Mes sœurs, n'aimez pas les marins

Ce titre a été archivé. Il est désormais indisponible sur NetGalley.

Commandez ou achetez ce livre dans votre point de vente préféré !

Envoyer des titres NetGalley directement à votre Kindle ou votre application Kindle.

1
Pour lire sur votre Kindle ou dans votre application Kindle, merci d'ajouter kindle@netgalley.com en tant qu'adresse e-mail approuvée pour recevoir des documents dans votre compte Amazon. Veuillez cliquer ici pour des instructions détaillées.
2
Ensuite, retrouvez votre adresse e-mail Kindle dans votre compte Amazon et ajoutez-la ici.
Date de parution 16 mars 2023 | Archivage 21 avr. 2023
Les Escales | Domaine Français

Vous parlez de ce livre ? N'oubliez pas d'utiliser #Messœursnaimezpaslesmarins #NetGalleyFrance ! Cliquez ici pour plus de conseils


Résumé

Grand roman d’amour et d’aventure, Mes sœurs, n’aimez pas les marins rend un hommage bouleversant à ces femmes à qui la mer a tout pris et qui ne renoncent jamais.

1942, sur les côtes de Bretagne. Quatre vies entre petits matins calmes et furie des tempêtes. Celles de Perrine et de son fils Jean, qui, en pleine Seconde Guerre mondiale, décide d’embarquer à seize ans, contre l’avis de sa mère. Puis c’est la rencontre entre Jean et Paulette, le coup de foudre, la naissance de Pierre.

Mais quand le bonheur semble installé, c’est la mer qui revient pour l’arracher avec violence. Alors un jour, la jeune Paulette décide de briser les chaînes du destin : Pierre, son petit garçon, ne sera jamais marin. Elle l’emmène, comme font les louves, aussi loin du rivage que possible. Mais il faut croire que la mer, encore et toujours, a des ruses auxquelles nul ne peut échapper…

Grand roman d’amour et d’aventure, Mes sœurs, n’aimez pas les marins rend un hommage bouleversant à ces femmes à qui la mer a tout pris et qui ne renoncent jamais.

1942, sur les côtes de Bretagne...


Note de l'éditeur

EPUB Intermédiaire (ne pas tenir compte des coquilles et erreurs, en cours de correction).
Version du texte non définitive.

EPUB Intermédiaire (ne pas tenir compte des coquilles et erreurs, en cours de correction).
Version du texte non définitive.


Formats disponibles

FORMAT Grand Format
ISBN 9782365697323
PRIX 21,00 € (EUR)
PAGES 352

Disponible sur NetGalley

Application NetGalley Bibliothèque (EPUB)
Envoyer vers ma Kindle (EPUB)
Télécharger (EPUB)

Chroniques partagées sur la page du titre

Gregory Nicolas nous raconte ici le destin d’une famille bretonne traversant le 20ème siècle et ses épreuves. Il nous illustre d’une manière douce et poétique l’importance du rôle des femmes dans les vies de ces travailleurs de la mer en quête perpétuelle de voyage et de liberté.

Quatre histoires de vies, d'amour, de marins vivant leurs rêves. Car oui, lorsque nous aimons un marin, nous prenons le risque de le partager avec la mer.

« Ce sont des larmes de petites filles, des larmes de jeune épouse, des larmes de mère abandonnée. Des larmes de celles qui aiment les marins. »

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Magnifique roman qui saisit au cœur, sur les lignées de femmes de marins qui attendent leur mari, frère, fils, la peur au ventre à chaque sortie en mer.
Ce roman s'articule autour de 4 personnages principaux : Perrine, Jean son fils chéri, Paulette, l'épouse de Jean et Pierre, leur fils. Perrine a perdu son père, son mari et vient de perdre son fils quand le roman commence en 1951; tous les trois ont péri en mer; chacun des quatre personnages prend la parole pour raconter l'amour ou la haine de la mer, la peur en mer mais aussi et surtout à terre, la douleur des femmes lorsque la mer leur arrache un fils, un mari, un frère, la tentative désespérée des mères d'en écarter leur fils.
Le titre de ce roman est emprunté à un texte de Jean Cocteau, interprété par Marianne Oswald en 1935; Gregory Nicolas s'est inspiré de ce texte poignant, émouvant pour en faire un roman tout aussi poignant et émouvant.
Le personnage principal est la mer, pas celle des touristes, "la belle bleue" des vacances, mais celle des marins-pêcheurs, celle qui attaque les bateaux, qui gronde, qui dévore ceux qui essayent de se mesurer à elle; c'est celle, aussi, qui attire tel un sortilège, telle une femme qu'on aime, celle dont on ne peut s'éloigner malgré sa dureté, malgré le danger, celle qui nourrit les hommes et les fait rêver à des lointains, celle qui fait se sentir libre. Le roman se déroule en Bretagne, région chère à mon cœur, qui a payé et paye toujours un lourd tribut à la mer.
Il rend hommage à ces lignées de femmes qui n'ont pu empêcher que la mer leur prenne les homme qu'elles aiment, elles sont obligées de capituler devant l'égoïsme et la passion des hommes. L'auteur n'oublie pas ces orphelins qui se construisent sans père et qui, à leur tour, prennent la mer pour aller à la rencontre de ce père disparu et idéalisé. Ce roman nous offre de très belles pages sur l'attente, la peur, la douleur de ces femmes à terre. Je n'ai pu m'empêcher de faire un parallèle avec les militaires partis en opération que les conjoints, les mères, les sœurs, attendent avec les mêmes sentiments et auxquelles Emilie Guillaumin a consacré son très beau roman "L'embuscade".
Je repenserai souvent à ces femmes et à ces marins face à la mer que j'ai la chance et le bonheur de pouvoir rencontrer chaque jour.

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Dans ce petit village de Bretagne les hommes sont happés par la mer , comme avalés. Elle a faim et elle est insatiable. Elle prend le père,le fils, l'oncle. Ils l'affrontent, l'exploitent mais jamais ne la domptent. Dans cette famille de pêcheurs seule Paulette essaiera de briser la malédiction. C'est un milieu d'hommes mais les vraies héroïnes ceux sont ces femmes qui les attendent sur le port droites et fortes.
Un très beau roman.

Cet avis vous a-t-il été utile ?

La mer est fascinante, mais elle sait aussi être cruelle. Perrine, son fils Jean, Paulette et son fils Pierre, tous en font l'amère expérience. Être femme ou mère de marin, c'est passer sa vie à attendre l'être aimé, à craindre pour sa sécurité et, trop souvent, à pleurer sa disparition en mer.

Grégory Nicolas raconte l'histoire de cette famille marquée par le sort et de ces femmes au caractère bien trempé. Le roman est très bien écrit, la scène d'ouverture avec Perrine qui jette des cailloux dans la mer comme pour la blesser, est poignante et donne un bon aperçu de la teneur du roman. Beaucoup de très belles descriptions de la vie des marins en mer, et aussi de la pudeur qui empêche de dire les sentiments. Une lecture très agréable et toute en retenue, que je recommande.

Cet avis vous a-t-il été utile ?

A la fin de la guerre, Paulette et Jean sont tombés en amour l'un pour l'autre. Les jours heureux ont commencé pour Paulette quand ce dernier est venu offrir ses trois sardines et demi à son père.

Mais voilà, Jean est marin et son marin de mari, comme aime à le nommer Paulette, rêve de voyage au long court, même si elle n'a aucune envie de le partager avec son rafiot.

" Ma doué, tu me tueras si tu pars" lui hurle sa mère au désespoir. Il faut dire que Perrine a vu son mari disparaître en mer, elle ne veut pas que cela arrive à Jean. La mer prend tout ce qui vous est précieux.

Paulette, Perrine parviendront-elles a retenir pour l'une le bien aimé , pour l'autre le fils ?

Une histoire familiale haletante sur les côtes bretonnes, une histoire de femmes de marins, une histoire d'amour et de passion qui nous transporte à chaque page entre marées hautes et marées basses.

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Mes sœurs, n’aimez pas les marins

Gregory Nicolas

« un roman qui rend un hommage bouleversant à ces femmes à qui la mer a tout pris»

J’ai une pensée particulière pour Louis-Marie, un de mes ancêtres, marin pêcheur, qui a péri en mer à l’âge de 27 ans, au large de l’île de Groix et aux générations suivantes, qui ont fait perdurer ce difficile et merveilleux métier de pêcheur.

Ce roman est bouleversant.
La mer a pris les marins. La mer a pris les maris.

Le temps défile au ralenti pour ces femmes, qui au cœur de la seconde guerre mondiale, subissent
le manque, l’absence et la peur de ne jamais revoir ceux qu’elles aiment.
Avec l’appréhension que leurs enfants choisissent eux aussi de mettre les pieds sur un chalutier.

Mais l’attachement à cet élément aussi fort soit-il n’a pas d’égal. Celui qui y goûte y revient. Malgré les risques. Malgré les drames répétitifs. Cela est viscéral, au-delà de tout entendement. Risquer sa vie pour la savourer pleinement.

Une belle invitation au cœur de l’océan, au cœur de mes racines. Que je ne peux que vous recommander.

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Les lecteurs qui ont aimé ce livre ont aussi aimé :