Le Manège de la vie

Tess et son mari sont passionnés par les chevaux. Ils essaient depuis plusieurs années d'avoir un enfant. Après l'échec de la troisième FIV, Tess n'est plus certaine de vouloir continuer. Lorsque le gérant du parc des Légendes, véritable institution en Vendée, lui propose un poste de dresseuse au sein du parc pour quelques mois, elle accepte. Son couple survivra-t-il à ce brusque changement ?

Je voulais un roman facile à lire, dans lequel me plonger le temps d'un après-midi de lecture. Bingo ! L'histoire est simple, on devine d'ailleurs assez vite comment cela va se terminer, mais le cadre est bien posé, les personnages attachants, chevaux compris. Le roman est moins léger qu'il n'y paraît puisqu'il aborde des thèmes graves comme la procréation médicalement assistée, le non désir d'enfant, l'influence des secrets de famille sur les générations suivantes. C'est bien vu, le style est agréable. J'ai passé un très bon moment.

Tout d’abord, je tiens à remercier Fleuve Editions et Netgalley pour ce partenariat.

Tess, 38 ans, est mariée à Manuel. Ils sont passionnés de chevaux et possèdent d’ailleurs une écurie. Depuis 15 ans, ils essayent d’avoir un enfant, mais son ventre reste désespérément vide malgré tout un parcours PMA. Alors qu’elle apprend l’échec de sa dernière FIV et qu’elle commence à remettre sa vie en doute, une magnifique opportunité professionnelle se présente à elle : travailler dans un spectacle équestre. Cette nouvelle vie pourrait-elle lui faire du bien ? Est-ce que la distance avec Manuel lui permettrait de sauver son couple, bien mis à mal avec ce parcours d’enfantement ?

C’est la première fois que je lis cette auteure. Une très belle découverte. Je ne connais absolument rien au monde équestre et pourtant, grâce au travail de l’auteure, à aucun moment, je me suis sentie perdue. J’ai été embarquée directement dans l’histoire, qui, il faut le dire est réellement captivante. Le fait que le récit comporte aussi le journal intime de Tess est aussi très émouvant. Je trouve que cela donne un certain réalisme et m’a fait encore plus m’attacher à Tess, même si, j’ai ressenti un attachement à tous les personnages apparus dans ce roman.

Les thèmes abordés ici sont très intéressants : la stérilité, la parentalité, les secrets de famille et leur impact sur le présent, l’abandon, le deuil périnatal, la transmission générationnelle, l’amitié, la famille mais aussi les animaux. Pourtant tous différents, Delphine Giraud a réussi à faire une merveilleuse liaison entre eux à travers l’histoire et grâce aux personnages. Cela nous emmène à une certaine réflexion, un questionnement, qui ne peut faire de mal à personne.

Je ressors de ma lecture émue, autant face aux relations humaines qu’animales (Cachou, je ne suis pas prête de t’oublier !). En fait, ici, on assiste vraiment au manège de la vie comme l’indique le titre. Je suis contente d’avoir partagé un bout de chemin avec Tess et sa famille, avec Cachou, Furtivo, autant qu’avec Guigui, Chléophée, Andréani, de les avoir vu « grandir » d’une manière touchante, tout en nous rappelant que la vie n’est pas un long fleuve tranquille, mais qu’il faut toujours oser, espérer, vivre pleinement, sans regret.

Le manège de la vie est une très belle lecture, sensible, émouvante qui aborde des thèmes qui me sont chers et que j’affectionne : l’impact du secret de famille, la famille, l’amour, la maternité.

Je plonge dans un nouvel univers qui m’est peu familier : le milieu équestre et le spectacle équin.
J’ai regardé récemment le film avec Robert REDFORD, L’homme qui murmurait à l’oreille des chevaux : je retrouve la même sensibilité et la même émotion : un moment unique de passion, un lien invisible entre l’Homme et l’animal, une réflexion sur le couple. Les deux univers ont des messages semblables. Ils auraient tendance à se compléter.

Ce livre m’a fait vivre des moments fort agréables : j’ai aimé l’alternance des lettres écrites par Tess, tel un journal intime, et de son expérience dans ce festival du monde équestre.
Encore un lieu dont j’avais peu de connaissance. Les recherches de l’auteure apporte puissance et réalisme à l’histoire.

La Vendée est aussi à l’honneur, une région que je ne connais pas mais qui a son charme et ses légendes, une région qui ne me laisse pas indifférente.

La lecture impose un juste bon rythme entre l’aventure personnelle et professionnelle d’une jeune femme en questionnement sur son couple et son statut d’épouse/mère/fille/sœur, un contexte juste et enrichissant, des relations complexes et décrites avec profondeur.

Delphine GIRAUD a affiné sa plume depuis Six ans à t’attendre. J’ai trouvé, dans son expression et sa plume, des phrases remplies de justesse et de finesse, certaines très poétiques. Les lettres sont remarquables de sincérité, touchantes et émouvantes. Elles viennent faire vibrer ma corde sensible : chaque thème est illustré de véritables scènes qui me parlent et qui enrichissent la narration.

Quant à l’Héroïne, Tess, plus je la côtoie, plus elle gagne ma sympathie et mon attention. Sa relation aux autres est compliquée mais elle s’explique par le vécu des siens, par son expérience aussi, le tout imbriqué et complexe.
Son lien aux chevaux ne peut laisser insensible. Même sans être passionnée d’équitation, je suis tombée sous le charme de les beaux animaux de ce livre : aussi bien Cachou que Furtivo.

Je crois fortement à cette communication non verbale qui émane des êtres et qui influe sur l’humeur et les ressenti de l’Autre. L’enfant et l’animal sont des éponges, ils absorbent le non verbal et les non-dits. Cette communication et ces échanges sans mots sont à l’honneur dans ce roman : de l’homme à l’animal (et inversement), d’un parent à son enfant (intergénérationnels). J’avoue avoir un faible pour cette forme de langage. Le roman le met à l’honneur : l’histoire est touchante et émouvante.

Ainsi, Le manège de la vie est un roman qui me parle, qui alimente mes réflexions, qui me touche et m’émeut. Je le trouve vrai et suffisamment psychologique pour m’interpeler et entrer dans mes livres GROS PLAISIR. Je l’aime beaucoup. C’est une très belle découverte et une jolie lecture qui tombe pile au bon moment dans ma vie : il restera gravé dans mon esprit et ma mémoire.

Le nouveau roman de Delphine Giraud paraîtra le 9 février en librairie!

J'ai eu ce bonheur de le lire avant sa parution! Un beau coup de coeur!

J'ai lu tous les romans de Delphine Giraud et force est de constater que c'est une auteure qui a l'art de se renouveler avec brio et de nous emmener dans des univers totalement différents chaque fois!

Le manège de la vie, une histoire qui se passe dans le monde de l'équitation, mais que vous aimiez ou pas ce monde particulier où l'homme et le cheval sont reliés par un lien puissant, vous entrerez dans cette belle histoire de vie.

Parce que c'est de cela qu'il s'agit, du "manège de nos vies".

Tess et Manuel espèrent un enfant depuis une quinzaine d'années.

Quinze ans de montagnes russes entre l'espoir et le désespoir, quinze ans à se soutenir mutuellement, coûte que coûte, mais ces années, imperceptiblement, changent la donne dans leur couple, leurs désirs, leurs espoirs, leur manière de réagir face aux échecs répétés, leur vie de couple qui a perdu une part d'étincelle parce que le but à atteindre est ce qui les occupe à temps plein, en pensées et physiquement.

Un couple ne sort pas indemne de ce genre d'épreuve.

Alors, Tess, choisit de prendre du recul face à cela, grâce à l'opportunité d'un travail loin de chez elle, dans le monde du spectacle équestre.

Le récit est prenant, rythmé par le journal intime de Tess, tenu pour son futur enfant tant désiré, par des bribes du passé qui se dévoilent petit à petit et par le présent vécu par le couple.

Des thèmes profonds sont abordés ici: la stérilité et la façon de l'aborder, des secrets de famille, l'importance du poids du passé sur le présent et la destinée de chacun, les liens familiaux (forts ou déchirés), la façon d'aborder la maternité, les liens amicaux, l'attachement profond à l'animal et ce qu'il apporte dans les vies, le pouvoir de la vérité sur nos vies lorsqu'elle est mise au grand jour.

On évolue autour de Tess, Manuel mais aussi de toute une cohorte de personnes qui vont venir s'imbriquer dans leur vie.

La vie ressemble à un manège. On s'acharne. On patiente. On lutte parfois. On éprouve de grandes joies. On craque quand tout fonctionne à l'envers. Mais on recommence. On s'acharne. On patiente. Et lorsqu'on croit être à terre et que plus rien ne sera possible...

A vous de le découvrir dans cette belle histoire où une chuchoteuse à l'oreille des chevaux et son cowboy de mari ont envie de croire en la vie!

Un merci particulier à NetGalley et Fleuve Editions pour leur confiance! 🙏

Le Manège de la vie par Delphine Giraud : Tess est passionnée par les chevaux, elle tient d’ailleurs des écuries avec son mari Manuel ;
Un jour le frère d’une cliente et propriétaire de Furtivo, un cheval nouvellement arrivée qui a subit de la violence lui propose un poste de dresseuse au Parc des Légendes, Tess saute sur l’occasion.
En effet, depuis quelques temps, Tess est un peu perdue, elle a 38 ans, en est à sa quatrième FIV et son ventre est toujours vide sans le moindre espoir.
Ce nouveau poste, ce nouveau challenge peut lui faire du bien et également sauver son couple avec la distance…
Ce livre m’a bouleversé, grâce à l’histoire de Tess, à sa passion des chevaux, à ce lien très fort qui la lie à son cheval Cachou.
Le livre aborde plein de sujets comme la stérilité, les secrets de famille, la transmission transgénérationnelle.
Autant du sujets différents mais pourtant tous liés.
Je vous conseille qu’une chose c’est de courir l’acheter quand il sortira le 09 février.
L’émotion est omniprésente, ça peut remuer certaines choses du passé ou du présent qu’on essaie d’enfouir mais ça reste encore une fois un très bon livre.
On reconnait très bien la plume fluide et touchante de l’auteur.

Dans ce roman j'ai trouvé l'écriture fluide car l'histoire s'enchaîne sans accros et de manière naturelle. L'autrice mêle parfaitement l'histoire présente et le passé à travers des extraits de journaux qui casse le rythme narratif et apporte plus de relief à l'histoire tout en apportant une sensibilité précieuse.
Le scénario est assez simple même si nous avons deux arc narratifs principales entre le journal de bord de Tess pour l'enfant qu'elle espère avoir depuis 15 ans et sa vie actuelle qui lui offre de nouvelles possibilités professionnelles et personnelles. Néanmoins il permet de mettre en lumière des thématiques fortes qui vont porter l'histoire. En effet on va avoir un aperçu d'une vie de couple qui semble a bout de souffle, de relation familiale où chacun marche sur les œufs et des secrets de familles autour de la parentalité.

Les personnages de ce récit s'effacent presque au profit des thématiques qu'ils portent. En effet si j'ai apprécié Tess, Manuel, Guillemette, et tous les autres ce que je retiens de ce roman ce sont les relations réalistes entre les personnages et l'étendard que chacun d'entre eux semble porter sur les épaules.
Tess et Manuel sont les deux personnages centraux du roman, notamment parce que l'histoire est raconté du point de vue de Tess et que leur couple est en jeu. Ils vivent tous les deux les échecs répétés des IVG et les désillusions qui vont avec. Pourtant ils ont tous les deux une façon très différente de gérer les choses ce qui les a grandement éloigné. Manuel est une force tranquille que le vent semble traversé sans jamais l'atteindre. Tess elle est une tornade qui n'ose plus se confier à son mari et qui a besoin d'extériorisé son mal-être. Pour cela elle choisi de partir et d'accepter une proposition professionnelle qui tombe à point nommé. C'est finalement en s'éloignant qui vont se retrouver et réaliser qu'ils n'arrivaient plus à communiquer mais que les sentiments du début sont toujours là. C'est également en s'éloignant l'un de l'autre qu'ils vont évoluer et s'ouvrir à de nouvelles possibilités comme l'adoption. Ils nous offrent donc une romance naturelle et réaliste avec ses hauts et ses bas qui appartiennent à tous les couples et permettent une identification partielle plus facile. Je l'admet je me suis parfois retrouvée dans leurs couples et la résilience qu'ils font preuve au fils des pages.
Les sœurs de Tess mettent en avant la maternité sous plusieurs formes. L'une d'elle semble mère au foyer, l'autre travail beaucoup et la troisième semble avoir trouvé un équilibre entre vie de famille, travail et liberté d'être soi-même. Cependant elles ont toutes été marqués par les secrets maternelles qui vont se révéler au fils des pages et qui vont permettre d'aborder des thèmes comme l'avortement, le deuil parentale ou la transmission générationnelle, qui peut jouer sur la stérilité des femmes et des hommes. Cela permet également de montrer l'évolution de la société et la libération des maux même si beaucoup reste tabous et secret encore aujourd'hui.
En parallèle Tess va faire de belle rencontre. C'est le cas de Guillemette qui va mettre des mots sur les injonctions de la société autour de la maternité. Elle aime sa fille, Cléofée mais n'aime pas la maternité à proprement parlé. Alors elle met des barrières entre elle et sa fille. Des barrières dont elle n'a pas conscience dans un premier temps, et qui vont lui apparaitre peu à peu. Ce qui va lui permettre de renouer avec sa fille et de créer une nouvelle relation. C'est d'ailleurs un des points positifs du roman car tous les personnages, qu'ils soient principaux ou secondaire et même utilitaire, vont évoluer. Cela apporte du réalisme à l'histoire et m'a permis d'apprécié ma lecture.

Une jolie lecture donc sur la féminité, la parentalité et les difficultés de la vie.

Tess, femme d'à peine quarante ans à une passion dans la vie : les chevaux.
Elle tient un centre équestre en Vendee avec son mari. Ils partagent tous les deux cette passion.
Mais une blessure crée une faille entre eux : ils ne parvienne pas à devenir parents malgré les consultations médicales, les fiv et interventions. Cette situation est difficile à vivre pour eux.
Aussi quand Tess se voir proposer un contrat de deux mois dans l'immense parc d'attraction équestre vendéen a une heure de route de chez elle, elle envisage cet éloignement momentané comme l'occasion de faire le pont sur son couple et sa vie.
Un roman de parcours de vie simple et touchant, qui nous immerge dans le monde équestre et qui pose la question de la parentalité et des secrets de famille.

Grâce à NetGalley France et Fleuve Editions, j'ai eu la chance de découvrir le tout nouveau roman de Delphine Giraud - Romancière ! Et je les remercie vivement pour ce superbe moment de lecture !

Une nouvelle fois, la magie Delphine Giraud a opéré et ce roman m'a sorti d'une panne de lecture créée par des évènements douloureux.
L'auteure nous livre ici un roman qui est en réalité un parcours de vie touchant sur la difficulté à devenir parents. C'est vraiment le fil conducteur du roman où l'alternance entre l'instant T et les lettres écrites par Tess amène un rythme et une émotion à la lecture. Ce thème de la parentalité est très présent et amené sous différents angles grâce aux personnages secondaires qui apportent chacun un point de vue autre.

Avec sa plume fluide, délicate et si juste, Delphine Giraud m'a emmené dans ce monde équestre que je ne connaissais que de loin, et surtout elle a fait que, par moments, je me suis vue assister aux scènes équestres dans ce parc des Légendes.

Merci Delphine Giraud pour ce roman si tendre et si plein d'espoir !

Tess et Manuel partagent une même passion pour les chevaux, et sont donc comblés par leur quotidien dans leur écurie des Crins Noirs. Tess est particulièrement douée avec les chevaux au passé difficile, à qui elle redonne patiemment confiance en l'humain. Comme avec Furtivo, ce magnifique pur-sang arabe blanc qui vient d'arriver chez eux après de mauvaises expériences, et qu'elle va re-apprivoiser.

Pourtant, Tess n'est pas heureuse. Cela fait quinze ans que le couple essaie d'avoir un enfant, sans succès malgré les nombreux protocoles médicaux d'assistance par lesquels ils sont passés. Tess ne veut pas abandonner son rêve de maternité, mais elle est fatiguée de lutter, elle ne sait plus où elle en est.

Pour faire une pause et essayer d'y voir plus clair, elle décide de s'éloigner quelques mois en acceptant une opportunité professionnelle unique : elle va remplacer momentanément un dresseur équin au fameux Parc des Légendes, dans le sud de la Vendée. Il s'agit de préparer des étalons pour un numéro en liberté lors des spectacles du parc. Un travail millimétré, où tout doit être exécuté avec une parfaite précision, alors même que les chevaux sont des animaux par nature imprévisibles. Un travail passionnant, mais l'éloignement avec Manuel ne risque-t-il pas de faire exploser leur couple jusque là uni ?

Ce roman nous fait suivre le parcours de vie de Tess, une femme battante mais qui commence à être usée pas ses efforts vains pour enfanter. Son récit de ce qui se passe au présent est entrecoupé de morceaux désordonnés de son journal intime, un journal qu'elle écrit depuis toujours à destination de son futur enfant. Au fil des passages plus ou moins datés, on découvre comment son enthousiasme du début s'est fané devant les déceptions successives, comment son corps a souffert jusqu'à ce qu'elle n'en puisse plus. Et puis, il y a sa famille : une mère attentionnée et quatre filles qui sont restées très proches, malgré le départ du père - déçu de ne pas avoir eu de garçon - dans leur enfance. Pourtant, Tess va découvrir des secrets familiaux qu'elle n'imaginait pas, et qui vont lui donner matière à réfléchir sur la famille et les relations intergénérationnelles. Le récit est touchant, avec un ton juste et délicat sans tomber dans le pathos.

A côté de tout cela, on plonge également dans l'ambiance si particulière du monde des chevaux. Tess est une chuchoteuse, elle adore les chevaux depuis toujours, son mari aussi, et ils ne conçoivent pas leur vie sans eux. Le meilleur confident de Tess est d'ailleurs Cachou, le vieux cheval qui l'accompagne depuis son adolescence, et auquel elle est extrêmement attachée. Au Parc des Légendes, elle va découvrir le monde du spectacle, un défi magnifique et stimulant, et elle va également faire de belles rencontres. Assurément, Delphine Giraud connait aussi bien les chevaux que les coulisses du Parc des Légendes, et c'est un régal de lire cette belle histoire très réaliste et de sentir la passion qui anime Tess. L'autrice veille cependant à rester accessible pour tous les lecteurs, qu'ils connaissent bien les chevaux ou non.

La plume est fluide et sensible, toute en émotion, et nous embarque sans coup férir. L'équilibre est parfait entre la vie personnelle de Tess - son désir d'enfant et ses relations familiales - et son aventure professionnelle, mêlant chevaux et monde du spectacle. J'ai dévoré cet ouvrage, un joli roman qui parlera à tous et que je ne peux que vous conseiller.

(Chronique de Soleil)

Tess est mariée à Manuel, le couple est propriétaire de l'écurie les Crins Noirs et il essaye d'avoir un enfant depuis plusieurs années.
Un jour, une opportunité s'offre à Tess, elle peut préparer les chevaux qui vont participer aux spectacles du Parc des Légendes. Tess étant en réflexion sur sa vie, sur son couple elle fait le choix de partir plusieurs mois au risque de mettre en péril son couple.

Avant de commencer ma lecture, je craignais de ne pas accrocher à l'histoire car celle-ci tourne autour du monde du cheval et que ce n'est pas mon univers. Et c'est tout l'inverse, j'ai été embarquée dans l'univers du cheval et dans celui du spectacle.

Je ne sais pas si Delphine Giraud se réfère à  ce parc mais personnellement le Parc des Légendes m'a fait penser au Puy du Fou avec le spectacle des mousquetaires. Cette lecture m'a permis de me replonger avec plaisir dans mes vacances de cet été à travers cette histoire de cheval, de spectacle. Les scènes sont tellement bien décrites que j'étais complètement immergée dans les lieux.

L'histoire aborde aussi le difficile parcours de pma, le vie de famille et ses secrets. Personnellement, j'ai davantage été captivé par l'histoire des chevaux et du parc que par celle de la pma.

C'est un livre qui se lit très bien, qui est rempli d'émotions. J'ai vraiment passé un bon moment dans cet univers du spectacle et du cheval.

Tess et Manuel ont tout pour être heureux. Seule ombre au tableau, ils veulent un enfant mais n’y arrivent pas. Et tant de tentatives infructueuses finit par les éloigner…

Quelle beauté que ce roman ! Je me suis sentie immergée dans l’univers des chevaux. D’ordinaire, je les aime bien, mais de loin, parce qu’ils me font un peu peur. Pas à Tess. C’est une chuchoteuse, comme on les appelle. Elle sait leur parler, les comprendre. Mais si elle sait si bien panser les maux de ses protégés, elle a plus de mal avec ceux qui la rongent, elle…

Dans le manège de la vie, il lui manque une chose pour être épanouie : porter la vie. Ils n’ont pas d’enfants, pourtant le sujet est au cœur de leur vie et du roman… On y aborde la maternité et ce que j’ai le plus aimé, c’est que chaque point de vue est abordé. Des mères, des femmes, il y en a tant et elles ont toutes leur mot à dire… Celles en mal d’enfants, celles qui n’ont jamais bien compris leur rôle, celle encore qui ont souffert d’une perte… Les points de vue se croisent et j’ai été touchée par chacun. Ca m’a même parfois remuée et fait réfléchir. Je n’ai pas encore d’enfants, mais j’en ai toujours désirés, alors parfois, je me suis reconnue dans certaines phrases…

Leur désir d’enfant est si puissant qu’il en vient à empiéter sur leur amour. Parce qu’ils ne sont plus que ça finalement : un homme et une femme désirant un enfant, et non plus un couple qui s’aime envers et contre tout. Alors Tess a besoin de s’éloigner pour se retrouver… Et puis, il y a tous ces secrets de famille qui se voient révéler et viennent noircir le tableau. Parce que le passé peut parfois influencer le présent.

Ce roman est mon premier coup de cœur de l’année, j’ai tout aimé, du début à la fin. Les sujets abordés sont forts et poignants, autant que les personnages. Ils ont leurs failles, sont à vif et ça les rend si attachants. J’étais en larmes pour une scène et mes yeux étaient très humides à la fin… Parce que c’est un roman plein d’humanité, de bons sentiments, d’espoir... Un livre qu’il faut lire, tout simplement.

Un joli roman qui parlera au coeur de toutes les femmes maman ou pas.
Quel plaisir d’avoir découvert la plume de @delphinegiraud !

Avec son tout dernier roman, j’ai rencontré une héroïne attachante passionnée par les chevaux, et vouant sa vie professionnelle à les bichonner, les chouchouter et aussi à les dresser, et quelle dresseuse !
J’en ai appris beaucoup sur l’univers équestre, mais je me suis surtout attachée à Tess, cette jeune femme à qui il manque juste une chose pour être heureuse : un bébé.

Son mari et elle ont tout essayé, mais malheureusement le résultat est toujours le même : Tess ne réussit pas à tomber enceinte.
Le long parcours de la procréation ne leur a rien épargné, et Tess est au bout.
Elle n’en peut plus et se pose beaucoup de questions sur elle-même et sur son couple. Elle ne sait plus trop ou en est leur amour, leur vie de couple.
Elle prend prétexte d’un nouveau défi professionnel pour s’éloigner un peu de son mari et tenter d’y voir plus clair dans ses sentiments, ses désirs.

Je trouve que ce roman aborde avec justesse, délicatesse et réalisme le problème des couples pour qui faire un bébé tient du parcours du combattant.
Autour de Tess il y a d’autres femmes, et avec elles le sujet de la maternité est abordé de différentes manières et sous différents thèmes, toujours avec pudeur et sensibilité.
Non non, je ne vous en dirai pas plus… je ne veux pas spoiler.😉
La construction du livre alterne entre les lettres que Tess écrit (ou à écrit dans le passé) à « son futur bébé » et le récit de ses journées. Cela rend l’histoire encore plus touchante et émouvante.
De questionnements en révélations, de mystères en découvertes, de doutes en espoirs, Tess tombera, se relèvera, pleurera, rira, sera triste, heureuse… elle vivra et la vie tournera…

Tess et Manuel essaient désespérément d'avoir un enfant depuis 15 ans. Ils s'aiment mais ce manque d'enfant finit par peser sur leur couple et ils s'éloignent l'un de l'autre. Pour prendre du recul et faire le point sur sa vie, Tess accepte un emploi qui l'éloigne de chez elle et de son mari : elle devient dresseuse de chevaux dans un grand parc équestre. Etait-ce la bonne solution de s'éloigner ? Tess risque de perdre beaucoup...
J'ai aimé ce roman qui se lit facilement. On s'attache à Tess et on a envie de connaitre les secrets de sa famille. De plus, il y a une réflexion sur la maternité qui donne de la profondeur à ce roman.

Il y a plusieurs années, j’avais regardé le film « L’homme qui murmurait à l’oreille des chevaux ». J’avais adoré. Plus tard, j’avais lu le livre, qui m’avait quelque peu déçue car la fin n’était pas celle du film (enfin celle du film n’était pas conforme au livre). Voilà pourquoi je n’aime pas regarder les adaptations cinématographiques des romans. Bon, mais je m’égare, ce n’est pas le sujet de cette chronique ! Tout cela pour vous dire que dans « Le manège de la vie », j’ai retrouvé cette ambiance si particulière.

« Je m’enivre de l’excitation du cheval, je me penche plus en avant pour ne faire qu’un avec lui. Sur son dos, je fuis. Je fuis mon passé, celui de ma mère, de Mémé, je fuis mon présent aussi, et surtout mon avenir. »

Delphine est l’auteure qui murmure à l’oreille des lecteurs. Elle m’a embarquée dans son univers, j’ai adoré ce moment passé au milieu des chevaux avec Tess. J’ai partagé sa passion. J’ai découvert les coulisses des spectacles équestres, l’amour et la complicité qui existent entre le cheval et son dresseur. Je n’imaginais pas tout le travail fourni. Les chevaux et moi, ça fait bien deux. Cette lecture était donc un réel challenge pour moi.

Tess, notre narratrice, 38 ans, est mariée à Manuel. Tous les deux vivent et travaillent pour les chevaux. Ils ont en effet un ranch, où ils dressent des chevaux et en gardent d’autres en pension. Seul ombre au tableau : le couple n’arrive pas à avoir d’enfant. PMA, FIV, chaque tentative se solde par une déception toujours plus grande pour le couple. Aussi, lorsque Chris, responsable du dressage en liberté au Parc des Légendes, propose à Tess de le remplacer plusieurs mois, la jeune femme voit là l’occasion de sortir de ce quotidien morose et de ce couple qui l’étouffe.

J’ai beaucoup apprécié les thématiques abordées. Le désir de maternité de Tess est très bien traité, avec délicatesse et discrétion. Le monde équestre est détaillé, Delphine nous décrit ce milieu avec suffisamment de détails pour qu’un novice comme moi s’y retrouve, sans pour autant nous noyer dans les informations. Tout est parfaitement dosé pour que le lecteur passe un très bon moment de lecture dans un univers à la fois passionnant et apaisant, au milieu d’une famille attachante. Les sœurs de Tess ont toutes leurs personnalités, Isabelle, brute de décoffrage, Gaëlle, la perfectionniste, Nathalie, l’aînée, qui cherche à apaiser tout le monde, et, au fil des réunions familiales, nous en apprenons plus sur les secrets entourant cette tribu.

Dans « Le manège de la vie », la part belle est donnée aux femmes. Les personnages féminins sont majoritaires et forts, la maternité est le sujet principal. Toutes ont un rapport différent avec leur rôle de mère. J’ai ressenti beaucoup d’empathie pour Guillemette, pour qui être mère est loin d’être le bonheur absolu. L’instinct maternel n’est pas inné, et quelquefois, il peut ne pas être autant présent dans nos tripes qu’on le souhaiterait. Sujet tabou, Delphine le met en avant. C’est important d’aborder ce sujet-là, je trouve. La mère parfaite n’existe pas, quoi qu’on veuille nous faire croire.

« Nous avons beau faire partie d’une grande famille, ne sommes-nous pas seules face à nos choix, face à nous-mêmes ? »

La période que Tess passe au Parc des Légendes lui permet de faire la pause salvatrice dont elle a tant besoin, tout en continuant de vivre sa passion. L’occasion de faire la connaissance de personnes attachantes, de nouer des amitiés, d’élargir son cercle. Quelquefois, il ne faut pas hésiter à mettre de la distance avec son conjoint et sa vie lorsque tout devient trop lourd à porter…

Les émotions et les relations humaines sont toujours autant présentes, et c’est ce que j’aime dans les romans de Delphine. L’amour, l’amitié, les relations familiales, mais aussi l’amour des chevaux apportent toute une flopée d’émotions. Je me suis autant attachée aux personnages humains qu’aux chevaux ! Mention spéciale à Cachou qui m’a fait verser une larme, et à Cacahuète qui m’a fait pouffer de rire.

La plume de Delphine a muri, elle est toujours très fluide, sensible, émouvante, elle a gagné en richesse, en émotion. La construction est linéaire, avec des inclusions d’extrait du journal intime de Tess qu’elle adresse à….(chut, vous le découvrirez en lisant ce roman).

« Le manège de la vie » est un roman fort que je vous conseille chaudement, et encore plus si le monde équin vous intéresse !

« Les chevaux m’ont appris la patience. A moi, l’indocile. C’est certainement la raison pour laquelle je me sens proche d’eux et que le courant passe bien entre nous. »

Je remercie les Éditions Fleuve et NetGalley pour cette lecture.

#DelphineGiraud #FleuveEditions #Lemanègedelavie

Ambiance cocooning activée !
Avec le nouveau roman de Delphine Giraud, nous partons à la quête de soi.

Nous suivons Tess, qui s’occupe de chevaux dans son haras avec son mari, Manuel. C’est un couple fusionnel, uni par leur amour des chevaux. Pourtant, Tess et Manuel n’arrivent pas à avoir d’enfant. On suit Tess dans son questionnement, doivent-ils continuer? Est-ce qu’elle aime encore son mari? De nombreux enjeux se pose. C’est alors qu’elle accepte une proposition professionnelle : partir pour s’occuper d’un spectacle de chevaux!

Partir au risque de tout perdre? Partir pour mieux revenir? Un couple peut-il survivre après des années d’espoirs déçus ? Les thèmes abordés dans ce roman sont délicats. On fait face à la stérilité, à la difficulté de l’attachement, mais aussi à des secrets de famille. On côtoie une femme qui n’arrive pas à avoir d’enfant avec une femme qui n’arrive pas à s’épanouir dans son rôle de mère. Les dialogues peuvent être piquants entre ces deux femmes. Beaucoup de personnages sont à vifs, mais on les voit grandir, s’épanouir, se laisser une seconde chance.
Et le joli petit plus, c’est ce lien avec l’animal. Le cheval est au cœur de ce récit. On sent l’attachement entre l’homme et l’animal à chaque page.
C’est fluide, c’est doux, on les accompagne dans cette tranche de vie, dans ce tourbillon de questionnement, dans le manège de leurs vies !

Il sort aujourd’hui en librairie, il vous tente?

Tess a 38 ans. Avec son mari Manuel, cela fait 15 ans qu’ils tentent d’avoir un enfant. 15 ans d’espoir puis de désillusion. Un parcours du combattant dont chacun tente de se relever. Mais plus de la même manière, venant fragiliser leur couple.

Passionnée par les chevaux, Tess est dresseuse. Elle accompagne quotidiennement, avec douceur et persévérance ces équidés qui portent en eux un passé difficile. Comme notamment Furtivo, un pur-sang qui a été maltraité. Elle tente de l’apprivoiser et créer entre eux, un lien unique de confiance.

Lorsque le responsable du dressage en liberté au Parc des Légendes doit subir une intervention,il souhaite que Tess le remplace pour former les chevaux des Compères Guillery.

Tess a justement besoin de faire le point sur sa vie. De l’éloigner de son quotidien qui devient trop difficile pour elle. Dont elle a du mal à se détacher. Ce besoin de prendre de la distance avec les échecs à répétition qui viennent ternir son quotidien et augmenter le manque de l’absence.

Alors pourquoi pas partir quelque temps entraîner les chevaux pour assurer l’un des plus beaux spectacles équestres de France.

Ce roman, c’est un combat de vie, où la thématique de la fertilité est abordée. C’est aussi un cheminement vers le passé, vers les non-dits et les secrets, qui se transmettent de manière intergénérationnelle.

Cette histoire m’a émue, par la profondeur des émotions, du parcours difficile et complexe de ce couple. Par la souffrance infligée à ceux qui ont mené ce combat. Par le poids des générations passées sur les générations futures.

« Panser les blessures l’un de l’autre »