Une promesse de givre
par Marine Sivan
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Date de parution 12 janv. 2023 | Archivage 15 janv. 2023
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Résumé
Dans la taïga, une sœur et un frère sont séparés lorsque leur clan nomade est attaqué par des marchands d'esclaves.
Leythe, égarée après avoir fui, cherche à survivre dans les immensités glacées.
Eonak, soumis à l’emprise du meneur des esclavagistes, cherche à protéger son identité qu'on voudrait mettre en pièces.
Ils ont promis de se retrouver. Mais le pourront-ils ? Et au bout des épreuves et des sacrifices, le voudront-ils encore ?
Plongez au cœur d’une taïga imaginaire et de ses mythes, où chaque jour est une lutte pour survivre !
Dans la taïga, une sœur et un frère sont séparés lorsque leur clan nomade est attaqué par des marchands d'esclaves.
Leythe, égarée après avoir fui, cherche à survivre dans les immensités glacées.
...
Formats disponibles
FORMAT | Grand Format |
ISBN | 9782381671291 |
PRIX | 18,90 € (EUR) |
PAGES | 448 |
Chroniques partagées sur la page du titre
Un livre plein d'aventures, de péripéties et de batailles qui nous raconte comment des frères et sœurs se sont perdus de vue lors d'une attaque par le clan ennemi. C'est plaisant à lire, on ne s'ennuie pas et on est totalement dépaysé. Un bon petit roman pour l'hiver !
Dans ce roman, nous sommes projetés sur les terres enneigées de la Taïga. Eonak et Leythe font partis d'un clan nomade, qui se base sur des traditions très étroites avec le respect des esprits et l'art du combat. Lorsque leur campement se fait attaquer par un autre peuple, les Tahoris, plus rien ne sera comme avant pour les deux adolescents : leur mère se fait tuer dans les bras d'Eonak et Leythe se trouve à devoir fuir autant vite que possible. Le jeune guerrier est pris en otage par les Tahoris, dont le but est de marchander son clan en tant qu'esclaves. Pendant ce temps, sa sœur prend la fuite avec deux autres personnes du clan, mais elle remarquera très vite que le froid et la Taïga ne pardonnent pas d'erreurs. Dès lors, chacun d'eux devra faire face aux dangers des contrées gelées et aux violences des Tahoris, en espérant un jour se retrouver.
Je suis heureuse de pouvoir vous parler plus en profondeur de ce roman que j'ai beaucoup aimé. Au départ, nous sommes directement plongés dans l'action due à l'attaque des Tahoris. On ne comprend pas directement tout sur les personnages et on apprend seulement au fur à mesure ce que Leythe et Eonak ont vécu au sein de leur clan nomade et les détails de leur rapport familial avec leurs parents. L'histoire explore principalement trois sortes de liens : les liens familiaux, les liens avec leur identité et les liens avec leurs croyances. L'autrice, Marine Sivan, a fait un travail incroyable en développant ces liens et en les mettant en relation entre eux. Eonak et Leythe se trouveront face à des situations qui mettent en questions leur vie avant l'attaque, leur vision sur le nomadisme et leur rôle dans la vie. Chacun des deux adolescents va vivre son expérience personnelle et grandir avec les événements qui vont faire en sorte qu'ils se questionnent sur qui ils voudraient être, sans les contraintes de leur ancienne vie. Le roman est ainsi très profond, axé sur la découverte de ces liens, qui nous font aussi nous questionner indirectement sur nous-même. Pour conclure, je vous conseille vraiment la lecture de cette histoire très touchante et j'espère qu'elle vous enchantera autant qu'elle l'a fait pour moi !
Je voudrais encore remercier de tout cœur Scrineo de m'avoir donné l'occasion de réaliser mon premier service de presse et Marine Sivan pour la découverte de son univers. J'espère pouvoir refaire ce genre de collaborations dans le futur.
Une lecture vraiment sympa!
L'histoire de Leythe et Eonak est celle d'un frère et d'une soeur nomades, nés dans une famille déchirée, qui s'apprête à devenir une tragédie. Séparés après une attaque, on alterne entre le point de vue de Leythe, déterminée à être une meneuse et protéger son peuple après des années qu'elle a passé cachée, et celui d'Eonak, jusqu'ici guerrier et mener, qui commence à douter de ce qu'il veut. On est alors invités à découvrir comment iels luttent, de manière aussi bien physique que psychiques, pour se trouver et de retrouver.
Si l'histoire peut être un peu longue par moment, l'écriture poétique compense suffisament pour garder la lecture agréable. J'étais juste un peu déçue de la fin, qui m'a parue un peu brusque dans sa manière de conclure les différents conflits. Tout est allé un peu vite, et j'ai un peu de mal à accepter que tout se soit terminé aussi rapidement après tant de tension!
[spoiler]Je tiens à le noter parce que ça a été une agréable surprise : Leythe est lesbienne, et ce n'est jamais traité comme un sujet majeur de son identité ou un conflit dans le récit. Elle est juste elle. Je ne dis pas que je n'aime pas quand la sexualité d'un personnage est un sujet central ; je trouve juste que certain.e.s auteur.e.s ont tendance à baser les personnages queer uniquement sur le fait qu'iels sont queer. Accessoirement, lui donner un "love interest" avec lequel sa relation n'est pas encore figée à la fin, oui!! C'est quelque chose qui manque souvent en fiction, et ça faisait tellement de sens avec l'histoire... Vraiment, le personnage de Leythe était un pur plaisir du début à la fin. [/spoiler]
J'ai adoré découvrir ce livre, idéal en période hivernale !
Les personnages sont hauts en couleur et originaux. On retrouve Eonak et Lythe, deux frères et soeurs appartenant à une tribu nomade. Celle-ci a été attaquée par un peuple marchand d'esclaves et les deux sont séparés. Sur son lit de mort, leur mère fait promettre à Eonak de prendre soin des autres. Mais ce dernier ne semble pas avoir les épaules pour maintenir cette promesse... J'ai adore le personnage d'Eonak, avec ses forces et ses faiblesses. J'ai eu un peu plus de mal avec Leythe, en revanche. Il y a une romance en second plan.
C'est un beau roman parlant de loyauté et de fraternité. Une excellente découverte !
J'ai beaucoup aimé ce livre. Il se lit vite mais aborde tout de même le sujet complexe de la quête d'identité. On voyage dans la taïga en plein hiver, les paysages sont très beaux et les légendes tout autant. Malgré cela le livre parles d'esclavagisme, les sujets abordés eux ne sont pas jolis. Le livre est assez dur a certains moments, mais ça ne m'a pas du tout dérangé bien au contraire. On suit Leyth et Eonak deux frères et sœurs, l'un kidnapper par les Tahoris et l'autre qui a réussi à leur échapper mais qui fera tout pour réunir sa famille et son peuple. Il y a les deux points de vu et c'est intéressant de voir l'évolution des personnages. Au départ je détestais Eonak mais j'ai finis par beaucoup l'apprécier au vu de ses réflexions et des secrets qu'il libère. Je suis déçu de ne pas avoir vu la relation de Leyth et Sakari éclore pour de vrai mais elle est très bien amenée ! Bref un joli livre pour l'hiver, moment de l'introspection ! ❄️
Entre la couverture et le titre, nul doute que ce roman était parfait pour une lecture d'hiver ! J'ai donc plongé dans la Taïga avec mon blouson et mes bottes pour suivre l'aventure de Leythe et Enoak.
Tout commence lorsque ce groupe nomade subit une attaque par un autre groupe. Dès lors, il n'y a que trois issues possibles : mourir, fuir ou se faire capturer par l'ennemi. La mère de nos deux héros va succomber dès les premières pages, aussi Enoak se donne pour mission de retrouver sa sœur et de la mettre à l'abri. Cette dernière a réussi à monter sur un radeau et, accompagnée d'un couple, elle fuit les lieux du combat. Enoak, resté sur place, va combattre, mais finit par se faire capturer. Dès lors nous suivons en alternance le récit de la survie de Leythe, confrontée aux affres de la Nature et du froid, et d'Enoak, capturé afin d'être vendu en tant qu'esclave.
Dans ce périple, rien n'est rose. La mort, la souffrance et les remises en question ponctuent ce récit. Quand certains se découvrent une combativité qu'ils ne pensaient ne pas posséder, d'autres apprennent à réfléchir différemment, à apprendre de leurs erreurs, à faire des sacrifices pour le bien commun... C'est un récit intense dans ce qu'il apporte comme idées et valeurs, toutefois, le rythme ne m'a pas apparu assez soutenu. Dans un contexte où la mort guette à chaque instant, j'attendais un peu plus de tension pour faire défiler les pages sans discontinuer. Malgré cela, j'ai beaucoup apprécié le récit et notamment le personnage de Leythe qui se révèle dans l'adversité tout en apprenant l'humilité. Son frère m'a un peu moins séduite, même si j'ai trouvé sa construction bien pensée, il ne m'a pas provoqué autant d'empathie que sa sœur même si la plume de l'auteure apporte beaucoup d'émotions.
Au final, c'est une belle immersion dans la taïga, à la rencontre des valeurs du nomadisme où les violences familiales ont une place centrale dans le récit pour voir comment cela peut influer le personnages dans leurs choix futurs, notamment lorsqu'ils sont de nouveau mis face à de la violence. On parle d'esprits, d'esclavagisme, mais surtout des croyances des différents peuples.
De suite attiré par la délicieuse couverture de ce roman, son résumé, riches de promesses d’évasion et aventures, a fini de me convaincre de tenter ce partenariat avec la plateforme Netgalley et bien que sans en manquer, j’ai davantage été surpris par l’orientation réalisée par Marine Sivan.
En effet, Une promesse de givre se dessine un merveilleux récit d’introspection et une véritable histoire de vie dans laquelle tout les fondations semblent à reconstruire. Suite à différents conflits entre les clans dominants l’impressionnante et envoutante forêt que se dessine être la taïga, l’auteure ouvre les portes d’une culture et d’un folklore aussi dangereux qu’enchanteur mais aussi philosophique que hiérarchique. J’ai de suite été envoûté et séduit par l’ambiance mystique et un brin animisme auquel j’ai été plus que sensible et réceptif. Ainsi, j’ai fortement été séduit par le méticuleux soin apporté dans la construction de l’univers de cette dernière qui se veut être une véritable peinture chatoyante et dépaysante à souhait. Tout en évasion, j’ai découvert de merveilleux et hostiles contrées et autres paysages que j’ai adoré visiter tout en découvrant les traditions de ces peuples au plus proche de la nature. De véritables émotions sont venues m’accompagner et me faire vibrer lors de cette immersion plus que largement réussie au cœur de ces régions sauvages et glaciales. Il faut dire que Marine Sivan dévoile un style percutant et extrêmement saisissant. En quelques pages à peine, sa plume visuelle m’a de suite happé par ce délicieux conte initiatique et cette savoureux œuvre contemplative dont j’ai savouré chaque descriptions et autres minuties.
Avec philosophie et poésie, cette dernière met en place une sorte de huis clos oppressant et dont le sentiment d’emprisonnement se lève au fil des pages. Un étrange mais délicieux sentiment de liberté est finalement parvenu à s’initier en moi et j’admets avoir adoré cette impression d’inconfort puis, de familiarité qui s’est installé au fil de ma lecture. Ainsi et avec intérêt, j’ai suivi l’évolution puis la transformation ainsi que l’élévation de nos deux principaux protagonistes. Tous deux se dévoilent de profonds personnages, à l’élaboration et à la construction abouties, ainsi qu’à la psychologie torturée et écorchée plus que finement travaillée. Ces derniers devront parvenir à se déconstruire pour se reconstruire dans le but de réussir à s’émanciper des traditions pour parvenir à s’épanouir librement dans l’univers face auquel ils pensaient détenir tous les tenants et les aboutissants. Accompagnés de véritables guides spirituels, Leythe et Eonak devront faire face à de nombreuses incertitudes et verront leur vision du monde de nombreuses fois ébranlée. Finalement et bien que ce situant dans un continent froid et hostile, cette savoureuse et captivante quête philosophique a fortement raisonné en moi et j’ai plus qu’apprécié suivre notre fratrie dans cette exil spirituel dpnt je regrette seulement une finalité qui m’a semblé un léger abrupte et je n’aurais pas été contre davantage de chapitres tant ce roman détient une puissante dimension dans ses sujets traités et ses relations élaborées.
C’est pourquoi et quand bien même je m’attendais à une aventure en plein cœur de contrées sauvages, je suis plus que ravi de ma découverte tant Une promesse de givre se dévoile une véritable histoire de force et de vie que j’ai adoré parcourir. Entre espoir, promesses et dualité c’est un merveilleux conte initiatique que dévoile Marine Sivan au cœur d’un univers intimident de par ses impressionnantes contrées et son envoûtant folklore, tous deux portés par d’écorchés et aboutis personnages.
Cette lecture a été réalisée à l’occasion du Cold Winter Challenge – 2022 : Menu Marcher dans la neige – Catégorie Pomme de pin.
Cette lecture a été réalisée à l’occasion du Défi : Un hiver au chalet 2022 – Catégorie lecture : Wli Bpon!
Cette lecture a été réalisée à l’occasion de mon partenariat avec les éditions Scrinéo via la plateforme Netgalley.
Un roman fantasy de grande envergure, le parcours initiatique de deux jeunes nomades qui doivent aller jusqu'au bout d'eux-mêmes pour découvrir qui ils sont vraiment.
Eonak promet à sa mère qui se meurt lors d'un raid de Tahoris sur le clan des nomades qu'elle dirigeait, qu'il sauvera leur clan. Difficile promesse à tenir mais pour le jeune nomade cet engagement devient le fil conducteur de sa vie. Il retrouve d'abord sa soeur, Leythe, sur le champ de bataille, qu'il envoie sur le fleuve pour qu'elle puisse s'enfuir. Quant à lui, il est fait prisonnier par les Tahoris qui viennent d'un pays lointain et font des razzias pour s'emparer des nomades qu'ils vendent comme esclaves aux plus offrants pour s'enrichir. Comment tenir une promesse dans de telles conditions?
J'ai apprécié ce roman fantasy où les batailles terriblement sanglantes jouxtent les analyses de soi et les réflexions des deux jeunes héros, un frère et une soeur. Le choix narratif d'alterner les chapitres avec les aventures des deux personnages principaux est très pertinent. En effet, on a hâte de passer de l'un à l'autre et de revenir vers celui ou celle que l'on a quitté.e afin de savoir ce qu'il leur arrive. Une histoire prenante, des personnages qui se posent des questions, se remettent en question, se cherchent, des personnages faire-valoir face à eux, tous ces éléments emmènent le.a lecteur.trice sur un long parcours initiaque sans temps mort où règnent l'incertitude, la violence et la peur. Je découvrais l'autrice, j'ai très envie de lire son premier roman. A lire!
Dès les premières pages le ton hivernal est donné par l'autrice ! L'ambiance de la taïga est parfaitement rendue grâce aux descriptions tout au long du récit.
L'alternance des chapitres entre ces deux points de vue (du frère et de la sœur) donne un rythme intéressant au récit puisque ils ont chacun un point de vue totalement différent sur leur vie de nomade.
Leur psychologie est un autre point fort du roman. On se rend compte à quel point leur histoire familiale les a (dé)construits et on assiste à leur combat pour se défaire de cette violence (physique ou psychologique). J'ai adoré le fait que cette même mémoire traumatique ait pu les impacter de façon si différente. le fil rouge de la "violence qui gangrène" notamment avec le point de vue du frère était passionnant à suivre.
J'ai aimé que l'auteure aborde le nomadisme et sa fragilité apparente face à la sédentarité qui grandit, l'esclavagisme, les croyances et la quête d'identité.
Une belle histoire et une belle écriture parfaite pour les soirées d'hiver !
Conte initiatique. On suit l'évolution incroyable des deux principaux personnages à travers une alternance de point de vue qui rythme le récit. J'ai beaucoup aimé voir ces deux personnages évoluer et se révéler malgré les violences subies et la difficulté de leur quête.
On aborde ici entre autres, les violences familiales, les relations toxiques, la difficulté de vie liée au nomadisme, l'affirmation de soi, ...
La plume de l'autrice est immersive. Les paysages sont superbement décrits, on est plongés dans le froid hivernal de la Taïga où l'on ressent la morsure du froid, le craquement du givre.
J'ai beaucoup aimé découvrir la culture de ces peuples nomades, leurs croyances, leurs us et coutumes, leur histoire, leur rapport respectueux et fusionnel avec la nature.
Cependant j'ai été assez surprise par la violence de certaines scènes très bien décrites elles aussi. Roman jeunesse à partir de 13 ans, et public averti.
Citations
Même un monstre pouvait construire une famille.
Elle chanta pour obtenir la bénédiction des esprits. Elle chanta le renouveau de la forêt. Elle chanta sa liberté et sa culture. Elle chanta la vie.
« Jure moi que tu les protègeras »
J’ai adoré la psychologie de notre fratrie : combatif, intéressant et déchirant.
Mais aussi les flashbacks qui nous permettent d’en savoir plus sur leur enfance…. Ans rallonger la lecture et perdre de vue l’intrigue principale.
Les chapitres qui alternent entre le point de vue d’Eonak et de Leythe donne un certains rythmes.
Les peuples sont bien créés avec leur croyance, coutumes, langage….
Et j’ai aussi apprécié l’écriture de l’autrice, surtout lors de description des paysages et des explications des croyances, histoire.
Entre espoir, promesses et dualité c’est un merveilleux conte initiatique que dévoile l'auteur, j'ai tous particulièrement adoré les personnages et le fils conducteurs. Une histoire aboutit qui donne envie de le relire.
J'ai tout d'abord été attirée par la couverture glaciale de ce livre. Glaciale au sens propre du terme qui renvoit au froid mordant de l'hiver ainsi que cette forêt au loin. J'apprécie tout particulièrement ce genre d'ambiance lors d'une lecture. D’ailleurs, nous sommes actuellement en grande période hivernale, cette lecture n'en est donc que plus douce à bien des égards.
Nous suivons Leythe et Enoak qui sont frère et sœur et qui vont se retrouver séparés suite à un assaut ravageur de personnes mal intentionnées faisant du trafic d'humains, pour les vendre en tant qu'esclaves. Ces personnes sont le clan Tahoris.
Leythe se retrouve perdue dans cette immensité glaciale et terriblement frigorifiante, tandis qu'Enoak a été capturé.
L'un comme l'autre, ils vont devoir apprendre à survivre de deux manières distinctes : l'un face à cette contrée sauvage avec ce climat pour le moins réfrigérant, et l'autre face à l'animosité et la violence du clan des Tahoris.
Pourront-ils un jour avoir la chance de se retrouver enfin et reprendre le cours de leurs vies dans de meilleures conditions? Nous le découvrirons donc dans cette histoire.
Étant particulièrement friante des récits de survie et de l'incroyable agilité et force mentale et physique que cela requiert, je ne pouvais qu'être "servie" avec ce livre. Nous suivons ces deux adolescents issus de la même fratrie qui, par un coup du sort malheureux, vont devoir apprendre à survivre dans des environnements plutôt compliqués voir plus qu'incertains. Au-delà de ces histoires de survie. Nous naviguons en découvrant les personnages, leurs croyances, leurs liens familiaux, leurs vies avant toute cette agitation.
Qui dit "survie" dit nécessairement "épreuve de vie", par conclusion (très souvent) : exploration de soi, de ses ressources intrinsèques et même de ressources que l'on ne pensait pas avoir en nous. Les protagonistes principaux vont évoluer avec les différentes embûches qui sont mises sur leurs chemins tortueux. Pour avancer, il va falloir du courage et une bonne dose de vivacité et de maturité.
Je crois sincèrement que l'autrice a fait un travail remarquable de recherche pour étayer ses propos et ajouter une certaine forme de véracité à son récit qui n'en est que plus enrichissant ( nomadisme par exemple ).
C'est un livre que j'ai beaucoup apprécié, tant au niveau de sa structure, que des personnages, du lien avec leur passé, leur construction puis leur force mise à l'épreuve du froid et / ou de la violence.
Il me paraît recherché et bien construit. C'est une lecture qui se veut à la fois cosy et qui vous tient en haleine.
Je me suis attachée aux personnages et j'ai trouvé leur loyauté, leur envie d'aller plus loin assez émouvante.
Le sujet de l'esclavagisme peut être heurtant pour certaines personnes auxquelles je le déconseille alors ( trigger warning ).
Mais c'est aussi une quête d'identité remplie d'un tas de changements de perspectives qui nous font tout simplement nous questionner, questionner nos choix, prendre des décisions puis evoluer en ce sens.
Je recommande ce roman avec lequel j'ai passé un agréable moment de lecture cocooning.
Une belle couverture, un résumé alléchant, un titre poétique qui invite à découvrir le secret qui se cache derrière... Ce livre reçu en SP par les éditions Scrineo via NetGalley avait tout pour me plaire !
Au début pourtant ça partait très mal. Je m'attendais à plonger dans un bain de mythes et de légendes... et je suis tombée sur des scènes rudes et violentes sans l'ombre d'un conte à l'horizon. Douche froide !
Ma première impression était donc assez négative, je n'arrivais pas à accrocher et je peinais à tourner les pages. Je trouvais les scènes trop violentes et le ton général trop lourd, trop sérieux. Il me manquait des passages plus légers pour contrebalancer la rudesse du récit. J'avais l'impression de lire une fantasy adulte plutôt que jeunesse et je me demandais où cette histoire allait me mener.
Fort heureusement, tout s'est rapidement amélioré ! Passé la violence des débuts, les personnages se dévoilent et se livrent à des réflexions sur l'identité, le choc qui résulte de la rencontre de deux cultures différentes, ainsi que la manière d'y réagir. On découvre un peu plus la culture de chacun, ses mythes, ses légendes, ses us et coutumes... A partir de là, même si ce n'était pas ce que je m'attendais à lire, j'ai réussi à accrocher au récit et j'ai dévoré les 450 pages d'une traite ! Pour avoir vécu dans des anciennes colonies, je m'intéresse de près à la manière dont les cultures se rencontrent, s'influencent, s'assimilent ou se rejettent. J'ai apprécié retrouver toute la diversité des réactions et réflexions possibles autour de ces questions à travers les personnages de Leythe, Eonak et Amarok.
Outre une réflexion sur la "grande identité" (celle d'un peuple, d'une culture), l'autrice nous livre aussi une réflexion sur la "petite identité" (celle de tout un chacun). Comment se (re)construire après le traumatisme d'une enfance violente et abusive ? Comment savoir qui l'on est quand on nous a modelé selon les désirs des autres ? Comment savoir ce que l'on veut vraiment quand on a jamais pris le temps d'y réfléchir ? Quand on n'a jamais rien connu d'autre que son cercle restreint ?
En conclusion, je vous recommande cette lecture si vous souhaitez réfléchir à l'identité, la quête de soi, la préservation de la culture. Mais pas tellement pour les mythes et légendes qui ne sont pas le cœur du sujet contrairement à ce j'avais cru comprendre en lisant le résumé.
Le seul point faible de ce livre reste pour moi le manque de légèreté, qui permettrait aux lecteurs de souffler un peu car c'est un récit rude et éprouvant qui nous est livré par Marine Sivan ! A ce sujet, même si le livre est étiqueté jeunesse / ados, je vous le conseille plutôt pour de grands ados (lycée) car certaines scènes sont violentes et les thèmes abordés nécessitent une maturité de réflexion que n'auront pas les plus jeunes.
Dans la taïga, une sœur et un frère sont séparés lorsque leur clan nomade est attaqué par des marchands d'esclaves.
Leythe, égarée après avoir fui, cherche à survivre dans les immensités glacées et recherche en elle sa véritable identité face aux épreuves; Elle trouvera sa voie et sa reconnaissance comme meneuse au sein de son clan retrouvé.
Son frère,Eonak, soumis à l’emprise du meneur des esclavagistes, cherche lui aussi à comprendre et fuir l'emprise passée de ses parents.
Les deux protagonistes de ce roman sont très attachants et la taïga nous envoute.
une écriture riche,prenante. On aimerait s'y perdre pour mieux se comprendre. A lire absolument.
Ce roman est un appel au voyage dans beaucoup de sens ! D'abord, nous sommes transporté dans la Taïga, désignant la grande zone arctique au nord du continent américain, comme la partie nord de la Russie. Cette précision est simplement pour montrer la zone assez rude pour la survie, car nous avons toutefois aucun repère géographique connue, pour une neutralité ☺
Nous faisons la connaissance de Eonak et Leythe, frère et soeur, dont le village est attaqué par les Tahoris, un groupe de vendeurs d'esclaves. Pour réchapper au massacre, il faut fuir au plus vite ... Mais dans le feu de l'action et sous le coup de l'émotion, ils sont séparés. Leythe est avec une autre survivante, Sakari. Les jeunes femmes vont devoir usé de tout leur savoir pour retrouver des survivants et par la même occasion, fabriquer et trouver de quoi se vêtir, se nourir tout en faisant leur possible pour échaper aux ennemis.
De son côté, Eonak est resté inconscient avec d'autres membres du clan. Il devient donc un esclave et tentera de trouver une solution pour s'en sortir...
Il y a énormément de choses à dire sur ce roman donc, en essayant de maîtriser mes émotions, je vais faire étape par étape !
D'abord, l'histoire en elle-même. Je dois dire que l'autrice choisit de nous balancer dans le vif du sujet dès les premières lignes, dès l'attaque du clan. Aucune présentation, aucun blabla inutile, on plonge. Eonak est le premier personnage à "prendre la parole" et c'est à travers ses yeux que l'on nous décrit l'acte en lui-même. Divers émotions m'ont sautés au visage : L'incompréhension, puis l'excitation de savoir comment ils vont s'en sortir, la tristesse face aux pertes humaines et un léger sentiment de soulagement quand Leythe arrive à en réchapper pour ensuite avoir ce qu'elle pense être les derniers moments de son frère ... Premier chapitre et bam, mange ça ! Un très bon choix de Marine Sivan qui impose un début de lecture comme un réveil brutal et on a besoin de savoir ce qu'il va se passer ensuite. Une sorte de compassion par le malheur, si je peux dire ainsi, qui nous donne envie de savoir s'ils seront saufs.
Comme vous l'aurez compris, la suite n'est autre que de la survie. Que ce soit physique ou mentale ... Accuser les émotions et surpasser tout ceci pour avancer ... Ce qui nous amène aux personnages ! Pourquoi deux ? Et bien pour montrer que la survie n'est pas que d'une manière. Que l'on soit en petit nombre au fin fond de la taïga sans outils ou alors en petit comité face à un ennemi tyrannique, il faut redoubler d'une force quasi surhumaine pour continuer de vivre.
Je me suis énormément attachés à beaucoup de personnages du roman. C'est assez rare, surtout aussi nombreux. Chacun apporte quelque chose et on sent un grand sentiment de solidarité. Bien sûr, il y a énormément de valeur transmises et surtout par rapport à leur culture. On a beaucoup d'explications sur leur rapport à la vie en général, que ce soit dans la chasse, l'habiement, mais aussi le rapport aux autres. Un respect bien après l'envol de l'âme. J'ai beaucoup apprécié découvrir une autre culture et j'applaudis la cohésion et les recherches de l'autrice ☺
Jusqu'à la fin du roman, des messages sont passés et l'évolution des personnages se fait. Et encore, on peut imaginer bien des choses après, une sorte de fin ouverte que j'apprécie énormément ☺ Si toute ma lecture a été un bourrasque de vent côté fraîcheur (l'ambiance glaciale de la Taïga m'a fait frissoner plus d'une fois et j'envisageais fortement de ramener un plaid et prendre un chocolat chaud !!), cela m'a fait chaud au coeur de pouvoir lire une telle histoire ♥ J'en suis sortie avec le sourire aux lèvres et l'envie de reprendre du début pour ne pas les quitter ....
Un roman qui, malgré sa lecture en format numérique, rejoindra dès que possible ses camarades de mes bibliothèques ☺ et Marine Sivan devient un nom à suivre de très près ♥
Merci à Netgalley et aux éditions Scrineo pour cette lecture.
Dans "Une promesse de givre", Marine Sivan nous lance une véritable invitation au voyage. Direction la taïga, où on débarque en plain coeur d'une attaque d'un camp nomade par leurs ennemis Tahoris. Eonak et Leythe, frère et soeur survivent à l'attaque mais sont séparés. Lui, prisonnier des assaillants, elle survivante isolée qui doit survivre dans un environnement hostile.
Ils vont tout donner pour se retrouver et reconquérir leur liberté.
Ce roman est bien plus qu'une simple histoire d'un frère et d'une soeur, c'est un véritable voyage: voyage initiatique, intérieur, mais aussi un remise en question des valeurs et des acquis.
En confrontant les manières de vivre de deux peuples que tout semble opposer, l'autrice oblige ses héros à réfléchir à ce qu'ils pensent devoir faire. Un remise en question qui leur sera salutaire.
Aux travers de personnages attachants s'il en est de nombreux thème de société sont abordés: la solidarité, l'entraide, le poids des traditions, ou encore la quête d'identité, ce roman fourmille pour notre plus grand plaisir.
Car toutes ces questions ne sont pas abordées tranquillement autour du feu, mais en plein coeur de l'action. Cela ne s'arrête jamais. Entre les voyages, les batailles, et le reste, on ne voit pas tourner les pages. On s'imagine sans difficultés la beauté des paysages, tant les descriptions sont précises.
Un roman très séduisant qui ne résumera pas son lectorat à un public jeunesse.
Ce roman est une invitation au voyage, nous partons au côté de l'autrice dans les Terres désolées et froide de la Taïga. Nous allons à la rencontre d'un peuple qui va vivre la pire nuit de sa vie. En une nuit, un frère et une soeur deviennent orphelin et sont séparés. Ils vont devoir survivre séparément. Le premier avec les marchands d'esclave qui ont décimés leur camp et la soeur qui a pu s'enfuir mais sa vie est en danger.
Eonak a tout fait pour essayer de sauver sa mère mais le destin en a décidé autrement. Il va voir et protéger sa soeur pour l'aider dans sa fuite mais ce sera trop tard pour lui. Les marchands d'esclaves vont l'emporter loin de son village et de sa seule famille. Il compte bien tenir sa promesse et retrouver sa soeur. Son voyage avec les marchands d'esclave va être vraiment dur pour lui physiquement et psychologiquement mais sa promesse lui permet de tenir.
Leithe est la soeur de Eonak. Elle a réussi à fuir avec certains membres de son village mais des événements vont la séparer du groupe avec deux autres personnes qui sont arrivés depuis peu. Elles vont devoir lutté contre le froid et les divers danger qui seront sur leur chemin. La Taïga est implacable et les victimes seront nombreuses dans cette quête de reconstruction mais elle n'oubliera jamais sa promesse de retrouver son frère et il l'accompagnera dans chacune des épreuves de la Taïga.
La plume de l'autrice est très agréable à lire, elle nous offre un voyage dans sa Taïga imaginaire qui nous transporte dans un pays froid et mortel. Un voyage initiatique et magnifique vous attend dans les pages de ce roman. Nous découvrons la culture des Inuit Nomade et de leurs vies dans ces Terres Froides. Je vous conseille de lire ce roman pour faire ce voyage et savoir si le frère et la soeur vont tenir leur promesse ! Car je ne vous spoilerais pas !
Une promesse faite, des étendues glacées, des clans de nomades, l’attaque d’esclavagistes, la perte de la liberté et la lutte pour la retrouver, un frère et une sœur séparés, une identité à construire, des devoirs plus importants que des envies personnelles ? … l’une doit survivre dans ces terres de neige et l’autre doit survivre aux hommes. Y arriveront-ils ?
Je découvrais cette autrice avec ce roman (ce n’est pas son premier) et c’est une très belle découverte. J’ai vraiment apprécié suivre Leythe et Eonak dans leurs aventures ; mais aussi les doutes du jeune homme sur ces conditions de vie, ses croyances et ce que sa mère a mis en place ; ainsi que l’originalité de cette histoire. J’ai très envie de lire son autre roman, enchantée par la plume de Marine Sivan.
Dépaysement garanti
L’histoire racontée et son décor sont le premier point fort du roman. Pour le décor, l’autrice nous plonge dans une taïga gelée que les prémices du printemps réchauffent à peine. Nous sommes immergés dans ce monde, auprès de ces nomades et de leurs mythes.
Pour l’histoire, il y a quelque chose de l’ordre de la construction personnelle, de la quête d’identité. Leythe est un personnage incroyable en ce sens. Seule, loin de la protection de son frère, elle doit survivre dans la neige et le froid. Elle est accompagnée d’une jeune femme pour laquelle elle commence à ressentir quelque chose. Auprès des autres et des situations qu’elle vit, elle acquiert toutes les qualités pour devenir cheffe à son tour.
Leythe et Eonak apprennent et évoluent… chacun a sa manière, et nous assistons à ce phénomène.
Des thématiques fortes
Marine Sivan propose des thématiques fortes, autre point fort du roman à mon sens. Il y a par exemple la violence familiale entre le père qui bat son fils et sa femme, et la mère qui fait tout pour que ses enfants apprennent à se défendre… au point d’être maltraitante à son tour.
Il y a également la relation toxique qui se créé entre Eonak et le chef des esclavagistes, Amarok. Il lui parle d’un autre monde, le sien, et sème le doute dans l’esprit du jeune homme. Ce dernier a fait une promesse et s’y accroche mais il ne reste pas insensible au discours d’Amarok. Cette relation est difficile à cerner : Amarok est-il sincère ou cherche-t-il à manipuler Eonak ?
D’autres thèmes sont abordés (le courage dans l’adversité, le sacrifice pour le bien commun, la remise en question des décisions parentales etc.) mais je vous laisse les découvrir en lisant “une promesse de givre.”
Un livre intense. La lecture se fait agréablement. Le récit est bien détaillé et pertinant ce qui nous aide a nous plonger dans l'histoire et ses lieux. L'immersion dans le recit, lapproche des personnages ainsi que leur suivit est très interessant. Que ce soit sur le plan de leur évolution dans l'aventure ou dans leurs pensées. Pour moi, un petit bémol sur le fait que parfois l'histoire est trop lente, trop longue. Un petit manque de rythme. On a parfois l'impression que l'histoire stagne.
Un roman qui fut fort intéressant de par les sujets traités et les protagonistes.
J’ai beaucoup aimé le rythme de l’histoire, les rebondissements et les découvertes faites dans cet univers assez malsain à mon goût.
La plume est plaisante et fluide, cela donne du plaisir à la lecture et l’envie de continuer toujours un peu plus.
Je recommande ce roman très bien écrit et captivant !
On suit la lutte d'un clan, un frère et une sœur séparés lors de l'attaque de leur clan par un clan adverse.
Chacun de leur côté, ils vont lutter pour leur vie, pour celle de leurs compagnons de route, pour la sauvegarde de leurs traditions et de leur culture.
On plonge au cœur de la taïga en plein hiver, tour à tour au côté de Leythe ou Eonak. Au fil du récit, on voit nos personnages grandir et prendre conscience qu'ils sont les seuls maîtres de leur avenir, que leur vécu ne les définis pas et ne détermine pas ce qu'ils seront à l'avenir.
L'autrice aborde des sujets forts: les violences familiales, l'esclavagisme, la quête de liberté et tant d'autres.
Une jolie aventure au cœur du froid de la taïga qui fait réfléchir
Ca vous arrive de fermer un livre et d’avoir sérieusement l’impression d’être resté sur votre faim? De revenir le lendemain et de relire le synopsis pour vous rendre compte que c’est de votre faute cette sensation car vous étiez à côté de vos pompes niveau attente? Et que finalement vous passez le livre de bof à bonne lecture?
Et bien c’est exactement ce qu’il m’est arrivé avec ce livre!
On suit ici un frère et un sœur d’un clan nomade, vénérant la nature. Suite à l’attaque du clan, Leythe a dû s’enfuir. Eonak est en revanche fait prisonnier et réduit en esclavage.
Leurs luttes leur permettront-elles de se retrouver?
J’ai beaucoup aimé l’univers créé. On se sent complètement immergé dans la Taïga. Et on ressent presque le froid de celle-ci 🥶 Sans parler des paysages sublimes!
Côté personnages, j’ai eu un coup de cœur pour Eonak et le meneur des esclavagistes. Ils ne sont pas tout blanc. Ils doutent. Ils évoluent l’un avec l’autre.
Au contraire, j’ai trouvé que Leythe était trop tranchée, mais ce n’est que mon avis personnel. C’est un personnage où le gris n’existe pas dans sa psyché.
Je me suis laissée embarquer par cette agréable lecture!
Et vous, vous est-il déjà arrivé de changer d’avis sur un livre après avoir relu le synopsis ?
Nouvelle lecture littérature jeunesse pour mes élèves !
Bilan mitigé. J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l'histoire et je ne suis pas certaine que cela plaise à mes collégiens. Et c'est dommage parce que c'est plutôt bien écrit.
Dans cette histoire nous suivons Enoak et Leythe, un frère et une soeur à l'histoire familiale particulière. Outre ce fait ils évoluent au sein d'un peuple nomade des steppes glaciales d'on ne sait où.
Pour l'identification on repassera, moyen le plus simple selon moi de faire entrer les petits lecteurs dans l'histoire. Et là encore c'est dommage parce que du coup le roman charrie une foule de sujets intéressants : l'attachement au clan, à son histoire familiale, l'importance de la liberté, la possibilité de la cerner et de la comprendre, l'importance de faire des choix pour soi. Des choix qui sont souvent ceux, bon ok dans une moindre mesure mais quand même, les choix de nos adolescents et je suis certaine que cela pourrait résonner en eux. Mais du coup plus tard car ce roman s'adresse selon moi aux plus grands (3eme/2nde je dirais). Beaucoup de violence dans ce livre mais aussi un regard critique sur celle-ci ce qui est assez intéressant.
C'est un livre bien construit qui pose des questions sur ce qu'il met en scène et ça c'est assez rare dans la littérature jeunesse (voire la littérature tout court d'ailleurs). J'ai bien aimé cette approche. Les personnages sont attachants, complexes et bien construits. Une belle lecture mais que je ne conseillerai qu'avec précaution à mes élèves, pas certaine qu'ils aient la maturité (du moins pr les petits) d'arriver à en percevoir le sens (et donc la force).
Ce que j'ai adoré dans un premier temps, c'est la couverture du roman. Elle colle parfaitement bien avec le résumé du livre.
Bien qu'au début j'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire, j'ai pris le temps d'apprécier l'histoire.
Nous sommes en plein cœur de la Taïga , dans un hiver glacial. Nous suivons un groupe de nomades qui a été attaqués et capturés. Nous suivons le point de vue de plusieurs personnages et je pense qu'u début, c'est ce qui m'a un peu perdue. Mais, au fil des pages, les différents points de vues étaient très intéressants à suivre.
Les rebondissements ne s'arrêtaient pas.
J'ai également beaucoup apprécié la plume de l'autrice ! C'était très agréable de découvrir son univers.
J'ai adoré découvrir les légendes folklore dans ce récit. C'était touchant et il y avait une belle morale.
L'univers est très bien décrit et j'ai adoré découvrir les personnages., qui d'ailleurs sont touchants et chacun a sa petite touche unique.
Un mélange d'aventure et de poésie , que j'ai beaucoup aimé.
c'était un très beau voyage !
Un roman à lire au coin du feu, durant une nuit d'hiver...
Ma chronique sur Instagram : @melabooks27
Eonak et sa soeur Leythe sont respectivement le fils et la fille de la « tenguu » Atabey, la cheffe du clan nomade des « Inutak ». Lorsque des marchands d'esclaves Tahoris attaquent leur campement, La jeune femme réussit à s'échapper mais son frère est capturé. Ce sera pour eux deux le début d'un périple qui les amènera à remettre en question leurs plus intimes croyances.
Plus qu'une simple saga interculturelle, Marine Sivan nous offre un profond roman psychologique rythmé par une taïga hivernale imaginaire tantôt meurtrière tantôt salvatrice.
L'auteur a su créer intelligemment un monde – peuples, mythologie…- si proche du nôtre que je me suis surprise plus d'une fois à chercher certains noms dans mon dictionnaire pour en savoir plus. Les scènes de bataille sont rythmées sans jamais être brouillonnes, le vocabulaire est recherché (parfois peut-être un poil trop) mais sans peser sur la lecture et les dialogues, justes, complètent à propos notre compréhension des personnages qu'ils soient protagonistes ou secondaires.
J'ai particulièrement apprécié la relation qui s'installe entre le meneur tahori Amarok et Eonak. Pourtant, j'ai eu beaucoup de mal à m'attacher au jeune inutak, sorte de tête brûlée formatée au combat et rempli de rage. Mais ses échanges avec le chef esclavagiste vont le rendre plus complexe, lui apporter une profondeur et le rendre vraiment intéressant.
Le personnage de sa soeur, Leythe gagne aussi cette profondeur au fil du roman. Son cheminement -même s'il est moins brutal il n'en est pas moins tragique- l'amènera vers une réelle transformation. Ce qui, finalement, est le propre des héros.
J'ai aussi beaucoup aimé avoir accès aux pensées des personnages. Loin d'alourdir ou de ralentir l'action, elles la complètent et donnent de l'ampleur aux protagonistes.
« Une Promesse de givre » est un roman dense qui traite de sujets particulièrement violents (esclavage, déracinement, mort…) mais qui le fait de façon intelligente et terriblement humain. Il est difficile de ne pas être happée par l'écriture de Marine Sivan et on n'en sort certainement pas indemne.
Merci à Scrineo via le site Netgalley pour m'avoir permis de découvrir ce roman épique.
Une lecture à partir de 12 – 13 ans.
Avis en cours de validation sur Amazon
"Une promesse de givre" est un roman initiatique de Marine Sivan qui plonge le lecteur au coeur d'une taiga imaginaire et de ses mythes. Je remercie @scrineo de m'avoir permis de découvrir ce roman dépaysant à la couverture, au titre et au thème du nomadisme originaux
Eonak et Leythe sont frère et soeur. Ils appartiennent à un peuple nomade appelé "Inutak" qui signifie "ceux qui marchent". Ils luttent pour survivre avec leurs rennes dans les immensités glacées. Il sont attaqués par des marchands d'esclaves, les Tahoris, qui les considèrent comme du bétail. Alors que Leythe parvient à s'enfuir, son frère, Eonak est capturé par le meneur des Tahoris, Amarok. Tous deux ont promis de se retrouver, mais le pourront-ils ?
Ce récit choral alterne entre les voix des deux protagonistes : d'un côté, Eonak qui résiste par la violence à l'oppression d'Amarok et de l'autre, Leythe qui arrive à reconstituer peu à peu son clan avec son amie Sakari. Les chapitres courts permettent d'avancer rapidement dans le récit et donnent du rythme.
Les personnages sont attachants, surtout celui d'Eonak, victime de maltraitance par ses parents durant son enfance. Son portrait psychologique évolue au fil des pages au contact d'Amarok qui lui permet de remettre en question ses choix de vie. Le nomadisme est-il vraiment synomyme de liberté ? Le poids des croyances et des traditions du clan n'est-il pas trop lourd à porter ?
Ce qui m'a vraiment plu c'est le dialogue entre le jeune écorché vif, Eonak en quête d'identité, et le meneur Amarok, car ils apprennent peu à peu à s'apprivoiser en découvrant leur mode de vie respectif. Leur respect mutuel permet de mettre fin au cercle vicieux de la violence qui gangrène leur clan depuis trop longtemps.
Lorsque leur clan est attaqué par les marchands d'esclaves, Eonak réussit à sauver sa sœur Leythe alors que lui sera fait prisonnier.
Durant toute sa captivité, Eonak se bat pour la liberté des autres membres de son clan. Pendant ce temps, Leythe poursuit ses assaillants afin de retrouver son frère.
Marine Sivan nous livre une très belle histoire. Chaque chapitre nous permet de vivre parallèlement soit avec Eonak et tous les autres prisonniers sous l'emprise des marchands d'esclaves, soit avec Leythe et les membres survivants de son clan.
Au-delà de leurs quêtes de liberté, Marine Sivan nous offre un roman percutant sur le mode de vie nomade et les traditions. Les protagonistes, et notamment Eonak, se remettent en question mais aussi se posent la question de la survie de leurs clans et populations. Les envahisseurs réussissent à les faire chanceler dans leurs décisions.
Les personnages sont terriblement bien décrits ainsi que leurs sentiments. J'ai aimé avoir froid avec eux, avoir mal avec eux, voyager avec eux....
Bref, c'est un très beau roman que nous propose Marine Sivan que je conseille vivement.
Un grand merci à #NetGalleyFrance et aux éditions Scrinéo pour la découverte de cette très belle histoire.
J'écris ces mots directement après avoir terminé ce roman. Et je suis... Perdue. Que penser de cette lecture? Je crois l'avoir aimée, oui, mais... Je ne m'attendais pas du tout à ça.
• C'est d'abord sa magnifique couverture qui m'a attiré chez ce livre, puis son titre. Cela me semblait parfait pour la période hivernale actuelle. Je n'avais pas lu le résumé (oups), quelle ne fût pas ma surprise donc de retrouver tant de violence, et ce dès les premières lignes du récit. Nous sommes dans une taïga imaginaire, où tout est recouvert de neige, aux côtés d'un frère et d'une soeur faisant partie du clan ''Inutak'', soit ''ceux qui marchent''. Ils sont les enfants de la ''tenguu'', la cheffe de ce clan nomade. Nous faisons connaissance avec eux alors qu'ils se font attaquer par un peuple ennemi... Ce peuple souhaitant les réduire à l'esclavage. Au passage, ce thème également je ne m'y attendais pas. Violence, haine, maltraitance, quête de soi, nomadisme, et donc esclavagisme... Un livre qui, malgré quelques longueurs, aura réussi à m'émouvoir à la fin.
Il faut dire que j'adore les bouquins avec pour fond les relations frères/soeurs. Nous allons ici alterner avec deux points de vues, et si au début je trouvais que cela dynamisait bien l'histoire, j'ai fini par me lasser. Peut-être car je ne savais pas où souhaitait nous emmener l'auteure? Malgré tout, je ne pouvais pas me résoudre à abandonner cette lecture. Je voulais savoir comment ça allait se terminer, je ressentais le besoin de connaître le fin mot de l'histoire. En parlant de fin justement... Je suis un peu frustrée, j'aurais aimé avoir un épilogue, ça aurait été la moindre des choses après toutes les aventures (violentes et difficiles) vécues aux côtés de nos protagonistes... ^^' Sinon, en ce qui concerne la plume de l'autrice, elle m'a bien plu. Marine Sivan a réussi à m'embarquer dans son univers givré, à me faire croire à cette taïga certes inventée mais qui a tout pour être réelle.
• Pour conclure brièvement, si je ressens à l'égard de cette lecture diverses émotions contraires, je ne peux nier le fait qu'elle était loin d'être mauvaise. Même si j'ai failli me perdre en chemin, j'ai finalement été touchée par ce personnage brisé de l'intérieur qui n'aspire qu'à faire ses propres choix... Une lecture rempli de haine mais aussi d'amour familial, pleine de violence, de combats acharnés, avec pour fond une culture différente de la nôtre mais ô combien intéressante et dépaysante (si vous aimez l'émission ''rendez-vous en terre inconnue'' comme moi, cela devrait vous dépayser tout autant... Sans oublier les thèmes difficiles abordés évidemment, attention âmes sensibles).
PS : Avec du recul, cet ouvrage m'aura plus impacté que je ne l'aurais imaginé. C'est la raison pour laquelle je lui mets 4 étoiles sur 5.
j’ai pris plaisir à découvrir ce roman et à me plonger dans ce récit. Toutefois, si j’ai aimé les descriptions et les scènes de combat, tout comme les questionnements des personnages et cette interrogation sur l’évolution et le destin de chacun, j’ai eu plus de mal avec les deux personnages principaux. Je ne me suis pas attachée à eux et j’ai eu du mal à comprendre leurs décisions. Ils auraient pu tout les deux avoir une évolution intéressantes, mais des passages dans le roman font qu’ils passent à côté de ce qui aurait pu me permettre de m’attacher vraiment à eux. J’ai aussi eu du mal avec l’écriture, que je n’ai pas trouvé fluide. Je ne regrette pas cette lecture, car j‘ai passé un bon moment, mais je m’attendais à autre chose. Je vous en conseille toutefois la lecture, si vous avez envie de découvrir la Taïga et sa vie rude.
J'ai lu ❄ : Une promesse de givre
❄ J'ai choisi de lire ce livre via @netgalleyfrance pour sa couverture magnifique. Elle m'a de suite donné envie de rejoindre leurs aventures.
❄ : Résumé
Froid ... c'est ce que la taïga nous renvoie
Force ... c'est ce que notre mère nous a transmis
Je suis Eonak, fils d'Atabey, et notre clan a été attaqué par les Tahoris, ces marchands d'esclaves.
J'ai été fait prisonnier, j'y ai perdu ma mère durant cette bataille mais j'ai sauvé ma sœur Leythe et avec elle, un espoir pour notre peuple de nomade.
❄ Dans ce roman où taïga imaginaire et mythes se mélangent, nous suivons les enfants d'Atabey, la défunte Cheffe de ce clan de nomade.
Lui va être emmené par les Tahoris, et il va devoir faire preuve de bravoure pour ne pas se perdre en chemin.
Elle, sauvé in extremis, par ceux de son clan, se verra confrontée à la souffrance, le froid, la faim et la peur de mourir.
❄ Durant leurs aventures, des flash-back nous expliquent comment ils ont vécu et grandis, et ce que cela va engendrer comme décision sur leurs futurs choix.
Mais vont ils se retrouver ? Seront ils toujours les mêmes ?
❄ C'est un roman dense, parfois cruel, qui nous montre l'évolution des peuples nomades, leurs avenirs et les idées préconçues.
Un récit fort en émotion.
❄️ Immersif
En trois mots : clans - nomade - Taïga
« Nous ne choisissons pas dans quels draps nous naissons, mais seuls nos actes déterminent ce que nous sommes et ce que nous transmettrons. »
➡️ Je suis embêtée avec ce livre car j’y ai trouvé beaucoup de points positifs. Tout d’abord, les nombreux thèmes abordés, difficiles et pas toujours très courants dans le genre fantasy qui apportent beaucoup de profondeur à l’histoire.
« Même si tu refusais de te battre, tu n’avais pas le droit de choisir à ma place. »
➡️ La psychologie des personnages s’avère travaillée. Au début je les ai pourtant trouvés un peu énervants, ne parvenant pas à comprendre leurs décisions et à cerner leur caractère.
Au fil des pages, j’ai alors réalisé qu’ils étaient simplement blessés, humains et finalement intéressants.
➡️ Tant de bons points et pourtant ce n’est pas un coup de cœur…
Pour moi là où le bât blesse c’est le rythme et ses longueurs. L’ensemble reste trop lent avec une sensation de tourner en rond à plusieurs reprises ce qui a un peu contrarié ma lecture.
La fin a été beaucoup trop rapide, en opposition avec le reste du roman.
« Les esprits du fleuve se déchaînaient : sous le ciel de limaille, ils étaient rafales et déferlements bouillonnants, rouleaux et haleine mousseuse, qui vomissaient leur furie sur les rondins. »
➡️ Pourtant, l’écriture est agréable et immersive, il n’y a rien à redire à ce niveau-là, on est bien au cœur de la Taïga !
En conclusion, j’en retiens beaucoup de belles choses mais l’expérience de lecture aurait pu être bien meilleure avec un rythme différent.
Merci aux éditions Scrineo pour ce titre via NetGalley.
Une promesse de givre nous entraîne en hiver au bord de la Taïga. Ici, des peuples nomades élèvent leurs rennes dans le respect de leurs traditions. Un peuple se fait cependant attaquer afin d’être pris en otage puis vendu en tant qu’esclave.
Dans cette histoire, on suit le point de vue de deux frère et sœur, Eonak et Leythe, séparés durant la bataille. Nos deux protagonistes vont ainsi prendre deux chemins séparés.
Enoak va être enlevé et va tout faire pour s’évader. Il va pourtant faire la rencontre du chef du clan adverse qui va lui ouvrir les yeux sur le monde. Enoak va ainsi remettre en question ses traditions, son mode de vie et tout ce qu’il a vécu depuis lors.
Leythe quant à elle est prise d’un sentiment de regret. Elle va devenir plus forte et s’encrera dans son mode de vie. Elle prendra le relais de sa mère tout en le modernisant.
Nos deux personnages vont tout faire pour se retrouver. Ce roman parle de courage, de traditions et d’ouverture au monde. Un roman où les liens du sang sont plus fort que tout.
J’ai passé un bon moment de lecture cependant ce n’est pas mon style de roman favori. J’ai adoré suivre la quête de nos deux personnages, leurs remise en question, leurs doutes… Un roman qui vaut le détour !
[ 4.5/5 ]
Au fin fond de la taïga, Eonak lutte contre l’envahisseur pour la survie de son clan. En assurant la retraite de sa sœur Leythe afin de lui permettre de fuir avec d’autres par la rivière, il est grièvement blessé. Au point que Leythe le croit mort sur le coup. Dans ce monde imaginaire, entre Grand Nord et raids vikings, s’engage pour eux un combat sans précédent, où il leur faudra découvrir qui ils sont réellement, loin du regard de ceux de leur clan, pour espérer se tirer de ce mauvais pas et renouer avec les bienfaits d’une existence paisible. Alors que Leythe se débat avec un couple pour résister à la traque, au froid et à la faim, dans cette neige qui recouvre encore tout le pays, Eonak – quant à lui – se retrouve enchaîné, un collier autour du cou, promis à une vie d’esclavage sur d’autres rivages.
Ce roman va bien au-delà d’une simple histoire de « survival », puisque même s’il y a de sacrées scènes d’action, c’est l’humain qui prédomine avant tout. Leythe va progressivement passer de la demoiselle en détresse au preux chevalier qui vole au secours des siens. Sa mère, directive et intransigeante, n’étant plus là pour la contraindre à se forger une armure dans laquelle verrouiller son cœur, elle prend enfin le risque de s’exposer – elle, avec ses valeurs et ses convictions – telle qu’elle l’a toujours souhaité sans jamais vraiment oser. Épargnée de ses éternels jugements, elle se révèle d’une volonté et d’un charisme incroyable, prête à fédérer plutôt qu’à capituler.
De son côté, exaspéré par l’inertie de ses compagnons qui semblent d’emblée accepter leur triste sort, Eonak n’a de cesse de se rebeller contre leurs geôliers au gré de leur périple vers la côte et les navires ennemis qui y sont encore amarrés. Pourtant, en dépit des sévices qu’il subit en retour de ses tentatives d’évasion, Eonak s’attire la sympathie d’Amarok, le chef de ces marchands d’esclaves. Ce dernier va régulièrement le prendre à part pour le mettre à l’épreuve, intellectuellement parlant, pour lui ouvrir les yeux sur son quotidien avant qu’ils ne débarquent, sur l’influence qu’exerçait sa mère sur chacune de ses décisions. Amarok dit très clairement à Eonak qu’il était déjà prisonnier bien avant qu’il ne lui pose ce collier, acculé qu’il était par cette promesse de givre qu’on lui avait arrachée par la force des circonstances.
Ce roman m’a surprise tant par l’originalité de son décor et son mélange de cultures que par la subtilité de son propos. J’ai été plus particulièrement captivée par le parcours d’Eonak. Par la façon dont Amarok vient ébranler tout ce qu’il prenait pour acquis, toutes ses certitudes sur la vie et sur son clan. Amarok passe ainsi quelque part de tortionnaire à sauveur en poussant encore et encore Eonak, malgré son entêtement, à se poser les bonnes questions. Il n’a de cesse de le tarauder pour apprendre ce qui le passionne, ce qu’il souhaite au plus profond de lui-même, par-delà ce que sa mère a pu lui enseigner. Jusqu’au bout, je me suis demandé comment tout ceci allait finir. J’ai frémi aux côtés de Leythe et Eonak, dans le froid mordant, la faim et les mauvais traitements, dans ce livre qui aborde en parallèle des thèmes aussi forts que l’homosexualité et les violences domestiques. Et au bout de cette épopée, j’ai découvert une conclusion aussi juste qu’enrichissante.
Lorsque leur clan est attaqué par les marchands d'esclaves, Eonak réussit à sauver sa sœur Leythe alors que lui sera fait prisonnier.
Durant toute sa captivité, Eonak se bat pour la liberté des autres membres de son clan. Pendant ce temps, Leythe poursuit ses assaillants afin de retrouver son frère.
Marine Sivan nous livre une très belle histoire. Chaque chapitre nous permet de vivre parallèlement soit avec Eonak et tous les autres prisonniers sous l'emprise des marchands d'esclaves, soit avec Leythe et les membres survivants de son clan.
Au-delà de leurs quêtes de liberté, Marine Sivan nous offre un roman percutant sur le mode de vie nomade et les traditions. Les protagonistes, et notamment Eonak, se remettent en question mais aussi se posent la question de la survie de leurs clans et populations. Les envahisseurs réussissent à les faire chanceler dans leurs décisions.
Les personnages sont terriblement bien décrits ainsi que leurs sentiments. J'ai aimé avoir froid avec eux, avoir mal avec eux, voyager avec eux....
Bref, c'est un très beau roman que nous propose Marine Sivan que je conseille vivement.
Une magnifique découverte !
J'ai été ravie de pouvoir lire "une promesse de givre" de Marine Sivan. Le thème abordé est plutôt original, ce fut un gros plus pendant ma lecture. L'écriture est fluide, addictive! De plus, il faut noter que la couverture est magnifique et m'a de suite attirée l'oeil !
C'est aventureux, rempli de péripéties! On ne s'ennuie pas une seule seconde. Je le trouve parfait à lire pendant l'hiver, mais bien entendu le lire au sein d'autres saisons sera tout aussi génial!
Très belle histoire, héro-ines bien positionnées à tous égards. La fin est vraiment avisé en terme identitaire et relationnel. Le seul problème pour les scolaires : le nombre de pages et surtout le prix exorbitant.
Un livre entre deux.
Entre la violence des affrontements d'une tribu nomade et des marchands d'esclaves.
Mais aussi la violence familiale qui a affecté le comportement et les choix d'un frère et de sa soeur.
Eonak se bat physiquement et verbalement contre son géolier.
Leythe se bat pour survivre et retrouver son frère.
Nous passons de l'un à l'autre, une alternance qui devient routine, et au final crée une certaine monotonie.
Après c'est une bonne histoire avec des combats, des réflexions et des personnages intéressants : le marchand d'esclave et la jeune femme sauvée par Leythe.
Une aventure qui se passe dans la taïga avec ses rites et la dureté d'une vie dans la neige et le froid.
Avec Une promesse de givre, Marine Sivan se permet de traiter de la psychologie d'enfants victimes de violence familiale et qui tentent d'échapper au cercle vicieux dont ils sont prisonniers à l'âge adulte et dans une situation extrême.Je n'ai pas éprouvé de coup de coeur mais je reconnais la qualité de cette histoire qui mérite d'être lue.
Merci aux éditions ScriNeo
#Unepromessedegivre #NetGalleyFrance
Eonak et Leythe(frère et sœur) vivent dans une tribu nomade de la taïga. Ils sont habitués à vivre dans un univers dangereux et austère, encore plus depuis que leur mère veuve les entraîne pour combattre avec hargne.
Cette famille, déjà très éprouvée par la violence du père qui battait son épouse et son fils, va connaître tour à tour la mort de la mère et cheffe de tribu, la fuite de la fille et l'esclavage du fils.
En effet, après la venue d'une horde d'esclavagiste, Leythe va s'enfuir et devoir lutter contre ses démons et les éléments extérieurs. Quant à Eonak, fait prisonnier, il devra s'opposer avec force à un chef esclavagiste manipulateur qui essaie de lui faire renier toutes ses croyances.
Ce frère et cette sœur pourront-ils se retrouver et surmonter les obstacles qui se dressent sur leur route?
Un roman captivant! le caractère des personnages et leur relation sont particulièrement bien vus. Les actions s'enchaînent et le lecteur ne s'ennuie pas.
« Une promesse de givre » de Marine Sivan est un livre qui m'a captivé dès les premières pages, car il nous plonge tout de suite dans l’action. Nous suivons l'histoire d’un frère et d’une sœur, Eonak et Leythe, du clan Inutak dans une taïga au coeur de l’hiver, alors qu'ils sont attaqués par un peuple ennemi : les Tahoris.
Le récit alterne les aventures des deux personnages principaux, ainsi que leur cheminement interne, et l'autrice parvient à maintenir l'intérêt du lecteur jusqu'à la fin.
L'univers créé par la romancière aborde l’esclavagisme, la maltraitance, et la quête de soi. Il y a des combats, de la violence, de la survie, mais également de l’entraide clanique et familiale. Eonak et Leythe vont évoluer dans leurs croyances et habitudes. Le monde n’étant pas binaire, ils devront choisir leur avenir.
Leur psychologie se complexifie au fur et à mesure du récit, ce qui leur donne davantage d’épaisseur. Marine Sivan développe parfaitement le fonctionnement de la société Inutak, et donne un bon aperçu de la vie des Tahoris. Tous les points précédents rendent l’ensemble crédible et intéressant.
Un roman agréable à lire, qui permet de passer un bon moment.
"Une promesse de givre" c'était une belle promesse pour l'hiver. Il m'a accompagné pendant un bon petit moment, où justement le froid du dehors par moment allait très bien avec celui de l'intérieur du roman. J'ai été attirée par sa couverture, l'histoire, et en plus c'est un oneshot.
C'est pour moi l'occasion de découvrir Marine Sivan, l'autrice, sa plume et cet univers. J'ai apprécié mon voyage, il fut âpre par moment, la fin a été un peu rapide, mais la puissance des réflexions était là de son côté.
Nous allons être constamment séparé entre deux personnages : Eonak et Leythe, chacun avec une jolie représentation. Tout les unis et les sépare en même temps, ils vont également l'être dans leurs vies.
Quand nous commençons, c'est au cœur de l'action, de la tourmente, des batailles, et avec une perte immense, celle de leur mère, car oui ils sont frère et sœur. Nous apprenons à découvrir la taïga, ses lois, la force de cette femme chef du clan, mais aussi tout ce qui était caché sous le tapis, sous la neige, l'indicible, l'innommable. Eonak est lié par une promesse.
Nous sommes plongés au cœur d'un univers sans rien savoir, nous le découvrons au fil du temps. Nous plongeons dedans et les frissons viennent autant des températures que de certains évènements.
Leythe et Eonak seront confrontés de plein fouet à leur passé, à des choix, à des éléments auxquels ils n'avaient ni pensé ni fait attention. C'est complexe.
Ils ont une façon d'être, de faire les choses, des règles, des usages, etc.
Un peuple fier et combattif.
Tandis que Leythe se retrouve avec quelques personnes de son clan et face à la vision qu'elle renvoit, Eonak s'est retrouvé capturer à un moment donné et c'est cet évènement majeur qui va fortement impacter les réflexions, la puissance du roman, et petit à petit nous permettre de mieux comprendre.
Evidemment, la situation sera plus que troublante, Eonak va lier un lien des plus étranges et insolite avec Amarok, le chef des ennemis, ceux qui les ont capturé, pour rien de moins que de les réduire en esclavage. Un lien fragile, qui peut se rompre à tout moment, Eonak se bat avec toutes ces tripes, mais là où c'est très bien joué c'est que tout était bien plus compliqué qu'il y paraissait.
Eonak n'a pas seulement vécu des moments durs pour suivre leur façon de vivre, et le temps, mais d'une manière plus vicieuse.
Leur clan n'a pas seulement des ennemis, les Tahoris, il suit aussi des us et coutumes, sans forcément avoir évolué avec son temps.
Chacun a son histoire, son passé, ses raisons, et ici personne n'est ni tout blanc ni tout noir, il y a des nuances, et cela dépend fortement de comment on se place, de ce qu'on sait.
Leythe et Eonak ont été bien plus marqués qu'ils le pensaient, pas seulement par les responsabilités du clan, mais leur famille.
Là où Marine fait vraiment très fort c'est en assurant l'ambiance et en mettant en avant de fortes thématiques et réflexions, en prenant compte plein d'éléments, de points de vue, des éléments invisibles au premier abord, en grattant les couches.
Il y a également une dose d'action.
Se déconstruire pour se reconstruire, remettre en cause ses acquis, ça n'a rien de simple.
Merci pour la découverte et lecture.
Le commentaire de Martine :
Un beau récit original, où les mythes et l'imagination font un mariage intéressant au cœur de la taïga. On suit les aventures rocambolesques et bouleversantes de deux jeunes, un frère et une sœur qui ont été séparés après l'attaque de leur camp de nomades. Dans un modèle de récit choral, l'alternance entre les chapitres, nous présente deux points de vue différents. Les actions d'Eonak et les réflexions de Leythe sont disparates puisque l'un est un guerrier qui est pris en otage par les Tahoris. Tandis que sa sœur va partir avec deux membres de leur clan, mais la réalité de l'ambiance, la température et l'hostilité seront un terrain dangereux. Qui sera un environnement plus menaçant entre le froid et la taïga et la violence des Tahoris ?
Une histoire de survie, de quête, de violence. L'histoire permet de traiter de la psychologie des enfants victimes de violences familiales et qui essayent d'échapper au cercle vicieux, lors d'une situation extrême qui se présente à eux à l'âge adulte.
Ce roman m'a fait passer par une multitude de sentiments. Une promesse de givre est une histoire de force, de résilience et de vie. Il apporte espoir, amitié, transformation, promesses et dualité, c'est un conte superbement écrit que Marine Sivan présente au cœur d'un univers impressionnant de par ses contrées et de son folklore, tout en tenant compte des personnages fascinants.
Un récit inoubliable, fort bien construit ou la survie devient l'élément crucial des apprentissages et du don de soi.
Un livre glaçant et prenant.
Je le chronique très en retard, j'en ai conscience, parce que j'ai vraiment eu du mal à poser des mots sur ce que j'avais lu, sur ce que j'avais ressenti. Comme souvent, c'est la couverture, magnifique, qui m'avait attiré. Si je dis qu'il est glaçant, ce n'est pas seulement à cause du froid qui enveloppe les personnages, c'est à cause de la dureté de ce qu'ils vivent, des difficultés qu'ils affrontent, des choix qu'ils doivent faire pour survivre - pour que leur clan et leurs traditions survivent. C'est au fur et à mesure que nous en découvrirons plus sur les traditions de ce clan, et nous l'apprendrons de manière tout à fait naturel, au cours d'une narration assez fluide, qui nous fait passer du point de vue d'Eonak à celui de Leythe, frère et soeur qui furent brutalement séparés et qui ignorent ce qu'il est advenu de l'autre. N'oublions pas que la violence n'est pas seulement physique, elle peut être aussi psychique, morale - le frère et la soeur ne seront pas les seuls à devoir faire des choix.
Merci à Netgalley et aux éditions Scrineo pour ce partenariat.
Je suis plus que ravie de ma découverte tant, une promesse de givre se dévoile une véritable histoire de force, un sujet fort intéressant. Entre espoir et dualité, c’est un merveilleux conte initiatique que dévoile l'auteur , j'ai beaucoup aimé sa plume et l'alternance des chapitres entre les deux personnages, ce fût fort agréable.
L'auteur nous permet de nous imprégner dans son univers, l'immersion est totale, j'arrivais à visualiser les lieux et c'est ce qui m'a transportée. Malgré quelques longueurs, ce fut un moment très agréable.
J’ai lu Une promesse de Givre de @marine.sivan à paraître chez @scrineo le 19 Janvier 2023.
Moi qui ait moins l’habitude des textes un peu plus jeunesse, je partais avec quelques a priori qui ont vite atterri à la poubelle et j’ai été très agréablement surprise.
On va suivre les destin croisés d’un frère et d’une sœur, séparés après l’attaque de leur camp nomade par un clan ennemi. Chacun va d’abord se concentrer sur sa survie immédiate avant de s’interroger sur des sujets plus denses et personnels.
L’autrice nous propose un double parcours initiatique qui va s’avérer aussi enrichissant pour le lecteur que pour les personnages. Ces derniers vont tout d’abord se concentrer sur leur survie immédiate, avant de prendre le temps dans ces conditions particulières de s’interroger sur qui ils sont. Loin de leurs foyers, indépendants et autonomes malgré eux, ils vont partir à la recherche des aspirations et des valeurs profondes qui les animent.
La plume de l’autrice est superbe, évocatrice mais également polyvalente. Hachée et directe lorsque la violence vient teinter l’action, elle prend également le temps de nous présenter les magnifiques paysages autour de la Taïga lorsque nos personnages sont sur la route.
Une très belle histoire qui invite à se questionner sur la liberté, dans une ambiance parfaite pour la saison 🏔❄️
Vive le chocolat chaud et les plaids 😜
Merci à @netgalleyfrance et @scrineo pour leur confiance ✨
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