Le mal de mère
par Rawia Arroum
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Date de parution 16 mars 2023 | Archivage 4 mars 2023
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Résumé
Comment la folie d’une mère peut briser la vie de sa fille ?
Quand aimer à la folie devient réalité…
Perl Wagner, 17 ans, est célèbre : toutes les maladies la veulent. Elle jongle entre les tournées pour honorer les rendez-vous médicaux organisés par sa mère et sa vie de lycéenne. Son grand rêve est d’obtenir son diplôme.
Lors d’une de ses sorties à l’hôpital, Perl rencontre Eddy, un jeune homme de son lycée qui l’intègre rapidement à sa bande. D’ordinaire solitaire, elle découvre alors l’amitié. Et pour une fois, Perl se laisse volontiers contaminer !
Mais tout bascule quand sa mère décide qu’elle est trop malade pour continuer ses études et doit à tout prix se faire opérer…
Un thriller psychologique glaçant, inspiré de l’histoire vraie de Clauddine Blanchard et Gypsy Rose, sur le syndrôme de Münchhausen par procuration.
Comment la folie d’une mère peut briser la vie de sa fille ?
Quand aimer à la folie devient réalité…
Perl Wagner, 17 ans, est célèbre : toutes les maladies la veulent. Elle jongle entre les...
Formats disponibles
ISBN | 9782381671383 |
PRIX | 17,90 € (EUR) |
PAGES | 384 |
Chroniques partagées sur la page du titre
J'ai tout de suite été attirée par le titre ainsi que par la couverture, la lecture du résumé, lui, a fini de me convaincre de le découvrir. Je vous parle aujourd'hui du roman de Rawia Arroum « le mal de mère » aux Éditions Scrineo.
Perl, 17 ans, aimerait mener une vie normale, elle rêve d'obtenir son bac. Mais selon sa mère, Perl est trop malade pour ça. C'est d'ailleurs lors de l'une de ses nombreuses hospitalisations que Perl fait connaissance avec Eddy, un garçon de son lycée, qui ne tarde pas à l'intégrer à son groupe d'amis. Habituellement, solitaire, elle va découvrir à quel point l'amitié peut bouleverser une vie. Malheureusement, toujours selon sa mère, elle doit se faire opérer et Perl sent que cette fois pourrais être la dernière puisque son corps affaibli par tous les cachets que sa mère lui donne, risque de la lâcher.
Un roman émouvant abordant un thème peu vu dans le genre, « le syndrome de Münchhausen par procuration » qui nous montre à quel point la folie peut prendre différentes formes.
On suit Perl, tiraillée entre la tristesse de subir tout ça et l'amour qu'elle porte à sa mère, car si au début elle sait que quelque chose ne tourne pas rond, Eddy va la mettre devant l'évidence, ce n'est pas elle qui ait besoin d'un traitement. J'ai rapidement eu beaucoup d'empathie et d'attachement pour elle, mais aussi pour Eddy qui lui aussi doit se battre contre ses démons. Le reste du groupe n'est pas en reste puisque qu'ils sont la définition même de ce à quoi, ressemble l'amitié sincère. Pour la mère, je n'ai ressenti que de l'incompréhension et de la haine. Si je connaissais de loin, cette maladie, ici l'autrice nous met face à ses répercussions, alors même si on pourrait (devrait) ressentir de la compassion, je n'en ai pas été capable.
Si de base, c'est un roman destiné aux ados / jeunes adultes, je le conseillerais aussi aux adultes, que vous soyez ados (avertis), adultes, parents ou pas, ce livre devrait être découvert par tous tant le thème est important. Inspiré d'une histoire vraie, j'ai été effaré de voir à quel point ces gens atteints de cette pathologie arrivaient à tromper le personnel médical ainsi que l'entourage.
Je suis passé par un panel d'émotions, la tristesse en voyant ce que Perl subissait au quotidien, j'ai été attendrie en voyant la relation que Perl construisait avec ses nouveaux amis, de la rage pour les actes de la mère et du beau-père qui lui n'a pas l'excuse de la maladie...
J'espérais un dénouement heureux et jusqu'au bout, je ne savais pas si je serais exaucée, je vous laisse donc la surprise.
En bref, c'est une sublime découverte que je vous recommande chaudement.
En librairie le 16 mars.
Perl est malade, enfin c’est ce que veulent lui faire croire sa mère et son beau-père. En fait on va vite comprendre que la mère est atteinte du syndrome de Munshhausen par procuration. On va suivre la longue descente aux enfers de cette jeune fille de 17 ans maltraitée, bourrée de médoc, d’injection et qui subit des examens médicaux à répétitions. Viens sa rencontre avec Eddie, qui semble lui aussi cacher un lourd secret familial
Cette amitié va l’amener à se confier et accepter l’inacceptable : sa mère est malade. Mais aura t’elle la force et le courage de la dénoncer.
Inspiré de faits réels, c’est bien écrit et surtout exceptionnellement documenté.
Comme les victimes de violences conjugales, on comprend pourquoi, celles ci ont du mal a dénoncer leur bourreau. L’amour filial tout simplement.
On ne ressort pas indemne de cette lecture.
Seul bémol j’ai trouvé peu crédible l’intervention des services sociaux, trop laxiste
Merci à #netgalleyfrance et aux éditions #scrineo pour la lecture de ce livre avant sa sortie
Un choc ! Un roman qui aborde le syndrome de Münchhausen par procuration et qui l'aborde sans filtre avec toutes les violences que l'on ne peut même pas imaginer.
Le titre m'a donné envie de découvrir ce livre et je n'avais pas lu le résumé (chose rare !) je me suis donc laissée plus que surprendre par cette toxicité d'amour.
Malgré tout Perl est entourée de personnes qui on l’espère vont venir à son secours mais sa mère prison est une forteresse !
Un roman dont on ne sort pas indemne !
Absolument incroyable, ce livre est une pépite. Il tient en haleine du début à la fin et on se prends à espérer une fin heureuse pour le personnage. Le traitement du syndrome de Münchhausen est top, vraiment un gros coup de coeur pour ce livre !
Ce livre m’a bouleversée. C’est un livre percutant que j’ai dû lire à petites bouchées.
Ici, Perl, 17 ans, aime sa mère. Elle l’aime malgré tout ce que celle-ci lui fait subir, malgré qu’elle l’a rend malade jour après jour. Et parce qu’elle l’aime, elle ne dit rien. Parce qu’elle l’aime, elle l’a laisse faire. Elle l’a laisse l’éteindre peu à peu.
Très rapidement dans notre lecture, on comprend que la mère souffre du syndrome de Münchhausen par procuration. Je connaissais déjà ce trouble pour avoir déjà lu des livres sur le sujet. Malgré ma connaissance de la maladie et même si je sais qu’il s’agit d’un trouble difficile à diagnostiquer, j’en voulais au personnel médical de ne pas se rendre compte de la situation dans laquelle vivait Perl depuis de nombreuses années. J’en voulais aussi évidemment à la mère et au beau-père qui embarquait dans sa folie.
Perl arrivera-t-elle à se confier à ses nouveaux amis? Ces derniers verront-ils que quelque chose cloche? Fera-t-elle finalement face à sa mère? Survivra-t-elle?
Je vous laisse le soin de le découvrir au fil de cette lecture, car ce livre vaut le détour!
La vache !
J'ai volontairement survolée le résumé , c'est surtout le titre qui ma interpellé ..
Comment vous dire que je ne suis pas déçue du voyage !
L'autrice ma permise de découvrir une maladie que je ne connaissais pas du tout .Et autant vous dire que je pleuré plusieurs fois et eu mal au cœur pour Perl.. j'avais juste envie de plongée dans le livre et de l'emporter avec moi loin de ça mère ... Et pourtant malgré ce tableau on souri quand on vois Perl avec ca bande de copains pas comme les autres , mais qui je trouve sont tout autant attachant
Un récit extrêmement bien documentés , cela ce vois que des profondes recherche sur la maladie on été faite et ca fait plaisir !
Une histoire de famille touchante et toxique a la fois !
Ouvrage qui sortiras le 16 Mars 2023 aux éditions Scrineo .
Merci encore a la plateforme Net Galley pour la confiance
Alors, comment dire? Ce livre était parfait. Parfait jusqu’à la dernière ligne. Il m’a tellement touché, tellement boulversé. Je ne connaissais pas beaucoup le syndrome de Münchhausen, j’avais entendu parler de l’histoire de Gypsy Rose et sa mère. J’ai trouvé le livre poignant, il a abordé des sujets graves et parfois tabous, dont on n’entend pas assez parler et qui sont réels malheureusement. J’ai eu plusieurs fois les larmes aux yeux, le souffle coupé. La plume de l’autrice était fantastique, j’ai été vraiment plongée dans l’histoire très vite; une lecture fluide malgré la dureté du sujet. Un livre que je recommande vraiment d’acheter, lors de sa sortie mi mars. Car ce syndrome est trop peu connu, malheureusement. Si vous êtes en danger ou connaissez une personne en danger, n’hésitez pas à appeler à l’aide. Il y aura toujours quelqu’un pour vous écouter, pour vous aider. Et petit rappel, l’automédication n’est pas une solution.
Livre très bien écrit sur un sujet peu connu : Le syndrome de Münchhausen par procuration. On peut parfois avoir du mal à comprendre Perl et son obstination a rester avec sa mère, toutefois, on est ému par la vie qu'elle mène et son combat de tous les jours.
À 17 ans, Pearl étouffe sous le joug d'une mère qui la surprotège et d'un beau-père qui la dégoûte. Sa vie, elle la passe dans les hôpitaux et chez les médecins de toutes sortes. Pourtant, Pearl n'est pas malade, seulement victime d'une mère atteinte du syndrome de Munchhausen par procuration qui tient à la garder pour elle.
Le jour où une bande d'amis l'invite à se joindre à leur groupe, Pearl découvre enfin la vie extérieur et ne tarde pas à tomber sous le charme d'Eddy, jeune homme plein de secrets.
Mais l'enfer de la jeune fille, qui doit subir une opération, va bientôt empirer, son esprit et son corps s'opposant entre sa soif de survie et son amour pour sa mère...
Avec un tel sujet, ce roman ne pouvait que m'attirer. Si dès le début on sent que "quelque chose" cloche, le tension ne va aller qu'augmentant page après page. La charge mentale à l'encontre de Pearl sera de plus en plus lourde à l'égal de la folie de la mère. Et parce qu'on se demande jusqu'où l'horreur ira, on ne peut stopper notre lecture.
Les non-dits et les secrets sont au cœur de ce roman qui, malgré tout, rime d'espoir avec la force de l'amitié et une pincée de romance. Il est aussi le symbole de la soif d'une vie normale et d'une vie tout court. Comment alors ne pas frémir, ne pas se laisser attendrir et ne pas avoir le cœur se mettant à battre la chamade de rage et de peine.
Ce roman est pourtant surtout l'occasion d'en apprendre plus sur une maladie psychique méconnue que l'auteur décrit à merveille et dont elle parvient à nous révéler le fonctionnement, l'horreur et les conséquences. Plus effrayant encore d'apprendre que ce roman est issu d'une histoire vraie qui donne envie de voir le reportage consacré.
🚨 ALERTE COUP DE COEUR INTENSE ❤️🔥
Juste WOAW ! WOAW ! WOAW !
J'ai tellement été happé par cette histoire que j'avais l'impression d'en faire partie, totalement immérgée dedans !
Comme un supporteur qui regarde le match de foot de son équipe favorite et qui crie "passe, mais passe!" J'étais carrément dans ce mood, en disant à Perl "Mais allez ! Vas-y!"
je savais à quoi m'attendre, car l'autrice c'est fortement inspirée de l'histoire vraie de Gypsy Rose et de sa mère, et je me souviens en avoir été profondément marquée.
Nous découvrons donc l'histoire de Perl, qui est victime de sa mère, Marie, atteinte du syndrome de Münchhausen par procuration. Un trouble psycologique difficile à diagnostiquer, les personnes atteintes s'enfermant dans un déni et une inconscience de ce qu'ils font subir réellement à leurs victimes, elles sont persuadées d'agir pour le mieux.
Mais Perl a tellement d'amour pour sa mère qu'elle lui fait confiance. C'est sa mère, elle prends soin d'elle et elle sait ce qu'elle fait.
Elle rencontrera Eddy, Louane, Noémie et Ruben qui lui apprendrons chacun à leur manière l'amitié, la solidarité et la liberté d'être elle-même.
Par la suite, elle se trouvera au milieu un conflit de loyauté. Partir ou rester ? Trahir sa mère ou se trahir soi-même ?
La plume de l'autrice est incroyable, ça se lit très bien et les émotions sont là, j'ai ragé, j'ai pleuré, j'ai ris et j'ai souris !
Par moment, le livre est tellement boulversant que j'avais l'impression d'avoir le souffle coupé, de ne plus pouvoir respirer. J'en ai encore pleuré 10 minutes après l'avoir terminé.
Je ne pourrai pas vous en dire plus, mais je vous invite à lire cet ouvrage, il en vaut carrément le détour !
Merci pour ce roman !
"Le mal de mère" est un thriller psychologique percutant inspiré de faits réels traitant du syndrome de Munchhausen par procuration. L'autrice de ce roman, Rawia Arroum, s'est inspirée de l'histoire vraie de Gypsy Rose maltraitée par sa mère Clauddine Blanchard alias Deedee, souffrant de ce trouble psychiatrique, d'où le titre "Le mal de mère". Je tiens à remercier les éditions @scrineo de m'avoir permis de découvrir ce roman avec grand plaisir.
Perl Wagner, 17 ans, est une lycéenne solitaire très studieuse qui rêve d'obtenir son Bac entre deux rendez-vous médicaux organisés par sa mère, Marie, qui la drogue de médicaments en tout genre : corticoides, anti-douleurs, anti-dépresseurs, anxiolytiques ou sirop à la fraise appelé "Boisson Spéciale Pearl". La salle de bains est une vraie pharmacie bien achalandée dont seule Marie détient les clés.
Jusqu'au jour où, la veille des épreuves du Bac, tout bascule quand sa mère décide qu'elle doit se faire opérer de la vésicule biliaire car elle est trop malade pour poursuivre ses études. Peu à peu, elle perd l'usage de ses jambes et se retrouve dépendante, prisonnière de sa propre maison, avec sa mère comme geôlière...
L'intrigue de ce huis-clos explosif est très prenante et l'atmosphère devient de plus en plus pesante et étouffante au fil des pages. La psychologie tourmentée des personnages est bien détaillée, ce qui permet de se mettre à leur place et de ressentir leur mal-être.
Le style fluide et la plume addictive rendent la lecture très agréable. Les chapitres courts permettent de donner du rythme à ce récit et le suspense est préservé jusqu'au dénouement. Un moment de lecture à la fois instructif et distrayant que je recommande !
Perl Wagner a dix-sept ans, c’est une adolescente qui aspire à une vie normale et simple, mener à bien ses études et décrocher son BAC malgré sa santé que l’on peut imaginer fragile au premier abord.
Et puis, au fil de la lecture, je comprends que quelque chose ne tourne pas rond.
Dans un premier temps, j’ai cru à une hypocondrie qui collait avec les mots (et les maux) de Perl.
Je découvre alors le syndrome de Münchhausen par procuration.
Le problème n’est pas la santé de Perl mais ce que sa mère en fait.
L’autrice dépeint ce syndrome sans écran, elle n’édulcore pas les faits ni le tourbillon infernale autour de Perl orchestré par sa mère et son beau-père.
Dans cet enfer, Perl perçoit quelques petites lueurs d’espoir, elle rencontre Eddy, également malmené par la vie malgré lui.
Lui, il sera de toute évidence la lumière dans l’obscurité de sa vie, sa difficile prise de conscience.
La connexion entre les personnages et le lecteur est très étrange, on passe d’un sentiment à l’autre sans aucune demi-mesure.
J’ai détesté certains personnages pour ce qu’ils font et ce qu’ils sont et ça s’est avéré aussi pour ceux que j’ai aimé.
Sans doute aurais-je dû ressentir de la compassion pour l’un des personnages, en vain.
Éternel débat sur la complexité du cerveau humain liée à la maladie, comment est-il possible d’aimer quelqu’un à un point tout à fait dommageable?
C’est un roman que j’ai dévoré parce que d’une part, je voulais comprendre ce que je peinais à comprendre concernant ce syndrome et surtout, pour en connaître l’issue.
Il s’agit d’un roman qui s’inspire de faits réels, quand on ne connaît pas ce syndrome, ça donne une dimension encore plus glaçante au récit d’autant que Perl est mineure et que ça complique allègrement l’intervention des personnes qui pourraient lui venir en aide quand elle-même n’y croit plus et plie face à cette maladie épouvantable.
En conclusion, j’ai aimé ce livre et je suis sortie de cette lecture enrichie de connaissances supplémentaires.
Voilà un roman à la thématique surprenante !
Perl est en 1ère et travaille pour décrocher son bac à tout prix, afin de pouvoir quitter enfin le foyer familial. Orpheline de son père, elle vit avec sa mère et son beau-père, mais elle vit mal. Sujette à de nombreux malaises, elle fait de fréquents séjours à l'hôpital. Couvée par sa mère elle n'a que peu d'occasions de se faire des ami·es. Pourtant Eddy semble vouloir l'intégrer à son groupe d'ami·es. Avec elles et eux, elle retrouve un peu de la légèreté des ados. Malgré le lourd secret qu'Eddy semble porter. Ce garçon énigmatique va pourtant réussir à percer la carapace de Perl et l'obliger à regarder la réalité en face.
J'ai mis un moment à comprendre où l'autrice nous emmenait ! Ce n'est pas souvent que des romans ados traitent de ce genre de pathologie. Mais c'est beau autant que triste. On y retrouve la déchirure de Perl prise entre sa raison et l'amour pour sa mère, la promesse faite à son père. Une déchirure telle qu'elle serait prête à se sacrifier par amour.
J'ai dévoré ce roman d'une traite.
Le Mal de mère de Rawia Arroum 🍃
Préparez votre liste de souhaits à subir un agrandissement : ce roman sort en librairie le 16 mars.
(Un grand merci à NetGalley pour l'avant-première & à Scrineo pour la confiance✨️)
Dès les premières pages, ce roman est prenant, inquiétant. Perl, une lycéenne vit sous le joug d'une mère nocive, ou plutôt carrément dangereuse. Les maladies? Son quotidien. Le lycée? Sa seule échappatoire. Et aussi l'occasion de se laisser prendre au jeu de l'amitié, élément de sa vie qu'elle a toujours méprisé, mis de côté. Pas le temps.
Rawia Arroum a une plume immersive, le langage est plutôt « parlé », fluide et charmant. La construction narrative est simple mais je vous assure: le roman est difficile à lâcher. La pression, déjà haute dès le début, menace d'exploser d'une seconde à l'autre, créant une atmosphère très étouffante et malsaine.
La mère de Perl souffre d'un trouble psychiatrique que je ne souhaite pas divulguer ici, pour la « surprise ». Mais c'est la première fois que je lisais un roman sur ce sujet, c'est d'ailleurs la première fois que je le voyais abordé dans l'art, tout court.
Cette lecture tord le cœur et l'estomac... Trois problématiques psychiatriques en particulier sont abordées. Impossible de rester insensible à cette lecture. Je ne saurais dire si le sujet est bien traité, n'étant pas une personne concernée, mais ayant vu un reportage sur la famille qui a inspiré l'histoire, ce que je pensais « trop gros » pour être vrai s'est avéré presque adouci sous la plume de Rawia Arroum. L'autrice ne tente pas le spectaculaire et c'est tout à son honneur, d'autant que le roman s'adresse à un public jeune adulte. En définitive, ce roman m'a beaucoup plu. J'ai été malmenée, mais pas trop. Terrorisée, un peu. Révoltée, beaucoup. Les émotions ressenties sont si contradictoires qu'en faire une revue précise est un défi.
Je tiens enfin à préciser que j'ai remarqué quelques détails incohérents ou confus, mais ça ne gâche en rien la lecture, que je vous recommande.
💥
✒️ @rawibooks
📚 @scrineo
✉️ @netgalleyfrance
🖤 Petit coup de cœur
En trois mots : maladie - adolescente - glaçant
« Je porte un maquillage permanent : la fatigue. »
➡️ Avec un sujet aussi original et sensible c’est quitte ou double, surtout avec des personnages adolescents.
Le mal de mère prouve pourtant qu’il y a de bons textes noirs à destination des jeunes adultes et donne envie d’en lire plus car j’ai été complètement happée par l’histoire et impliquée !
« Je finis par rentrer avant que maman n’alerte l’armée, le FBI et Dieu. »
➡️ Malgré ce thème fort et difficile, quel humour (noir) ! Les répliques sont délicieuses et l’héroïne fait preuve de beaucoup d’ironie. L’équilibre est parfait et permet de ne pas trop tomber dans la noiceur.
« Ma relation de "je t’aime moi non plus" avec la vie commence à me peser. J’ai beau faire ce qu’elle me demande, elle finit toujours par me donner des coups. »
➡️ Le personnage de Perl est terriblement attachant et courageux, on a envie de la secouer, de l’encourager, de l’aider.
Elle est à la fois consciente de ses émotions et mais aussi pas toujours très lucide par rapport à son entourage ce qui amène une certaine ambiguïté très réussie. Mention spéciale pour l’histoire d’amitié.
« J’ai des envies de meurtre et le jean trop serré. Faut-il s’inquiéter ? je crache à l’adresse du médecin. »
Le roman est ciblé pour un public adolescent mais il reste réellement très intéressant pour des adultes.
Merci aux éditions Scrineo pour ce titre via NetGalley.
un gros coup de coeur pour ce roman qui met en scène une famille dysfonctionnelle. En effet, on se rend vite compte que la vie de Perl est un enfer à cause de sa mère qui l'imagine malade et la gave de médicaments, au risque de l'empoisonner pour de bon à cause des interactions chimiques. Perl se débat comme elle peut entre sa conscience et sa mère car elle pense que leur relation est fusionnelle.
Un sujet rarement abordé en littérature ado, traité à la manière d'un thriller angoissant, tant on se prend à espérer pour Perl.
Un titre très dur qui nous entraîne dans le maelstrom d'émotions de sa protagoniste ou chaque page nous entraîne un peu plus dans l' "enfer pavé de bonnes intentions " qu'a créé sa mère.
On espère avec l'héroïne, on souffre avec elle, on étouffe avec elle...
Un livre incroyable qui fait réfléchir aux mécanismes de l'emprise psychologique.
Plutôt niveau 3ème/ lycée
Perl Wagner a un lourd secret. Pour autant, elle tente de mener sa vie du mieux qu’elle le peut. Même si elle a souvent l’impression qu’elle ne lui appartient pas vraiment.
C’est plutôt sa mère qui gère sa santé, son poids, son quotidien. Mais Perl étouffe, se sent couler, n’en peut plus. C’est alors qu’elle fait la rencontre d’une bande d’amis qui lui permettront de respirer un peu.
Mais jusqu’où peut-on laisser faire sa mère, sous prétexte de respecter une promesse? Jusqu’à la mort? Appeler à l’aide, est-ce vraiment l’anéantir?
Le syndrome de Munchhausen par procuration est une maladie don’t on parle peu. Et pourtant, elle mériterait d’être davantage mise dans lumière. Il y a quelques années, un cas en particulier a défrayé les chroniques, puisqu’une fille, Gipsy Blanchart, en était arrivée au plus extrême pour se libérer de l’emprise de sa mère.
Le site Esculape en donne une définition assez claire: “Le syndrome de münchhausen par procuration est un type de syndrome de münchhausen (affection où un individu endosse le rôle de malade, alors qu’il ne l’est pas réellement) où un parent décide délibérément de faire croire que son enfant est malade. En d’autres termes, le parent simule l’existence d’une affection chez son enfant. Ce dernier subit des interventions chirurgicales et d’importants traitements, sur une longue période, alors qu’il est bien portant.
Lorsqu’un individu est atteint du syndrome de münchhausen par procuration, il a tendance à inventer des signes cliniques pour prouver que son enfant est réellement malade. Parfois, il peut pousser l’enfant à mentir sur ce qu’il ressent.”
Dans notre histoire présente, nous suivons Perl, 17 ans, qui subit son jeune âge une pression maternelle incommensurable. Elle ingurgite des quantités impressionnantes de médicaments, se plie au régime alimentaire drastique que lui impose sa mère, en finissant parfois par oublier que tout cela ne se rallie à aucune maladie. La seule qui soit vraiment d’actualité, c’est celle de sa mère, qui lui fait inventer des maladies à sa propre fille.
Le thème principal est bien sûr ce syndrome lui-même, mais également le fait pour un enfant d’arriver (ou pas) à se libérer de ce cercle vicieux, de cette emprise mortifère. Car l’attachement d’un enfant envers un parent peut lui faire admettre tant de choses, sans remise en question.
Et j’ai trouvé ce sujet extrêmement bien traité. Perl est un personnage complexe, doté d’un raisonnement vraiment touchant. Le parcours qu’elle nous raconte, avec ses mots à la fois doux et douloureux, nous touche au plus profond. Son univers, qui s’élargit avec l’arrivée d’amis inattendus, est intéressant.
Nous ne sommes pas sur une réécriture de Gipsy Blanchart, mais l’histoire de Perl est profonde, intense, et nous montre de l’intérieur ce que peut vivre chaque enfant dans ce genre de situation.
En tout cas, cette lecture ne laisse pas indifférent. Elle bouscule, choque et touche les lecteurs. Je ne peux que vous conseiller de découvrir ce livre à votre tour.
En un mot : glaçant. Je connaissais déjà l'histoire de Gypsy Blanchard, et ce roman retranscrit parfaitement ce syndrome peu connu qu'est le Munchhausen par procuration. Le style est très bon, et Perl m'a beaucoup touchée, coincée dans sa loyauté à ses parents. Un roman particulièrement intéressant et important. J'ai passé un très bon moment de lecture.
Je dois bien vous avouer que le thème de ce livre m’a directement intéressée… Tout ce qui est maladies mentales m’intéresse beaucoup, et quand j’ai vu que ce livre était inspiré de l’histoire de Gypsy Rose… J’ai su que je ne pouvais pas passer à côté.
On est dans un livre jeunesse/young adult et ça se ressent dans l’écriture, même si ce n’est absolument pas dérangeant. cela apporte au contraire un peu de fraîcheur au livre, contrastant avec le thème plus grave.
L’écriture est très agréable, et pour un roman ado, on est malgré tout dans une histoire de qualité, avec des sujets intéressants et puissants mis en avant. Ils poussent à la réflexion, et pourraient être une base de discussion intéressante avec les jeunes.
Les personnages sont très attachants, apportant chacun leur petit (ou grand) plus à l’histoire. Ils ont tous leur “utilité”, …
Perl est vraiment un personnage émouvant… J’aime la manière dont elle évolue… Elle manie à la fois l’humour et un certain cynisme qui ne laissent personne indifférent. Et elle a une rage intérieure d’une telle force.
Quant à sa mère…. Même en sachant que le syndrome de Münchhausen par procuration est une maladie mentale, je n’ai pas réussi à avoir une once de compassion pour elle…
En bref, je dirais que ce livre est un coup de coeur pour moi. Même si vous n’avez jamais entendu parler du syndrome de Münchhausen par procuration, même si l’histoire de Gypsy Rose vous est totalement inconnue, ce livre vaut largement la peine d’être lu. Un livre très bien écrit, des personnages puissants, une histoire émouvante et qui fait réfléchir… le combo parfait !
On aborde ici une pathologie que je ne connaissais pas, et qui s'exprime notamment par le prisme d'une relation parent-enfant.
J'ai suivi avec la jeune protagoniste la lente plongée en enfer qu'elle subit sans comprendre. J'ai suivi sa soif de liberté, avant même qu'elle ne voie ses propres entraves. Je l'ai vue se débattre dans le vide, de plus en plus oppressée, puis entrevoir un espoir, et le perdre à nouveau. J'ai suffoqué avec elle, coincée sous le poids écrasant d'une situation sans porte de sortie...
C'est une lecture rapide mais poignante, qui met en lumière, par le biais d'une seule pathologie, l'importance de prêter attention à tout risque, à tout appel à l'aide. Je pense que c'est une lecture importante, notamment pour des adolescents, en prenant garde tout de même à leur proposer un accompagnement quant aux sujets sensibles.
Un thriller psychologique glaçant sur une relation toxique entre une mère et sa fille avec le syndrome de Münchhausen par procuration.
La tension monte : plus les pages défilent, plus sa mère la gave de médicaments et de visites médicales... On se demande comment tout ça va se finir... Le sujet est bien traité, ça m'a aidé à comprendre pourquoi cela peut arriver facilement et échapper à la vigilance des autres, mais surtout la pauvre situation de l'enfant: Perl est partagée entre l'amour qu'elle a pour sa maman et son envie de la dénoncer... “je l’aime et je la déteste” dit-elle.
J’ai aimé sa relation avec Eddy, il sort un peu du personnage masculin classique en littérature YA. Il a aussi ses problèmes personnels mais reste positif avec Perl... D’ailleurs, l’amitié dans la bande d'ados apporte quand même des moments lumineux, drôles dans ce roman. De plus, Perl a quand même un humour noir qui parfois fait du bien dans ces moments lugubres !
Bref, j'ai aimé Le mal de mère, c'est un très bon roman YA sur un sujet original. Certes, c’est un thriller psychologique sombre mais il y a heureusement des moments lumineux et de l'espoir grâce à l’amitié et à l’amour ! ❤️
J'ai beaucoup aimé ce roman.
L'histoire est assez originale : une jeune fille atteinte de plusieurs maladies et beaucoup trop couvée par sa mère se fait enfin quelques amis. Ceux-ci lui ouvrent les yeux sur ce qui se passe réellement dans sa vie.
Un roman un peu dur mais qui aborde un sujet peu commun : le syndrome de Münchhausen par procuration. Très bien mené du début à la fin.
Perl est tout le temps malade, mais la lycéenne a de la chance, sa mère se dévoue pour elle et la soigne comme une infirmière en lui administrant pas mal de médicaments... Une opération couteuse est prévue, sa mère lance une cagnotte et médiatise depuis longtemps leur combat contre la maladie. Lentement la jeune femme prend conscience que c'est sa mère qui la rend malade. Jusqu'où ira-t-elle ?
Le syndrome de Münchhausen est ici bien expliqué, analysé, l'autrice s'est inspirée d'un récit bien réel celui de Gypsy Blancard, victime de sa mère. Manipulation des médecins, de la famille, des amis, la mère tisse une sorte de toile d'araignée médicale et sa fille ne peut s'en défaire. Dénoncer une mère qui l'aime trop et mal , c'est la condamner ; Perl est un personnage sensible mais lucide. Un roman fascinant et perturbant.
Perl est tout le temps malade, mais la lycéenne a de la chance, sa mère se dévoue pour elle et la soigne comme une infirmière en lui administrant pas mal de médicaments... Une opération couteuse est prévue, sa mère lance une cagnotte et médiatise depuis longtemps leur combat contre la maladie. Lentement la jeune femme prend conscience que c'est sa mère qui la rend malade. Jusqu'où ira-t-elle ?
Le syndrome de Münchhausen est ici bien expliqué, analysé, l'autrice s'est inspirée d'un récit bien réel celui de Gypsy Blancard, victime de sa mère. Manipulation des médecins, de la famille, des amis, la mère tisse une sorte de toile d'araignée médicale et sa fille ne peut s'en défaire. Dénoncer une mère qui l'aime trop et mal , c'est la condamner ; Perl est un personnage sensible mais lucide. Un roman fascinant et perturbant.
Perl Wagner, 17 ans, ressemble à une ado lambda.
Cela serait le cas si sa mère, depuis son plus jeune âge, ne lui trouvait pas toutes sortes de maladies qui l'empêchent d'avoir une vie normale.
Quand elle rencontre Eddy au lycée, elle se rend compte qu'elle n'est pas la seule à souffrir du "mal de mères".
Rawia Arroum aborde un sujet rarement traité dans les romans, le syndrome de Münchhausen par procuration. Cette maladie et maltraitance consiste à "inventer" des pathologies à ses enfants pour diverses raisons et contamine l'entourage familial tel le beau-père de Perl.
Bien consciente du problème qu'elle tente de minimiser grâce à un humour caustique, l'adolescente découvre enfin l'amitié avec Eddy qui, lui, subit d'autres sévices.
L'auteur met en exergue le dilemme que vivent ces enfants entre l'amour qu'ils portent à leurs parents et la réalité qu'ils endurent.
Destiné aux ados, ce roman convient aussi aux adultes qui ne resteront pas indifférents.
C’est un roman glaçant que nous offre l’autrice Rawia Arroum.
Perl ne rêve que d’une chose; avoir ses diplômes et trouver un emploi qui lui permettra de fuir son foyer. Sa mère n’est pas seulement envahissante; elle est inquiète en permanence pour la santé de sa fille qu’elle oblige à prendre des médicaments au moindre signe de faiblesse.
Rien d’anormal, me direz-vous, juste une inquiétude extrême.
Mais petit à petit, l’atmosphère du roman devient pesante; la mère de Perl la maintient enfermée psychologiquement. Elle est intrusive, appelle la police dès que sa fille ne rentre pas à l’heure et surtout, lui fait ingérer un tas de médicaments dont elle n’a pas besoin.
La seule bulle de liberté que Perl a, c’est sa bande de copains, notamment Eddy qui soupçonne rapidement un dysfonctionnement dans la famille de Perl.
Je suis passée par de nombreuses émotions en lisant ce roman: l’incompréhension, la colère, la compassion, la colère encore!
J’avais envie de secouer (pas physiquement hein) la mère pour lui dire d’arrêter de maltraiter sa fille sous couvert d’amour. J’avais envie de secouer Perl en lui disant « barre-toi de cette maison où tu vas y laisser ta peau! ».
Et puis, il y a Eddy… Eddy cherchant à sortir Perl de ce marasme alors qu’il a lui-même tellement de douleurs à gérer. J’ai trouvé la relation Perl/Eddy très touchante: des non-dits, puis la découverte de ce que chacun cache..
L’autrice aborde plusieurs thématiques dans ce roman: la maltraitance tant physique que morale, l’amitié, la bienveillance mais aussi la difficulté d’un enfant quelque soit son âge à se libérer de l’emprise d’un parent.. L’amour a bien des visages et ce roman nous en dévoile plusieurs.
En entrant dans sa tête grâce à une narration à la première personne excellemment écrite, on plonge dans l’intimité de cette fille qui n’a pas la vie facile et qui reste dans le déni tout en voulant s’en sortir. Le syndrome de Münchhausen est encore assez méconnu et il est intéressant, voire important, que ce genre de sujets soient explorés, notamment en littérature adolescente. Ce syndrome est défini comme un trouble factice, le plus souvent induit par un parent. L’enfant est surprotégé à l’extrême et passe par de multiples examens médicaux, voire par de nombreuses interventions chirurgicales. On peut s’interroger alors sur la responsabilité des médecins qui prescrivent des traitements et des opérations inutiles ou de la facilité des parents à faire croire leur délire. Rawia Arroum explore merveilleusement les peurs, les incertitudes et le besoin de fuite et de liberté de son personnage.
En s’intéressant à l’un de ses camarades qui, lui aussi, ne semble pas avoir la vie facile, Perl pourra peut-être comprendre que s’en sortir est possible. Le Mal de mère est une lecture poignante dans laquelle on s’attache à une jeune fille que l’on plaint et que l’on applaudit pour sa détermination. J’ai eu envie tantôt de la prendre dans mes bras, tantôt de la secouer pour enfin s’opposer à sa mère malade. C’est une lecture que je n’oublierai pas de sitôt et que je conseille aux adolescents et même aux adultes pour son sujet et par les émotions et la pédagogie qu’on en retire.
Le mal de mère 🌹
« Ma relation de « je t’aime moi non plus » avec la vie commence à me peser. J’ai beau faire ce qu’elle me demande, elle finit toujours par me donner des coups. Mais je dois sûrement aimer ça puisque je m’accroche à elle corps et âme. »
Perl, 17 ans, ne rêve que d’une chose; avoir son Baccalauréat et trouver un emploi qui lui permettra de fuir son foyer. Sa mère n’est pas seulement envahissante; elle est inquiète en permanence pour la santé de sa fille à qui elle donne des médicaments au moindre signe de faiblesse.
Rien de bien inquiétant au premier regard...
Mais petit à petit, l’atmosphère du roman devient pesante; la mère de Perl la maintient enfermée psychologiquement. Elle contrôle ses moindres faits et gestes et fait preuve d'une grande perversité.
La seule bulle de liberté que Perl a, c’est sa bande de copains, notamment Eddy qui soupçonne rapidement un problème dans la famille de Perl.
Je suis passée par de nombreuses émotions en lisant ce roman: l’incompréhension, la colère, la compassion, la colère encore!
J’avais envie de secouer la mère pour lui dire d’arrêter de maltraiter sa fille sous couvert d’amour. J’avais envie de secouer Perl en lui disant « va-t-en sinon tu vas y rester ! ».
Et puis, il y a Eddy…
Eddy cherchant à faire prendre conscience à Perl ce qu'elle subit sans jamais la braquer, alors qu’il a lui-même tellement de problèmes à gérer.
J’ai trouvé la relation Perl-Eddy très forte : des non-dits, puis la découverte de ce que chacun cache...sans jamais se juger.
L’autrice aborde plusieurs thématiques dans ce roman: la maltraitance tant physique que morale, l’amitié, la bienveillance mais aussi la difficulté d’un enfant quelque soit son âge à se libérer de l’emprise d’un parent...
L’amour a bien des visages et ce roman nous en dévoile plusieurs.
Merci à @netgalleyfrance et @scrineo pour cette belle découverte et merci à @rawibooks d'avoir traité ce sujet dont on entend si peu parler.
Le mal de mère est un roman touchant et qui n'est pas sans rappeler l'histoire de Gypsy Rose Blanchard...
On y découvre une jeune fille qui souhaite vivre et une mère surprotectrice qui met son enfant en danger en croyant la protéger.
Je suis contente de voir un roman qui parle du syndrome de Münchhausen ! J'espère qu'il permettra d'aider à faire connaître ce syndrome et à aider plus rapidement les personnes qui subissent cette violence.
L'histoire est poignante, dure et incroyablement bien écrite.
Rawia Arroum ne minimise pas la maltraitance que subit Pearl et montre avec brio son état psychologique au fil des événements.
Un roman intéressant à proposer mais il faut bien prévenir le lecteur que l'histoire devient de plus en plus sombre et violente.
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