Les chants d'amour de Wood Place
par Fanonne Jeffers Honorée
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Date de parution 7 sept. 2023 | Archivage 10 janv. 2024
Les Escales | Domaine Etranger
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Résumé
Lauréat du National Book Critics Circle Award de fiction.
Un des dix meilleurs livres de l’année pour le New York Times.
Sur la liste du National Book Award.
Une fresque historique bouleversante. L’histoire puissante d’une famille africaine-américaine, de l’esclavage à aujourd’hui.
Depuis l’enfance, Ailey passe ses étés dans la petite ville de Chicasetta, en Géorgie, là où la famille de sa mère vit depuis l’arrivée de leurs ancêtres esclaves. Ailey s’est toujours battue pour son identité, combat compliqué par des traumatismes transgénérationnels, ainsi que par des murmures de femmes – ceux de sa mère, Belle, de sa sœur, Lydia, et d’une longue lignée matriarcale – qui poussent Ailey à accomplir ce qui leur a été refusé.
Pour se réconcilier avec qui elle est, Ailey embarque pour un voyage dans le passé de sa famille, dévoilant les récits bouleversants de générations d’ancêtres – autochtones, Africains, Européens – dans le Grand Sud. Ce faisant, Ailey doit apprendre à accepter son héritage, une histoire d’oppression et de résistance, de servitude et d’indépendance, de cruauté et de résilience qui cristallise l’identité même des États-Unis.
Lauréat du National Book Critics Circle Award de fiction.
Un des dix meilleurs livres de l’année pour le New York Times.
Sur la liste du National Book Award.
Une fresque historique bouleversante...
Note de l'éditeur
Version du texte non définitive.
EPUB Intermédiaire (ne pas tenir compte des coquilles et erreurs, en cours de correction).
Version du texte non définitive.
Formats disponibles
FORMAT | Grand Format |
ISBN | 9782365697224 |
PRIX | 27,00 € (EUR) |
PAGES | 912 |
Disponible sur NetGalley
Chroniques partagées sur la page du titre
Voilà un roman exigeant, minutieux et purement exceptionnel qui met en lumière une histoire familiale multigénérationnelle. A la fois roman d'apprentissage et essai romancé sur les africains-américains, l'auteure fait un tour d'horizon de l'Histoire : de la traite esclavagiste dans les années 1700 jusqu'à nos jours.
Racisme, féminisme, traumatisme et résilience, le tout avec brio !
Un roman qui m’a sur le fond un peu rappelé Racine mais m’a fait ressentir des émotions plus fortes. Une belle saga familiale sur plusieurs générations qui transmet l’histoire afro-américaine de l’esclavage à nos jours.
Des personnages pas caricaturaux, avec leurs forces, leurs faiblesses, des femmes fortes et résiliantes.
Coup de coeur absolu de la rentrée littérature étrangère 2023.
Ailey Pearl, afro américaine d'un milieu aisé, élevée dans la vénération de W.E.B. Du Bois (sociologue et militant des droits civiques aux Etats-Unis) , part en quête de ses racines et de la compréhension de cette fameuse "double conscience" dont elle est affligée et qu'a théorisé Du Bois.
D'une écriture merveilleuse poétique mais si légère, 300 ans de la terrible histoire afro américaine sont racontés à travers cette recherche d'Ailey sur ce que signifie être noire dans un pays qui a construit son histoire (comme d'autres grandes puissances...) sur le génocide, l'oppression et la déshumanisation infamante d'hommes et de femmes, la destruction systématique de cultures préexistantes et sur la rapacité naturelle de l'Homme.
Magnifique et indispensable!
Dans cette longue fresque qui court sur 400 ans de l’histoire américaine, Honorée Hanonne Jeffers retrace le parcours d’une famille dont les sangs mêlés font toute la richesse, pour le meilleur mais aussi le pire.
Avec commerce d’êtres humains qui fit la fortune de fermiers devenus propriétés en expulsant les indiens, on perçoit clairement les bases viciées de la naissance de la nation. Les multiples tentatives, politiques ou guerrières de redresser la barre, de l’abolition de l’esclavage (qui donnera les lois Jim Crow), à la discrimination positive, (qui laissera un doute perpétuel même pour les étudiants les plus doués), en passant par les innombrables crimes justifiés de foi ou de légitimité, il est difficile de se sortir de ce cercle diabolique.
Le récit alterne les périodes : de nos jours, on recueille les confidences d’Ailey, enfant curieuse puis étudiante brillante qui malgré les injonctions familiales de poursuivre la lignée familiale en devenant médecin préfère se passionner pour l’histoire de son pays, liée à celle de sa famille. L’étude de sa généalogie lui réservera de sacrées surprises.
Les chants d’amour qui s’interposent entre les chapitres contemporains, nous replongent au coeur des siècles qui ont vu la conquête de ces territoires convoités . Quel sera le chaînon manquant de cette histoire ?
Le roman est passionnant, chaque facette du récit offre d’excellentes raisons de s’émouvoir et de compatir avec le sort des opprimés; On admire aussi la combativité d’Ailey , et on frémit quand on découvre son histoire personnelle. Tout concourt dans cette fresque à captiver le lecteur. C’est malgré tout un peu long : on aurait éviter des redites en allégeant de deux cent pages, mais le récit vaut tout de même largement le temps passé.
Sunny est une journaliste musicale qui veut écrire une histoire sur Neville Charles et Opal Jewel, un duo iconique des années 70. Il est blanc, torturé et le parolier du groupe ; elle est noire, c’est la bête de scène du duo et une icône afro-punk. Ce roman utilise une structure très originale car il est composé d’une série d’interviews et d’archives, ce qui permet un dynamisme et un rythme intéressant, soutenu par le fait de suivre plusieurs personnages différents. L’époque est également intéressante, avec cette folie, cet enchantement et désenchantement, cette solidarité qui se confronte au racisme… C’est donc un livre prenant, à la fois violent et touchant !
Je suis très souvent les publications des Escales, alors lorsque j'ai vu une fresque familiale de 900 pages sur une famille dans le Sud est des Etats-Unis, il m'a fallu peu de temps pour être convaincue. J'ai mis un peu de temps, il est vrai, à entrer dans le roman. Mais je me suis vite délectée de l'histoire de ces femmes fortes. Les périodes traversées sont dures, violentes, mais aussi belles et pleines d'amour. L'autrice nous embarque dans un récit de l'arrivée des hommes blancs chez le peuple autochtone Creek à nos jours. J'ai aimé la construction des personnages : Ayley, personnage principal que l'on suit enfant puis à l'âge adulte, mais aussi tous les autres, bien construits, justes. J'ai aussi aimé l'écriture, la construction du récit, sensible, poétique et dans l'empathie, sans jugement, juste en mettant les travers de l'humain à nu. Le premier roman d'une poétesse, qui je l'espère, continuera d'écrire sur ces questions d'identité, de métissage, d'histoire.
Cela faisait un sacré bout de temps que je n’avais pas lu un pavé de plus de 900 pages et là où on pourrait présager des longueurs, on se plaît à vivre aux côtés des personnages tout au long des années avec des bonds dans le temps.
Une sacrée fresque familiale dans une Amérique au gré de son évolution pour une famille noire confrontée au racisme, à l’esclavagisme.
Certes, parfois on s’y perd un peu, car la temporalité n’est pas clairement apparente mais on s’y retrouve quand même.
900 pages, c’est beaucoup et si peu à la fois, pour décrire, expliquer ces vies et l’impact que le passé a eu sur ces vies modernes. L’empreinte du présent est viscéralement imprégnée par le passé dans et chaque personnage essaie de trouver sa place.
J’ai aimé ce parallèle entre les chaînes de l’esclavage dont s’affranchissent les ancêtres et les chaînes du puritanisme à l’américaine auxquelles sont confrontés les parents, ainsi que les chaînes des non-dits dont hérite la nouvelle génération.
C’est diablement bien construit, audacieux, on y retrouve un brin de Racines de Alex Haley et cela pour mon grand plaisir !
Waouh ! Quelle lecture !
D'abord de par son ampleur et sa densité, et par sa longueur aussi (900 pages !)
J'ai donc mis un certain temps à venir à bout de ce pavé (heureusement lu en version numérique, merci pour mes bras !), mais je ne le regrette pas du tout.
J'avais sollicité ce roman car son résumé (une fresque historique retraçant l'histoire d'une famille africaine-américaine, de l'esclavage à aujourd'hui) m'a fait penser au magnifique "Racines" d'Alex Haley, lu lorsque j'étais adolescente, et qui m'avait alors durablement marquée.
J'ai cependant douté au début, car deux récits, aux styles différents (mais pertinents), se mêlent : le récit des ancêtres, dans une langue plus lyrique (mais très pertinente), comme un chant, un récit conté, et le récit de la vie de l'héroïne principale, Ailey, descendante d'une famille d'esclaves, dont une partie habite toujours en Georgie, sur les lieux de l'ancienne plantation, dans une narration plus linéaire et plus simple.
L'alternance de ces deux récits, ajoutée à la multiplicité des personnages, avec des noms, surnoms et interactions multiples, ne rend pas facile l'entrée dans le roman.
Pourtant, passé un certain cap, je n'ai plus rien lâché !
Au-delà des trajectoires des personnages, très intéressantes, des combats pour la survie, bref de tout ce qu'on connait de l'horreur de l'esclavagisme, de la déportation, de l'exploitation d'humains par d'autres humains, j'ai découvert des facettes qui m'étaient complètement inconnues.
Par exemple, le racisme-sexisme de la communauté noire, quand on parle des différentes nuances de couleur de peau. De par ma condition de femme blanche occidentale, c'est quelque chose que je ne soupçonnais pas, en tout cas à ce point.
Il est aussi beaucoup question des populations autochtones, les tribus Creeks notamment, et du mélange de tous ces peuples, africains-américains, européens, indiens, impliquant des liens familiaux entre des familles et personnes qui se détestent...
Comme je le mentionnais, j'ai lu ce roman en version numérique, merci à l'éditeur et à NetGalley pour ce partenariat non rémunéré, et sur des épreuves non corrigées. Il y a avait donc pas mal de coquilles, erreurs, et maladresses d'expressions, qui sont un peu perturbantes.
Le texte présente quelques longueurs, répétitions, qui auraient pu économiser une centaine de pages.
Malgré mon manque de références sur les auteurs et les combats majeurs des Noirs américains, mon "pataugeage" parfois au milieu des personnages, j'ai beaucoup aimé !
Voici un premier roman très intéressant à découvrir, et je le recommande à tou.te.s celles et ceux qui ne seront pas effrayés par son ampleur !
Un énième livre sur les noirs Américains, me direz vous ? Pas tout à fait ! L'histoire d'une famille de Géorgie en prise avec ses traumatismes transgénérationnels. Dans cette longue fresque couvrant près de 400 ans de l'histoire américaine, Honorée Fanonne Jeffers, l'auteure, retrace le parcours d'une famille dont les sangs mêlés font toute la richesse...Et pourtant, leur histoire ne sera pas toujours heureuse ! loin s'en faut !
D'ailleurs, avec le commerce d'êtres humains qui fit la fortune de fermiers devenus propriétaires en expulsant les indiens, on perçoit clairement les bases viciées de la naissance de la nation.
Le récit alterne donc périodes actuelles et passées : on fait la connaissance d'Ailey, enfant curieuse puis étudiante brillante qui, malgré les injonctions familiales de poursuivre la lignée familiale en devenant médecin, préfère se passionner pour l'histoire de son pays. L'étude de sa propre histoire lui réservera de sacrées surprises d'ailleurs ...
Les chants d'amour, qui rythment les chapitres plus contemporains, font référence au passé et aux siècles qui ont vu la conquête de ces territoires convoités. Cela peut déstabiliser le lecteur au début.
Une fois cette surprise passée, le roman est littéralement passionnant, il nous plonge dans un monde pas si lointain où le racisme et l'oppression avaient pleinement leurs places. On admire surtout le courage d'Ailey, une héroïne à la vie difficile.
C'est malgré tout un peu long ! Il faut le reconnaitre ! Certains passages mériteraient peut être d'être revus. Cela n'enlève en rien la qualité de ce récit. On le referme avec beaucoup de difficultés et avec beaucoup d'émotion. Un coup de chapeau à la couverture des plus voyante; elle détone parmi les couvertures neutres de cet automne. A découvrir chez votre libraire ! Merci aux éditions les Escales pour le choix littéraire, merci aux éditions Netgalley pour le prêt de ce livre surprenant.
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