Le guerrier de porcelaine

C’est court mais c’est là qu’on sent tout l’art de l’auteur: dès le début c’est immersif avec un brin de légèreté et d’insouciance, un peu comme si Peter Pan avait écrit un livre. C’est tout nouveau pour moi car je n’avais encore jamais eu l’occasion de découvrir les œuvres de Mathias Malzieu.

J’ai aimé ce décalage entre la dureté du deuil et l’amour de Mainou envers sa mère, entre la sévérité de la guerre pour un enfant de 10 ans et son imagination débridée, lui permettant de s’évader/ s’échapper. Et quel génie de placer l’histoire à cette époque! Je pense que j’aurai été moins happée par la poésie qui se dégage ici, par cet espoir immense s’il n’avait été contrebalancé avec cette période si difficile.

Seul petit bémol histoire d’être tatillonne et qui a fait tiquer une ancienne joueuse: la prononciation du mot « handball » par le narrateur ^^

Voici un livre qui m'a beaucoup touchée et l'écouter avec la voix de l'auteur a été une très chouette expérience.

Les personnages de cette histoire m'ont émue. Ce sont des héros tellement attachants. Ils vivent une période horrible et malgré cela on sent tout l'amour et tout l'espoir qu'ils veulent faire perdurer. C'est vraiment très beau. Le petit Mainou est adorable et j'ai beaucoup aimé la manière avec laquelle il raconte son histoire. On sent d'un côté toute sa douleur et de l'autre on voit son côté insouciant dû à son jeune âge.

Pour le récit, il est touchant. Ce qui se passe est très dur. Comment faire son deuil surtout pendant une période si difficile ? Rien de tel qu'une famille autour de soi. C'est la chance de Mainou. Avoir des gens qui l'aiment et qui sont là pour l'aider et le protéger. J'ai beaucoup aimé les échanges entre les personnages. On ressent tout l'amour qu'il y a entre eux.

Enfin, la plume de l'auteur est superbe. C'est rempli de douceur et de poésie. Il a réussi à écrire cette histoire si dure et à le faire avec beaucoup de justesse et sans tomber dans le larmoyant. C'est fort et beau. De plus, écouter ce livre lu par son auteur est génial parce que cela amplifié encore les émotions.

En résumé, c'est un roman que je vous conseille car il est tout simplement vrai et beau.

Je merci NetGalleyFrance et Audiolib pour cette lecture.

C'est la guerre, et sa mère est décédée hier alors même qu'il a 9 ans. Il est alors confié à sa famille qu'il ne connait pas du côté de la France occupée. Ce garçon c'est le père de M. Malzieu, qui raconte son histoire, ou comment on voit la guerre à travers les yeux d'un enfant. Pour accepter cette situation qui l'oblige à se cacher, et surtout pour que sa mère ne meurt pas tout à fait, il décide de lui écrire dans son carnet, lui racontant sa nouvelle vie, ses découvertes, et aussi cette guerre ; il lui écrit comme on parle, comme si elle était avec lui à côté. C'est vraiment bien écrit, tendre, touchant ; l'auteur utilise une forme de magie et d'onirisme depuis des années, on le sait, pour un texte ici plus personnel - le fait qu'il lise lui-meme ce livre en version Audiolib nous fait l'écouter avec minutie dès les premières minutes. Il arrive à nous surprendre toujours avec l'assemblage de mots qui ne vont pas toujours ensemble, et l'on s'arrête pour trouver jolie cette phrase.

Ce livre plein de tendresse, lu par l’auteur lui-même est un gros coup de coeur, on a l’impression d’être plongé dans le quotidien du petit Mainou et malgré sa situation tragique, la poésie est très présente.

Le 3 juin 1944, Mainou perd sa maman et sa petite soeur Mireille, son père est résistant et ne peut s’occuper de son fils. Il l’envoie donc chez sa grand-mère maternelle, qu’il ne connaît pas en Lorraine. Cette région est non seulement en zone occupée, mais a été carrément annexée par l’Allemagne au début de la guerre. Mainou passera la ligne de démarcation dans une charrette de foin, avec une cousine, avant d’arriver à la petite ferme épicerie de sa grand-mère. C’est une femme sévère mais aimante, elle vit avec la tante Louise, une bigote et l’oncle Emile, un homme plein de poésie et de tendresse qui saura illuminer le quotidien de l’enfant. Le code est strict mais indispensable, car les nazis ne doivent pas savoir que Mainou se trouve à la ferme, il doit rester caché, ne peut sortir que de nuit avec Emile et ne jamais parler français s’il rencontre quelqu’un par hasard. Il y a souvent des bombardements la nuit, et toute la famille reste cachée à la cave.

Surtout Mainou écrit des lettres à sa maman dans son cahier, il enquête sur les secrets de famille, notamment le cambrioleur des bombardements qui rôde dans la maison pendant que les bombes pleuvent. Il élève une petite cigogne et désobéit parfois, mettant toute la famille en danger. Oncle Emile prend toujours sa défense et essaie de lui apporter courage, humour et tendresse, c’est un personnage au grand coeur qui ne peut que nous toucher, tout comme les autres membres de cette famille. Mainou nous raconte la dernière année de guerre, de son point de vue d’enfant de neuf ans. Il a dû grandir trop vite et parfois il adopte un comportement qui met tout le monde en danger et surtout Sylvia, une jeune juive aussi cachée à la ferme. Mais sa famille ne lui reproche jamais rien et ne le juge pas.

Ce roman est riche en poésie et en émotion, tout les personnages sont attachants et lumineux à leur manière. Même l’un des nazis aide les Résistants au péril de sa vie. Ce livre nous parle de deuil et de résilience, des moyens de surmonter les épreuves grâce à la poésie et de la vie, plus forte que la mort, de la vie qui continue malgré la mort et le chagrin, l’espoir d’une vie meilleure après la guerre.

On ne peut résumer ce livre sans passer à côté de sa richesse, il faut absolument découvrir par soi-même cette année dans la vie de Mainou, le papa de l’auteur. Un grand merci à Netgalley et Audiolib pour cette merveilleuse découverte.

#Leguerrierdeporcelaine #NetGalleyFrance

Une très belle découverte, de l'histoire de son père pendant a guerre en Lorraine.
Je pense être plus sensible à cette histoire car je suis née dans la région tout prêt et ma famille à vécu cette guerre . J'ai passé un très bon moment avec L'histoire et la voix douce de Mathias Malzieu qui est un très bon orateur

Qu’on se le dise ce livre c’est TIC-TAC BOUM ! COUP DE COEUR!
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. Mathias Malzieu sait jongler avec les mots alors quand il prend le micro pour nous lire son texte, il nous offre une lecture texturée et incarnée. Son écriture est d'une beauté rare: poétique, innocente, envoutante, douce, rêveuse, onirique, sensible décalée… Entre Prévert et Vian. C’est toute l'enfance de Mainou, le papa de l’auteur, qui illumine cette histoire. « En juin 1944, à neuf ans, alors qu’il vient de perdre sa mère, on décide de l'envoyer, caché dans une charrette à foin, par-delà la ligne de démarcation, chez sa grand-mère qui a une ferme en Lorraine. Ce sont ces derniers mois de guerre, vus à hauteur d'enfant, que fait revivre Mathias Malzieu, mêlant sa voix à celle de son père. Mainou va rencontrer cette famille qu'il ne connaît pas encore, découvrir avec l'oncle Emile le pouvoir de l'imagination, trouver la force de faire son deuil et de survivre dans une France occupée. »
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. Ce livre est pour moi comme le coffre en bois de Mainou : fermé, il est silencieux, ouvert, c'est tout un monde qui s'en dégage. Un petit bijou à portée de main qui a fait danser et chavirer mon coeur. Son style métaphorique et poétique nous fait sourire, ses mots résonnent comme une mélodie du coeur, comme une mélodie à la gloire de son père. C’est sublime! Merci infiniment à l'éditeur et à NetGalley!

[Je ne sais pas trop comment ça marche, le monde. L'Emile dit que je dois commencer par essayer de faire fonctionner le mien.
- Le seul jouet sur lequel tu peux compter, c'est ton cerveau ! Fouille sous la colère ce qu'il reste de joie et rééduque ton rire.]
Un gros coup de coeur, une expérience sensorielle, M - N = M ² + M ² = Aime sans haine = Magnétique Magnifique Mathias Malzieu.
[Tu apprendras que l’amour, ça s’entretient comme un potager. Et la poésie, c’est le meilleur des engrais. Il y a un passage secret dans ton cerveau qui mène directement à ton cœur. Pour l’emprunter, il va falloir muscler ton imagination. ]
Lu par l’auteur, Alchimiste émotionnel, aux Flèches multiples à son arc, votre écoute prend une autre dimension. Mots voix pailletés de musique, ça vous prend le coeur, les tripes, de l’occupation à la libération, à hauteur d’enfant, Mainou, 9 ans envoyé chez sa grand-mère, doit vivre caché. Dès les premiers instants, il sort des pages, vivant, attendrissant , émouvant, il est là avec vous ou vous avec lui. Tous les sens en éveil, l’ouïe, les canaux lacrymaux, les zygomatiques, l’odorat, palette de couleurs, vos battements de cœur se mêlent, s’emballent , ralentissent ou accélèrent, poils qui s’hérissent, de bonheur, de peur, la gorge se serre, angines de questions.« La pluie dans le beau temps », « la magie du peut-être » , découvrir une histoire autrement, avec des personnages tout aussi attachants les uns que les autres. Tout en poésie, douceur, innocence, c’est vibrant de vie, de tendresse, d’humour, d’amour, beaucoup d’amour, on passe par toutes les émotions, c’est beau, fort, doux, intense, intime, un épilogue, une dernière salve, un pied de nez lumineux, extrêmement touchant empli de lumière, d’espoir, les digues ont lâché sourires et larmes entremêlés, j’ai adoré … Je vais les laisser partir doucement mais ce n’est qu’un au revoir, un jour je vous retrouverai sur papier .

Une lecture en demi-teinte.
L'histoire est intéressante, attachante et joliment racontée. Toutefois, j'ai trouvé l'ensemble trop enfantin. C'est la voix du petit garçon que l'on entend raconter son histoire et je comprends qu'il a un langage un peu naïf mais j'avoue que cela m'a gêné.

Je regrette que les dialogues et le vocabulaire soient trop mièvres même si l'émotion reste toujours présente et ce jusqu'à la dernière page. Ce qui est un point fort dans ce roman.

Un récit qui m'a parfois un peu ennuyé mais j'ai eu envie d'aller jusqu'au bout de cette écoute pour en connaitre la fin. C'est signe que j'ai apprécié l'histoire que nous conte l'auteur malgré quelques bémols.

Une agréable lecture, simple, poétique avec une touche d'innocence touchante malgré un sujet grave relatée d'une manière originale et étonnante.
C'est peut-être cela qui en fait un joli roman.

Juin 1944, suite au décès de sa mère, le petit Mainou doit passer clandestinement la ligne de démarcation pour vivre en Lorraine chez sa grand-mère.
S'en suit un récit sur la vie clandestine de la fin de la guerre.
Avec des personnages hauts en couleur, Mathias Malzieu arrive à nous faire ressentir les réflexions naïves, émouvantes, tristes ou joyeuses d'un petit garçon s'autorisant à rêver, en gardant un oeil sur la noirceur de la réalité.
Une plume pleine de fraicheur, d'humour, de tendresse et de sensibilité.

Mathias Malzieu nous raconte (c'est lui qui lit) l'histoire de son père. Il se met à sa place, un enfant dont la mère vient de mourir et qui est envoyé vivre chez sa grand-mère, en Alsace occupée.
C'est un livre écrit à auteur d'enfant, très attachant (ce qui fait passer les quelques anachronismes de vocabulaires notamment)

Lire ce roman en livre audio a été un très bon choix car c’est l’auteur lui-même qui lit son histoire. Cela apporte sans aucun doute beaucoup dans l’émotion transmise et j’ai donc été vraiment charmée par cette lecture. Il s’agit d’un roman inspiré de sa famille et plus précisément de l’enfance de son père, des décennies plus tôt, quand il n’avait que 9 ans. A cette époque, la France est occupée par les allemands, et lorsque son père part sur le Front, Mainou va être envoyé auprès de sa famille, en Lorraine. Sa maman est décédée et il n’a donc plus personne. Tel un orphelin, c’est auprès de ces personnes auxquelles il est lié par le sang qu’il va trouver un refuge.

Par ce voyage au-delà de la ligne de démarcation, Mainou va découvrir une autre vie, dans laquelle il va devoir se cacher, en permanence, pour ne pas que les allemands le découvrent. De l’enfance heureuse et insouciante, il va être plongé de plein fouet dans la réalité de la guerre. Alors, il va écrire dans son cahier, pour raconter ses journées et ses aventures. Il va les raconter à sa maman, pour la faire vivre encore un peu, et il va en même temps marcher dans les pas de celle-ci alors qu’elle n’était qu’une enfant.

Ce roman est vraiment très touchant car il est écrit à hauteur d’enfant et Mathias Malzieu est très doué pour écrire avec poésie et une imagination débordante. Cela donne forcément à son texte beaucoup de candeur et de magie. On en vient presque à oublier la gravité du conflit à travers les yeux de cet enfant qui grandit un peu trop vite mais qui conserve son âme malicieuse et ses questionnements d’enfant.

Mon livre audio vient de se terminer et je n'ai qu'un regret, ne pas l'avoir lu sous format papier pour en apprécier encore plus la lecture, noter ses phrases poétiques, ces autres emplies d'humour.

De Mathias Malzieu, je n'ai lu que son Journal d'un vampire en pyjama, qui m'avait bouleversé avec ces mêmes thèmes que l'on retrouve ici : l'espoir, la poésie, l'amour et une âme d'enfant toujours intacte. Lorsque Netgalley a proposé ce livre, grâce à Audiolib, j'ai sauté dessus. Je les en remercie grandement !
J'écris cet avis ave les mains tremblantes et le coeur au bord des yeux (comme le chante un autre grand poète).

Les idées se bousculent, les sentiments alors je serai brève : ce roman est un bijou de poésie, et une déclaration d'amour à toute sa famille (et même sa famille élargie, avec ses deux nouvelles mères qui l'ont sauvé grâce à leur cordon ombilical - cf. Journal d'un vampire en pyjama).

Choisir de rendre hommage à son père, en écrivant un pan de son histoire, qui rejoint la grande Histoire, puisqu'elle situe en 44, tout en prenant la voie de son propre père qui tient un journal pour garder le lien avec sa mère morte est subtil et rend les écrits encore plus touchants.

Quand j'y pense, il parle à la fin qu'il est le portrait craché de son père, physiquement et par leur caractère. Ne serait-ce pas aussi parce qu'ils ont vécu des choses semblables ?
Vivre sans mère et devoir se retrouver face à mort , tout ceci forge un caractère et tous deux ont choisi la résilience. Je cite un passage qui résume l'idée : "Le seul jouet sur lequel tu peux compter, c'est ton cerveau ! Fouille sous la colère ce qu'il reste de joie et rééduque ton rire".

Je ne sais pas pour son père mais Mathias a su trouver le passage dont parlait l'oncle Emile ( "il y a un passage secret dans ton cerveau qui mène directement à ton coeur. Pour l'emprunter, il va falloir muscler ton imagination " ) et a su se construise non pas une prothèse ( "Perdre sa maman, c'est se faire couper un bras. Ce bras ne repoussera pas. Mais tu trouveras la force de fabriquer une prothèse. ") mais plusieurs, vu les différents talents qu'il possède .. la magie de l'imagination sûrement !

"La grande santé, c'est l'âme! Et une âme qui ne se nourrit ni de poésie ni d'imagination, une âme qui ne réfléchit pas, ça pourrit!"

Heureusement que j'ai précisé que j'allais être brève.. mais on ne peut pas l'être après une telle lecture.

Acheter ce livre et régaler de cette poésie douce et enfantine que l'on prend toujours plaisir à lire.

J’ai passé un très joli moment de lecture avec ce livre, grâce à la poésie et à la voix de Mathias Malzieu qui, on le sent, à mis son cœur et sa pudeur dans cette œuvre, sa plus intime jusqu’ici.

Plus on grandit, plus on apprend à considérer les personnes plus âgées que soi comme des personnes, avec leur propre caractère et leur expérience de vie. Elles passent du statut d’entité à personnalité. Je suis toujours émue d’entendre des parcours de vie de personnes plus âgées que moi, et de les découvrir de manière plus intime. Le guerrier de porcelaine ne pouvait donc que m’émouvoir, retraçant l’enfance d’un père dans les mots de son fils. Dans ce livre, on sent le Mathias artiste et poète, mais aussi le Mathias fils de, ému de rendre hommage à sa famille et de faire découvrir l’histoire de son père, enfant pendant la guerre.

Mathias Malzieu a beau parler de son père, il n’en perd pas moins de sa poésie. Si les mots de ce livre proviennent de la bouche de son père, je comprends d’où il tient son talent. Dans ses lignes, c’est toute l’âme de l’enfance qui jaillit, celle du désespoir et de l’exaltation. C’est la naïveté, la curiosité, l’imagination et le désir de l’enfance qui imprègnent les lignes, en contradiction avec le décor de huit-clos qui entoure cet enfant de 9 ans victime de la guerre et de la mort de sa mère, qui va trouver en sa famille et en quelques éléments qui l’entourent de quoi s’échapper et éclairer la noirceur de son quotidien. Cela donne un roman terriblement émouvant, dur et d’une naïveté tendre, qui m’a étreint le cœur.

J’ai eu la chance de découvrir ce livre par sa version audio, lue par l’auteur lui-même. Et qui dit Mathias Malzieu en narrateur dit forcément un peu de musique dispersée entre les lignes, ajoutant un peu plus de poésie à chaque chapitre. Il narre ce roman de manière merveilleuse, ajoutant de la fantaisie et de la naïveté à son personnage par son interprétation; on le sent très ému de lire certains passages, notamment la post-face dans laquelle il évoque son parcours pour écrire ce livre. Si vous avez l’occasion d’écouter cette histoire, n’hésitez pas !

Comme à chaque fois, Mathias Malzieu m’a fait passer un très joli moment de lecture, empli de poésie et de fantaisie. Un très joli livre !

Dans ce texte, Mathias Malzieu nous confie avec beaucoup de tendresse l’histoire de son père, un enfant qui en 1944 a perdu sa mère et qui sera envoyé chez sa grand-mère, en Lorraine, car son père doit combattre. Pour s’y rendre, il doit se cacher dans une charrette, puisqu’il doit passer une ligne de démarcation. On va suivre ce petit garçon, si courageux sans s’en rendre compte. L’innocence est confrontée à la dure réalité, mais le garçon qui nous conte l’histoire garde malgré tout ses yeux émerveillés d’enfant. C’est beau, car personnel. Les mots de Mathias Malzieu sont emplis de poésie, sont intimes. On ne peut qu’être ému par cet enfant qui doit se cacher et se faire discret alors qu’il ne rêve que de vivre à pleines dents. Un court récit que je conseille sans hésiter.

decouvert en audio avec les musiques qui vont bien... magnifique roman comme toujours Mathias Mathieu ne me déçoit jamais. entre poésie et histoire, il nous fait découvrir l'histoire de son père enfant pendant la seconde guerre mondiale.
Le monde de cet auteur est beau, peu importe ce qui arrive dans sa vie, il en fait de la poésie, même le plus triste devient beauté et arc en ciel de mots.

Génial j'ai adoré l'écouter de la bouche de Mathias Malzieu lui méême il nous fait vraiment vivre son roman

Alerte Gros Coup de coeur
1944, le petit Mainou vient de perdre sa mère. Son père le confie à sa grand-mère, sa tante et son oncle avant de partir à la guerre. Mainou arrive en Lorraine et va y vivre un peu plus d'un an, souvent caché, pour éviter de se faire attraper par les Allemands. et se protéger des bombes.
J'adore la plume de Mathias Malzieu, je trouve chacun de ses romans emplis d'une magnifique poésie, de douceur, d'humour et d'humilité. Celui-là est pour moi le meilleur. Il raconte ici la vie de son père. C'est la vision du monde au travers le regard d'un enfant, qui écrit à sa maman défunte ses journées.
Mathias Malzieu a mis 6 ans à écrire ce roman, et quelle pépite. Je l'ai écouté et non lu. Il est lu par Mathias, il donne une profondeur incroyable à sa lecture. On ressent les sentiments au travers de ses mots, de sa voix. C'est superbe. Il y a des ajouts de musique par moments, qui donnent une autre dimension à l'écoute. Notamment lorsqu'il part sur son vélo, à l'aventure. On se croirait dans une course poursuite, la musique monte au fur et à mesure qu'il accélère. On est pris dans l'ambiance.
Au delà de la douceur et de la poésie de la narration, l'humour est très présent et allège cette histoire qui se passe à une période difficile. Mention spéciale à Marlène Dietrich, son autruche à l'haleine de pois chiches.
A lire ou à écouter, mais foncez pour découvrir cette pépite!!!

Un grand merci à Audiolib et NetGalley pour l’audio-lecture de ce roman d’inspiration biographique de Matthias Malzieu…

Dans Le Guerrier de porcelaine, l’auteur raconte une partie de l’enfance de son propre père, une histoire intime qu’il nous donne à lire à hauteur d’enfant, avec les ressentis et les mots d’un gamin de neuf ans…
En juin 1944, le petit Mainou vient de perdre sa mère, morte en couches, et la petite sœur à laquelle elle avait donné naissance. Comme son père est parti à la guerre, on décide de l’envoyer, caché dans une charrette à foin, par-delà la ligne de démarcation, chez sa grand-mère et son oncle qui ont une ferme en Lorraine, sorte de fuite à l’envers, puisqu’il se retrouve, à l’autre bout de la France, en zone occupée.

Au début, j’ai eu un peu de mal à entrer dans cette audio-lecture…
J’ai déjà parlé de mon scepticisme devant les performances des auteurs qui lisent leurs propres œuvres pour les parutions en format audio et cette réticence m’accompagne toujours. Ici, Matthias Malzieu s’en sort plutôt bien ; je déplore juste les fonds musicaux, complètement inutiles et superfétatoires… Heureusement qu’ils ne couvrent que certains passages du livre ! Mais, force est de constater qu’ils n’apportent aucune valeur ajoutée…
Et puis, je me suis laissé happer par cette ambiance émouvante et drôle à la fois entre La Guerre des boutons et En attendant Bojangles… Matthias Malzieu décrit les derniers mois de guerre, l’exil de Mainou dans une partie de sa famille qu’il ne connaissait pas, les bombardements, le chemin du deuil et de la résilience au travers du rêve, de l’imaginaire et de l’écriture…
Mainou porte un regard naïf et pertinent sur les adultes qui l’entourent et le protègent, sur la guerre, sur les ressemblances entre le patois lorrain et l’allemand, sur le sort des juifs… Il partage son quotidien avec une cigogne, puis un hérisson, animaux apprivoisés transitionnels qui l’aident à supporter les épreuves et, surtout, il écrit et parle à sa mère défunte.

Humour, autodérision subtile, émotion à fleur de mots.


#Leguerrierdeporcelaine #NetGalleyFrance

un livre tendre où l'auteur nous parle de son père pendant la seconde guerre mondiale. Manou nous décrit ce qu'il se passe avec ces yeux d'enfant, avec beaucoup d'humour et de fantaisie!

Un vrai coup de coeur pour la plume de l'auteur, un auteur très poétique qui nous transporte dans une autre époque. J'ai adoré les personnages inspirés de tant de familles durant la Seconde Guerre Mondiale. J'ai vraiment aimé découvrir cette époque et l'attachement d'un enfant à ses proches vivants ou morts. Hâte de lire un autre livre de Mathias Malzieu !

Encore une fois Mathias Malzieu nous attrape le coeur avec ses mots tendres, poétiques et cinématographiques dans ce récit quasi autobiographique.

Mainou (le père de Mathias), 9 ans, vient de perdre sa mère, alors que son père est parti à la guerre. Il est alors envoyé, depuis Montpellier, chez a grand-mère, dans une ferme en Lorraine. L'enfant n'étant pas censé être là, il reste caché, tout comme Sylvia, une jeune femme juive, amie d'enfance de sa mère.
Cet enfant vit dans son imaginaire avec sa cigogne Marlène Dietrich et son hérisson Jean Gabin, à tel point que même le lecteur confond réalité, fiction et imaginaire enfantin.

Des amours cachés aux monstruosités de la guerre, c'est avec délicatesse et justesse que Mathias Malzieu nous propulse dans le passé de la seconde guerre mondiale.

La lecture audio avec la voix suave de Mathias Malzieu confère un plus magique et troublant qui envoûte le lecteur.

A lire/écouter d'urgence.

Qu'il y a t'il de mieux qu'un roman écrit par Mathias Malzieu ?
Vous donnez votre langue au chat, et bien c'est simple un roman de Mathias Malzieu lu par Mathias Malzieu !
J'ai écouté le guerrier de porcelaine et je me suis régalée, j'ai retrouvé le plaisir de se faire raconter une histoire, un vrai kiffe !
Il faut dire qu'on ne peut que s'attacher au petit Mainou, qui après avoir tout juste perdu sa mère se retrouve contraint de se terrer chez sa grand-mère en zone occupée pour attendre la fin de la guerre.
A travers le regard tendre et drôle du petit Mainou, on va vivre les derniers mois de la seconde guerre mondiale.
Et surtout on va faire la connaissance de la tante Louise et de ses foutues bondieuseries, de son oncle Émile costaud au grand coeur et à l'humour piquant pour lequel j'ai eu un gros coup de coeur, et bien sûr de sa grand-mère bienveillante et stricte.
Et puis on va découvrir le mystère du fantôme du grenier, on va percer le mystère de la boîte confiée par son père à Mainou, on va plonger dans la poésie, croiser Marlène Dietrich et Jean Gabin.
Le petit Mainou nous entraîne à la découverte de ce qui a constitué son monde étriqué pendant quelques mois et qu'il a pourtant su garder tellement grand ouvert sur le merveilleux.
J'ai adoré écouter Mainou écrire à sa maman bien trop vite disparue, j'ai ressenti toutes ses émotions, ses espoirs, ses craintes, ses peurs, ses espérances, ses premiers émois, et ses grands chagrins.
Comme toujours,la plume de Mathias Malzieu fait des merveilles, j'ai passé un doux moment plein de tendresse avec cette histoire et ces personnages, et je garderais longtemps un souvenir ému de cette lecture et de ces personnages.
Et je fais définitivement mienne son expression, les angines de questions, un mal dont souffrir mon petit dernier !

Pas mal de tendresse dans ce livre qui rend hommage au papa de l'auteur!
Un style un peu différent de ses habitudes, toujours avec beaucoup de poésie mais plus ancré dans la réalité... ❤️‍🔥

Le récit de la fin de la seconde guerre mondiale vue à travers les yeux de l'enfant que son père était, est tout simplement bouleversant !
L'écriture peut paraître naïve, mais on se prend d'affection pour cet petit Mainou, qui a vécu déjà de terribles épreuves telles que le deuil, le départ de sa maison, l'occupation, l'éloignement de son papa...

Un régal avec la version audio puisque c'est #mathiasmalzieu, lui-même, le narrateur de cette jolie mais difficile histoire...
Presque une forme de témoignage teinté de pudeur et de beaucoup de douceur et d'émotions 🥰

Merci à @netgalleyfrance pour ce petit bijou de poésie

Avis
Quel bonheur d’écouter cette histoire avec la voix de Mathias Malzieu dans mes oreilles. Ce fut une expérience incroyable ! La plume est poétique et j’ai savouré chacun des mots de l’auteur avec émotion.
Mathias Malzieu retrace ici l’histoire de son père en juin 1944 alors qu’il vient de perdre sa mère. Il doit alors aller se cacher chez sa grand-mère maternelle dans une ferme en Lorraine. Évidemment, cette histoire du petit Mainou en 1944 a bien d’autres échos aujourd’hui, en 2022.
J’ai été très touchée par cette histoire et par la voix de l’auteur. Je vous recommande absolument cette lecture, si possible en audio.
Merci à Netgalley et Audiolib pour ce cadeau !

C'est encore un roman sensible et enchanteur que nous offre Mathias Malzieu et pour les yeux mais aussi plaisir suprême, pour les oreilles !
Le monde vu à travers les yeux du petit Mainou, par le prisme de son innocence et de sa candeur est sensible. Affrontant le deuil, affrontant aux côtés de sa famille qui l'a recueilli, la guerre et ses déboires, le jeune Mainou survit en essayant d'appréhender ce monde d'adulte. Il utilise son cerveau à renfort de poésie et d'imagination, pour comprendre et réfléchir sur les évènements qu'il rencontre. Il affronte les vicissitudes de la famille confronté à la seconde guerre mondiale, et s'étonne constamment de ce qu'il découvre. 
La verve langagière de Mathias Malzieu fait la part belle à l'imagination et à l'enfance et réussit à effacer les affres de la guerre et de la mort. 
Toute la beauté du texte réside là mais aussi dans la nature même de l'ouvrage : hommage de l'auteur à son père. 
    ​​​​​​​Encore un magnifique texte de Mathias Malzieu dont le langage et la voix nous emmène dans le monde enchanté de l'enfance.

C’est toujours particulier quand il s’agit de l’auteur qui lit son propre texte. En général, cela confère une dimension supplémentaire au récit et c’est ce qu’il s’est produit avec Le guerrier de porcelaine.

Mathias Malzieu relate ici l’histoire de son père. Sa mère étant morte en couches, le petit Mainou est envoyé chez sa grand-mère au-delà de la ligne de démarcation. Une nouvelle famille à découvrir, sur le fond de la Seconde guerre mondiale, le monde d’alors vu par les yeux d’un enfant.

Dès les premières secondes, Mathieu Malzieu nous plonge aux côtés de Mainou. De son enfance insouciante, il va découvrir la guerre, la peur des allemands. Mainou va écrire des cahiers, s’adressant à sa mère défunte, une manière de la garder encore un peu avec lui, dans ce monde où il n’a plus aucun repère.

Le guerrier de porcelaine est un roman très touchant, émouvant. Mathias Malzieu écrit avec douceur et poésie la vie de ce petit garçon de neuf ans qu’a été son père. La plume très belle de l’auteur fait presque oublier la gravité du conflit qui régit la France à cette période.

Concernant la lecture par l’auteur, je l’ai dit plus haut, c’est toujours un petit plus quand c’est celui qui a écrit, qui donne la voix à ses personnages, à son récit. D’autant plus qu’il s’agit d’un récit inspiré de la vie de son propre père. D’ailleurs, on sent son émotion dans la postface et c’est ce qui rend cette écoute plus merveilleuse.

A travers les yeux d'un enfant...
En juin 1944, le père de Mathias Malzieu surnommée Mainou est envoyé chez sa grand-mère suite à la mort de sa mère. Dans ce roman, Mathias Malzieu raconte avec fantaisie et tendresse les derniers mois de la guerre selon son père.
Mathieu Malzieu est un auteur dont j'apprécie particulièrement l'écriture. J'aime le regard enfantin mais sérieux qu'il porte sur les évènements qu'ils traversent dans sa vie. Le guerrier de porcelaine est un très beau texte qui nous fait découvrir à quel point l'imaginaire peut parfois être salutaire. Encore une fois, quel bonheur d'entendre un auteur lire ses mots !

J’ai découvert Mathias Malzieu avec une autobiographie, de la fantasy et maintenant l’histoire, celle de son père. J’ai retrouvé le terrain plus personnel qui m’avait touché et plu dans Journal d’un vampire en Pyjama de l’auteur. Dans ce livre audio, Mainou 9 ans nous livre ses pensées profondes dans les pages de son carnet de bord. Ces écrits mêlent réalité et aventure de pirate. Il ajoute à la vraie vie une touche de fantasy, qui a bien manqué.

En juin 44, la vie de Mainou bascule, il perd sa mère et sa sœur dans la même journée. Son sort est scellé, il ira dans la famille de son père. Mainou rejoint la famille de sa mère en Lorraine : sa grand-mère et son oncle. Il y sera mieux, il pourra penser ses plaies et retrouver un peu de son insouciance mise à la porte par la guerre. Son carnet de bord est alors rempli de son périple ainsi que de son séjour. Sa grand-mère est stricte, elle ne cesse de lui répéter les règles : ne pas sortir, se cacher et surtout apprendre l’allemand. Mainou n’est pas bête, cette règle à force il la connait par cœur. C’est une question de survie, mais pourquoi ? Son oncle fait plus office de grand frère. Il se laisse plus facilement corrompre par la petite gueule d’ange de Mainou.

La spectatrice (eur) écoute ce jeune homme livrer son récit à travers des métaphores, l’enthousiasme et l’incrédulité. Mainou ne comprend pas tout, son innocence est touchante et bouleversante. Il comprend bien plus qu’on ne le croit, pose des questions auxquelles on n’a pas de réponse. Ces remarques décoiffent, mais surtout interrogent.

J’ai accroché à Mainou et ses envolées, son imagination débordante, sa soif d’aventure et sa curiosité maladive. Cet enfant de 9 ans fait face à la mort et aux bombardements avec courage. Il est juste époustouflant et tellement attachant… Mainou et sa cigogne restent imprimer dans ma rétine, un couple mal assorti certes, mais drôle.

En résumé, le récit de Mathias Malzieu est plein de poésie à travers ce nouveau récit personnel. Au risque de me répéter, mais ses livres sont justes parfaits dans leur version audio. J’ai eu un coup de cœur pour celui-ci, la preuve je l’ai dévoré.

Quel plaisir lorsque c'est l'auteur lui-même qui fait la lecture de son livre !
J'ai apprécié le rythme, le ton, et l'histoire est tout à fait bouleversante !
Un vrai plaisir à écouter.

Une écoutée agréable et magique.
Mathias Mathieu fait un bel hommage à son père qui a vécu la dure Seconde Guerre mondiale. Ce livre nous démontre bien le pouvoir de l’imagination. Celle-ci peut être formidable, surtout dans cette situation de guerre où tout n'est qu'horreur. 

Un livre rempli de poésie, d'humour et de joie de vivre. Ceci sont les vainqueurs de cette horrible guerre, voilà ce que je retiens de ce livre.

Dans ce roman, Mathias Malzieu rend hommage à son père en nous racontant une partie de son enfance durant la guerre allant de la mère de sa mère à la libération.

Le récit est plein de finesse , touchant, poignant... et poétique comme sait si bien le faire l'auteur.

Le fait que ce soit Mathias qui lit son roman, j'ai trouvé ça très émouvant, cela rend le récit encore plus intime.

Quelle est ta dernière lecture fragile?
Dans celle offerte en 2022, il y a "Le guerrier de porcelaine" de Mathias Malzieu sorti il y a tout juste un an, aux éditions Albin Michel. Grâce à Audiolib et à Netgalley, j'ai eu le plaisir de déguster un texte fabuleux. J'aime les mots. J'aime ceux qui les font vivre en les associant, en les bousculant, en leur donnant une couleur poétique, douce, vraie voire même un peu fragile. Ecoulire "Le guerrier de porcelaine fut une de mes plus belles douceurs de l'année écoulée. Ecoulu au printemps dernier (bravo les délais Katia-, je me vois encore, écouteurs dans les oreilles, me balader dans ma ville: Bruxelles. Chacun de mes pas étaient rythmés par la voix de Mathias Malzieu, ses mots, son histoire. Juste en l'écoutant, les rues, les trottoirs, les parcs, le métro, les abribus ont été éclairé. J'adore quand l'auteur lit son oeuvre. Pour moi, elles sont généralement les plus belles. Portées par le souffle de la plume de l'auteur, elles prennent du volume, de la vie. le seul défaut de ce livre est sa durée...4h35 d'écoute. Vraiment trop court pour assouvir totalement le plaisir, j'avais comme une envie d'encore... Mathias Malzieu nous conte une partie de Mainou. Mais qui est donc Mainou? C'est le papa de l'auteur! En 1944, le papa de l'auteur perd non pas la guerre. Non! Sa maman meurt en donnant naissance à la petite soeur dont il rêve. Son père, résistant, est très pris par la libération de la France et ne peut s'occuper de lui. Il envoie Mainou en Lorraine, sous le nez et la barbe des Allemands. Mainou y découvre sa famille maternelle. Etant donné qu'il n'est pas sensé être chez ses grands-parents, il est obligé de rester enfermé dans la maison. Il vit caché et il s'ennuie. Il décide alors d'écrire à sa maman. Chaque jour, il lui raconte sa vie de reclus, les bruits de la maison, le fantôme du grenier, ses grands-parents, sa tante Louise... Ce roman est très beau. Il peut paraître moins original ou décalé que "La mécanique des coeurs". Il offre cependant une plume maîtrisée et enfantine à la fois. Ce livre déborde d'amour. Je me suis réellement attachée à Mainou. Un enfant orphelin qui se découvre une famille. Entre spontanéité et volonté de se fondre dans la masse, il porte ce récit avec ses yeux d'enfants. Quelle jolie prouesse de pouvoir conserver des morceaux de ce que nous avons perdu. Je termine ce retour lecture par deux petites citations sorties du livre..."Tu es morte cette nuit. le jour s'est quand même levé." "Faut-il s'entraîner à se souvenir ou s'entraîner à oublier ? Je ne me souviens pas toujours très bien, je n'oublie pas très bien non plus."