À vivre avec

Le sujet du roman m'intriguait et m'attirait énormément.
Les souffrances mentales sont un sujet délicat et je me demandais comment ce roman allait s'en sortir.
Au final, je ne parlerai pas tout à fait de "maladie" mentale, mais de souffrances.
Victoire : traumatisée par le suicide de son meilleur ami ne parle plus, souffre de terribles crises d'angoisse, et à du mal à avancer. Personnage principal de l'histoire.
Isaac : on comprend que sa mère a fait une fausse couche tardivement dans sa grossesse. Depuis, elle semble plongée dans une dépression terrible qui plonge son fils dans un univers sombre et terrible. Il va mal.
Oscar : il le dissimule mieux que tous les autres, mais souffre d'une terrible tristesse. Sa petite sœur est paralysée depuis un accident d'équitation.
Tous souffrent de différents choses et le vivent différemment, affrontent le quotidien différemment.
On suit Victoire, le début de son indépendance et de ses études à Paris. Elle rencontre d'abord Oscar, puis Isaac. Petit à petit, on voit la jeune fille faire de timides progrès, qui sont des gigantesques réussites pour elle. On découvre les facettes fracturées de ses amis. Et puis, au fur et à mesure que les liens se tissent, que la confiance s'installe, chacun commence à gagner en sérénité. Chacun de ses jeunes adultes commencent à entrevoir une lueur d'espoir. Une petite lueur qui dit qu'ils vont s'en sortir.

On voir vraiment la jeune fille en majorité. Muette, c'est un plus car incapable de parler, le lecteur ne comprendrait pas. On la suit et on souffre avec elle. On comprend à quelle point elle n'a pas de prise sur ses crises d'angoisse. On voit à quel point c'est dur pour elle, et on apprécie alors d'autant plus ses victoires.
Isaac est le plus difficile à appréhender mais quand on découvre le drame qu'il vit, on a une peine immense pour ce jeune homme qui ne demande pas d'aide. Et Oscar. Oscar qui n'arrête pas de parler, de sourire, d'être spontané et confiant. Il dissimule sa propre souffrance, mais est un rayon de soleil pour ses deux comparses qui, grâce à lui vont retrouver des raisons d'espérer et vont réussir à doucement revenir.

On a une petite frustration car à la fin rien n'est résolu. Mais après tout, la vie est comme ça. On se contente de ses petites victoires, on apprécie ces amitiés improbables mais si indispensables pour chacune des personnes en jeu.
J'ai adoré ce livre, ces personnages et leurs sensibilité. Le ton de l'autrice qui n'est pas du tout moralisateur, qui ne prétend pas trouver des solutions, qui n'offre pas de remède miracle mais qui ne dit pas non plus que c'est une fatalité. C'est très réaliste, très touchant.
Bref, une très belle lecture.

C’est l’heure de la rentrée pour Victoire. Première année de fac, première chambre d’étudiante à Paris, premiers pas dans la vie de jeune adulte. Une mission d’autant plus complexe que Victoire ne parle plus depuis la mort de son meilleur ami il y a trois ans de cela. Sa famille n’a pas résisté à son traumatisme ; son père a quitté le domicile conjugal, sa mère la couve trop et sa sœur cadette lui parle à peine. Chaque jour est un combat pour Victoire, et contrairement à la signification de son prénom, les défaites sont nombreuses. Elle fait parfois un pas en avant, en se rendant à la pré-rentrée par exemple, pour en faire aussitôt trois en arrière – submergée par la foule, elle sèche pour aller vite se réfugier dans son appartement.

Aux côtés d’Oscar, elle va pourtant trouver une bouffée d’oxygène. Solaire, le jeune homme ne se laisse pas décourager par l’absence de réponse. Il la baptise Roger, par affection et non par moquerie, veille à ne jamais la laisser seule, s’inquiète beaucoup pour elle, s’acharne à établir le contact quand Victoire n’a de cesse de fuir le monde, de fuir la vie. Et puis, désigné comme binôme de Victoire pour un exposé, Isaac va venir progressivement se greffer sur leur duo improbable. Sombre et solitaire, ce dernier semble à l’opposé de tout ce que représente Oscar.

Alors qu’elle se bat chaque jour – et chaque nuit – contre ses démons, Victoire va comprendre qu’elle n’est pas la seule à porter les stigmates d’un passé douloureux. Les deux garçons qui rythment dorénavant ses journées ont eux aussi des souffrances qu’ils taisent, qu’ils vivent à leur façon. Ainsi, Victoire ne parle plus, Oscar parle trop et Isaac se raccroche désespérément aux casquettes bariolées de son ami Marcus pour ne pas disparaître dans le noir. Petit à petit, ils vont chacun apprendre à se connaître, à s’amadouer, à s’entraider. Ils vont apprendre à vivre avec… tous ensemble.

Avec ce premier roman, Alice Posière frappe fort. Pour compenser le mutisme de son héroïne, elle introduit Wilson, le doudou de Victoire avec qui cette dernière converse dans sa tête chaque fois qu’elle a besoin de soutien, de motivation, faute de pouvoir verbaliser son mal-être auprès de qui que ce soit. L’autrice aborde avec beaucoup de sensibilité les thématiques du deuil, de l’anxiété, de la phobie sociale et de l’amitié. Ses personnages louvoient de Charybde en Scylla, car le chemin vers la reconstruction de soi, vers la guérison, n’est jamais linéaire. Les crises d’angoisse qui paralysent Victoire sont parfaitement décrites, tant à travers les stimuli qui les provoquent que dans leurs déroulements, et en cela, je pense que ce livre est apte à faire du bien à beaucoup de jeunes (et moins jeunes) lecteurs. Il brise les tabous autour de la santé mentale, démontre que ceux qui souffrent ne sont pas faibles, mais simplement humains. Comme dans la vraie vie, il n’y a pas de solution magique, et pourtant, on ressort de cette lecture grandis et apaisés, malgré une fin que j’ai trouvée quelque peu abrupte.

Ce roman nous plonge dans la vie de Victoire, Oscar et Isaac. Ces trois jeunes adultes vont se trouver par hasard et évoluer ensemble avec leurs fêlures.
Alice Posière nous raconte ses trois vies, ses trois personnalités, ses trois sensibilités avec beaucoup de pudeur. Elle met des mots sur des souffrances psychologiques et parsème son roman de beaux moments de poésies.
A travers le regard de Victoire, le lecteur vivra la douleur de cette jeune fille mutique à cause d'un traumatisme. Sans le dire réellement, l'autrice nous laisse savamment entrevoir les épreuves traversées par la jeune fille. Dès le départ, c'est d'ailleurs à travers son regard et son esprit que tout nous est narré. Et puis, au fur et à mesure de ses rencontres mais aussi de ses progrès pour s'ouvrir aux autres, d'autres points de vue s'offre à nous. Il y a une vraie progression dans l'écriture de ce roman. Tout semble suivre le rythme de Victoire.
J'ai pris une vraie claque émotionnelle avec ce roman. J'ai pleuré, j'ai souri et j'ai encore un peu pleuré.
A vivre avec est donc une sublime lecture, tout en sensibilité.

* À vivre avec de @aliceposiere, publié chez @scrineo, envoyé par @netgalleyfrance *

⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️/5

Victoire ne parle plus depuis qu'elle a perdu son meilleur ami. Qu'à cela ne tienne, Oscar peut tenir des conversations seul. Il parle beaucoup pour pallier son anxiété. Quant à Isaac, il veut renouer des liens avec sa mère, fragilisés après une tragédie.

Ils sont seuls et déjà brisés par la vie. Et pourtant, ils portent en eux un courage dont ils ne soupçonnent pas l'existence.
Leur rencontre n'est pas vraiment ce qu’on pourrait appeler une évidence et pourtant une puissante amitié va se forger entre eux ❤️
C’est ensemble qu’ils vont avancés 🫶

Ce roman est juste incroyable !
J’ai pas les mots pour exprimer tout ce que j’ai pu ressentir en le lisant 🥹

Amitié

Vivant
Imagination
Violet
Respirer
Ensemble

Avancer
Vivre
Ecouter
Croire

Victoire, Isaac et Oscar sont beaux, uniques et attachants. Dans ce roman, il est question de santé mentale chez les jeunes adultes. Alice maîtrise le sujet avec une sensibilité et une poésie sans pareil. ✨

On les voit au plus bas, affrontant des épreuves qui les écorchent. Mais persiste l’espoir. Celui de se relever, de se reconstruire et de continuer d’avancer. À vivre avec parce que c’est comme ça qu’ils devront continuer. Continuer à vivre avec. Ensemble. 💜

Alors juste merci à toi Alice d’avoir écrit une merveille pareille. Parce que cette histoire, c’est la tienne. En beaucoup de points, la mienne. Peut-être la vôtre 💜

*
«  Elle s’en était plainte, de mon amitié — Collectif on se plaignait de tout. Et pourtant, dès qu’on nous le retirait, le monde s’écroulait »

« Lui ne voyait pas comment exposer des faiblesses pouvait rendre plus fort — mais soit. Il ne perdait rien à essayer »

« Tu sais… moi je trouve que t’as tout d’un super-héros »

« Et pourtant, les différences se mariaient parfaitement.
Leurs mains se lièrent comme si elles l’avaient toujours fait, et tous semblaient inondés de lumière, alors qu’ils trouvaient, enfin, leur place »

*

Un roman jeune adulte sur la sensibilité mentale à paraître le 17 mai 2023.

Il est question de traumatisme vécu en période d'adolescence et qui peuvent entraîner des séquelles, un gouffre infernal dans lequel il est facile de sombrer.

La sensibilité de chaque être humain est unique. Quand certains relèvent la tête pour avancer, d'autres tombent encore et encore avant de se relever.

Heureusement, certaines personnes lumineuses croisent parfois leur chemin. Il suffit d'une main tendue, d'une amitié pour que tout change et Vivre avec.

J'ai beaucoup été touché par les personnages, leurs descriptions, leurs personnalités.
Un livre assez troublant car l'on comprend certains faits au fur et à mesure sans qu'ils soient vraiment décrits, ça m'a un peu perturbé.
Une lecture sensible de par son thème et ses réalités.
Merci à l'auteure pour ses numéros utiles en fin de livre et à l'aide que cela peut peut-être apporter à son jeune lecteur.

A Vivre Avec est le premier roman d'Alice Posière. La toute jeune autrice n'avait que 19 ans lorsqu'elle a écrit cette histoire.
Elle destine ce livre "Aux personnes brisées qui, chaque jour, continuent d'avancer.". Je la remercie. 🙏💜
J'ai beaucoup aimé la note d'avertissement qu'elle laisse à ses (futurs) lecteurs avant que l'histoire ne commence, elle leur laisse le choix de continuer ou non, tout en sachant les sujets qui seront abordés. Ce livre parle de la santé mentale chez les jeunes adultes et notamment de thèmes difficiles comme l'anxiété, la dépression et le suicide.
A la fin du livre nous trouvons également une liste (non exhaustive) de numéros à appeler, d'associations à contacter ou de sites Internet à consulter si le besoin de parler se fait sentir.

Victoire : cheveux couleur violine, passionnée par le dessin et l'aquarelle, elle s'est enfermée dans un profond mutisme depuis qu'elle a assisté au décès brutal de son meilleur ami, sous ses yeux, 3 ans plus tôt. Depuis ce jour plus aucun son ne sort de sa bouche. Son nouveau meilleur ami, sa bouée de sauvetage, celui à qui elle se confie et se raccroche c'est Wilson, son doudou (un vieux chiffon). Chaque matin Victoire revêt son masque, pour faire illusion et se convaincre qu'elle est capable d'avancer, de mettre un pied devant l'autre. Mais dès la nuit tombée le masque se brise en mille morceaux et la réalité lui revient en pleine face.
Oscar : des boucles blondes, un sourire qui illumine son visage en permanence, une montre à clapet qui rythme ses journées. Oscar souffre d'anxiété, il parle beaucoup, tout le temps pour échapper à son mal-être. Il parle rarement de lui et/ou de ses problèmes. En revanche, il est toujours là pour les autres, serviable et prévenant.
Isaac : cheveux foncés et en bataille, voix grave et vêtements sombres. Isaac tente de retisser un lien avec sa mère, tout ce qu'il fait c'est pour elle, pour la rendre fière. Il y a quelques mois ils étaient encore proches et complices. Jusqu'au jour où un drame est arrivé, depuis sa mère s'est enfermée dans son deuil.

Ces trois très jeunes adultes que la vie n'a pas épargné se rencontrent à l'université alors qu'ils viennent de commencer leurs études de droit. Une nouvelle vie s'offre à eux.
Ce sont trois personnes très différentes les unes des autres mais c'est peut-être, justement, l'improbabilité de leur trio qui va permettre à chacun d'avancer et de se libérer de ses souffrances.

On suit principalement l'histoire de Victoire, son quotidien, ses souffrances, ses souvenirs, ses progrès. On ressent les mêmes émotions quelle, qu'elles soient positives ou négatives.

C'est une histoire forte, belle de par la solidarité qu'il y a entre Victoire, Oscar et Isaac, émotionnellement riche, parfois difficile à lire mais nécessaire. Je suis sûre que de nombreuses personnes peuvent se retrouver à travers les trois personnages principaux, peu importe son vécu.
J'ai beaucoup aimé la plume de l'autrice, elle est agréable et facile à lire. Prometteuse aussi.
Cette lecture est un coup de cœur que je vous conseille fortement ! 😍

Alice*, je ne connais pas ton histoire mais je ne serais pas surprise que tu aies vécu des choses similaires à celles de tes personnages. C'est, en tout cas, ce que j'ai ressenti au cours de ma lecture.
Je te souhaite une longue et belle carrière d'autrice ! ✒️
Belle et longue vie à A Vivre Avec et tous tes prochains romans !
Merci d'avoir écrit cette magnifique fiction qui pourrait tellement être réelle ! 🙏💜 Ce livre, cette histoire est, pour moi une forme de prévention.
Bravo d'avoir été jusqu'au bout du processus d'écriture et de t'être lancée dans l'univers de l'édition ! 🎉

J'avais sollicité ce service presse pour son titre, sa couverture et son sujet. Je n'ai aucun regret !

*Je ne tutoie et ne nomme jamais les auteurs/autrices uniquement par leur prénom. Aujourd'hui je fais une exception car ça me semblait naturel.

Préparer vos mouchoirs ce roman m'a fais chialer. J'ai aimé c'est triste mais j'ai aimé que dire sur ce roman j'ai trop peur de spoilers je vous le conseille attention si vous êtes fragiles ce roman est bouleversant

Attention ! Ce livre est un véritable coup de coeur ! En me baladant sur NetGalley l’autre jour, j’avais flashé sur cette couverture et le résumé m’a intrigué. Lorsque j’ai commencé ma lecture, je fus immédiatement envouté par le style de l’auteur. Une plume fluide, drôle par moments, légère et ensorcelante. J’ai rapidement senti qu’Alice Posière savait de quoi elle parlait. Elle maîtrisait son sujet et ses descriptions des crises d’angoisses étaient plus que vraies. Je me suis enfin senti compris. L’autrice savait et comprenait ce que je pouvais ressentir.

Cet ouvrage c’est aussi une magnifique histoire d’amitié entre Victoire, Oscar, Isaac et Marcus (qui est plus secondaire mais tout aussi important pour moi). Cette relation va subir des bas mais aussi des hauts. Et chacun d’entre eux, malgré leurs problèmes personnels, parvient à tirer les autres vers le haut.

J’aimerais aussi souligner la brillante idée d’Alice Posière de créer le personnage de Wilson, le doudou de Victoire. Ce dernier va permettre de confronter la jeune fille à ses problèmes. Au final, ce n’est pas le doudou qui la force à se « bouger », c’est elle-même. Et parfois Wilson se fait remballer parce que lorsqu’on traverse une période dépressive on a envie de rien et rien ne peut nous forcer à nous lever. Victoire, qui porte bien son prénom, est un bel exemple de combativité malgré son mutisme.

Je vous disais que ce roman était un coup de coeur mais je dois tout de même souligner un défaut qui fait que ma note sera moins élevée. La fin du livre m’a beaucoup déçu, je m’attendais à autre chose. J’aurais clairement aimé que ça se finisse différemment. L’autrice en a décidé autrement c’est comme ça, tant pis.

Mais A vivre avec est un magnifique roman sur la santé mentale emplit d’émotion et de tendresse que je ne peux que vous conseiller !

Ma note : 8/10

Un excellent livre qui aborde de très beaux thèmes. Une jolie plume, et une très belle intrigue.
Je recommande vivement ! ☺️

Victoire ne parle plus suite à un traumatisme. Oscar, lui, parle constamment pour masquer son anxiété. Isaac est très taciturne et ne parle jamais de sa vie privée. Les trois étudiants se retrouvent dans la même fac. Un trio va se former entre ses jeunes adultes brisés par la vie.
J'ai trouvé ce livre magnifique.
J'ai éprouvé toute une palette d'émotions : de la peine, de la tristesse, j'ai rit parfois, mais aussi de l'émotion face à cette formidable amitié qui les lie.
Pas d'histoire d'amour ou de séduction entre les trois, juste de l'amitié et cela m'a beaucoup plu.
J'ai eu beaucoup de peine pour Victoire, qui est une jeune femme adulte à la fac, mais qui continue à dialoguer et se raccrocher à son doudou tellement l'angoisse ne cesse de la tenailler. Elle est enfermée dans sa tête et ne peut absolument pas prononcer une parole.
Le livre n'est pas centré que sur la douleur de Victoire mais on voit aussi celle de sa mère et sa sœur qui essaient d'avancer, aider Victoire et continuer à vivre avec le drame qu'elles ont vécu.
C'est un très joli livre qui redonne foi en l'humanité et en l'amitié, la vraie, celle qui est réellement désintéressée. Un roman à la fois triste et lumineux.
Un livre à lire.

Alice Posière nous livre avec réalisme le récit de trois jeunes adultes pour qui la vie n'est pas facile... Nous faisons la rencontre de Victoire qui entre à la fac enfin qui devrait y rentrer. Mais ce n'est pas si facile quand on ne parle plus depuis trois ans... Cela fait trois ans que son meilleur ami est mort, trois ans qu'elle communique dans sa tête avec Wilson, son doudou, meilleur ami et meilleur ennemi. Elle doit se faire violence pour sortir de chez elle et nous assistons impuissant à ses réussites et ses échecs. Elle va pourtant faire la rencontre d'Oscar, un vrai moulin à paroles. Mais aussi Isaac avec qui elle va devoir travailler. Chacun a son passé et chacun se bat tous les jours pour vivre dans cette société. J'ai adoré les thématiques variées et très actuelles traitées dans ce roman. Ainsi, le deuil, l'anxiété ou encore la phobie sociale sont décrits avec justesse et finesse. Les personnages sont attachants et criants de vérité tout comme leur rapport aux autres et avec leur famille. Un récit qui fait du bien malgré la thématique et qui peut être utile à certains jeunes en souffrance. J'ai trouvé que la fin était un peu rapide malgré tout. Un roman à lire et faire lire.

Un roman à la plume et à l'histoire dévastatrices.
Il est bien trop facile de s'identifier à la souffrance de ces personnages et à toutes les émotions auxquelles ils doivent faire face.
Je me suis attachée à chacun d'entre eux, même si leur vécu n'a pas été creusé avec la même intensité, et c'est ce qui est bluffant.

A ne pas mettre dans n'importe quelles mains et à n'importe quel moment, mais à découvrir absolument si vous vous sentez prêts.

Voilà un roman d'une grande sensibilité.

Je ne ressort pas indemne de cette lecture extrêmement touchante.

C'est un roman de vie, de société qui met en avant l'adolescence et la santé mentale d'une partie de cette jeunesse qui n'est pas assez mise en avant. C'est un vrai problème de société mais le roman aborde ces sujets avec justesse, et malgré la tristesse de certains passages, une note d'optimisme est toujours en fond avec cette amitié qui va lier les personnages.

Bref, un roman où l'on peut très facilement s'identifier et pour cela le livre est très touchant.
Une lecture que je conseille plutôt au lycée.