Trop semblable à l'éclair
Terra ignota, livre I
par Ada Palmer
Lu par Benjamin Jungers
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Date de parution 27 avr. 2022 | Archivage 17 juil. 2022
Audiolib | Imaginaire
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Résumé
Année 2454.
Trois siècles après des évènements meurtriers ayant remodelé la société, les concepts d’État-nation et de religion organisée ont disparu. Dix milliards d’êtres humains se répartissent ainsi par affinités, au sein de sept Ruches aux ambitions distinctes. Paix, loisirs, prospérité et abondance définissent ce XXVe siècle radieux aux atours d’utopie. Qui repose toutefois sur un équilibre fragile. Et Mycroft Canner le sait mieux que personne… Coupable de crimes atroces, condamné à une servitude perpétuelle mais confident des puissants, il lui faut enquêter sur le vol d’un document crucial : la liste des dix principaux influenceurs mondiaux, dont la publication annuelle ajuste les rapports de force entre les Ruches. Surtout, Mycroft protège un secret propre à tout ébranler : un garçonnet aux pouvoirs uniques, quasi divins. Or, dans un monde ayant banni l’idée même de Dieu, comment accepter la survenue d’un miracle ?
Année 2454.
Trois siècles après des évènements meurtriers ayant remodelé la société, les concepts d’État-nation et de religion organisée ont disparu. Dix milliards d’êtres humains se répartissent...
Formats disponibles
FORMAT | Livre audio, Intégral |
ISBN | 9791035410513 |
PRIX | 26,95 € (EUR) |
DURÉE | 21 Heures, 40 Minutes |
Vos liens
Chroniques partagées sur la page du titre
Trop semblable à l'éclair fait partie de ces romans aux pultiples personnages et à un univers si riche qu'il faut prendre le temps de se l'apprivoiser. En tout cas, l'auteur prend le temps d'"être" avec les personnages, sans pour autant nous en faire un eprésentation détaillée, parfois même à minima, ce qui peut être troublant car on se demande qui parle, à qui on a à faire. C'est une des particularités forte d'ailleurs, je pense, de cette histoire, c'es de vivre des moments forts, parcellaires, avec une multitude de personnages, comme des souvenirs qui ressurgissent, des moments pris, importants, et qui toujours mettent en situation le contexte et l'ambiance (souvent tendue, intrigante) du récit.
Mais, pas de craintes, à la fin on comprend cette déroute volontaire de l'auteur qui ne cesse de digresser pour mieux servir l'histoire, pour qu'on en comprenne bien les tenants et les aboutissants, car tout réside dans cette avancée vers la lumière du personnage principal ! Mycroft Canner. Qui est-il vraiment, celui qui doit nous raconter son enquête parmi les puissants du monde, sans trop nous en dire, car lui-même n'a pas les mains aussi blanches que ça.
Pour le coup, et bien que la narration soit de qualité, le livre audio est un peu plus difficile à suivre. On en peut revenir en arrière (ou difficilement, en tout cas pas comme dans un livre papier) et retenir le rôle et la position de si nombreux personnages est un défi. Il faut rester concentrer, surtout au début.
Cre que j'ai vraiment apprécié dans ce roman, et je découvre là tout le talent d'Ada Palmer, ce sont les dialogues et la mise en scène des personnages. Ils ont tous une personnalité forte, exarcerbée, propre au rôle qui est le leur dans ce monde futuriste - héritage et miroir cassé du nôtre - où justement les choses doivent être à leur place, sans fioritures, sans individualité. Alors, comment l'auteur s'y prend pour développer des personnages complexes, contradictoires, manipulateurs, ou tout simplement tellement humain dans cet univers sans pli ? Il arrive me semble-t-il à glisser dans les dialogues et dans les situations dans lesquels se mettent les personnages, cette tension qui les habite !
Merci à NetGalley et aux éditions Audiolib pour cette belle découverte !
Mycroft. un criminel condamné à être dépouillé de tous ses biens, est devenu un servant auprès des plus puissants de ce monde ... en 2454. C'est lui qui va nous conter cette histoire. Une banale histoire de vol en fin de compte. Nous voilà devant une enquête en mode SF. Un enquête doublée de révélations dont celle de l'existence de Bridger. Ce môme capable de donner vie à n'importe quoi. Un secret à préserver à tout prix. Bon d'accord, la SF est particulièrement pointue. Un monde pensé dans les moindre détails. Depuis le mode de vie des humains, la non notion de nationalité au sens actuel du terme, la non notion de famille ou de genre. Tout y est pensé avec minutie ... mais rien n'est nouveau. Quelques exemples. Plus de famille "de sang", mais un bash, qui permet aux gens de se regrouper, plus de genre mais des "ons", le choix de sa "nationalité" en fonction de ses envies, le type de dirigeants... Tout est décortiqué, présenté et expliqué. Le talent de l'autrice c'est vraiment de remettre au goût du jour tout un tas de concepts datant pour partie de l'époque des lumières (et d'ailleurs les références à Voltaire, Victor Hugo et consorts fleurissent régulièrement) ou d'époques plus récentes. Son art a été de mélanger toutes ces idées déjà existantes pour en faire un monde. Et c'est plutôt joli. Barbant parfois mais joli! L'utopie ce n'est pas seulement le concept du roman, c'est aussi une utopie de lecteur, celle de se sentir dans un cercle protégé.
En effet, ce qui est vraiment fabuleux c'est cette façon d'écrire qui donne l'impression au lecteur d'être intelligent. C'est souvent pédant et bourré de références et du coup le lecteur se sent mis en avant, faisant partie de "l'élite", de ceux qui savent... alors qu'il n'y a rien à savoir. Mais la façon d'écrire et de décrire donne au lecteur un sentiment d'appartenance à un cercle fermé. Or quoi de plus agréable que de faire partie des initiés non ? Je ne plaisante même pas, c'est agréable. Ada Palmer est vraiment excellente à ce petit jeu. On a l'impression d'être plus intelligent que l'on est et c'est flatteur. C'est vraiment le ressenti que j'ai eu pendant toute ma lecture. Ces concepts, ces idées que l'ont me sussure à l'oreille. C'est beau, ça élève l'âme et c'est flatteur. Oui j'insiste. Pédant mais flatteur !
Heureusement il y a Benjamin Jungers. Je le connaissais comme narrateur de Dune et des enfants particuliers. Cet acteur a un talent fabuleux. Il EST Mycroft, il nous raconte son histoire et il est in-cro-ya-ble ! Sérieusement ! J'ai pris plaisir, beaucoup de plaisir à écouter son récit. Juste pour lui, pour qu'il me raconte, pour entrer dans son monde et me laisser bercer par sa voix. Et la magie a fonctionné. Non pas grâce au texte lui même (je pense sérieusement que je ne serais jamais arrivée à le lire jusqu'au bout, il me serait réellement tombé des mains), mais grâce au talent du narrateur qui a su m'emporter avec lui dans son récit.
Trop semblable à l'éclair est pour moi l'exemple même de ce que l'audio peut faire de mieux. Le talent de Benjamin Jungers m'a permis de découvrir un roman -un peu trop pédant et doctoral- que je n'aurais jamais pu lire jusqu'au bout. Je suis sincèrement admirative. Une belle expérience !
Il y a des livres qui font peur, et Trop Semblable à l’Eclair d’Ada Palmer, à pendant un moment fait parti de cette catégorie pour moi. Entre les avis dithyrambique, ceux mitigé mettant l’accent sur la lenteur ou l’érudition excessive de son autrice, j’avais envie de découvrir ce que beaucoup considère comme un futur monument de la SF, mais j’avais peur de passer à côté, de ne pas y arriver, d’être trop con pour saisir les subtilités. D'autant plus que c'est le premier tome d'une tétralogie, du coup si on se lance, c'est pour de bon !
Bon du coup j’ai profité d’un SP de l’audio livre pour essayer et grand bien m’en a fait, car oui, ce livre est brillant. Mais oui, il peut être chiant et à parfois tendance à s’écouter parler.
25e siècle, sur une Terre qui a dépassé les clivages des nations et où la population s’organise désormais par affinité dans ce que l’on appelle des ruches, Mycroft Canner, un Servant, esclave moderne sans aucun droit à la propriété, punition reçu pour ses crimes innommables, va nous narrer une semaine clef de cette société.
Ce moment commence par la rencontre des lecteurices avec un jeune adolescent aux pouvoirs prodigieux permettant de donner vie aux objets inanimés et se poursuit par un vol, celui de la liste des 9 personnes les plus influente, dressé par un journal indépendant, le Black Sakura.
* * *
Bon commençons par évacuer les défauts, ce sera plus vite fait.
Clairement, ce livre est bavard, très bavard, trop bavard je trouve. Son protagoniste principal, Mycroft aime s’écouter parler et cela à du charme, et contribue clairement à l’ambiance du récit. Parfois c’est juste assez pour amuser et captivé, parfois c’est juste sur la ligne entre un le vertige et l’ennui, et parfois cela franchit la ligne.
Il en va de même pour l’érudition de l’autrice. Celle-ci semble vouer un amour profond pour les philosophes de la période des lumières, et cela transpire quasiment à chaque page. Les références sont nombreuse, et parfois c’est trop. Trop de culture étalé, trop de référence, un manque de subtilité qui parfois agace. Je pense à certains passages particulier où même sans posséder les références, celles-ci sautent aux yeux et c’est franchement indigeste.
* * *
Mais au-delà de ces défauts qui peuvent plomber le réçit, et pèse pendant une bonne moitié du livre, Trop semblable à l’éclair possède de grandes qualités.
Tout d’abord son univers riche et fouillé propose des changement de sociétés radicaux qui sont franchement passionnant. Les structures sociales, familiales, étatiques, tout est bouleversé, rebattu et permets des explorations et de nombreux questionnement, que ce soit sur la politique, la morale, le genre, l’éthique, Ada Palmer est très exhaustive.
Si je regrette que beaucoup de personnage soient à mon sens relativement utilitaire et pas assez caractérisés, ce n’est pas le cas de Mycroft notre narrateur. Et si parfois la verve chargée de l’autrice pèse, souvent, Mycroft est très réjouissant. Que ce soit dans sa manière de nous narrer l’histoire, de briser le quatrième mur ou par ses multiples contorsions, manipulations et rétentions d’informations qui égarent le lecteur pour mieux jouer avec.
Il ment par omission, travesti la réalité, lâche ses révélations au compte goutte et le tout avec un ton qui est souvent des plus savoureux.
* * *
Si l’intrigue principale (l’enquête sur le vol de la liste) peut paraitre anecdotique et confuse dans un premier temps, c’est parce qu’elle n’est en apparence qu’un prétexte pour nous faire voyager dans l’univers d’Ada Palmer et nous en dessiner les contours.
Les enjeux sont flous un bon moment mais lorsque ceux-ci commencent à s’éclaircir, lorsque tout commence à se mettre en place, on est soufflé par l’élégance du procédé.
C’est ainsi que cette quasi utopie qu’on nous promet tout au long de la première partie du roman se craquelle doucement, que le vice apparait sous le vernis. Que cette société parfaite qui semble avoir bannis prison, violence et prosélytisme religieux pour une société qui semble plus juste et égalitaire, dévoile son jeux.
Sa violence feutrée, son esclavagisme déguisé, la culture politique des masses proche du néant, son incapacité à adresser réellement le crime, la consanguinité incestueuse de ses cercles de pouvoirs.
Oui, Trop Semblable à l’Eclair est un roman exigeant qui demande concentration et implication, qui a besoin qu’on accepte de se laisser promener un moment, mais si on s’accroche, si accepte la proposition de l’autrice, ses pirouettes et digressions sa parfois lourdeur, la récompense est à la hauteur sous la forme d’un roman d’une richesse phénoménal, tortueux, surprenant et aussi attachant.
Une performance splendide du lecteur qui nous mène par le bout du nez jusqu'à la fin du titre, tant par son interprétation de Mycroft, le unreliable narrator, que pour les autres voix que l'on croise. Un roman qui soulève de multiples questions qui ne vous lâcherons pas avant de vous jeter sur la suite.
Terra Ignota est une quadrilogie de romans de science-fiction de l'écrivaine américaine Ada Palmer, historienne de formation. Elle y explore le futur de l’humanité à partir des transformations profondes qu’ont provoqué les bouleversements sociaux-politiques et les inventions techniques, technologiques et scientifiques.
Un titre général qui intéresse mon côté latiniste ; « ignota » peut signifier inconnue, méconnue, ignorée et même pardonnée… Vaste programme !
Je ne connaissais pas cette autrice et appréhendais un peu de me plonger dans un univers qui s’annonce dense, les trois opus actuellement traduits en français avoisinant ou dépassant les 600 pages…
Je découvre le livre premier, Trop semblable à l’éclair, grâce à NetGalley dans la version audio lue par Benjamin Jungers, un narrateur que j’ai déjà eu l’occasion d’apprécier.
Embarquement pour plus de vingt heures d’écoute ! Une audio-lecture que j’ai fractionnée de mi-juillet à fin août 2022.
Nous voilà projetés en 2454.
L’organisation de la société a de quoi nous surprendre : dix milliards d’êtres humains se répartissent par affinités, autour de concepts rattachés à des notions primordiales de paix, de prospérité et d’abondance, au sein de sept Ruches aux ambitions distinctes et aux ambiances variées.
Ce XXVème siècle s’inspire directement de l’époque des Lumières et plonge de nombreuses racines dans le XVIIIème siècle européen tel que nous l’avons étudié, sur le plan littéraire, artistique, utopiste.
Un étrange personnage sert de fil rouge à l’ensemble du récit : Mycroft Canner, vraisemblablement coupable de crimes atroces, condamné à une servitude perpétuelle mais confident des puissants. Il enquête sur le vol d’un document crucial, la liste des dix principaux influenceurs mondiaux, dont la publication annuelle ajuste les rapports de force entre les Ruches ; Mycroft assure aussi la protection d’un enfant aux pouvoirs uniques, quasi divins.
Un récit foisonnant, protéiforme…
Un intertextalité et un univers référentiel d’une immense richesse…
Un travail intéressant sur le langage, sur le genre…
Si je reconnais avoir eu un peu de mal à entrer dans cette histoire, m’y être souvent perdue, ne pas avoir tout saisi, j’avoue aussi avoir adoré l’ambiance, l’écriture et ne m’être jamais ennuyée.
L’autrice, consciente de la longueur de son récit et du risque de perdre ses lecteurs en route, les fait apostropher souvent par son narrateur pour les impliquer dans son histoire. Cela fonctionne admirablement.
Pour une fois, le choix de la version audio m’a laissé insatisfaite, frustrée car, même si je n’ai absolument rien à reprocher à Benjamin Jungers qui se tire admirablement bien des difficultés de la performance, j’aurais souvent eu besoin de voir les choses écrites, les noms des personnages, des lieux, l’articulation des pronoms inventés…
Un bel univers, du niveau de Dune ce Franck Herbert…
#Tropsemblableàléclair #NetGalleyFrance
Je vous préviens, si vous ne voulez pas commencer une nouvelle saga ne lisez pas mon avis sinon vous serez forcément tenté.e.s.
Maintenant que vous êtes prévenu.e.s voilà pourquoi.
Lu en audio, avec un narrateur excellent, ce roman est certes complexe par rapport aux personnages et parfois pour son format. Il y a un mélange de genre, un peu théâtre, un peu journal... Parfois, Mycroft, le personnage qui nous écrit l'histoire, parle à un lecteur qui lui répond, c'est juste excellent !
Les politiques et religions des différentes ruches sont tellement bien amenés. Et les philosophies qui sont expliquées, c'est tellement riche que si on a été nul.le au lycée on a un rattrapage super plaisant.
Les personnages sont super intéressants dans leur recherche de vérité, de protection ou de jeu de pouvoir. Il est aussi question de seconde chance, de punition, de croyance.
J'ai adoré Mycroft et Carlyle bien que pour le premier, j'ai été très surprise de ses crimes mais sa rédemption est top. Pour le second, j'ai aimé sa condition de Sensayeur et sa capacité à mener les discussions.
N'oublions pas Bridger. Ce jeune garçon m'a plu pour son innocence que tous veulent préserver mais qui évolue doucement vers une ouverture d'esprit exceptionnelle.
La remise en question de cette 'utopie' sur l'état de l'humanité m'a convaincue à fond, je lirai/écouterai la suite avec plaisir, j'ai déjà commandé le tome 2.
Je n'ai jamais osé me lancer dans la lecture de ce pavé qui pourtant me faisait de l’œil depuis longtemps. Depuis sa sortie, mais plus encore depuis que j'avais eu l'opportunité d'assister à une rencontre avec l'autrice, une femme érudite et passionnante. Aborder ce texte par l’intermédiaire du format livre audio était pour moi une façon d'aborder ce texte de manière décomplexée en étant vraiment au cœur du récit. C'est une façon d'aborder les textes qui m'intimident, ou les textes très longs.
Ce premier tome plante le décor, dans cet univers et cette société créés de toutes pièces par l'autrice. Univers tellement novateur que j'ai eu besoin de réécouter certains passages. Ce que j'ai fait avec plaisir, tant l’écriture et la narration sont agréables. Benjamin Jungers met en valeur le texte d'Ada Palmer et la traduction de Michelle Charrier, elle aussi de grande qualité.
J'ai vraiment beaucoup aimé ce premier tome, au point d'avoir envie de découvrir sa suite.Je ne sais pas encore si je le ferai dans sa version audio ou papier, ou les deux !
Nouvelle tentative pour moi de ce roman et de son univers. Après deux fois lectures dans sa version papier et plusieurs abandons, je me suis tournée vers l'audio en pensant que cela m'aiderait à entrer plus facilement dans l'univers.
Malgré un très bon narrateur, je n'arrive toujours pas à adhérer au concept du roman. Même si je perçois très bien sa complexité et "l'oeuvre monstre" qu'il représente,
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