Le Bon Père

Un très bon policier qui nous embarque dès les premières pages. Un père kidnappe trois personnes et se dénonce à la police. Il a pour but de faire sortir de prison son fils, condamné pour le meurtre de sa femme, et dont il a la conviction qu'il est totalement innocent.
Il demande que ce soit l'inspectrice Ramos qui s'occupe de l'affaire. Un ultimatum est lancé : chaque semaine un des otages sera exécutés si elle ne parvient pas à faire sortir le fils de prison.
Les chapitres alternent les voix des personnages.
Au départ l'écriture assez simple m'a gênée mais on est très vite happé par l'histoire et on se laisse avoir par le puzzle que construit l'auteur. Un polar efficace !
J'espère retrouver l'enquêtrice dans un autre roman.

Merci à Netgalley et aux éditions du cherche midi pour cette lecture. L'occasion pour moi de découvrir un nouvel auteur espagnol, mon péché mignon. Santiago Diaz nous présente Ramon Fonseca, père désespéré et prêt à tout pour prouver l'innocence de son fils, condamné pour l'assassinat supposé de sa femme. 

Pour inciter l'enquêtrice Ramos à réouvrir son dossier, il a enlevé 3 protagonistes de l'affaire et menace de les tuer si de nouvelles preuves ne sont pas apportées dans les jours à venir. Une course contre la montre s'engage. 

Comme beaucoup d'auteurs espagnols, la force de ce polar réside dans ses personnages. Bien marqués, et balayant la galerie de ce que l'on entend en termes de diversité de caractère et de vécu. Que ce soit l'inspectrice Indira Ramos, atteinte de tocs et à la répartie sanglante qui apporte humour et expertise, où Ramon, constant et convaincu par sa quête de vérité, chaque lecteur trouvera certainement quelqu'un à qui s'identifier. 

En ce qui concerne l'intrigue, elle se tient. Pleine de circonvolutions, et de rebondissements elle assure un rythme soutenu, et du suspense. Mais je dois bien avouer que certaines ficelles se voient de loin, et sont convenues. On devine certains élèments, mais ce n'est pas grave et l'habitude de lire des polars rend les surprises de plus en plus difficiles à trouver. 

J'encourage donc tous les curieux du style ibérique à foncer découvrir ce nouveau polar qui se lit vitesse grand V tant il est prenant. Un nouvel auteur espagnol à ajouter à ma bibliothèque.

Un père qui croit en l’innocence de son fils est près à tout pour le prouver. Un livre a suspense qui nous interroge sur ce que nous même nous serions près à faire pour nos enfants. Seul bémol pour moi c’est quelques passages longs et quelques mots vulgaires utilisés

littérature et ce livre m’a enchantée. Ramon Fonseca, quatre vingt-quatre ans se rend à la police et demande à parler au capitaine Indira Ramos. L’agent le prend d’abord pour un papy gâteux, mais il révèle qu’il a enlevé une juge, un avocat et une étudiante. Il les séquestre et les tuera l’un après l’autre à une semaine d’intervalle si la policière choisie pour son intégrité n’arrête pas le véritable assassin de sa belle-fille, car il est absolument sûr de l’innocence de son fils injustement condamné pour ce meurtre. C’est le début d’une course contre la montre pour Indira et son équipe.

Ce polar est très addictif, il n’y a pas de temps mort. L’écriture est fluide, proche du langage parlé et convient très bien à ce genre de livre. Il est découpé en courts chapitres, ce qui nous donne envie de connaître la suite de l’intrigue. C’est très dynamique et on ne voit pas passer les pages. L’intrigue est très réussie, complexe, avec des rebondissements très bien amenés. On suit à la fois le déroulement de l’enquête et la vie en prison de Gonzalo, présumé innocent, avec des retours en arrière qui nous expliquent comment les otages se sont retrouvés enfermés dans des endroits improbables. .

Les personnages sont originaux, en particulier Indira. Elle souffre de nombreux tocs et mène la vie dure à son équipe, elle forme un duo de choc avec le lieutenant Moreno, une espèce de macho qui ne se laisse pas faire,mais ils sauront s’accorder pour diriger leur brigade avec efficacité. Indira s’inscrit parfaitement dans la lignée des flics de polars, plein de problèmes personnels mais très doués. Moreno est plus attendu.

La prison n’a aucune optique de réinsertion, l’auteur dénonce la violence qui y règne et l’indifférence des gardiens à ce sujet. Il y a plusieurs meurtres entre les différents gangs mafieux durant les trois semaines que dure le roman. C’est la loi de la jungle et le laisser-faire des autorités oblige les détenus à s’allier et à commettre de nouveaux délits. Le thème de la justice est aussi largement évoqué, comme celui de la corruption.

J’ai beaucoup aimé ce thriller à l’intrigue très riche et haletante, avec une équipe de policiers de choc et un papy pas piqué des vers. Un grand merci à Netgalley et aux Edition du Cherche-midi pour cette belle découverte que je recommande chaleureusement, j’espère que c’est le début d’une série.

#LeBonPere #NetGalleyFrance !