Incroyablement riche en anecdotes historiques ou de faits divers, Dans l’ombre du Mont-Blanc est une véritable bouffée d’air frais en ce chaud mois de Septembre. Les dessins sont très plaisants et l’impression de marcher sur la crête d’une montagne aux côtés de l’autrice est bien présente !
J’ai adoré son sens de l’humour et les planches où elle revient sur les confinements successifs qui m’ont beaucoup fait rire. Un très très grand coup de cœur !

Je serai franche et partiale, j’ai adoré cette bande dessinée parce que je connais bien la région et ce que fait découvrir l’autrice; ensuite j’ai aussi ces sentiments qu’elle éprouve face à la montagne, envie et peur, enfin parce qu’en tant que professeure de français j’aimerais participer à ce genre de projet.
L’autrice raconte sa résidence avortée par la Covid avec une classe de la vallée de l’Arve et sa rencontre avec les lieux. La région des Alpes est vraiment présentée dans ses particularités, les anecdotes sont connues des habitants et des habitués, passionnés de la montagne, le crash du “Malabar Princess”, le “ Kangdenjunga”, les
cordées de secours, les maquisards… Tout cela est évoqué de manière pédagogique, l’humour est présent, notamment quand elle parle de sa relation personnelle à la montagne, relation qui évolue au cours de la bande dessinée. En effet, à la montagne rien n’est acquis, rien n’est simple ou facile mais on trouve toujours des satisfactions, les espaces découverts notamment alors tout devient passionnant. Le côté pédagogique est aussi très intéressant, l’autrice a su, avec une écriture facile et abordable, mettre en valeur les différents épisodes régionaux historiques et sociaux; le choix de la bande dessinée est tout à fait pertinent aussi. Côté graphisme c’est simple, les couleurs sont vives, un vrai plaisir à regarder. Je conseille à tous.