Les Chiffons bleus

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Date de parution 11 mars 2022 | Archivage 2 juin 2022

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Résumé

Un jour de printemps, lors du premier confinement, oubliant le rugby qui jusque-là comblait son existence, Baky Meité, sportif professionnel, se fait embaucher à Sainte-Périne, hôpital gériatrique du XVIe arrondissement de Paris. Il y est engagé comme agent d’entretien, un poste bien modeste mais qui lui permet de lutter à sa manière, discrète et concrète, contre cette saleté de virus.

Là, il mène un quotidien d’humilité : des jours entiers à désinfecter les rampes, les poignées de porte, les extincteurs, à arpenter en tous sens les couloirs. Le travail est répétitif, harassant, mais Baky, colosse zélé, puise auprès de collègues virevoltants une énergie fantastique. Il se présente lui-même avec dérision comme un « homme-chiffon », affublé de serpillières bleues, « l’homme qui ne laisse pas de trace ».

Voici le récit de ses heures parmi les travailleurs invisibles et sacrifiés, soignant et nettoyant sans relâche pour faire tourner l’hôpital avec une humanité réconfortante.


Baky Meité, né en 1983, a joué dans des clubs français de haut niveau (Massy, Béziers, le Stade Français, Carcassonne) et a été capitaine de l’équipe nationale de Côte d’Ivoire. Il a mis terme à sa carrière.

Un jour de printemps, lors du premier confinement, oubliant le rugby qui jusque-là comblait son existence, Baky Meité, sportif professionnel, se fait embaucher à Sainte-Périne, hôpital gériatrique du...


Formats disponibles

FORMAT Grand Format
ISBN 9782021471984
PRIX 18,00 € (EUR)

Chroniques partagées sur la page du titre

Je remercie les éditions du Seuil pour l'envoi, via net galley, du récit Les chiffons bleus de Baky Meïté.
Un jour de printemps, lors du premier confinement, oubliant le rugby qui jusque-là comblait son existence, Baky Meité, sportif professionnel, se fait embaucher à Sainte-Périne, hôpital gériatrique du XVIe arrondissement de Paris.
Il y est engagé comme agent d’entretien, un poste bien modeste mais qui lui permet de lutter à sa manière, discrète et concrète, contre cette saleté de virus.
Là, il mène un quotidien d’humilité : des jours entiers à désinfecter les rampes, les poignées de porte, les extincteurs, à arpenter en tous sens les couloirs.
Le travail est répétitif, harassant, mais Baky, colosse zélé, puise auprès de collègues virevoltants une énergie fantastique.
Il se présente lui-même avec dérision comme un « homme-chiffon », affublé de serpillières bleues, « l’homme qui ne laisse pas de trace ».
Les chiffons bleus est un récit très intéressant, que j'ai souhaité lire pour découvrir comment ce sportif de haut niveau avait vécu le confinement en travaillant dans un hôpital.
Étant hôtesse de caisse, je n'ai jamais été confinée et j'avoue avoir mal vécue cette période, très stressante. Être au contact du virus avec des gens ne comprenant pas les dangers et s'en moquant parfois, s'amusant à tousser au niveau des caisses (voir parfois à cracher sur les vitres), ne m'a pas amusé plus que ça.
Je trouve admirable que cet homme, revenant d'un voyage au Brésil et étant confiné chez sa sœur en région parisienne ; sans possibilité de retrouver sa femme et leurs filles dans le Sud ; décide de travailler plutôt que de rester confiner.
Honnêtement, si j'avais pu, je serais resté chez moi plutôt qu'aller travailler !
Lui, non ! Baky accepte de devenir un homme de l'ombre qui, avec ses chiffons bleus dans la main, désinfecte rampes, poignées de porte, interrupteurs.. pour que le virus ne s'invite pas dans l'hôpital.
Il revient sur cette période avec un ton très juste, il ne se plaint pas. Ce n'est pas le meilleur travail du monde mais il a souhaité le faire et il le fait le mieux possible.
J'ai apprécié l'homme qu'est Baky. Son amour du rugby, sa façon de voir les choses, de les vivre plutôt que regarder le temps s'écouler..
Il nous fait partager plusieurs tranches de vie avec les personnes qu'il côtoient, ses collègues bien sur mais aussi des patients qu'il croise tous les jours.
Les chiffons bleus est un très bon récit dont j'ai apprécié l'écriture et le contenu.
Je suis ravie de l'avoir lu d'une traite et je lui mets un joli quatre étoiles :)

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