur fait porter l'histoire par la voix de femmes fortes et attachantes. Elles sont libres et volontaires. Indépendantes. Elles nous font vivre une enquête intrigante à la poursuite d'un tueur en série qui s'attaque à des femmes dans les bas quartiers de Lyon. Pourquoi ces femmes-là ? Pourquoi leur mort est-elle mise en scène ?
Le quotidien de ces femmes de la fin du XIXe siècle est empreint de force et en même temps de désespoir. Bien souvent, elles n'ont pas le choix. Mais elles avancent avec un immense courage. Elles essaient de s'en sortir mais sont en butte à une société qui ne les prends pas encore en compte. Lyon paraît bien sombre à cette époque.
J'ai cependant ressenti moins d'empathie pour la dernière des protagonistes que l'on suit. Je l'ai trouvée beaucoup moins profonde, plus superficielle. Peut-être parce que Nathie, même si elle est assez jeune, a déjà vécu des choses terribles. J'ai d'ailleurs beaucoup aimé la manière dont ses souvenirs de l'horreur vécue pendant la commune sont évoqués. Avec beaucoup de retenue et de discrétion mais pourtant on ressent bien le traumatisme que cela a pu causer.
La dernière partie du roman complète et enrichit l'enquête. Tout se tient, tout est lié. Les explications sont cohérentes, même si on peut se demander si c'est réaliste. Mais, après tout, ce n'est pas ce qui importe le plus. Le fil de l'enquête est bien mené et, même si nous nous doutons très vite de l'identité du coupable, il nous reste cependant beaucoup de choses à découvrir jusqu'à la fin.
Ce qui m'a gênée cependant, c'est le fait que la dernière des protagonistes enquête de son côté alors que la police nous paraît inefficace et, presque, inutile. Certaines situations ne sont pas très crédibles. C'est peut-être le seul bémol que je pourrais y mettre, mais c'est aussi peut-être dû au fait que cette femme-là m'a beaucoup moins convaincue.
Mais ce roman reste tout de même une très belle lecture.
Un très bon thriller noir et original. Le récit est bien écrit, glauque nous plonge dans cette univers sombre où les scènes de meurtres paraissent tellement réelles.
L’enquête est bien montée.
Nathie et Noémie sont une féministes avant-gardistes qui se battent pour ses idées.
Si je devais faire un reproche je noterai une légère redondance entre la première et seconde partie.